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Citations de Marie Kock (59)


Les recluses ne sont pas les seules femmes à avoir tenté de vivre en
dehors de la vie conjugale et/ou familiale et ne sont pas non plus les seules
à avoir exercé un pouvoir – certes, fragile – sur la cité. L’une des options
qui ont été offertes aux femmes qui souhaitaient échapper aux affres du
mariage et de l’enfantement, a été de se soumettre à l’autorité divine. De
donner sa vie à Dieu en entrant au couvent. Un choix qui, même lorsqu’il
était volontaire et non pas subi, ne mettait pas à l’abri de toutes les
violences, notamment sexuelles, mais qui permettait au moins à ces femmes
de s’extraire de leur destinée par la religion et l’abstinence. Ce fut le cas
notamment dans les religions hindouiste, bouddhiste et jaïne, ainsi que dans
le christianisme qui se distingue du judaïsme et de l’islam en prônant, à
partir de saint Augustin, la chasteté comme moyen d’élévation spirituelle.
La révolution chrétienne permet aux femmes d’accéder à cette chasteté,
mais surtout à celles qui sont issues de l’aristocratie romaine. Comme le
raconte l’historienne canadienne Elizabeth Abbot dans son Histoire
universelle de la chasteté et du célibat, ces femmes qui se donnaient à Dieu
avaient en contrepartie le droit d’étudier, d’enseigner et d’entretenir des
correspondances avec des hommes3. Avant que l’abstinence ne devienne, à
partir du XVIIIe siècle, une punition (sous les assauts conjoints de la
médecine et de la religion), elle représente pour les femmes un moyen
d’émancipation.
Parmi ces femmes, certaines ont même réussi à échapper, au moins pour
un temps, à l’autorité du Père (qui reste, comme son nom l’indique, une
autorité patriarcale). Ce sont les béguines. Elles s’étaient organisées en
communautés religieuses mais laïques et leurs vœux n’étaient pas
perpétuels. Elles gardaient donc leur indépendance par rapport à l’Église et
étaient libres de partir – ce qui n’était pas le cas des moniales ou même des
vestales qui devaient trente ans de chasteté à la Rome antique en échange de
leurs privilèges. Mais les béguines, elles, s’organisaient simplement en
communautés non mixtes et mettaient leur temps à la disposition des
pauvres et des malades. C’étaient des célibataires qui souhaitaient échapper
au mariage et à la maternité, ou des veuves. Ces communautés se sont
formées au XIIe siècle, surtout en Belgique et dans le nord de la France. Les
béguinages se développent avant de subir un gros retour de bâton de la part
de l’Inquisition qui supportait mal ces femmes ne dépendant d’aucune
autorité. Les juges les soupçonnent, les persécutent quand ils ne les
exécutent pas. Les béguines sont finalement interdites par le concile de
Vienne (1311-1312) avant, pour certaines, de rejoindre le giron de l’Église
et d’accepter de suivre les règles qui régissent une paroisse. Cela suffit à
provoquer leur extinction (même si on en trouve encore aujourd’hui une
trace dans les béguinages solidaires ou certaines maisons de retraite
indépendantes)
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J'ai compris qu'au travail, ce n'est jamais qu'une question de travail. Je me suis mise à observer comment certains traînaient au boulot simplement pour ne pas retrouver ce qui les attendait à la maison. Comment d'autres y voyaient un terrain de jeu pour y rejouer leurs petites névroses personnelles.
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Apprendre à dézommer pour voir les interactions humaines non plus comme des constellations mais comme des galaxies.
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Mourir dans l’indifférence générale reste la grande peur des vieilles filles. Dépérir sans que cela n’émeuve personne, se retrouver fourguée sans ménagement à l’hospice, ne pas pouvoir garder son appartement sans l’aide des enfants qui viennent de temps en temps faire les courses et réparer la fuite d’eau des toilettes. (…) Cette peur, c’est aussi la mienne. Mais quand elle survient, je me rappelle que cette angoisse liée à une version de l’avenir qui n’arrivera peut-être jamais n’est pas une raison suffisante pour compromettre mon présent.
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Au Moyen Âge, il existait des femmes qui, parce qu’elles ne voulaient pas se marier, parce qu’elles ne voulaient pas vivre avec leur époux, parce qu’elles ne voulaient pas non plus entrer au couvent, prenaient une décision radicale. Puisqu’il leur était interdit de vivre seules, elles décidaient de s’emmurer vivantes. Ces enfermées vivantes volontaires avaient un nom : les recluses, et elles ont existé du VIIIe au XVIe siècle.
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Les seules vieilles filles qui ont réussi à décrocher un premier rôle sont des vieilles filles passagères. Des filles qui ont failli le devenir. La plus célèbre d'entre elles est bien sûr Bridget Jones.
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Tout l'intérêt du yoga, c'est la respiration. Le souffle ne peut pas ne pas avoir d'effet sur le cerveau. Comme je dis souvent, cela crée de l'optimisme cellulaire. Avec la respiration, on s'adresse à l'organisme profond qui a besoin d'oxygène. C'est ça qui fait la force de l'Inde dans ces pratiques : travailler sur la charnière entre le physique et le spirituel. Et cette charnière-là, c'est l'air qu'on respire (Eva Ruchpaul
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Tout le monde peut traverser des périodes d'abstinence de plusieurs jours à plusieurs années sans que cela ne crée un quelconque dysfonctionnement. La machine ne rouille pas, et peut repartir au quart de tour même en étant restée longtemps à l'arrêt. Être abstinent ne gêne pas le développement physique, mental et physiologique de l'être humain et surtout - ce qui devrait être le cas pour entrer dans la catégorie des besoins - ne pas avoir d'activité sexuelle ne menace évidemment pas sa survie.
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Dès lors que l'on partage son quotidien et son espace avec une autre personne, le moindre changement peut être ressenti comme une trahison, un manque de loyauté : ce n'est pas pour cela qu'on avait signé. Se placer délibérément sous la surveillance d'un ou d'une autre que soi, lui donner un accès illimité à son intimité, c'est forcément s'exposer à son jugement [...].
Il y a l'idée diffuse selon laquelle on a donné son accord à une situation de départ et que, quelles que soient les transformations qui pourraient intervenir, c'est cette situation qu'il convient d'honorer et de préserver [...]. Et c'est la même chose en cas de baisse ou de hausse du désir, de nouveaux projets professionnels ou personnels, de changements dans sa conception du sens de la vie [...]. Toute déviation est perçue comme un coup de canif au contrat, voire une trahison. Et l'on se surprend à prononcer l'une des phrases les plus terrifiantes du couple (et de la famille) : "Avec tout ce que j'ai fait pour toi". Même si on voit difficilement ce qui a été fait pour nous et qu'on oublie qu'une grande partie de ce "tout" n'a jamais été demandée par les personnes avec lesquelles nous partageons nos vies.
Or nous changeons [...]. Tant qu'il s'agit du développement de l'enfant, les modifications sont souhaitées. Mais une fois arrivé à l'âge adulte, il faut commencer à construire, à concrétiser, à solidifier tout ce mouvement dans une situation inébranlable. C'est ce que l'on nous apprend pour le travail, pour l'argent, mais aussi pour le couple et pour la famille.
Une fois l'édifice construit, chaque changement est susceptible d'être vécu comme un effondrement [...]. Ne serait-il pas possible d'envisager l'état de l'autre comme quelque chose qui n'a rien à voir avec la relation ?
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Il se trouve que, n'ayant pas été aveuglé par ma propre progéniture, j'ai toujours eu le sentiment que parmi les enfants d'aujourd'hui se cachait aussi les connards de demain. L’idée que nos enfants feraient mieux que nous, apprendre à de nos erreurs, m'a toujours paru un peu folle. En tant qu’ancienne enfant, j'ai dû reproduire les erreurs de mes parents et de leurs parents avant eux pour arriver à me faire une vague idée de ce à quoi pouvait et devait ressembler à une vie. Les erreurs ont été commises sous d'autres formes, avec d'autres moyens d'expression, d'autres conséquences. Mais aucun parent n'a pu empêcher son enfant de tester les limites de son propre corps et de son existence. Aucun parent ne peut empêcher un enfant d'être ce qu'il est. Il n'est pas question ici de minimiser l'impact de l'éducation, de l'amour ou de la négligence, de la transmission ou de l'abandon dans le devenir d'un enfant. Mais les personnes atroces d'aujourd'hui ont aussi été des enfants qui ont fait leurs premiers pas sous les applaudissements de leur famille, qui ont aimé lécher le chocolat dans la casserole, qui ont ri aux larmes devant un père qui faisait semblant de conduire sans les mains. Il est question au contraire d'envisager que l'enfant ne soit pas forcément le visage de l'espoir. Et s'il ne s'arrête pas à la gêne que peut provoquer une telle pensée, alors on peut continuer à se retrousser les manches plutôt qu’à déléguer la concrétisation de nos idéaux à la génération que nous créons.
Le problème de voir dans les enfants le visage du progrès et de la civilisation qui vient, c'est que cela peut nous pousser à abandonner nos propres velléités d'action, à rentrer dans une forme d'apathie intellectuelle ou à ne plus nous préoccuper que de ce qui est susceptible de concerner le bien-être des enfants. Ils se mettent à grandir, nous commençons à vieillir. Nous sommes habitués à un certain confort de vie. Nous sommes fatigués d'avoir essayé et d'avoir parfois échoué. Nous sommes plus lucides, plus pragmatiques, plus désabusés. C’est le moment où l'on est tenté de passer le relais à la génération d'après. Mais est-ce bien raisonnable de leur léguer la responsabilité de faire mieux que nous et de nous désengager de notre époque, au prétexte que les plus jeunes sont plus innocents, plus déterminés, plus radicaux (oubliant au passage qu'il y a aussi des enfants et des adolescents conservateurs qui se foutent complètement de l'avenir du monde). Ce n'est pas raisonnable de notre part et ce n'est pas gentil non plus. Mais, pour ne pas faire payer ce lourd tribu aux enfants, il faut accepter de renoncer au confort de les envisager tous et toutes comme des miracles ( et de continuer à défendre des principes qui ne bénéficieront pas qu'à la chair de notre chair).
page 195
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A priori ce que je prends le risque de passer une vieillesse plus solitaire que la moyenne. Mais si on y réfléchit bien, je n'en prends pas tellement plus que les parents qui prennent celui de se fâcher avec leur descendance, d'être mis de côté par les enfants qui doivent bien vivre leur vie ou de ne jamais voir leurs petits-enfants pour toutes sortes de raisons. Mais je sais qu'être une vieille fille m'a poussée à cultiver avec soin mes amitiés, à en faire pousser de nouvelles et je n'ai aucun doute sur le fait que ces amitiés font aussi des familles et qu'elles sont clairement mon assurance vieillesse préférée.
page 192
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Nous sous-estimons la plupart du temps ce type de cercle vertueux. Lorsque nous accordons notre énergie, notre compassion, notre affection à quelqu'un, nous attendons toujours un retour. Nous espérons recevoir l'équivalent de ce que nous donnons. Et nous espérons le recevoir de la personne à qui nous l'avons donné. Nous considérons ce réflexe comme naturel. En couple ou en famille, nous avons tendance à aimer, aider, accompagner en priorité ceux qui sont les plus proches de nous et à être particulièrement vigilants sur ce qui nous est rendu dans ce cercle fermé. Mais est-ce que cela ne nous rend pas aveugle à toute une foule d'interactions ? Tellement concentrés sur ce qui nous entoure au premier chef, nous ne voyons pas ce que nous faisons pour les autres et ce que les autres font pour nous quand ces deux actions ne coïncident pas. Or nous pouvons nous décentrer, nous extraire de ces échanges à deux bandes. Apprendre à donner à ceux qui ne nous rendront rien. À recevoir de ceux à qui on ne peut rien offrir en retour. À créer une énergie circulaire, à élargir le cercle vertueux en y ajoutant des points d'étape. Apprendre à dézoomer pour voir les interactions humaines non plus comme des constellations mais comme des galaxies.
Page 184
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Plutôt que de laisser Léana tranquille avec sa vie qui a l'air finalement de plutôt lui convenir, on lui fait porter des sacs de sable pour lui prouver que toute seule elle n'y arrive pas, alors qu'à deux, la charge est plus légère et qu'avancer est possible. L'exercice est révélateur parce que c'est bien comme cela que nous est présentée la vie à deux ou à plusieurs quand il s'agit d'une famille : un moyen de partager la charge et de rendre la vie plus douce. Sans jamais poser l'hypothèse que l'on n’est peut-être pas obligé de porter des sacs de sable.
page 131
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Et c'est ainsi que j'ai pu admettre que mes rêves étaient modestes. Mes accomplissements aussi. Mon célibat n'a pas donné lieu à un destin exceptionnel ou une incroyable aventure qui ferait rêver dans les chaumières où l'on soupir de ne pouvoir, décidément, faire ce que l'on veut. Je ne ferai pas une carrière hors du commun, je ne découvrirai pas une molécule qui sauvera le monde, je ne remplirai pas le stade de France pour trois dates à ne manquer sous aucun prétexte, je ne sauverai pas les ours polaires. J'ai et j'aurai une vie normale, banale, ordinaire. Mais dont j'ai choisi le plus possible les termes et que je ne pourrai reprocher à personne. Une vie dans laquelle je peux être ma propre et unique gardienne.
page 84
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Cette folie, se lier à un inconnu, que l'on tente de justifier à grand renfort de signes, de synchronicité, d'intérêts a priori communs, de sentiments d'évidence, est bien sûr ce qui rend la rencontre si excitante. Mais c'est aussi la raison qui fait que, quelques années plus tard, on ne sait plus très bien qui est cette personne qui est en train de se laver les dents dans la salle de bain et qu'on ne peut plus saquer.
Page 77
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Il y a aussi deux hypothèses - si l'on sort de l'équation les quelques rencontres qui en sont vraiment une. La première est que ces couples ont fait, sans jamais vouloir le dire, ce travail de renoncement. La seconde est qu'ils n'y ont jamais pensé, qu'ils ont cru sincèrement avoir trouvé le bon/la bonne et que tout aussi sincèrement, ils sont tombés des nues en voyant leur union se dégrader lentement ou exploser en plein vol. Parce qu'il faut bien croire qu'on a gagné le gros lot pour pouvoir accepter de mêler, légalement ou non, sa vie à celle de quelqu'un d'autre. Mais personne n'a envie de se raconter cette histoire-là. On transforme des histoires pragmatiques, des histoires de peur du vide et de solitude, en récits de révélation et de destin. C'est peut-être la raison pour laquelle la vieille fille est mise au ban de la société conjugale et familiale. Parce qu'on lui en veut de mettre au jour, par son refus d'y entrer, l'horreur que peuvent représenter le couple et la famille. D'incarner la vérité selon laquelle ces cadres sentimentaux et relationnels non parfois pas grand-chose à voir avec l'amour, que l'amour est une denrée rare et que cela ne sert à rien de penser que tout le monde peut y avoir accès.
page 58
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Je rate une nouvelle fois ma prise. Mais, dans une forme de lucidité étrange, je me rends aussi compte qu'il y a toute une série de pensées qui n'adviennent pas. La perspective de mourir là, maintenant, ne déclenche pas de révélations dans un dernier sursaut. Je ne regrette pas de ne pas avoir fait le tour du monde, de ne pas avoir été danseuse, de ne pas avoir fait fortune, de ne pas être célèbre. Je ne regrette pas non plus de ne pas avoir d'enfant, de ne pas avoir de compagnon, d'avoir vécu seule la plus grande partie de ma vie et de n'avoir personne à qui penser, au milieu de ce petit bout de mer qui ressemble au grand large. Je suis une vieille fille et, à ce moment précis, cela m'aide à accepter que je suis probablement en train de prendre mes dernières respirations sur cette terre. J'aurais aimé que ça dure plus longtemps bien sûr, mais j'ai vécu une vie comme une autre, comme elles le sont toutes. Je suis là où je devrais être. Bien sûr, certains seront tristes de ma disparition, mais je sais aussi qu'elle ne changera le quotidien de personne. Je ne laisserai derrière moi ni veuf ni orphelin. Aucun foyer ne souffrira tout à coup de mon absence à surmontable. Aucun quotidien ne sera bousculé par mon départ précipité.
page 11
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Mais j’ai aussi pris la décision, ou la vie l’a prise pour moi, ou un
peu des deux, de vivre seule et de ne pas avoir d’enfant. De me retirer de la
vie conjugale et familiale. De vivre dans mon propre reclusoir – que j’ai
quand même essayé de rendre un poil plus cosy. Et si on ne m’a pas jeté de
la bouillie sans même me lancer un regard, j’ai malgré tout senti une gêne,
des interrogations, des soupçons face à mes choix. Pourtant je crois aussi
que, comme les recluses, ma voix mérite d’être entendue et que peut-être,
bien que j’aie eu tendance pendant de longues années à me retrancher
derrière mes propres murailles, elle pourrait non pas déclencher des
croisades mais permettre à certaines de mes pairs de voir qu’une autre vie
est possible. Que se retirer du monde des hommes, ne pas répondre à
l’injonction de la famille, du lien à tout prix, n’est pas qu’un chemin de
martyr, mais peut au contraire constituer une voie de libération et rendre
possible une vie heureuse, pleine, entière.
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Je suis désormais atrocement gênée quand j'entends ces phrases toutes faites de personnes qui ont la gagne, qui ne sont là ni pour participer, ni pour passer un bon moment, ni pour se faire des amis. Je me méfie des histoires d'ascension et de revanche. De ceux et celles qui abordent leur carrière professionnelle comme un jeu d'échecs, avec des coups à faire et à anticiper. J'ai appris à refuser les promotions pour la promotion, les salaires qui vous coûtent trop cher, les réunions qui ne servent qu'à mettre en scène le travail et non à le faire. J'essaie de sortir des mécanismes de récompense, tangibles ou symboliques, de travailler de la même manière que je fais la vaisselle. Pour y voir un peu plus clair. Pour la beauté du geste. Pour le plaisir de l'effort. Pour que cela ressemble tous les jours un peu plus à cette scène du film Witness, où Harrison Ford se retrouve chez des Amish à participer à la construction d'une grange pour un couple de jeunes mariés : en s'y mettant tous, en venant avec leurs outils, ils arrivent à plier le boulot en une journée, avant de retourner à leurs tâches respectives en sifflotant.
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Plutôt que de laisser Léana [de la Villa des Cœurs brisés] tranquille avec sa vie qui a l'air finalement de plutôt lui convenir, on lui fait porter des sacs de sable pour lui prouver que toute seule elle n'y arrive pas, alors qu'à deux, la charge est plus légère et qu'avancer est possible. L'exercice est révélateur parce que c'est bien comme cela que nous est présentée la vie à deux ou à plusieurs quand il s'agit d'une famille : un moyen de partager la charge et de rendre la vie plus douce. Sans jamais poser l'hypothèse que l'on n'est peut-être pas obligé de porter des sacs de sable.
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