Citations de Marieke Nijkamp (62)
- Claire, je ne crois pas qu'il soit arrivé quelque chose à Tyler, je pense que Tyler est ce qui nous arrive.
Ensemble, nous pourrions être tellement forts, mais le pistolet a fait de nous des individus.
La peur et la survie sont les deux faces d'une même pièce.
Durant les premières semaines après notre arrivée [aux USA ] , mon père me disait toujours la même chose chaque soir : tu ne peux pas garder ceux que tu aimes avec toi. Tu ne peux pas toujours faire ta vie à un endroit. Le monde a été fait pour changer. Mais tant que tu chéris les souvenirs et que tu en crées de nouveaux en chemin, peu importe où tu te trouves, tu seras toujours chez toi.
(...), Tyler me disait que le meilleur moment du lycée, c'était quand on en partait .
- Putain, c'était quoi ?
Fareed repose sa question , plus fort. Il sait... Nous savons tous les deux. Nous avons passé du temps à la chasse avec mon grand-père et ma sœur. Nous avons regardé des tonnes de films. Far a grandi dans une zone de guerre. Nous connaissons tous les deux le son d'un coup de feu.
- Le deuil est un trou béant, pas vrai ? dis-je doucement.
Je ne sais même pas s'il m'entend, mais ces paroles sont autant pour moi que pour lui.
- Il est partout, il consume tout. Certains jours, tu crois ne plus pouvoir continuer parce que le désespoir est la seule chose qui t'attend. Certains jours, tu ne veux pas continuer parce qu'il est plus facile d'abandonner que d'être à nouveau blessé.
Mon prof de piano dit toujours qu'il n'y a pas de musiques plus vraies que l'instinct.
La peur et la survie sont les deux faces d’une même pièce.
Les seules choses qui nous donnent du sens sont les histoires qui nous lient.
Aujourd'hui vous m'appartenez tous.
Aujourd'hui vous allez m'écouter.
Il est plus facile d'abandonner que d'essayer
Abuelo dit toujours qu'il y a deux types de personnes en ce monde: celles qui appartiennent au sol et à la bonne terre riche, plantant leurs graines pour fleurir, et celles qui appartiennent à la route et à l'horizon infini, portant leur maison sur leurs épaules où qu'elles aillent.
La vie a fait d'Autumn une personne errante.
S'il était parti dans un accès de folie meurtrière, c'eût été moins effrayant. C'aurait été un acte de violence aléatoire. Le simple fait qu'il choisisse soigneusement ses cibles, parmi des centaines d'élèves dans l'auditorium, fait de lui une menace bien plus importante. Et ça me terrifie.
Tyler va abattre quiconque tentera de l'arrêter, se mettra sur son chemin, mais il y a des dommages collatéraux. Il n'est pas venu pour eux.
Il est là pour nous. Ceux qui ne s'adaptent pas à son monde parfait. (p 104)
Je n’avais pas besoin de mourir pour qu’il me tue.
Nous ne nous battons pas uniquement pour survivre - nous nous battons pour l'espoir et des milliers de lendemains.
"Nous ne sommes pas les meilleurs parce que nous avons survécu. Nous ne ne sommes pas plus malins ou plus méritants. Nous ne sommes pas plus forts. Mais nous sommes ici."
Abuelo dit toujours qu'il y a deux types de personnes en ce monde : celles qui appartiennent au sol et à la bonne terre riche, plantant leurs graines pour fleurir, et celles qui appartiennent à la route et à l'horizon infini, portant leur maison sur leurs épaules où qu'elles aillent.
Papa m'a toujours dit qu'il y avait plus d'histoires dans l'univers que d'étoiles dans le ciel. Et dans chaque histoire, il y a une lueur d'espoir. C'est pour ça que les terminales lancent des lampions dans le ciel - pour s'assurer que l'obscurité n'est jamais totale.
Fareed incline la tête.
- Durant les premières semaines après notre arrivée, mon père me disait la même chose chaque soir : tu ne peux pas toujours garder ceux que tu aimes avec toi. Tu ne peux pas toujours faire ta vie à un endroit. Le monde a été fait pour changer. Mais tant que tu chéris les souvenirs et que tu en crées de nouveaux en chemin, peu importe où tu trouves, tu seras toujours chez toi.