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Critiques de Marsha Mehran (142)
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Une soupe à la grenade

C'est un roman auquel il est difficile de résister, entre sa couverture colorée et son titre, il promet exotisme, parfums , saveurs...

Trois soeurs orphelines ont été forcées de quitter l'Iran et sa révolution, en 1979, elles passeront quelques années à Londres avant de fuir à nouveau en Irlande, où elles reprendront un café-restaurant, à l'origine, italien, auquel elles donneront le joli nom de Babylon Café.

Que fuient-elles ? On le découvrira sous forme de flash back, tout au long du roman.

Et c'est cela la grande force de ce livre , c'est d'opposer les "ambiances".

Au froid de ce petit village d'Irlande, elles proposeront de chauds parfums, à la pauvreté de sa gastronomie , elles offriront toute une gamme de saveurs inconnues et exotiques auxquelles les villageois vont peu à peu succomber. Face à la petitesse, au racisme, aux ragots de certains habitants de Ballinacroagh, elles se battront avec leur cuisine, leur beauté, leurs sourires , et aussi leurs traumatismes.

Souvenirs d'un pays abandonné précipitamment, souvenirs du sang, des voiles noirs appelés tchadors, chacune se bat contre ses cauchemars, ses peurs, tout en faisant tourner le café.

Imaginez-vous tout laisser en trois minutes, vos photos, vos objets personnels, les possessions de toute une vie, tout ce qui vous rappelle vos parents décédés... Imaginez-vous, débarquer dans un pays complètement différent, en terme de lumière, chaleur, plantes, nourriture.. Imaginez-vous en butte au racisme, assimilées aux terroristes, vous qui n'êtes que douceur.

Marsha Merhan décrit parfaitement les traumatismes des migrants, ceux qui avaient tout, ailleurs et qui, ici, ne "sont rien", ne valent rien, ne possèdent rien. Une vie à reconstruire parfois dans l'adversité, parfois face au préjugés - ce roman démontrant que la bêtise et la méchanceté sont universelles.

Alors, j'ai été regarder quelle avait été la vie de l'auteure, et il s'avère qu'elle ressemble étrangement à celle des trois soeurs de ce roman. Que de pays habités avant d'atterrir en Irlande ! Et surtout j'ai découvert que ce roman avait été publié pour la première fois en 2005, et que l'auteure était décédée en 2014, j'en ai été fort triste... Il parait que ce roman aurait été adapté au cinéma, mais je n'en ai trouvé aucune trace..

Prévu pour devenir une série, seul le tome 2 est sorti en 2008, sous le titre "Rosewater and Soda Bread ".

En attendant, courrons nous réchauffer au Babylon Café, un lieu gourmand et parfumé, qui souffle le chaud d'une cuisinière et le froid irlandais, la nostalgie, la tristesse, l'espoir qui habitent Marjan, Bahar et Layla , les trois héroïnes de cette Soupe à la grenade. A moins que la vraie star de cette histoire, racontée presque comme un conte , ce ne soit la cuisine et les recettes offertes à chaque chapitre.

La nourriture comme un baume cicatrisant, comme une main tendue, comme un cadeau, comme acte d'intégration, de partage, comme un langage universel...

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Une soupe à la grenade

La magnifique première de couverture, présentant une devanture de boutique avec des coquelicots en premier plan, dans des tons vifs, à dominante turquoise et rose, laisse présager un livre feel-good. Eh bien, ce n'est pas vraiment cela...



Trois soeurs iraniennes arrivent dans le petit village irlandais de Ballinacroagh. Nous sommes en 1986, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles ne sont pas très bien accueillies, ces " bronzées", " ces arabes"... sauf par Estelle, l'ancienne propriétaire italienne du Papa's pastries.



Elles ont courageusement décidé de rouvrir ce commerce qui devient le " Babylon Café". La méfiance des habitants( sauf celle de Thomas MacGuire, qui se croit le chef des lieux et avait des vues sur la boutique) finit par s'adoucir devant les plats aux arômes exotiques si envoûtants que cuisine l'aînée, Marjan, aidée par ses soeurs. Chaque chapitre se clôt par une recette typiquement iranienne. La nourriture réconfort est au coeur de ce livre.



Peu a peu se révèlent au lecteur les raisons qui ont poussé Marjan, Bahar et Layla à fuir l'Iran, et ensuite Londres, Dublin pour venir se cacher dans la petite ville irlandaise. Des événements fort douloureux les ont entrainées dans cet exil. J'aurais aimé en apprendre plus encore sur elles, surtout Marjan, au caractère fort et généreux. J'aurais souhaité un peu plus de profondeur dans l'analyse.



L'auteure d'origine iranienne se raconte à travers ses personnages, elle aussi a connu les départs traumatisants , les visas nécessaires. Ce premier roman a eu beaucoup de succès, mais alors qu'elle en écrivait un troisième , elle a été retrouvée morte, de facon suspecte, dans le cottage irlandais qu'elle louait. Elle n'avait que trente neuf ans. Un destin tragique. Et un livre témoignage émouvant et chaleureux, aux senteurs irrésistibles d'eau de rose et de cannelle.
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Eau de rose & Soda bread

Ce roman est la suite de La Soupe à la grenade paru en 2004. Je pense qu'il aurait , lui aussi ,eu une suite, si seulement l'autrice n'était pas décédée en pleine jeunesse en 2014...



Les trois soeurs iraniennes ont désormais "fait leur trou" dans un petit village irlandais, et leur petit restaurant marche bien. Evidemment, il y a toujours les grincheux, qui ne supportent pas la cuisine exotique de Marjan (sans y avoir goûté d'ailleurs... juste pour le principe ), mais dans l'ensemble , tout va bien pour elles. Marjan a un admirateur, Bahar a peut-être trouvé sa voie, et la cadette aimerait un peu plus de liberté dans une Irlande très rigide et vieux jeu.

Mais l'aînée, va tout risquer pour venir en aide à une siréne...



Je n'en dirai pas plus, mais le tournant pris avec ce petit côté fantastique tranche vraiment du premier tome. Très , très surprenant cette petite pointe qui s'évapore très vite. Et du coup on est entre deux religions, deux cuisines, deux pays, deux genres littéraires, même si à la fin, tout se fond.

Il faut impérativement commencer par La Soupe à la grenade sous peine de passer comlétement à côté de l'histoire des trois soeurs, des premiers pas de leur petite entreprise.



J'ai eu l'impression que Marsha Mehran ne fermait pas de portes, que toute cette histoire pouvait continuer. Nul ne sait ce qu'elle aurait pu écrire après.

J'avoue que ses deux romans sont délicieux à lire, odorant, c'est presque comme si on goûtait à la merveilleuse cuisine de Marjan... C'est charmant, agréable, mais on se prend tout de même ,malgré le positivisme de l'autrice , à penser à tout ce que ces femmes, endurent, dans leur pays, dans leur fuite, dans leur installation dans un nouveau lieu.

C'est un roman qui, au-delà de donner envie de manger (et de cuisiner pour les plus motivées ) , donne envie de mieux connaitre la culture iranienne.



J'ai préféré la Soupe à la grenade, il me semble que l'autrice y avait dit l'essentiel... Mais faire, à nouveau, un brin de route avec ces trois soeurs a été un plaisir...

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Une soupe à la grenade

1986, trois sœurs fuient l’Iran. Elles arrivent à Londres puis poursuivent leur exil dans un petit village irlandais. Elles s’y installent et ouvrent un restaurant persan, afin de se reconstruire.

Leur entreprise plaît à un certains nombre d’habitants, même si certains demeurent racistes.

Le Babylon Café avec ses odeurs, ses spécialités et ses effluves donnent très envie de goûter à leur cuisine.

Au fur et à mesure du récit, on découvre le passé de ces trois sœurs, la vie qu’elles ont vécue en Iran, la révolution et toutes les menaces qu’elles ont subies. Un passé qui est très violent.

J’ai beaucoup aimé que chaque chapitre soit ponctué de recettes persanes.

Il y a de la poésie dans ce roman et de l’optimiste se dégage malgré tout. Ce n’est pas facile de s’adapter à un nouveau pays après un exil.

Un roman convivial et agréable avec des personnages attachants.

Un livre où l’on ressent l’histoire de cette famille et leurs non-dits. La découverte d’un pays, de son peuple et des tourments endurés.

J’ai également été très attirée par la couverture de ce livre, pleins de couleurs pastels.

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Une soupe à la grenade

Je ressors de la lecture de La Soupe à la Grenade déçue de ne pas l'avoir aimé autant que je ne m'y attendais. Le résumé me laissait pourtant espérer un récit captivant...



En s'appuyant sur son expérience personnelle, Marsha Mehran nous raconte l'histoire de trois sœurs fuyant la révolution en Iran pour trouver refuge dans un village irlandais où elles ouvrent un restaurant perse. Les atrocités vécues en Iran aussi bien que le quotidien du petit village de Ballinacroagh sont racontés avec beaucoup de justesse ; un réalisme saupoudré d’une touche de surnaturel qui apporte un peu de fantaisie au récit.



Je n'ai cependant pas été emportée par le récit comme je l'espérais car cela m'a un peu trop rappelé d'autres histoires "d'étrangers" qui arrivent dans un village trop tranquille et y sème involontairement le désordre avant que tout ne se rétablisse pour le mieux (Chocolat, de Joanne Harris, par exemple). L'auteur aborde aussi beaucoup de sujets qu'elle n'approfondit pas vraiment...

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Une soupe à la grenade

Ce roman est une véritable friandise que j’ai pris grand plaisir à savourer ! Les couleurs vives de la couverture et la grenade du titre sont déjà une invitation à la gourmandise, mais c’est la plume de l’auteure qui s’est révélée être un pur régal. Pourtant, le destin de nos trois héroïnes, des sœurs ayant fui l’Iran au moment de la révolution islamiste, n’a rien eu de joyeux au départ, et les trois jeunes femmes comptent sur leur exil dans le petit village irlandais de Ballinocroagh pour enfin trouver le bonheur et la sérénité.



« C'était drôle qu'elle se souvienne de les avoir entendus avant même de les voir, les teintes funèbres de cette tente pour femme qui allait par la suite devenir si courante, même dans les banlieues plus aisées du nord de la capitale. Tchador, tchador. » Ces phrases résonnent terriblement avec l’actualité. Une part de ce récit est éminemment autobiographique et on retrouve un peu de Marsha Mehran dans chacune de ces trois sœurs. Bouleversant.



« Bahar et Layla mirent de côté leurs pensées pour examiner le fantastique butin de goûts et de couleurs autour d'elles. La nourriture délicieuse et les pièces douillettes témoignaient vraiment de leurs efforts, un grand exploit réalisé en quelques jours à peine.

Oui, elles avaient fait du chemin. Un long chemin, vraiment. » Si Marjan est aux fourneaux avec talent, Bahar et Layla sont une aide indispensable au bon fonctionnement du Babylon Café. Les effluves épicés se dégageant de l’établissement vont d’abord dérouter les habitants très conservateurs de Ballinocroagh. Mais ceux qui vont oser en franchir la porte vont rapidement louer les arômes dégagés en bouche par la cuisine iranienne. Le succès naissant du café ne va pas plaire à tous…

« Le maussade baron de la bière grogna et cracha sur le trottoir craquelé au pied de la porte rouge de la boutique. C'était de la sorcellerie pure et simple, point barre. Aucun doute là- dessus. » Thomas McGuire est le patron de plusieurs restaurants et hôtels dans les environs. Il ne va pas supporter que des étrangères viennent piétiner ses plate- bandes… Sa colère va hanter le village.



« Le Babylon Café. Les jardins suspendus de Babylone. Cette rangée de devantures, songea-t-elle, ce Main Mall, était désormais leur jardin suspendu, leur petit coin de paradis. » Le parcours de ces trois filles, tellement éprouvant, est délivré au compte- gouttes ; une façon de procéder très pertinente puisqu’il est distillé en parallèle de l’installation de ces Iraniennes, et conduit le lecteur à se sentir solidaire avec leurs déboires, mais également heureux lorsqu’elles réussissent. Bref, des vagues d’émotions diverses m’ont animée durant cette lecture, amplifiée par une plume habile, qui adapte son registre à chaque chapitre, selon le personnage qui y sera abordé. Les recettes qui ponctuent le livre donneront envie à ceux qui aiment cuisiner de les tester. Quel dommage que cette auteure talentueuse ait mystérieusement disparu… A lire absolument !

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Une soupe à la grenade

Pour faire une bonne soupe à la grenade, il faut quelques ingrédients bien pensés, bien pesés, bien préparés et bien présentés :



Tout d'abord, il faut une connaissance expérimentée de la cuisine iranienne. On a beau lire tous les livres de recettes de la terre, il n'y a rien de tel que la transmission - au sein d'une famille passionnée par l'art culinaire - pour saisir les petits secrets qui sublimeront un plat.

Grâce à Marsha Mehran, les effluves subtils moyen-orientaux ont parfumé durablement mon logement des Alpes. Pour mon plus grand plaisir !



Ensuite, il faut une bonne dose de relecture de vie pour retranscrire le périple d'un exil, le manque de chaleur et la méfiance d'une terre d'accueil. C'est cela qui donne au plat la pointe d'acidité tenace qui rivalise pourtant avec la solidarité reçue des femmes et hommes bienveillants qui n'ont pas peur des préjugés. Une invitation à l'ouverture, au questionnement et à la découverte !



Et puis, il faut quelques louches de courage, de résilience, de patience pour affronter un passé violent qui s'invite autour de la table, qui empêche d'avoir confiance en l'avenir, qui martèle ses incitations à la haine et à la peur. Un sentiment d'humilité face au drame de l'exode que seuls ceux qui l'ont vécu peuvent réellement le connaître de l'intérieur.



Et pour que la soupe soit parfaite, il faut du jus de grenade, ce fruit rouge de l'amour qui unit trois soeurs orphelines qui ont surmonté tant d'épreuves; l'amour naissant d'un jeune couple se moquant des traditions et du qu'en-dira-t-on; l'amour fraternel d'un prêtre qui a placé au coeur de sa vie la solidarité et l'entraide; l'amour de la vie qui prend le dessus lorsqu'on lui laisse une place. Le choix de chaque jour de privilégier les signes d'espérance au coeur du chaos.



La soupe à la grenade est un roman aux saveurs multiples, aux émotions riches et contrastées, aux senteurs d'un orient si méconnu. C'est un livre de cuisine bienfaisante et généreuse. C'est une très jolie découverte littéraire.

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Une soupe à la grenade

J’ai choisi ce roman sans en connaître ni le sujet, ni même l’auteure, uniquement attirée par sa magnifique couverture.

Des fleurs, des fruits, un écriteau m’invitant à entrer et me voila dans le domaine des trois sœurs Aminpour.

Marjan, Bahar et Layla sont pleine d’énergie pour se reconstruire une vie loin de l’Iran qu’elles ont quitté après le départ de Shah et l’arrivée de l’ayatollah Khomeiny.

Elles choisissent Ballinacroagh, charmant village de l’ouest de l’Irlande, avec l’idée d’y ouvrir un restaurant aux saveurs iraniennes.

Elles trouvent le local idéal, une ancienne boulangerie-pâtisserie. Après quelques aménagements, les vitrines s’emplissent de couleurs exotiques et les odeurs de cannelle et d’eau de rose contribuent à éveiller la curiosité.

Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes sans la jalousie de leur voisin, Thomas McGuire, propriétaire de pubs et de magasins de spiritueux, qui comptait bien récupérer cet emplacement jouxtant l’un de ses bars pour ouvrir une discothèque et ainsi réaliser le rêve de sa vie.

Le village se divise : bières et whiskies contre thés délicatement parfumés et plats épicés.



Ce roman se lit avec plaisir, j’ai aimé ces femmes volontaires, drôles prêtes à tout pour se reconstruire dans la bonne humeur.

L’écriture est tout à fait en accord avec le sujet.

Alors oui, j’ai adoré déguster « Une soupe à la grenade » en si bonne compagnie.







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Une soupe à la grenade

J’ai été attirée par les couleurs de la couverture, le voyage entre l’Irlande et l’Iran et la publication en cette rentrée littéraire du deuxième tome. Et puis, il faut l’avouer, les éditions Picquier me paraissent une valeur refuge adaptée quand on a besoin d’un livre qui fait du bien sans être mièvre. D’ailleurs, avez-vous également ce genre d’éditeur auprès duquel vous aimez revenir quand le moral n’est pas au plus haut ?



Trois sœurs ont quitté l’Iran juste avant la Révolution de 1979, pour rejoindre Londres et viennent au printemps 1986 s’installer dans un petit village du Comté de Mayo au Nord-Ouest de l’Irlande. Marjan, l’aînée, prépare des mets succulents, aidée par ses sœurs, Bahar, ancienne infirmière et Layla, lycéenne. L’intégration dans cette ruralité n’est pas facile, même si certains sont particulièrement accueillants comme Estelle, la propriétaire des murs du local qui deviendra le Babylone Café, le père Mahoney, ancien comique reconverti, ou encore Malachy qui tombe follement amoureux d’une des sœurs.



Des recettes sont insérées à chaque fin de chapitre et le roman donne envie de goûter à toutes ces saveurs. Au fur et à mesure, on va découvrir de plus en plus d’éléments sur les différents personnages et les raisons qui ont poussé les trois sœurs à quitter leurs attaches.



Ce roman a rempli sa mission : une dose d’humour, une dose d’amour, une dose de réconfort ! Je ne sais pas si j’en conserverai un souvenir impérissable, mais je vais lire de ce pas le deuxième tome !



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Une soupe à la grenade

Un joli roman, gourmand, très triste parfois, très optimiste sur le fond.

Quand la cuisine sert à la fois de souvenirs et de moteur pour aller de l'avant.

Partons à la rencontre de trois sœurs, Marjan, Bahar et Layla. Elles ont fui l'Iran lors de la révolution et ont trouvé refuge à Londres puis dans une toute petite ville irlandaise, Ballinacroagh. Nous sommes donc dans le compté de Mayo, en plein Connemara et les Irlandais, roux et buveurs de bière, n'ont pas vraiment l'habitude de croiser des personnes aussi "exotiques" que les trois sœurs.

Entre rejet et fascination, l'accueil n'est pas toujours chaleureux mais elles persévèrent et ouvrent le Babylone Café, refuge cosy aux bonnes odeurs épicées.

J'ai entendu parler du triste destin de l'autrice avant de connaitre ce roman. Cette lecture est loin d'être décevante, peut-être un peu longue à mettre en place le cadre et les personnages, mais j'ai été happée par l'ambiance rurale et les recettes qui parsèment le roman.

L'histoire des filles nous est révélée peu à peu, levant graduellement le voile sur les raisons profondes de leur exil.

Je lirai la suite avec plaisir, Rosewater and soda bread, pour l'instant non traduite.



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Une soupe à la grenade

Une histoire d'émigration, de saveurs et de ragots dans une petite ville d'Irlande.

Trois soeurs ont fui l'Iran après la révolution et tentent de reconstruire une autre vie.

La rencontre devrait se faire par la nourriture, les odeurs et le goût de la cuisine iranienne dans leur restaurant.

Malheureusement, les habitants sont méfiants.

Et les soeurs essaient, chacune à leur manière de se réinventer.



La couverture m'avait beaucoup plu, de même que le titre et la quatrième de couverture qui appelait pour moi une histoire à la Marjane Satrapi.

C'est un roman léger qui permet de passer le temps et de faire une transition entre deux lectures exigeantes. J'ai apprécié l'insertion des recettes de cuisine en début de chapitre.

Mais au final, c'est un roman qui passe mais ne laissera pas de trace indélébile dans mon bilan annuel ni même dans mon parcours de lectrice. J'ai regretté la prédictibilité de certaines scènes, le recours à des clichés éculés et des portraits de personnages trop superficiels à mon goût.
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Une soupe à la grenade

En 1986, dans un petit village irlandais nommé Ballinacroagh, les sœurs Aminpour ouvrent le Babylon Café. Marjan, l'aînée des trois, était autrefois sous-chef à Londres ; la sœur cadette Bahar, une infirmière de formation, combat les démons de son passé, et la plus jeune, Layla, est une écolière rayonnante de quinze ans qui commence bientôt à attirer malgré elle l'attention de la population masculine de Ballinacroagh.

Les trois jeunes femmes, qui ont fui l'Iran sept ans plus tôt, ne sont pas exactement les bienvenues ici : il y a du racisme dans l'air, il y a des gens comme Thomas McGuire, qui convoite depuis plusieurs années l'endroit où se trouve le Babylon Café et qui les considère avec méfiance.

Au milieu de tout cela, Marjan et ses sœurs cuisinent, préparent des oreilles d'éléphant, de la soupe aux lentilles, délectent avec gourmandise les palais … et commencent par inverser progressivement le cours de l'opinion publique en leur faveur.



J'ai adoré la présence de l'art culinaire dans ce livre. Marsha Mehran commence chaque chapitre avec une recette de plat et chacun d'eux semblait assez délicieux pour me donner envie de les goûter, même si ce genre de mélange n'est pas ce que je préfère. Les histoires de Marjan et Bahar (en particulier) sont poignantes et horribles : je ne savais pas grand-chose de la révolution iranienne, et Une soupe à la grenade a servi à me montrer un peu à quel point cette période a été sanglante pour l'Iran et ses habitants.

Ce qui m'a dérangé le plus, c'est l'inégalité du livre. D'un côté, il y a les terreurs de la révolution iranienne ; de l'autre, une bande de personnages souvent superficiels, et même comiques, comme le prêtre qui fut acteur autrefois, les potins locaux, le magasinier épris de lutins, etc. Le ton change radicalement, d'une page à l'autre, en passant du horrible au hilaire en quelques phrases.

Malheureusement, ce roman n'a pas réussi à livrer la magie qu'il promettait, ça aurait pu être mieux, je suis restée sur ma faim, malgré la variété des plats proposés!
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Eau de rose & Soda bread

Eau de rose et soda bread est la suite d’une soupe à la grenade. On y retrouve les trois sœurs, Marjan, Bahar et Layla, qui ont fui l’Iran pour mener une vie dorénavant bien remplie dans leur restaurant en Irlande, le Babylone Café.



La lecture est toujours agréable, avec des personnages attachants. Cependant, j’ai moins apprécié que le premier tome.



Les thèmes des premiers rapports sexuels, de l’avortement, de la religion sont abordés, mais sans pousser la réflexion. Certains éléments d’intrigue restent en suspens, notamment sur les relations passées et à venir avec certains hommes qui cheminent autour des trois sœurs, mais également autour de leurs amies ou connaissances.



Il semble qu’une suite était initialement prévue, malheureusement, l’autrice est décédée en 2014. Je conseillerai moins le deuxième tome que le premier qui m’avait semblé plus abouti. Cependant, une fois encore, celles qui voudront s’aventurer dans la cuisine iranienne trouveront de délicieuses recettes en fin de roman !

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Eau de rose & Soda bread

Fuyant la violence des révolutionnaires islamiques, trois jeunes iraniennes ont ouvert un restaurant persan dans un petit village Irlandais (cf le premier tome de cette saga : Une soupe à la grenade paru chez le même éditeur). Sous le regard fielleux des dames de l’atelier biblique local, elles ont conquis les amateurs de plats exotiques et sont bien intégrées. Marjan, l’aînée, rencontre un séduisant homme d’affaire et commence une savoureuse parade amoureuse. Bahar la cadette reste secrète tandis que Layla la benjamine découvre l’amour et voudrait bruler les étapes. Mais la tranquillité du petit village est troublée par l’irruption d’une jeune fille blessée, traumatisée et muette.

Tendresse, bienveillance et émotion sont au programme de cette saga multiculturelle et gastronomique.
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Une soupe à la grenade

J'ai fini par apprécier ce roman qui se déroule dans les années 1980 en Irlande dans le comté de Mayo. J'avoue avoir eu un peu de mal à m'immerger au début puis, passés le premier chapitre et la première recette de cuisine, je me suis laissée emporter par l'histoire de ces trois soeurs. L'Iran est extrêmement présent au fil de ces pages : celui d'avant la révolution et celui de la révolution. J'ai trouvé intéressante notamment la façon dont les deux soeurs aînées s'y sont retrouvées impliquées presque malgré elles. Marsha Mehran qui a connu un parcours fait de déracinements successifs a eu à coeur de retranscrire la terreur de l'exil, la nostalgie et les difficultés d'intégration, mais elle a écrit un roman plein d'espoir et finalement optimiste.

Sinon, je le déconseille fortement à toute personne souhaitant suivre un régime. j'ai dû prendre au moins trois kilos rien qu'en lisant les recettes.
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Une soupe à la grenade

Trois sœurs qui ont fui la révolution de 1979 en Iran s’installent après plusieurs années d’exil dans une petite ville d’Irlande. Elles y ouvrent un restaurant de cuisine persane qui les replonge, pour le meilleur et pour le pire, dans leurs souvenirs d’enfance. Ce lieu fait aussi réagir de manière plus ou moins positive les habitants du coin, peu habitués à ces saveurs orientales.



J’avais très envie d’aimer ce roman qui me faisait de l’œil avec sa jolie couverture. Malheureusement, j’ai eu du mal à entrer dans ma lecture. J’ai trouvé le style assez lourd, avec des phrases alambiquées (peut-être une question de traduction ?). Mais surtout, mon avis est mitigé car j’ai un sentiment d’inachevé. Les caractères opposés des trois sœurs, les raisons de leur fuite, leur parcours, les personnages excentriques du village, les descriptions des recettes… Il y a là des ingrédients individuels de qualité mais qui ne suffisent pas ici à faire une histoire bien construite. Cela ressemble plus à des anecdotes mises bout à bout, sans réel fil conducteur. Les tentatives de mise en tension du récit retombent très vite et sans qu’on y croie véritablement. Cela reste agréable à lire, sans plus. Pour moi, la soupe n’a pas pris.

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Une soupe à la grenade

C'est ma gourmandise qui m'a convaincue de me laisser séduire par ce roman, dont par ailleurs la couverture chatoyante et colorée est une réussite prompte à aiguiser les appétits littéraires ou plus terre à terre. En effet, mon attrait pour la cuisine iranienne n'a pas résisté à l'évocation des dolmas et des baklavas surtout, aux fragrances de miel, de nigelle et de cardamome, à l'effluve presque capiteux du thé infusant dans son samovar promise par la quatrième de couverture...

Plus sérieusement, je m'intéresse également aux publications des Editions Picquier qui se sont données pour mission d'éditer et de faire connaître des auteurs et des œuvres asiatiques et je n'ai encore jamais été déçue. Et puis, l'Iran.



Le postulat de départ, pourtant, n'avait rien de follement alléchant (si ce n'est la place donnée à la cuisine et à ces mets exquis... Divins baklavas de mon coeur!) ou original et je craignais une lecture un peu trop "feel good", genre dont je ne suis pas friande pour deux sous (contrairement aux oreilles d'éléphant) mais il faut vivre dangereusement. J'ai donc plongé dans "Une soupe à la grenade".



1986. Elles sont trois et après sept années de souffrances, de difficultés, de grisaille et de brumes londoniennes, Marjan, Bahar et Layla posent leurs (lourds) bagages à Ballinacroagh (à vos souhaits!), un petit village irlandais serein et assez traditionnel pour y démarrer leur nouvelle vie. Les jeunes femmes sont iraniennes et ont dû fuir leur pays après la révolution.

A Ballinacroagh, elles ont loué le local de la pâtisserie Delmonico à la veuve du maestro et ouvrent le "Babylon Café".

Bientôt, le restaurant ne désemplit plus et la plupart habitants de la petite bourgade se délectent des plats savoureux que concoctent les sœurs Aminpour, de l'agneau au miel qui mijote à la soupe à la grenade dont la couleur tellement riche et lumineuse et le parfum suffisent à se sentir bien.

"La plupart des habitants", oui. Et puis, il y a les autres: ceux qui voient pas plus loin que leur fish'n chips habituel, ceux qui estiment que les locaux du village ne devraient être loués qu'à des locaux justement, ceux qui ne supportent pas l'arrivée de trois jeunes femmes au teint si basané qui vont sans aucun doute séduire leurs hommes, pousser leurs fils à la faute, prendre le travail de leurs enfants. Les aigris, les rageux. Les racistes.

Le Babylon café a sans doute de beaux jours devant lui, mais il a aussi des combats à mener et des batailles à vaincre. Heureusement qu'il reste toujours le miel et la cardamome.



Sous ses airs de romans un peu "feel good", "Une soupe à la Grenade" cache un propos bien plus grave, bien plus poignant. Au fil des pages, la suavité du roman s'efface pour laisser place à la noirceur et on découvre peu à peu l'horreur vécue en Iran par Marjan, Bahar et Layla. On sent alors poindre une ineffable mélancolie, une pointe d'amertume, la douleur des exilés (et on ne peut s'empêcher d'établir un troublant parallèle entre les sœurs Aminpour et Marsha Merham qui semble avoir souffert toute sa vie de son déracinement...). Cela donne une profondeur bienvenue au roman qui m'a rappelé "Le Chocolat" avec lequel il partage, outre la capacité à me donner faim, le même rapport à l'étranger, la même sensualité et une galerie de personnages secondaires travaillés et complexes, attachants très souvent (j'en veux pour preuve Mme Delmonico et le prêtre de Ballinacroagh, entre autres).



"Une soupe à la grenade" est une très jolie surprise de cette fin d'été, délicieuse comme un bon thé infusé au samovar: doux jusqu'à la pointe d'amertume finale, mais si bon qu'on en reprend encore et encore.

Mais il est temps que je file moi, j'ai des courses à faire pour mon prochain festin: oreilles d'éléphant et soupe de lentilles rouges...et je n'ai plus assez de cannelle, ni d'eau de rose.















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Une soupe à la grenade

Un grenadier sous un ciel irlandais...

Et de l'espoir ; culture, cuisine, traditions persanes et celtes dans ce joli roman doux-amer plein de senteurs orientales, de saveurs, de couleurs, de douceur, et de douleurs aussi ; fragrance mêlant le "garm" et le "sard".



Une gourmandise littéraire qui réveille les papilles, à croquer sans modération.

La cuisine persane, délicate et parfumée, est à l'honneur, elle se décline ici chargée d'un pan d'histoire d'un pays et d'histoires personnelles.

On lit ce roman parsemé de recettes, l'eau à la bouche, dégustant de savoureux mets en partage, et qui révèlent leur pouvoir magique subjugant sur les sens.



Marjan, Bahar et Layla ont dû fuir leur pays natal, l'Iran, lors de la révolution de 1979.

Dans les années 80, elles s'installent en Irlande dans l'idée d'y ouvrir une boutique /restaurant...

On y fleure bon le jasmin et la rose, la cannelle et les effluves du thé parfumé, les pâtisseries orientales dorées de miel...et les arômes des célèbres plats de la cuisine persane, envoûtant et évocateurs du passé de ces trois sœurs...



La jolie couverture du livre au charme fleuri et coloré m'a inspirée.



Pour une parenthèse découverte à la cuisine des délices et des mille et une nuits :

Mélangez chaleureusement, avec délicatesse, au cœur d'un petit village irlandais : saveurs et volupté, nostalgie et tendresse (généreusement),

Salez de papotages et ragots (avec parcimonie),

Epicez de quelques traits d'ironie et de situations cocasses, une pincée d'elfes et farfadets,

Ajoutez bienveillance et solidarité,

Ressentez les souvenirs, observez de douloureuses réminiscences,

Saupoudrez le tout de volonté et de courage, de confiance...

Laissez infuser, posez-vous, samovar à vos côtés, et découvrez "Une soupe à la grenade", fruit du paradis, très présent dans la culture persane chargée de symbolique.



Le temps n'est pas toujours à la pluie au pays de St Patrick, on voudrait que la luminosité perce par-delà la morosité.

Les étoiles seront-elles au rendez-vous malgré certains ciels d'orage...



Une lecture comme un baume apaisant, manquant peut-être d'un peu de profondeur et de développement, mais restant très agréable en cette période.

*

Premier roman de l'autrice Marsha Mehran, très tôt disparue ; et inspiré de sa vie.

"Cuisiner, c'est une façon parfaite d'exprimer son amour, dit-elle. Quand vous préparez un plat, vous n'êtes pas seulement en train de combler une faim physique, mais aussi un désir plus profond, le désir d'un foyer, d'un endroit sûr où l'on peut se reposer ".

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Une soupe à la grenade

Aujourd'hui je vous propose un voyage touchant et gourmand grâce au roman "Une soupe à la grenade" de Marsha Mehran. Il y a peu, lors d'un passage en librairie, je me laissais charmer par la magnifique couverture aux couleurs chatoyantes, et sans même en lire le résumé, me décidait à ajouter ce roman à ma bibliothèque. Et bien, je peux vous dire que j'ai très bien fait puisque ce livre est un très grand coup de cœur pour moi !

Trois sœurs fuient l'Iran et sa révolution pour trouver refuge dans un petit village d'Irlande. Un petit village où tout le monde se connaît, où chacun vit un peu replié sur lui même. Elles y ouvrent bientôt un café d'où les effluves de cardamome, de nigelle, d'amandes grillées et de miel vont venir bousculer la tranquillité des habitants. Mais si ceux-ci ne les accueillent pas à bras ouverts, la cuisine persane délicate et si parfumée de nos trois héroïnes fait germer d'étranges graines chez ceux qui la goûtent!

Ce roman est tout simplement délicieux, une véritable gourmandise. Un mélange savoureux et savamment dosé de noirceur et de lumière, de dureté et de douceur. L'ambiance est à la fois chaleureuse avec les cottages irlandais et colorée avec la cuisine persane.

Un roman qui possède une réelle profondeur sous des abords un peu légers. Car oui, ne vous fiez pas à la couverture douce et colorée, l'auteure nous dévoile ici au travers du passé de ses trois sœurs l'exil, la difficulté de fuir un pays en guerre, de taire des souvenirs douloureux...

Le roman se décompose d'ailleurs en deux parties qui nous donnent à suivre tout d'abord la vie du petit village irlandais et de ses habitants, puis les souvenirs des sœurs ressurgissent et s'ouvre une nouvelle page sur les événements qui ont précipité leur exil, leur fuite.

Une très grande réussite que ce récit sur le courage de ces femmes à prendre en main leur destin, se réorienter et croire à un nouveau lever de soleil sur un avenir plus radieux. C'est doux, profond, subtil et le fait que l'auteure se serve de sa propre expérience pour raconter l'histoire de ses personnages apporte une réelle authenticité au récit.

En résumé, un roman que je vous invite vraiment à découvrir car il saura vous faire voyager entre Irlande et Iran au travers d'une belle histoire familiale. Et petit bonus non négligeable si comme moi vous aimez la cuisine, des recettes sont glissées deci delà dans le récit entre les chapitres. De quoi vous donner envie de toutes les essayer pour embaumer votre cuisine de ce doux parfum d'épices.
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Une soupe à la grenade

Quel délicieux et ensorcelant roman !



Cela commence avec les préparatifs fiévreux pour l’ouverture du Babylon Café, dans le petit village irlandais de Ballinacroagh où trois soeurs iraniennes se sont (enfin ?) posées après plusieurs années d’errance. Elles ont quitté l’Iran au moment de la révolution de 1978 contre le shah, ont passé plusieurs années à Londres qu’elles ont dû quitter pour aboutir dans ce coin d’Irlande battu par les vents et la pluie. Mais qu’importe, la délicieuse cuisine de l’aînée, Marjan, réussira bien à dégeler les coeurs les plus endurcis et à apaiser les angoisses et les migraines terribles de Bahar, la cadette. Quant à la plus jeune, Layla, elle peut vivre sa vie de lycéenne et faire tourner le coeur de Malachy McGuire. Malachy est le fils (mal assorti) de Thomas McGuire, sorte de dictateur mal embouché qui règne sur la vie du village et ne rêve que d’une chose : acheter le Babylon Café pour y établir la boîte de nuit de ses rêves. Autant dire que tout n’est pas gagné pour les soeurs Aminpour. A chaque chapitre, nous découvrons un personnage typique du village et un plat particulier de la cuisine persane. S’y mêlent les souvenirs des trois soeurs et l’histoire douloureuse de leur fuite hors d’Iran se révèle petit à petit.



C’est un roman lucide et cruel parfois, à travers les sentiments peu accueillants de certains habitants et l’exil des trois jeunes femmes, mais il est surtout chaleureux, envoûtant comme le parfum des épices qui embaument chaque page. La bonne cuisine permet de dépasser les traumatismes, de guérir les blessures physiques et intimes, de célébrer la vie qui renaît.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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