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Critiques de Marie Pontacq (22)
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Les Compagnons du Flamboyant

Voilà un roman jeunesse que j’ai eu grand plaisir à lire. J’en remercie avant toute chose Babelio et ses opérations masse critique qui nous permettent de découvrir des livres et des auteurs pour lesquels nous n’aurions pas forcément « franchis le pas », ainsi que les éditions du Jasmin qui y participent et offrent leurs derniers-nés à nos yeux avides de lecture.



L’histoire se passe en Inde, à Pondichéry en 1760. Quatre fillettes bien nées, habituées au luxe et aux égards dus à leur condition sociale, se retrouvent projeter sur les routes, mues par la faim et la nécessité de fuir la présence des troupes anglaises qui organisent le siège de la ville. Elles entreprennent ce périple avec, à leur côté, deux jeunes garçons issus des quartiers pauvres de Pondichéry. Il va leur falloir laisser de côté cette différence sociale et apprendre, ensemble, à gérer et cette fuite, et cette recherche quotidienne de nourriture, d’eau, … tout en réussissant à se mettre à l’abri du conflit avant que celui-ci ne les rattrape.



Non seulement ce roman se passe à une période de l’histoire pas toujours connue, dans un pays lointain comme l’Inde qui ne manquera pas d’éveiller la curiosité des jeunes lecteurs, mais il met aussi en lumière, d’une certaine manière, l’émancipation de ces jeunes filles, lors de cet exil forcé sur les routes de l’Inde.



Le style est agréable, les personnages attachants et les pages défilent sans effort jusqu’à la dernière. J’avoue que j’aurai bien aimé avoir « la suite », savoir ce qu’il va se passer après...



Alors, gageons que les aventures de ce quatuor ne s’arrêteront pas là et que le quotidien de ses quatre jeunes - futures femmes de la « bonne société » - sera métamorphosé par cet épisode de leur vie qui leur aura montré la voie vers l’indépendance et la liberté.

3.5/5
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Les Compagnons du Flamboyant

Roman jeunesse à partir de 12 ans,

Un grand merci à Babelio et Aux Éditions du Jasmin



Pondichéry en 1760, les canons grondent. Les Anglais sont au portes de la ville et celle-ci est affamée. Pour les soeurs Kergoet, Elodée, Rose, Margot et Aster la famine se fait sentir, la peur s'est installée, leur père absent depuis de long en mois s'est rendu en Bretagne pour régler une affaire d'héritage et le chemin est loin en cette époque du 18ème siècle.

La plupart de leurs relations ne sont plus là, et c'est sur Meena leur nounou, qu'elles pourront le plus compter pour quitter la ville au plus fort de la guerre mais celle-ci ne pourra pas les accompagner dans leurs péripéties. Ce seront Babu leur guide et Mutthu le fils de Meena qui seront leur soutien.

Très joli roman jeunesse, pour les ados à partir de 12 ans. Il nous relate les événements de 1760 à Pondichery, comptoir français de la Compagnie des Indes lors de la guerre de sept ans. Les troupes anglaises assiègent, affament la ville forçant le gouverneur français à donner sa reddition.

Dans ce tourbillon d'événements, les quatre jeunes soeurs prennent le parti de fuir vers la campagne, la faim se faisant sentir. Elles trouvent refuge dans une mystérieuse chauderie abandonnée. Dans sa cour trône un majestueux flamboyant…

Cette expérience sera pour elle quatre, très difficile, mais surtout salvatrice dans l'apprentissage de ce qu'est la vie au quotidien, elles vont devoir chercher les ressources au plus profond d'elles-mêmes.

Une histoire dans la grande Histoire ; depuis ma plus tendre enfance, c'est ce genre de livres qui m'a toujours attiré. J'ai souvent appris à connaître par le truchement des mésaventures de mes héros, la grande Histoire et m'a portée à en connaître toujours plus sur les événements que je découvrais. A mettre entre toutes les mains de nos jeunes lecteurs (et moins jeunes) qui ainsi découvriront peut-être le plaisir de l'Histoire.

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Rue Saint Ambroise, n°47

Ma première lecture d'un numéro de la Revue. Ce numéro offre une large panoplie de ce qui s'écrit de nos jours en textes courts (27 textes ont été retenus sur 172 soumis au comité de lecture). On a donc un peu de tout dans cet opus. Un texte traduit, représentatif donc de ce qui se fait de bien dans les autres langues. Plusieurs textes, assez descriptifs et parisiens (mais j'aime !), représentatifs de l'écriture actuelle très germanopratine. Des textes étonnants, loufoques, montant en épingles des détails a priori anodins du quotidien (cf. la présence de moucherons dans un appartement dans « Des bêtes dans la tête »). Des textes se déroulant dans le train ou le métro. Un texte qui n'utilise pas la ponctuation (très tendance). Et puis il y a le texte Dark Web de Dorian Masson. Alors celui-là, je vous déconseille de le lire. Faites l'impasse. Car sinon, vous aurez les images en tête pour votre vie entière. Et cela on ne peut le souhaiter à personne. Donc certes, on peut féliciter l'auteur, comme on féliciterait Sade ou Apollinaire, mais on ne peut pas en conseiller la lecture. Une mise en image de ce texte serait d'ailleurs certainement censurée. Il y va de la dignité humaine. Moralité sur le sujet : contentez-vous du Web, n'allez surtout pas traîner sur le Dark Web. Personnellement, j'aurais fait figurer ce texte à la fin du recueil, pour ne pas choquer le lecteur dès le cinquième texte. Mais après tout, peut-être est-ce moi qui surréagit. Pour les curieux ou ceux qui veulent se faire leur propre opinion, c'est en librairie (plutôt sur commande) ou ici : http://ruesaintambroise.weebly.com/-acheter-la-revue.html
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Les Compagnons du Flamboyant

Pondichéry, juillet 1760. Quatre soeurs, Rose, Élodée, Marguerite et la petite Aster, un joli bouquet comme les appelle leur père, François de Kergoët, vivent au coeur de la Ville Blanche, dans une maison coloniale, à l'abri de tout besoin. Tout allait pour le mieux jusqu'à ces temps derniers où le siège de la ville par les Anglais a semé la panique dans la population. D'autant qu'en l'absence de M. de Kergoët parti régler une succession en Bretagne, quasiment tout le personnel a quitté les lieux, laissant les quatre jeunes filles livrées à elles-mêmes. Avec l'aide de Meena, leur “aya”, dernière servante restée fidèle à son poste, elles vont devoir quitter la maison par sécurité, pour une autre demeure de famille, à Verterive, dans la forêt. Leur périple les emmènera, elles et deux jeunes indiens Babu et Muthu, loin du tumulte des combats, certes, mais pas pour un séjour de rêve, comme elles en avaient l'habitude par le passé.

Guerre, mystères, isolement, surprises et rebondissements, tout est présent pour faire de ce roman une véritable aventure aux allures de Robinson indien.

Grâce à une écriture fluide et des chapitres courts, l'auteur(e) Marie Pontacq, nous emmène sans difficulté au coeur de son récit, avec les six héros, tous différents, mais qui vont devoir se surpasser pour unir leurs qualités et ressources respectives afin de survivre dans la forêt. Si le vocabulaire est accessible à un jeune public, il n'est pas simpliste, et surtout il est enrichi de tout une collection de mots indiens qui donnent une couleur et une véracité étonnantes dans une oeuvre de fiction. Les personnages sont tous très attachants et on aimerait tant pouvoir les accompagner pour les aider dans leur voyage mouvementé.

Avec à peine deux cents pages, l'auteur(e) réussit le pari de faire un livre complet, sans longueurs inutiles, et on n'a qu'un regret une fois la dernière page tournée, celui de savoir ce que l'avenir réserve aux Compagnons du Flamboyant.

Raconté à travers les yeux d'Elodée, la cadette, ce livre jeunesse paraît destiné aux jeunes lectrices romantiques et curieuses, mais il serait dommage d'en priver les garçons qui peuvent trouver beaucoup d'intérêt à ce livre d'aventures. En tout cas, moi qui suis grand-oncle, y ai pris un grand plaisir et le destine à mes petites nièces (ou neveux) en âge de le découvrir.

Merci à Babelio et aux Éditions du Jasmin, grâce auxquels j'ai passé un très beau moment de lecture et de poésie.
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Le mystère du sari rouge

Roman jeunesse depaysant et passionnant... On suit les aventures de Dora petite bretonne partit avec son père photographe en Inde. Elle se fera là-bas des amies et découvrira une manière de vivre bien différente de la sienne...

Très bien écrit, ce livre nous propulse dans un pays magnifique, coloré mais aussi dangereux .

Ce livre fait partie de la sélection 2012 des Incorruptibles dans la catégorie CM2/6e... Il a toutes ses chances !!!

A découvrir
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Le mystère du sari rouge

En partenariat avec la Masse critique de Babelio j'ai lu ce petit roman pour la jeunesse ..L'histoire qui se passe en Inde avait de quoi me séduire...Et bien m'en a pris!!



Dora,la jeune héroïne de 11 ans part avec son père,journaliste qui doit faire un reportage photos d'une cérémonie Indienne.



Tout d'abord j'ai souri devant le choix du prénom peu commun de Dora qui m'a aussitôt fait penser à un dessin animé prisé des enfants et à juste titre car remarquable,Dora l'exploratrice. Et quoi de mieux choisi effectivement puisqu'elle part explorer ce continent (enfin une toute petite partie) inconnu.



Des le début on sent le vécu de l'auteur puisque celle ci a habité en Inde avant de s'installer à Quimper ,ville dont Dora est originaire...Nous sommes plongés dans le foisonnement de couleurs,de vie trépidante,de bruits de toutes sortes.Le texte est émaillé ,sans pour autant lasser ,de mots tamouls ,ce qui contribue au dépaysement du lecteur.



Avec Dora on aborde les problèmes de société avec les castes ,qui ,même si elles sont légalement abolies restent cependant dans la culture indienne,les mariages forcés et même..la violence..Légère,nous sommes dans un livre pour la jeunesse mais elle n'est pas laissée de coté



Nous apprenons certaines coutumes,nous assistons au travers des yeux de Dora à la fête des lumières,cérémonie du Sud de l'Inde.



Et puis un zeste de surnaturel ...Des qu'elle apprend qu'elle part en Inde ,elle aperçoit au loin une silhouette vêtue d'un sari rouge ...Elle la reverra également dans ce magnifique pays et comprendra qu'elle est l’intermédiaire entre les gens qu'elle rencontrera dont des enfants très attachantes et la déesse Lalita...Et voilà...Nous arrivons dans une contrée qui me séduira toujours :la mythologie...C'est qu'elle est compliquée celle là!!!



Dans ce court roman il y a tout:un style simple mais pas simpliste,une découverte sérieuse de l'Inde,une plongée dans la société avec ses petits gestes de tous les jours (avec une légère réflexion sur le fait que nous avons bien de la chance ,nous ,Occidentaux ,d'avoir de l'eau sans souci....) ou bien les cérémonies ou encore la vie avec ses bruits,ses arbres merveilleux,ses odeurs (on peut presque les sentir),l'amitié entre des fillettes et une histoire qui prend un tour un peu plus lourd à propos d'un mariage forcé,mais...Lalita est là..et le merveilleux avec elle.



Que demander de mieux?



Merci à Babelio pour cette jolie incursion dans un pays fascinant.
Lien : http://lemelimelodepyrostha...
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Le mystère de Hamilton House

Il y a comme un air de déjà-vu. Une ambiance de Princesse Sarah / la petite princesse avec les personnages, leurs caractères, les classes sociales et l'Inde britannique. Légèrement évoqué, ce dernier élément aurait pu être plus mis en évidence pour intéresser les plus jeunes. Mais le choix de l'auteure s'est tourné principalement vers l'enquête des poupées martyrisées. 3/4 du roman est focalisé sur ça alors que l'intrigue est plus large ! C'est assez déséquilibré comme affaire mais ça se lit bien et les illustrations conviennent au style.
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Le mystère du sari rouge

Ce titre m’a tout de suite fait de l’œil lorsque je l’ai vu dans la liste de Masse Critique, mais ce que je ne savais pas c’est que l’histoire se passait en Inde du sud tout près de Pondicherry, où pour ce qui ne le savent pas, j’ai vécu six mois. Il y a d’ailleurs un chapitre consacré à la visite de Pondy. J’ai donc vraiment adoré me replonger dans les souvenirs de cette ville envoutante et ça m’a vraiment fait tout bizarre de connaitre les endroits dont parlait l’auteure dans cette histoire.



D’ailleurs dès les premières pages, on sent que Marie Pontacq a vécu en Inde et qu’elle a été envouté par cette culture. Elle nous fait donc partager facilement et avec grand plaisir son amour pour l’Inde. C’est malgré nous, que nous partons en voyage avec la petite Dora et son père à l’autre bout du monde, en Inde, dans le Tamil Nadu. Tout de suite, l’auteure nous fait ressentir les mille et une choses qui nous envahissent lorsqu’on pose nos pieds en terre Indienne.



Au delà de ce voyage culturel, on assiste aux aventures assez extraordinaires que va vivre Dora. Si je n’ai pas complétement adhéré à tout ce côté un peu « extravagant » de l’histoire, je pense toutefois qu’elle a de grande chance de plaire aux jeunes qui aimeront ce côté mystérieux.



La petite Dora est une petite fille courageuse et attachante et curieuse de la culture qu’elle découvre.



Pour ma part, c’est vraiment tout le côté de la découverte de la culture indienne que j’ai aimé et tous ses souvenirs que ça m’a rappelé. Marie Pontacq raconte tout cela très bien et rien que pour cela je peux vous conseiller cette lecture. Au delà de ça, je pense vraiment que cette histoire est très bien pour les jeunes ados car elle mêle aventure, mystère et culture.
Lien : http://www.leslecturesdeliya..
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Le mystère du sari rouge

Dora 11 ans part en Inde pendant 15 jours avec son père photographe professionnel . C'est la première fois qu'elle y va et tout pour elle est sujet a émerveillement. Mais elle découvre un autre monde dans lequel le spirituel est important et où le système des castes même s'il est aboli reste dans les faits toujours en vigueur. Elle découvre aussi un pays où une fille n'épouse pas celui qu'elle aime mais celui que ses parents ont décidé qu'elle devrait épouser. En voulant aider Lila 16 ans a vivre son amour, Dora va se retrouver face a bien des dangers.







Livre très intéressant pour permettre aux jeunes lecteurs de se plonger dans la découverte de l'Inde et pouvoir appréhender les différences entre la civilisation européenne et la civilisation indienne. Une initiation qui donne envie d'approfondir et de s'intéresser a ce pays plein de contrastes. L'intrigue m'a moins convaincue a cause du côté fantastique et spirituel qui va, d'une manière artificielle, permettre de conclure l'histoire amoureuse de manière positive. Et j'avoue n'avoir pas compris l'intérêt de la chute finale (que je ne peux évidemment pas développé ici).



Il n'en reste pas moins que c'est un livre intéressant pour son côté pédagogique et dont les personnages sont très attachants.



Ce livre fait partie de la sélection pour le "prix des incorruptibles" CM2/6ième.



A partir de 11 ans.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Le mystère du sari rouge

Enfin un très bon roman pour "la jeunesse"!

Bien que j'aie (assez largement) dépassé l'âge de l'audience à laquelle s'adresse l'auteur, j'ai beaucoup aimé ce petit livre qui raconte les mésaventures d'une jeune bretonne en Inde du sud. De l'action, du suspense, du rêve et de la poésie, une approche originale de la culture indienne pour une fois en dehors des poncifs et clichés habituels, le tout dans un style construit, fluide et agréable. Je n'ai nullement été gêné par la petite quinzaine de mots tamouls qui agrémentent le récit (d'ailleurs immédiatement expliqués dans leur contexte, sans pesanteur aucune) qui ajoutent même une authenticité à l'histoire. Les jeunes lecteurs devront peut-être faire l'effort (Ouh le vilain mot!) d'une lecture attentive, encadrée et commentée par leurs professeurs, mais la magie de l'Inde se trouve ici à leur portée. Bravo!
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Le mystère du sari rouge

Lu car faisant partie de la sélection Incos CM2-6ème, ce roman me semble difficile pour cette tranche d'âge ! Je doute que ce soit le livre gagnant... Lecture poussive, même pour moi qui connaît pourtant quelques éléments de la culture indienne, donc pour des gamins de 11 ans, je pense que l'accumulation de termes tamouls va vite les noyer !

Malgré cela, le scénario est plutôt sympa et la découverte de l'Inde très intéressante ! J'attends avec impatience d'avoir l'avis des élèves!
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Le mystère du sari rouge



A la fois roman d’aventure et conte surnaturel, ce livre nous plonge au cœur de l’Inde et de ses coutumes. A travers les yeux d’une enfant, nous découvrons un pays magnifique et fascinant, aux us et coutumes tellement éloignés des nôtres.

Dora, l’héroïne, a une forte personnalité. Déterminée, fonceuse, elle a aussi toute la naïveté de ses onze ans. Devant la nouveauté, elle réagit avec son tempérament de jeune occidentale et sa fougue. Jeune fille libre et franche, elle proclame son incompréhension voire son opposition aux systèmes des castes et aux mariages arrangés qui ont encore lieu là-bas. Mais peu à peu, guidée par sa nouvelle amie, Savitri, elle apprend à comprendre l’Inde, ses habitants et les diverses traditions qui régissent leur vie.



La confrontation des deux cultures est très intéressante. On sent que l’auteur connait son sujet, ayant longtemps séjourné en Inde. On perçoit également que c’est un pays qu’elle aime et qui la touche.

Le style agréable et simple est à la portée des jeunes lecteurs qui apprécieront cette histoire d’amitié et le dépaysement qu’elle leur offre. Le sérieux et la véracité des informations qui émaillent le récit sont aussi un atout de ce roman qui m’a beaucoup plu.

Je remercie vivement Saad Bouri des Editions du Jasmin qui m’a fait parvenir ce livre dans le cadre de Masse critique proposée par Babelio.



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La chambre rouge de l'hôtel Sacher

Une écriture fluide, un parfum de mystère et de poésie qui n'est pas sans rappeler une certaine atmosphère comme celle du "Grand Meaulnes" d'Alain Fournier, même si le thème du livre de Marie Pontacq n'est pas à comparer avec ce célèbre ouvrage. Ma curiosité a été tenue en haleine tout du long de ce récit qui exprime une belle sensibilité et un indéniable talent d'écrivaine.

Dans tous les cas, voilà un livre et un auteur à découvrir.



Yagna
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La chambre rouge de l'hôtel Sacher

Un style d'écriture ! Et je souligne le mot "style" qui se distingue des trop nombreuses narrations laborieuses, codifiées et saturées de clichés éculés.

Une ambiance, ou plutôt des ambiances, celle de Prague, la capitale baroque, témoin muet d'une secrète enfance et celle des "Bordes", la maison captive des vieux arbres de son parc et de la forêt landaise qui la ceinture. Dans ce bruissant silence, le fulgurant vrombissement d'une moto sur la route déserte.

Un duel de femmes, entre une mère diva lointaine et sa fille qui cherche à trouver la clef de son Être.
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Le mystère de Hamilton House

Un petit roman policier jeunesse repéré car un peu semblable à La petite princesse, de Frances Hodgson Burnett, une histoire que j'apprécie beaucoup car elle me replonge en enfance.



Emily, qui a grandi en Inde, revient vivre en Angleterre avec sa famille. Son père a été blessé. Ils s'installent tous à la Hamilton House. Mais peu de temps après leur arrivée, Emily retrouve une des poupées de sa sœur, Élisabeth, décapitée. Qui a bien pu commettre ce crime ?



***



Le décor et l'histoire auraient du me plaire, mais je ne ressors pas complètement convaincue par cette lecture.



L'arrière-plan historique est intéressant, tout comme cette histoire de diamants volés. Mais j'ai trouvé l'enquête un peu trop simple à mon goût. J'ai bien conscience qu'il s'agit d'un roman qui s'adresse à de jeunes lecteurs, mais il ne m'a pas totalement convaincue... Quant aux personnages, globalement, ils m'indiffèrent.



Ce fut donc une lecture en demi-teinte pour moi... Je crois que j'en attendais trop !

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Le mystère de Hamilton House

Ce livre était super!! J'ai aimé les personnages sont tous cool mais mon préféré c'est Lizzy sa petite soeur! Contrairement à beaucoup de gens, je trouve que c'est un roman plein d'action et de péripéties donc c'est TRÈS bien.
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Le mystère de Hamilton House

La jeune Emily Hamilton a dû quitter les Indes où elle est née pour rejoindre l’Angleterre, pays d’origine de son père auprès duquel il a été rappelé, et elle ne s’y habitue pas… Tout est gris, sa gouvernante est revêche et lui fait mener une vie bien plus corseté que celle qu’elle connaissait en Inde. Mais depuis deux semaines il se passe des choses bizarres dans sa nouvelle demeure… Ce matin Emily vient de trouver une deuxième poupée démembrée et se demande bien ce qu’elle va de pouvoir raconter à sa petite sœur Lizzy cette fois-ci pour ne pas lui faire de peine. Mais surtout elle se pose la question de savoir qui a pu commettre une telle chose… Quelqu’un de la maison ? Certainement pas ! Mais qui alors ? Et le malfaiteur compte t-il en rester là ou s’agit-il d’un sinistre avertissement ?

Le roman assez rapide à lire malgré sa taille en raison de la police et de la mise en page choisies, mais aussi des quelques illustrations –souvent pleine page- qui y figurent. Le niveau de langue est par contre assez soutenu. L’histoire quant à elle est assez classique, en tant qu’adulte on devine à chaque fois assez rapidement où l’autrice nous emmène mais pour des enfants de 9-10 ans le suspense est bien présent. Des évènements bizarres et des hommes inquiétants qui rôdent dans une Angleterre XIXe où planent le mystère et l’exotisme des Indes, les ingrédients sont réunis que le lecteur soit agréablement dépaysé et le faire gentiment frissonner.

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Le mystère de Hamilton House

"Le mystère de Hamilton House" est un polar léger destiné à la jeunesse d'environ 9-10 ans.

Il met en scène une famille britannico-indienne, venue s'installer en Angleterre après que le père ait été blessé. Ils s'installent dans la Hamilton House, avec tous les domestiques travaillant traditionnellement chez les anglais nantis, ainsi que Kamal et son fils Anshu, indiens de souche.

Peu de temps après, Emily, l'ainée, découvre que certaines des poupées de sa soeur Elisabeth, alias Lizzy, ont été décapités. Plus tard, c'est le Bouddha de pierre, niché dans le jardin, qui est dépossédé de sa tête. Cette fois, le caractère particulier de cette décapitation convainc Émily de parler de ces mystérieuses décapitations au Major, son père. Ce dernier décide d'envoyer ses filles chez leur tante, en campagne, pour les éloigner du danger. Mais le danger fini par les rattraper là-bas.

Il est question d'un objet précieux qu'on tente de faire transiter illégalement vers l'Angleterre, mais qui se retrouvera en possession de la famille d'Emily, sans le savoir. Après quelques recherches, il s'avère que la plupart des plus gros diamants du monde sont en effet de provenance indienne. Il y a donc un fond d'Histoire dans ce roman.

Néanmoins, dans son genre policier, le roman ne se démarque pas spécialement. Ce n'est pas addictif, ni très passionnant. Une bonne partie de l'histoire tourne autours de détails anodins, comme la nostalgie d'Émily pour son pays d'origine, l'Inde, ou sur sa relation houleuse avec la gouvernante Virginia Severn, trop sévère et stricte à son goût. Au final il ne se passe pas grand chose.

J'ai cependant aimé le cadre, dans lequel on retrouve une famille originaire des Indes , comme Sara Crew, dans la "petite princesse", avec ses mots exotiques et ses légères différences avec la bourgeoisie anglaise.

Les images sont plaisantes également.

Donc, en somme, ce n'est pas un incontournable dans le genre policier, mais il a un peu côté exotique qui se prend bien.
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La chambre rouge de l'hôtel Sacher

Lire ce roman m'a beaucoup plu car il évoque le drame de la non -communication mère-fille , de la préférence d'un enfant au sein d'une fratrie mais attention tout n'est peut-être qu'illusions et il va falloir attendre la fin du livre pour en comprendre la portée quasi philosophique. Tout est dépeint par petites touches délicates sans jamais être mièvres : c'est donc une romancière qui, dès ce '1° roman'', gagne à être connue...
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Le mystère du sari rouge

Les couleurs vives de la couverture attirent l'oeil et la jeune fille avec un sari rouge à l'entrée de ce qui pourrait être un temple ou une grotte intrigue. Le titre est énigmatique et incite à lire la 4e de couverture pour en savoir plus. On perçoit là aussi du « mystère ».



Nous avons aimé l'aspect fantastique et tous les « mystères » de l'histoire (avis partagé autour de l'histoire d'Ani) mais aussi, découvrir la vie quotidienne, les coutumes, et croyances de l'Inde à travers les yeux de Dora, jeune occidentale. La confrontation des deux cultures - le système des castes et le mariage arrangé qui choquent Dora - était un aspect intéressant du livre.

Pourtant, le niveau de lecture est difficile : de nombreux mots sont en tamoul (en indien). Enfin, il n'y a pas de représentation réelle de la culture et de la civilisation indienne. Des illustrations pour accompagner le texte auraient été utiles.





Le groupe des incorruptibles 2012-13
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