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Critiques de Marie de Brauer (73)
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Ne jamais couler

C'est bien beau de se dire qu'on ne va jamais couler, on ne sait jamais ! C'est en tous les cas ce qu'éprouve notre héroïne Marie de Brauer, journaliste de profession, qui a la particularité d'être une femme forte, joyeuse mais gourmande.



Le thème de la BD sera la grossophobie qui touche quand même près de 8 millions de français. Cela entraîne par exemple du harcèlement scolaire ou des discriminations à l'embauche. Il faudra également affronter les blagues vaseuses et autres remarques désobligeantes dans la vie quotidienne.



Durant toute sa vie, elle sera un peu mise de côté du fait de ses rondeurs. Il y a le passage à la balance obligatoire chez le médecin qui la terrorise. Certes, elle a une surcharge pondérale. Cependant, les différents régimes produiront juste l'effet inverse : après avoir perdu quelques kilos, elle en gagnera un peu plus au fil du temps. Une affirmation sera assénée : 95% des régimes échouent.



Là encore, notre société n'aime pas trop les personnes un peu grosses. On ne voit que des acteurs sveltes dans les comédies romantiques par exemple. Bref, on peut très vite se faire une fixation pour atteindre ce standard de normalité.



Marie va traverser différentes crises durant son adolescence mais également après dans sa vie de jeune adulte. Elle se rendra compte qu'elle peut plaire néanmoins à des hommes mais pas pour les bonnes raisons.



Bref, il y aura une psychothérapie pour faire accepter son corps car cela ne change rien à ce qu'on est réellement. C'est juste le regard des autres qui changent et dont il ne faut pas toujours tenir compte. Il ne faut pas détester son corps et se culpabiliser. C'est le premier stade d'une lente guérison.



On apprendra que le corps médical a contribué nettement à maltraiter les personnes un peu trop rondes. C'est ce qu'on appellera la grossophobie médicale. Dernièrement, pour le COVID, on disait que ces personnes avaient plus de malchance de mourir. Pourtant, la grosseur n'est pas synonyme de mauvaise santé.



Beaucoup de lecteurs ne seront sans doute pas convaincus par cette démonstration d'argument en faveur de l'acceptation de la grosseur. Pour ma part, j'ai plutôt été sensible à cette analyse que j'ai trouvé assez pertinente. Mais bon, tout peut se discuter.



En conclusion, notre auteure décrit les gros comme des survivants dans un monde qui ne veut pas d'eux. Elle continue à se battre et ça va malgré tout. Un beau témoignage qui pourra être utile pour des millions de lecteurs.
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Ne jamais couler

J'ai lu cette BD dans le cadre de mon aventure avec les Editions Leduc (je suis lectrice Leduc 2023). Partenariat ou pas, l'honnêteté n'a pas de prix. Me voici donc assez mitigée sur cette BD qui dénonce la grossophobie. Je vous invite à aller lire mon avis détaillé sur mon blog.



En somme, l'autrice relate assez sommairement son vécu depuis son jeune âge et ses difficultés liées à son surpoids. Marie de Brauer a toujours été une fille rigolote mais belle, non, c'était pas pour elle, elle est juste la grosse. Pas toujours évident d'évoluer dans la société en étant obèse, de faire face aux critiques, à l'auto-critique aussi, au manque de confiance, aux complexes etc.



Je crois sans problème que vivre dans notre société actuelle loin des critères standards soit une plaie mais de là à banaliser en quelque sorte comme ici l'obésité, je suis sceptique. C'est tout de même la cinquième cause de décès dans le monde... J'aurai aimé que l'autrice se penche un minimum sur ces questions de santé publique.



Il n'est pas non plus expliqué le surpoids de Marie dans son plus jeune âge, brièvement on peut deviner que le divorce de ses parents a joué dans sa prise de poids et ses habitudes alimentaires. Mais comment peut-on laisser son enfant mal se nourrir? Je veux bien entendre qu'il existe des tas de raisons multi factorielles à l'obésité mais le laisser-aller des parents, ça je ne comprends pas. Marie ne dit pas tout certainement. J'aurai donc aimé un peu plus d'explications, de sens, de conscience autour de son surpoids.



Un avis mitigé sur cette BD qui certainement déculpabilisera plus d'un et nous amène à aimer davantage notre corps loin des questions de santé publique.
Lien : https://coccinelledeslivres...
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Ne jamais couler

Les éditions Leduc Graphic

ouvrent leurs portes de façon engagée

et militante à des sujets de santé et

de développement personnel

qui font débat ou, sont ignorés.

Marie de Brauer est une jeune femme

pétillante, qui vient d'un milieu privilégié.

Elle est drôle, a une crinière de lion,

fait le clown, pour se faire accepter .

Elle est à la fois trop visible et ...invisible.

Ses" trokilos" rendent les gens

fuyants, rejetants ou agressifs.

Elle souffre terriblement de l'image

qu'elle renvoie et qu'elle intériorise.

Sa vie amoureuse et sexuelle

tient du fiasco infini..

Le féminisme, l'amitié et

une longue psychothérapie

vont la mettre en mouvements,

la remettre debout,

l'extirper de son mal-être .

elle s'accepte mieux,

regagne confiance en elle,

devient active et militante.

En tant que journaliste,

elle réalise un documentaire sur la grossophobie

qui remporte un gros succès d'estime .

Elle fait bouger les lignes en évoquant

la maltraitance médicale de l'obésité,

les fauteuils trop étroitsau ciné,

dans les avions, les salles d'attente...

les fringues sympa confectionnées

en petites et moyennes taille only.

C'est un ouvrage de Santé Publique !

Il jette au feu les régimes

et les marchés juteux qu'ils représentent .

Les illustrations teintées layette

sont douces à l'œil et au coeur.

Un livre à partager









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Ne jamais couler

J'ai repéré Ne jamais couler de Marie de Brauer et Lucy Macaroni à un livre et une tasse de thé. J'étais curieuse et quand je l'ai vu à la médiatheque de la canopée des halles, j'ai sauté sur l'occasion. Les membres du café BD de la médiathèque ont eu la primeur de ma critique.

J'ai bien aimé ce livre, mais j'ai eu des réserves sur certaines idées. Marie de Brauer partage son histoire personnelle, se décrivant comme gentille, drôle, et attachante, malgré son poids. Son malaise découle de la pression de la société pour être mince, et elle se demande si c'est dû au manque de confiance en soi. J'ai apprécié sa discussion sur la confiance en soi, mais j'ai des réserves sur sa vision des professionnels de la santé. La balance est un outil crucial pour le suivi médical, ce n'est pas nécessairement de la grossophobie. Cependant, son message d'acceptation de soi et de ses courbes est important. La bande dessinée est joliment illustrée par Lucy Macaroni, utilisant des couleurs douces. En résumé, j'ai aimé le livre malgré mes réserves sur certaines idées. Marie partage des messages positifs et des expériences sans tabou, mais il faut le lire avec un esprit critique.

Lien de ma chronique détaillée
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Ne jamais couler

Je pense que j'attendais trop de cette bande dessinée.



Victime de grossophobie ? Oui ... quotidienne ? .. je ne sais plus vous dire.



Je me suis tellement blindée que j'évite de m'y confronter. Dans le métro, j'évite les regards, les strapontins. Pour le bus, si je peux je vais au terminus pour choisir une place qui ne gênera pas.



Grossophobie médicale ? Oui ... les dernières fois ? Avec une entorse se voir reprocher de ne marcher que 9000 pas / jour par rapport aux 10000 habituels, s'entendre dire qu'étant plus souples que les infirmières qui m examinent je n'ai qu'à accepter d'être grosse ... et j'en passe



Grossophie difficile : les fringues... inaccessibles en boutique, ou hors de prix et quand tu achètes en ligne sur des sites petits prix qui proposent ta taille, tu deviens le monstre qui contribue en plus à l exploitation des plus précaires ... tu n'achètes plus.



Grossophie douloureuse et gratuite : oui à Noël et au nouvel an ...d'où l achat de cette bande dessinée... qu'en espérais je ? Qu'elle sèche mes larmes et panse mes blessures ... je crois bien.



Quand ton poids est ce que les gens voient en premier (si si et ce n'est pas grave si vous ne vous arrêtez pas là) mais ne TE voient pas, que tu finis par douter des raisons qui font qu'on s'intéresse à toi, ça devient compliqué... car tu finis par voir le mal partout... je vois le mal partout parce qu'on m a appris à ne pas m'aimer.



Critique donc très intime pour un graphique qui m'a laissé un goût de trop peu par rapport à la souffrance que la grossophobie provoque ...



Elle est bien souvent trop légitimée. Oui le boulot, cet exemple est si vrai. Et il y en a tant d'autres...



Bref, grossophobie j'espère qu'un jour tu seras moins présente pour laisser les gens vivre en paix.
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Ne jamais couler

Marie est un bouchon de liège, comme sa grand-mère. C'est sa mère qui le lui a dit. Même dans la tempête, elle ne coule jamais.



Cette bande dessinée autobiographique sur la grossophobie, les problèmes de poids, l'amour de soi et le regard des autres est franchement bien foutue. Tout en restant rose, girly et très accessible, elle parle avec beaucoup de profondeur et de sensibilité.



Alors certes, je ne suis pas monstre fan du style de dessin ou de la typo, mais Marie de Brauer m'a beaucoup touché par sa sincérité et son humour.



Un album à mettre dans toutes les mains !
Lien : https://www.noid.ch/ne-jamai..
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Ne jamais couler

Il est très rare de trouver un récit de vie réaliste sur une femme grosse en bande dessinée. Lucie de Brauer décide d'évoquer son histoire. Elle n'est pas la seule dans cette situation mais il est rare de parler des gens gros. L'idée que s'ils sont gros c'est un choix. S'ils mangeaient mieux et faisaient un sport, ils seraient normaux. C'est incroyable le nombre de personnes qui ont fait des formations en nutrition et en gastro pour juger. A moins que l'excès de publicité de type "Comme j'aime" leur permet d'avoir un jugement construit. C'est bien connu que les industriels vendent du vent pour le bien de la société et non s'enrichir grassement. La scénariste parle de ces attaques verbales et comportementales de la famille, des amis, des inconnus dans la rue, du corps médicale... Difficile d'avancer sereinement dans la vie en faisant fie de toute cette discrimination, rejet et jugement. Cela ne veut pas dire que cela ne peut pas rendre courageuse, brave et audacieuse. C'est cela qui caractérise Lucie. Même si tout n'est pas facile, elle a appris à s'aimer comme elle est. Son but, n'est pas de plaire à des quidams. Elle doit s'aimer, s'accepter et se trouver des amis fidèles et bienveillants.



Evoquer la grossophobie trop ordinaire est au combien nécessaire. Il faut croire que c'est un sujet assez peu vendeur au vue du nombre de publication 9e art qui existe sur le sujet. C'est comme dans le comics, on se ravit d'avoir une grosse super-héroïne avec Faith. Voir des personnages gros qui se goinfrent, qui sont victimes d'harcèlement ou harceleurs, il n'en manquent pas. Par conséquent, l'image reste assez négative et corrobore celle des autres médias. Alors que tout est cliché et mensonger. Si les médiums ne s'approprient pas la question, comment les choses pourraient changer? Dès la couverture, on sait quel est le sujet. Le corps visible sans rien caché, bien au contraire. N'était-elle pas belle? Lucymacaroni apporte beaucoup de chaleur avec son dessin et ces couleurs. Les deux créatrices collaborent pour proposer un ouvrage puissant qui aborde la société sans oublier la discrimination ordinaire, le sexe, en passant par la santé jusqu'à l'emploi. Pour éviter l'apitoiement, elle y met beaucoup d'humour pour rendre le sujet moins pesant. Impossible de finir l'album sans être touché. On peut s'interroger tout de même. Est-ce que les agresseurs du quotidien feront l'effort de lire une bd et celle-là? Il est fort probable que non. Au moins cela renforce les convictions des gens déjà touché par la discrimination.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Ne jamais couler

C'est très certainement la sortie de ce début d'année que j'attendais le plus alors la lecture de cet album signé Marie de Brauer et Lucy Caron ne se sera pas fait attendre.



𝘕𝘦 𝘫𝘢𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘭𝘦𝘳 c'est l'histoire de Marie et celle du combat qu'elle mène aujourd'hui contre la grossophobie.

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𝕃𝕒 𝕘𝕣𝕠𝕤𝕤𝕠𝕡𝕙𝕠𝕓𝕚𝕖 𝕕é𝕤𝕚𝕘𝕟𝕖 𝕝'𝕖𝕟𝕤𝕖𝕞𝕓𝕝𝕖 𝕕𝕖𝕤 𝕒𝕥𝕥𝕚𝕥𝕦𝕕𝕖𝕤 𝕖𝕥 𝕕𝕖𝕤 𝕔𝕠𝕞𝕡𝕠𝕣𝕥𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥𝕤 𝕢𝕦𝕚 𝕤𝕥𝕚𝕘𝕞𝕒𝕥𝕚𝕤𝕖𝕟𝕥 𝕖𝕥 𝕕𝕚𝕤𝕔𝕣𝕚𝕞𝕚𝕟𝕖𝕟𝕥 𝕝𝕖𝕤 𝕡𝕖𝕣𝕤𝕠𝕟𝕟𝕖𝕤 𝕖𝕟 𝕤𝕦𝕣𝕡𝕠𝕚𝕕𝕤 𝕖𝕥 𝕠𝕓è𝕤𝕖𝕤.

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Marie nous raconte comment elle a grandi dans un corps un peu «TROP» gros pour la société.

Enfance, adolescence, entrée dans l'âge adulte. Comment deale t-on avec le regard des autres, les remarques des autres, les moqueries, le rejet, les conseils (non sollicités) des autres ?!?



Au-delà de tous ces autres il y a son regard à soi. Souvent peu flatteur car nourri par des codes sociétaux coriaces qui laissent penser qu'être gros n'est ni acceptable ni «normal».



En tant que grosse, je me suis retrouvée dans bon nombre de situations décrites dans cet ouvrage.

Très touchée donc par ce récit sensible, intime et sans filtre.

Un album nécessaire dont le message est véritablement d'utilité publique.



Un message complètement validé, donc (mais pour qui je me prends...😅, redescends Ginette !!!) mais le dessin l'est tout autant.

J'ai aimé le style et l'utilisation massive du rose qui nous offre un album pétillant, coloré et funky, à l'image de Marie.



Alors, pour que le regard que le monde porte sur les gros.ses change, lisez-le, offrez-le puis parlez-en !!!!

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Ne jamais couler

Marie ne Brauer nous parle de son surpoids et des difficultés qui l'accompagnent, moins physiques que sociales et psychologiques.



Une très belle BD, dont j'ai énormément apprécié les dessins et surtout les couleurs. J'aime aussi énormément le sujet et l'approche qui en a été choisie consistant à présenter l'obésité autrement que comme une faute morale. L'auteure est touchante, ses questionnements pertinents et son message plus que louable.



Pourtant, je n'ai pas été absolument convaincue. Je ne dirais pas qu'il s'agisse d'un défaut de la BD, mais j'aurais aimé un peu plus de détails, de contenus, de vécu. Pour de l'autobiographie, on reste un peu en surface.



Mais ce n'est pas une raison valable pour ce priver de la lecture de ce joli livre qui touche un sujet dont on ne parle pas assez avec justesse et lucidité.
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Ne jamais couler

Je pense que l’on a tous un jour fait preuve de grossophobie, que ce soit de manière consciente ou non. Malgré nous, la vie et les médias font que la normalité, c’est d’être mince. C’est en lisant cette BD que l’on s’en rend compte finalement. Marie de Brauer nous raconte ici avec un humour pince sans rire son histoire, et plus particulièrement son rapport avec son corps et ses kilos « en trop » : les remarques des autres, les pratiques de la société, les nombreuses questions qui passent dans l’esprit des personnes en surpoids, etc. Une bd choc aux couleurs pétillantes qui prône l’acceptation de son corps !
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Ne jamais couler

La bande dessinée est un excellent vecteur pour exposer, faire connaître l'obésité et la grossophobie. L'auteure évoque le regard des autres tout au long de sa scolarité jusqu'à sa vie d'adulte. Elle nous confie aussi son propre regard sur son corps. Elle est triste, en colère. Elle rapporte ses relations, parfois conflictuelles, entre sa mère et celles avec son père. Tout cela sans pathos ; même si elle nous livre l'ombre du suicide.

Adopter des modèles, s'engager sont de bons moyens pour rompre l'isolement. A plusieurs, on devient plus fort.

J'ai aimé sa détermination, son optimisme, sa bonne humeur.

Le dessin de Lucymacaroni complète le texte. C'est aéré et aérien. C'est une bonne leçon d'humilité et de courage.
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Ne jamais couler

Il n'est pas facile de "traverser les événements sans jamais couler"... Dans cette bande dessinée autobiographique, Marie de Brauer nous embarque, au fil des années, dans son quotidien de "gourmande" ("Je suis grosse. Ça fait partie de moi, tout le temps, depuis toujours").

La mise en page est très libre, sans vignettes, avec un graphisme très coloré à dominante rose. Il se coordonne parfaitement avec la personnalité de l'autrice, jeune fille épanouie et pleine de vie.



Jusqu'à ce que Marie prenne conscience du regard des autres... Car ce sont bien eux - prof de danse, médecin, camarades et même famille - et leurs remarques en apparence anodines ("Qu'elle est jolie, ta fille! -Ah ça oui... Qu'elle est marrante, la tienne!") qui la font peu à peu sombrer dans la honte et la culpabilité ("A chaque bouchée, j'avais l'impression de commettre un crime"). Maigrir, arrêter de bouffer, moche, régime... "On ne va pas se mytho: notre société ne trouve pas les personnes grosses très belles". Il suffit de voir la plupart des actrices et mannequins.



Marie complexe, et ses relations sentimentales sont compliquées. Par "peur de ne pas lui plaire parce que je suis grosse", la jeune femme reste dans des rapports superficiels, purement sexuels ("et même pas du bon sexe"). Même si elle s'efforce de garder le cap, on la sent triste et en colère à la fois. Quand elle réussit à perdre quelques kilos (vite repris), elle a "la rage que les gens qui m'aiment aient pu penser un jour que j'étais MIEUX mince, plus belle, plus heureuse, plus sympa... Est-ce qu'au fond ils pensent tou·te·s que ce "moi grosse" est moins bien? Ce corps, c'est le mien. C'est moi. Ça ne change rien à qui je suis."



Elle passera un cap le jour où elle commence une thérapie avec une psychologue. Celle-ci lui fait comprendre que "vous prenez le problème à l'envers. On ne devient pas mince pour aimer son corps. D'abord on s'aime, on se fait du bien, et peut-être qu'après le corps change." Ensemble, elles travaillent sur l'amour de soi, apprennent à ne plus monopoliser ses pensées sur son corps, à ne plus penser constamment au regard des autres. Le poids est souvent "l'arbre qui cache la forêt de mes emmerdes"...

Dès lors on voit Marie entreprendre des actions pour se percevoir différemment et ainsi amener les autres à penser différemment face à une personne grosse. Comme le dit très justement sa mère: "Quand ça ne va pas, prends une décision"!
Lien : https://www.takalirsa.fr/ne-..
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Ne jamais couler

Ne jamais couler, être un bouchon de liège. Quoi que l'on nous dise, quoi que l'on nous fasse, résister, être soi et flotter.



J'aime énormément la collection graphique de chez Leduc et lorsque en mars j'ai vu que Marie de Brauer était présente au printemps du livre de Montaigu j'étais ravie de pouvoir la rencontrer et d'échanger avec elle.



Dans ce roman graphique elle parle d'elle. Avec un humour décapant, beaucoup de sincérité le tout porté par les planches hypers colorés de Lucy Macaroni, Marie nous livre son parcours pour briser les diktats de la minceur dans cette société où la grossophobie tient encore beaucoup de place.



Il lui en a fallu du temps pour s'apprivoiser, être en paix avec son corps : discriminations, régimes, remarques désobligeantes....



Un ouvrage à mettre entre toutes les mains pour lutter contre la grossophobie, ouvrir les esprits. Parce que chaque corps, quel qu'il soit, est beau et que chacun a sa place.

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Ne jamais couler

Une BD sur le thème du surpoids, de l'acceptation de soi, du regard des autres...On suit le cheminement de l'auteure. J'ai adoré les illustrations, les couleurs acidulées. Il m'a manqué de la profondeur, l'histoire est survolée, manque de profondeur pour que je sois vraiment touchée par l'histoire.
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Ne jamais couler

« Ne jamais couler », c’est une BD-témoignage pétillante, aux tons pastel, qui explique ce qu’est la grossophobie, comment elle peut être vécue et pourquoi il est important d’en parler. Un récit sensible, dans lequel Marie de Brauer ne mâche pas ses mots et elle a bien raison ! Si elle joue souvent sur l’autodérision et délivre des anecdotes avec humour, on se doute bien que derrière, elle a souffert. Gageons que le récit puisse sensibiliser un maximum de personnes.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Ne jamais couler

Je ne remercierai jamais assez les éditions Leduc d’avoir mis ce roman graphique entre mes mains.



Il y a des thèmes qui nous effleurent, qui nous touchent. Des thèmes personnels que l’on garde pour nous mais qui pourtant sont partagés par un grand nombre d’entre nous !



La grossophobie ! Qu’est-ce que c’est ? Une honte ! Un terme, une discrimination qui ne devrait même pas exister. Les personnes qui ont du poids, qui souvent malheureusement le vivent mal, sont jugées, montrées du doigt. Les mots ne sont pas tendres. Et bien souvent cette discrimination apporte beaucoup de malheur.



Avec ce joli graphique haut en couleur, Marie de Brauer nous livre son histoire, son vécu avec son corps qu’elle tente d’apprivoiser au fil des années. Avec beaucoup d’humour et d’autodérision, les mots sont posés.



Je vis dans un corps qui n’est pas le mien depuis quelques années. J’ai encore beaucoup de mal à accepter cette prise de poids soudaine qui est venue accompagnée mes douleurs chroniques et quotidiennes. Mon IMC dit de moi que je frôle l’obésité… J’ai dûtmal à trouver des vêtements à ma taille. Ces chiffres qui augmentent quand je recherche un jean me font tourner de l’œil.



Alors oui, j’ai entendu des choses incompréhensibles. Comme de la part d’un médecin me disant que je saigne du nez puisque je mange des glaces (vous avez 2h pour trouver le rapport !). Des regards qui changent etc. Mais ce graphique est là pour faire changer le regard que nous avons sur notre propre corps et le regard que nous avons sur les autres.



Chacun est différent. Chacun a sa vie.



Merci pour ce joli graphique qui de page en page permet de changer le monde et ses mentalités !
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Ne jamais couler

(SCO971) Dans cet album très touchant, Marie de Brauer nous parle de la grossophobie qu'elle a subi toute sa vie. Elle raconte son combat pour retrouver l'estime de soi., elle qui est allée jusqu'à envisager le suicide face à toute cette souffrance. le dessin tout en rondeurs et les couleurs très "girly" servent par contraste parfaitement la gravité du propos. Je dis oui à cet album pour la sélection Lycée.

(MAB971) Sujet grave, traité avec délicatesse. Oui pour la sélection lycée.

(LX971) le gros avantage de cet album autobiographique est le traitement léger, presque humoristique, d'un sujet grave, celui de la grossophobie et ses conséquences sociales et psychologiques. Je trouve personnellement dommage de survoler trop vite les épisodes ou anecdotes marquantes du parcours de vie de l'autrice mais cela permet de proposer du même coup un témoignage court et facile à lire. Plutôt oui pour la sélection en Lycée.

(IK971) Je ne suis pas rentrée dans l'univers créatif de cette auteure. Le graphisme "girly" m'a rebuté et j'ai peiné à terminer un récit peut-être un peu trop superficiel et autocentré pour moi. A voir pour le Prix.
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Ne jamais couler

"Ne jamais couler", c'est une énième pépite de la Foire du Livre de Bruxelles !



Ça parle de sa vie, de son vécu en temps que femme avec des formes... Bon ok, prononçons le mot interdit : en temps que femme GROSSE ! Ça y est, je l'ai dit !

On y lit son évolution, ses coups dur, sa méfiance envers les hommes (vous en connaissez beaucoup qui aiment les rondes ?), et on apprend avec elle à petit à petit s'aimer.



Pour vivre ce genre de combat avec mon corps, je vous confirme que ce n'est pas évident... Mais on s'accroche ! Car Marie est devenue une femme forte et militante (suivez la sur ses réseaux).



"Ça a forgé mon identité, ça m'a rendue triste, en colère... Ça m'a protégée, ça m'a saoulée. Ça fait partie de moi, tout le temps, depuis toujours."



En plus, c'est une super médiation pour en parler plus facilement à son entourage ! Car après avoir rencontré l'auteure à la Foire (très gentille, ouverte et à l'écoute), j'ai pu discuter de ce sujet épineux avec ma mère.



Bref, comme Marie, soyons des bouchons de Liège (allez lire pour comprendre)!
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Ne jamais couler

Sans doute attendais je trop de cette BD. Ne jamais couler. Elle porte bien son titre. Elle reste à la surface.

Quand elle aborde la question des troubles alimentaires je me suis dit "Ah, enfin" Mais elle était déjà passée à autre chose.

Quand elle aborde la question du rapport aux hommes, même chose. Pfuit. Quelle caricature.

Sur un sujet grave et oh combien douloureux elle condense. Trop.

Soit cette BD s'adresse aux autres, ceux dont le regard et les commentaires accumulés, plus ou moins bienveillants, laissent votre estime de soi plus bas que terre, soit elle s'adresse à ceux, celles, qui vivent cela au quotidien. Dans les deux cas elle est trop succinte. Sans doute n'est-ce que le résumé de ce fameux documentaire, que j'ai cherché sans le trouver. Dommage. Dans les deux cas (pourquoi n'est il pas accessible sur le net ? Et pourquoi cette BD n'est elle pas un peu plus développée ?)

M'aurait elle aidée si je l'avais lu adolescente, ou jeune adulte ? M'aurait elle évité la valse infernale des régimes ? Je crains que non. Dommage.
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Ne jamais couler

Un roman graphique débordant de vie, avec une héroïne à la fois pétillante et drôle. Le thème de la grossophobie est brillamment traité par l’auteure. Au début, j'avais quelques appréhensions, mais rapidement, le sujet prend forme avec fluidité.



Malheureusement, nous demeurons dans une société qui ne tolère que faiblement la différence. Certains individus qui la composent peuvent très rapidement se montrer discriminatoires envers les personnes en surpoids. Cette discrimination se manifeste de diverses manières, les plus notoires étant souvent :



- sur les réseaux sociaux,

- dans le monde du travail,

- au sein de la famille…



Ce livre incite profondément à la réflexion et rappelle inlassablement l'importance de s'écouter soi-même, peu importe le jugement des autres.



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