Marion Chaygneaud-Dupuy a été pendant en recherche d'elle-même. Elle choisit finalement de suivre la voie bouddhiste et s'installe au Tibet. Elle va y fonder l'association "Clean Everest" qui permettra de descendre des centaines de tonnes de déchets abandonnés sur les pentes de l'Everest. Elle s'impliquera également dans une association qui tend à sauvegarder la culture tibétaine face à l'afflux des occidentaux.
Lors d'une expédition sur l'Everest en 2016, j'aperçois au-dessus de 8000 mètres le cadavre d'un alpiniste australien que je connaissais. Il vient de mourir. J'aurais pu avoir la présence d'esprit de me dire que mon organisme, pas plus que le sien, n'est fait pour aller là-haut.
Ma grand-mère et moi discutons de l'importance que nous accordons toutes deux à la contemplation, passant outre nos différences, elle chrétienne, moi bouddhiste.
Le livre l'homme qui marche, de Christian Bobin, un portrait du Christ bref et intemporel, nu et beau, m'a fait découvrir que la marche pouvait être un chemin de transformation intérieure.