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Critiques de Marilyn Sachs (19)
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La grosse

Ce roman repose sur l'attirance de deux adolescents. Chacun pense être amoureux de l'autre, mais ce sentiment repose sur la non-connaissance de la personnalité profonde de l'autre. C'est à cause de cela que la séparation arrive.
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La grosse

La lecture de ce roman ne m'a pris bien longtemps : malgré l'histoire qui nous fait éprouver de la pitié pour la pauvre jeune fille qu'on retrouvera bien souvent sous le qualificatif de "grosse" et du mépris pour celui qui se plaira à la nommer ainsi, on ne peut s'empêcher d'être dévoré d'une curiosité malsaine qui pousse à savoir comment va finir leur histoire. S'il paraissait évident qu'ils allaient sortir ensemble, le héros étant malgré lui fasciné par la "grosse", la fin lui met une belle claque et valide finalement la peine donnée pour arriver au bout de cette lecture. Cependant, je ne le recommande pas.
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Le livre de Dorrie

Dorrie a dix ans, elle est fille unique et ça lui plait. Elle peut profiter autant qu’elle veut de son père et de sa mère. A trois, ils font des sorties très sympathiques. Aussi elle ne voit pas d’un bon œil, la nouvelle de sa mère : après plusieurs années d’essais infructueux, sa mère tombe enfin enceinte. Mais à la naissance, c’est une drôle de surprise : ce sont des triplés…

Dorrie raconte le changement de rythme de vie imposé par les nouveau-nés, les biberons, les couches, les pleurs… mais aussi le manque d’attention qu’elle ressent quand il y en a plus que pour les bébés. Pas facile pour elle de ne plus être « seule » avec ses parents. Le thème m’a particulièrement touché. La situation est assez particulière mais elle fonctionne aussi avec l’arrivée d’un nouveau frère ou sœur. La fin est un peu en roue libre mais aussi un happy end sur l’agrandissement de la famille. J’ai retrouvé avec plaisir la Marilyn Sachs de mon enfance.

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La grosse

Jeff, un beau garçon, s'est inscrit au cours de céramique pour échapper à un professeur un peu sévère. Là, il fait la connaissance de Norma, dont il tombe immédiatement amoureux. Une autre fille fréquente le cours : Ellen, dite "la grosse". Jeff est très mal à l'aise avec elle, tant son gabarit est hors norme et un peu répugnant. Pourtant, un jour, après lui avoir tenu des propos blessants, elle ne revient pas à l'école et Jeff se décide à aller lui demander pardon. Il découvre alors une Ellen un peu différente de celle qu'il connaît au lycée, une Ellen malheureuse et dépressive, qu'il ne peut se résoudre à laisser dans cet état. Il la prend alors sous son aile et rompt avec Norma...



J'ai été très déçue par ce livre, par la façon d'aborder la question de l'obésité et les rapports entre Jeff, le beau gosse qui tombe amoureux pour de vrai d'une "grosse" et Ellen, qui se reprend en main et finit par dépasser les ambitions de Jeff. A vrai dire, ce livre laisse une impression de malaise. Jeff n'aurait-il aimé Ellen que parce qu'il s'était donné le but de la transformer ? Et maintenant que c'est fait, pourquoi n'est-il pas content ? Parce qu'il "perd la main" sur elle ? Le mythe de Pygmalion hante ces pages mais je n'ai pas aimé (ou compris?) la fin du roman. Je n'ai pas été aidée par la traduction, très mauvaise à mon avis. Bref, à oublier... Dommage !
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Une difficile amitié

Ce livre est presque triste mais à la fois amusant ! Je l'adore car sa parle de deux amis qui voudraient être amis mais ils n'y arrivent pas à cause de quelque défaut qui les perturbes. Ce livre a une moral qui est très interessante !
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Du soleil sur la joue

J'ai lu ce roman dans ma jeunesse, c'est d'ailleurs le public auquel il s'adresse en premier lieu, et j'ai eu envie de le relire il y a quelques temps

Parce qu'il y a comme ça des livres qui marquent et que l'on a envie de relire des années après

C'est plutôt bien, car il faut bien avouer que je ne me souvenais plus de grand chose, hormis que Nicole était une petite fille Juive qui allait se trouver séparée de sa famille durant la guerre à la suite d'une rafle.

Et ce souvenir est finalement réducteur, car au-delà de cette histoire permettant à un public jeune de découvrir avec des mots choisis la persécution des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, il y a surtout les tourments d'une petite fille qui va finir par mûrir plus vite qu'elle ne l'aurait dû et qui va découvrir le véritable sens du chagrin et de la solitude : "Maintenant, je sais que le chagrin n'est pas une chose qu'on porte sur son visage. Il est en vous, la nuit, quand vous êtes allongé dans votre lit. Là, j'entends les internes parler de leurs familles. Elles savent où est leur mère, où est leur père, et moi je n'en sais rien. Le chagrin, c'est de voir arriver les paquets, avec un petit morceau de fromage, du saucisson, une écharpe chaude - il n'y a jamais de paquet pour moi. C'est de voir les parents qui viennent chercher leurs filles pour les emmener à la maison, pour les vacances ou pour le dimanche - et leurs visages tout ridés de sourire à la vue de leur enfant. Mais il n'y a pas de visage pour moi.".

Au début de ce roman, Nicole est une petite fille insouciante, certes il y a la guerre mais elle ne la touche pas personnellement, jusqu'au jour où son père part au front et revient, et surtout lorsque commence à défiler chez elle des personnes réfugiées qui ont perdu leur maison et parfois même leur femme et enfants : "Depuis le début du mois de juin, c'était à Aix-les-Bains un courant ininterrompu de réfugiés venant de Paris et d'autres régions de la France occupée. Certains se dirigeaient vers la Suisse tandis que d'autres cherchaient ailleurs où s'installer pour échapper aux Allemands.".

Puis vient le temps des brimades à l'école, où Nicole se fait insulter par une camarade sans comprendre pourquoi : "Qu'est-ce que ça veut dire sale juive ? En tout cas, elle s'est trompée sur mon compte, parce que je ne suis pas une sale juive. Et je me demande qui peut bien l'être.".

Nicole grandit, commence à comprendre, prête des serments d'enfant : "Moi, si nous étions séparées de vous, je vous chercherais, c'est tout ce que je ferais. Je vous chercherais, et je vous retrouverais, et je ne rirais pas avant de vous avoir retrouvés.", jusqu'au jour où elle se retrouve séparée de ses parents, ne doit de survivre qu'à quelques personnes qui la protègent et découvrent la solitude ; "Jour après jour, ma solitude avait grandi et devenait insoutenable. Les premiers jours de mon retour à l'école, l'excitation d'être hors la loi m'avait soutenue, avec l'espoir, encore, que mes parents s'échapperaient peut-être, d'une manière ou d'une autre. Mais l'espoir s'était amenuisé, tandis que s'allongeaient les heures de solitude noire.".

Je ne me rappelais pas tant de noirceur dans ce roman jeunesse, mais l'auteur a su trouver les mots justes et simples pour faire passer les sentiments de Nicole à un public du même âge que l'héroïne.

Elle arrive à bien reconstituer l'atmosphère de ces années et crée une empathie entre le lecteur et la jeune Nicole.

Marylin Sachs a sans doute dû se documenter, d'autant qu'elle est américaine, elle a su reconstituer la France de ces années-là avec une certaine justesse, et surtout, ce qui est à mon avis le plus réussi dans ce roman, se mettre dans la tête d'une petite fille d'une dizaine d'années

La construction du récit à rebours est également intéressante, d'autant que l'auteur a vraiment su s'adapter à un public jeune en décrivant justement les faits sans entrer dans les détails les plus terribles et en laissant une fin relativement ouverte qu'ils ne comprendront que plus tard, le but recherché n'étant pas de traumatiser les enfants mais de leur transmettre l'histoire passée des Nicole et de tous les autres enfants Juifs ayant vécu à cette période afin qu'ils ne tombent pas dans l'oubli.



"Du soleil sur la joue" de Marylin Sachs est un beau roman jeunesse poignant sur la Seconde Guerre Mondiale et la traque des Juifs à travers le regard de la jeune Nicole.

Le sujet est traité intelligemment et sensiblement pour un public jeune et se relit avec autant de plus plaisir en étant plus grand.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Prochain rendez-vous dans le pot de fleurs

Je l'ai lu vers 12 ou 13 ans et j'avais beaucoup aimé ce livre, qui a d'ailleurs fait tout le tour de mes amies de l'époque
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La maison en danger

Ce n'est pas un livre que je conseillerai à des enfants. Bien sur ça montre la débrouillardise de l'enfant. Mais je ne considère pas ça comme un exemple.

L'enfant se retrouve seule sans aucune aide. La maîtresse perçoit un problème mais elle ne comprend réellement la situation qu'à la toute fin. Alors on se demande ce qui va se passer pour la petite fille. La mère n'est pas aidée. La maladie n'est pas nommée et elle est traitée en fond. On ne comprend pas vraiment ce qui la pousse à agir ainsi délaissant ces enfants..; on sent que cette maladie reste encore mal traité.

Je n'ai pas apprécié ce livre. Et pourtant je pense que l'idée était intéressante, mais elle aurait pu être mieux abordée.
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Une difficile amitié

Petit bouquin que je détenais via une petite collection de livres France Loisirs, offerts par ma Marraine dans mes premières années de lecture.

Livre abordable pour les jeunes accros à la lecture ;)

Se lit facilement, pages non surchargés qui décourage moins le jeune lecteur.

J'appréciais beaucoup ce livre.
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Du soleil sur la joue

Nicole est une petite fille juive pleine de vie et dont la langue , selon sa mère, est trop bien pendue. D'abord élevée avec sa soeur Jacqueline par une famille d'accueil car ses parents travaillaient sur les marché, c'est a partir de ses huit ans qu'ils viennent s'installer à Aix- les- Bains. Elle a tout pour être heureuse sauf que nous sommes en 1939 , la guerre se profile et son père part a la guerre.



On sait dès le départ que Nicole est la seule a avoir réussit a échapper aux allemands grâce au hasard. Après l'auteure nous raconte les évènements et la jeunesse de Nicole avant la guerre et avant la rafle. C'est ce contraste entre la légèreté d'une adolescence normale et l'horreur de cette guerre qui rend poignant ce récit véridique. Surtout quand Nicole dit : "le jour reviendra où nous préparerons un fabuleux pique-nique et partirons tous a la plage. Je sais que ce jour reviendra ...".



Les plus jeunes pense que ce jour viendra mais pour ceux qui ont lu d'autres livres sur ce sujet, on sait qu'ils ne sont jamais revenus.



A partir de 9 ans.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Le livre de Dorrie

Un des innombrables livres des éditions "Castor poche" que j'ai lu dans mon enfance. Celui-là ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, que ce soit en bien ou en mal. Bref, convient très bien aux lectrices pré-ados !
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Chien perdu

Chacun cherche son chien, chacun cherche sa maison, chacun se cherche. Certains trouvent, d'autres pas, d'autres moins, d'autres...

Pas phénoménal, pas exceptionnel, ce livre se lit vite, la plupart des enfants, j'imagine, pourront être touchés... Attention, on parle d'abandon, de morts de parents, de rejet, c'est pas si cool...
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La grosse

J’ai lu le début, j’ai lu la fin, mais pas le milieu… Enfin en diagonale quoi… À la base, je l’ai pris pour le titre purement et simplement. Quand je l’ai vu, je me suis dit : « Ah super ! Un livre dans le même genre que Butter ! Super !« .



Et, au final, ce n’est pas pareil du tout. Parce que déjà, l’histoire est racontée par un garçon tout à fait normal… Physiquement normal qui parle donc d’une camarade qui est « grosse »… Et, clairement, le fait que ça soit raconté par un garçon m’a beaucoup dérangé dans le sens où, pour moi, on passait complètement à côté du sujet.



Jeff, le garçon, est fasciné par Ellen : la grosse. Il est tellement fasciné qu’il tombe amoureux d’elle… Mais qu’est-ce qu’il aime vraiment chez elle ? Le fait qu’il est le seul ami d’Ellen et que du coup, il peut en faire ce qu’il en veut ? Le fait qu’elle soit intelligente, drôle ? Parce que clairement, il ne l’aime/aimait pas pour son physique… Enfin…



Dès le départ, on ne part pas sur une relation amicale/amoureuse seine… En plus de ça, je n’ai pas aimé les termes utilisés parce qu’ils étaient répétitifs et péjoratifs… Et clairement ça m’a beaucoup choqué…



Du coup, je ne sais pas… Dès le départ, le ton de l’auteur et sa plume ne m’a pas plus, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et à m’identifier aux personnages…



Bref, déçue… :(


Lien : https://bookscritics.net/201..
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Du soleil sur la joue

En 1939, Nicole n'a pas encore onze ans quand elle voit don père partir à la guerre. Histoire vraie.
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Du soleil sur la joue

icole a entre 8 et 13 ans durant la seconde guerre mondiale. Elle vit dans un petit appartement à Aix les bains avec ses parents et sa sœur Jacqueline. Un jour, elle se fait traiter de "sale juive" à l'école. Elle demande à sa mère ce que cela signifie et apprend qu'elle est effectivement juive mais que ses parents ne sont pas pratiquants. Nicole est étonnée de découvrir cette nouvelle étiquette qu'on lui colle. Sa mère décide d'avertir la maitresse. Celle-ci dispute la coupable en mettant en arguant que Nicole est née en France et donc qu'elle est Française à la différence de la jeune écervelée qui n'est pas née en France. Choquée par ce racisme ambiant, la mère de Nicole décide d'en rester là. Elle est elle-même polonaise et ne comprend pas comment les gens peuvent réagir ainsi.

Les parents de Nicole sont régulièrement informés de la fuite des juif vers la zone libre, ils en accueillent eux-même chez eux. Ils se sentent protégés à Aix. Après tout, il ne se passe jamais rien dans cette ville, ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer. Et puis un jour les Allemands arrivent en ville comme en terrain conquis, ils n'ont pas l'air très méchants, on dirait des touristes. Mais l'angoisse monte à la maison et la mère de Nicole décide qu'il faut fuir. En Suisse. Mais au moment où le projet se concrétise, le père de Nicole renonce et rentre à la maison.

Un soir, Nicole obtient la permission de dormir chez une copine qui fuit avec sa famille dès le lendemain matin. Elle retourne chez elle et trouve l'appartement vide.



Avis personnel

J'ai particulièrement aimé le fait que l'histoire soit raconté du point de vue de la fillette. La seconde guerre mondiale est vue à travers un petit œilleton posé dans une petite ville Française, en zone libre. Les réactions des différents personnages sont très réalistes. On sent le vécu. J'ai aussi été impressionnée par le réalisme des disputes mère/fille. En effet, Nicole et sa sœur n'ont véritablement vécu avec leurs parents qu'à partir de l'âge de huit ans car ils n'avaient pas d'appartement fixe. Nicole pensait donc connaitre sa sœur mieux que sa mère. Elle a la langue bien pendue et la mère a du faire preuve de beaucoup de patience et de fermeté pour retrouver une place de mère auprès de ses filles.

Le style du roman n'est pas spécialement enfantin, il est dommage que ce livre soit systématiquement édité en jeunesse car il est intéressant pour les adultes aussi.
Lien : https://christine-lecture.bl..
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Le livre de Dorrie

J'ai adoré lire ce livre quand j'avais 9-10 ans.

Je crois l'avoir lu et relu.

Marylin Sachs sait, comme personne, rendre les états d'âmes de Dorrie, avec beaucoup d'humour, dans une écriture légère et très agréable.

Ma fille l'a lu aussi, vers ses 11 ans et l'a dévoré, séduite par le ton et la bonne ambiance qui se dégage de la maison de Dorrie

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Du soleil sur la joue

J'aurai aimé voir les caractère de l'écriture ou pouvoir feuilleter le livre
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Les retrouvailles

Beth et Molly ne se sont pas vues depuis huit ans. L’aînée des deux sœurs avait alors cinq ans et la plus jeune trois ans. Ce sont donc à des retrouvailles que nous convie Marilyn Sachs au moyen de ce roman destiné aux adolescents qui, même s’il est par moments un agréable roman d’atmosphère, finit par s’écraser comme un ballon vide.



Visiblement, dès le départ, les sœurs qui ont été séparées suite au décès de leurs parents, l’une adoptée par leur tante, l’autre par une famille riche, ne s’apprécient pas. La plus jeune, qui vit auprès de leur tante et qui a fit de celle-ci sa mère n’aime pas le comportement de l’aînée qui s’en prend à celle qui l’a élevée. Mais pourquoi?



De fil en aiguille, au fil de souvenirs qui reviennent, l’abcès finira bien par crever. Un malaise qu’on a bien compris dès le départ même si on ne connait pas tous les détails : Beth reproche à sa tante de l’avoir abandonnée. Pourtant, elle a été aimée, choyée, gâtée, tout autant que Molly. Mais est-ce bien vrai que sa tante l’a volontairement choisie, qu’elle a préféré ne prendre auprès d’elle que la plus jeune de ses deux nièces?



Il a fallu plus de 200 pages à l’auteure pour nous donner la réponse. Trop, sûrement. Du moins est-ce mon avis en constatant qu’on a nolisé un transatlantique pour traverser un ruisseau…
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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La vérite sur Marylou

Écrit au début des années soixante-dix, La vérité sur Marylou dépeint avec finesse cet état d’enfance où l’on se « fabrique des histoires ». [...]
Lien : http://siletaitencoreunefois..
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