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3.88/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Italie
Biographie :

Marta Barone est traductrice et auteure jeunesse. Elle vient de publier son premier livre pour adultes, Città sommersa.

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Marta perd son père à l'âge de 24 ans. Mais est-on encore orphelin à cet âge-là ? Toute la souffrance liée à cette disparition ressurgit en même temps que le dossier judiciaire de son père, quelques années après le décès de celui-ci. La narratrice savait qu'il avait fait de la prison dans les années 70 – pour un malentendu, croyait-elle, car il a fini par être innocenté. Or elle découvre une vérité toute différente. Leonardo Barone a en effet d'abord été condamné pour participation à une organisation terroriste. Pourquoi ne lui a-t-il rien dit ? A-t-il participé à la lutte armée auprès d'un groupe d'extrême gauche lors des années de plomb ? À partir de cette révélation initiale, Marta n'a d'autre choix que d'enquêter pour tenter de comprendre ce qui s'est joué à ce moment-là, à Turin et dans toute l'Italie, afin de connaître ce père qui semble s'être toujours dérobé. C'est finalement le portrait d'un homme qui se dessine, sans concession, et à travers lui, celui d'une période trouble de l'histoire italienne. Qui étaient ces militants communistes ? En quoi croyaient-ils ? Comment ont-ils vécu ? Que reste-t-il de leur combat, une génération plus tard ? Pour répondre à ces questions, Marta Barone compose un texte intelligent et subtil, empreint d'une grande humanité, qui raconte aussi la rencontre d'une fille avec son père. Un récit incandescent sur l'engagement et la transmission. Traduit de l'italien par Nathalie Bauer En savoir plus : https://bit.ly/3O1cxAF

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
“Sono tre i grandi peccati dell’umanità: la mistificazione, l’invidia e la rimozione di quello di cui ci si vergogna.”
Les grands péchés de l'humanité sont au nombre de trois : la mystification , la jalousie et la suppression de ce dont on a honte.
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Nelle vacanze agostane, il periodo consecutivo più lungo che passavo con lui, andavamo per tre o quattro settimane nella casa delle vacanze di Dora, in Calabria, e non c’era quasi mai tregua. Tre settimane, quando hai nove anni, sono infinite. La disperazione che provavo era infinita. E fu allora che scoprii che il dolore dei bambini non interessa quasi a nessuno: la maggior parte della gente lo considera irrilevante, un accidente trascurabile, o proprio non lo vede. E più soffrivo, più lui si infuriava. Non era giusto che io fossi triste quando ero insieme a lui.
Pendant les vacances d'août, la période consécutive la plus longue que je passais avec lui, on allait passer trois quatre semaines dans la maison de Dora en Calabre, et il n'y avait presque jamais de trêve. Trois semaines quand tu es enfant sont interminables . Le désespoir que j'éprouvais était sans limite. Et c'est là que je découvris que la douleur des enfants n'intéressait personne: la majorité des adultes la considère comme sans importance, un incident trascurable, ou simplement ils ne s'en aperçoivent même pas. Et plus je souffrais, plus il s'énervait. Ce n'était pas juste que je souffris quand j'étais avec lui.
( Les parents sont séparés, elle passe les vacances avec son père).
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Valérie* disse all’improvviso, come riprendendo il discorso: “In un certo senso tutta la nostra esistenza è una traduzione tra quello che cerchiamo di dire e quello che poi riusciamo a dire davvero.”
Valérie dit à l'improviste, comme pour reprendre le propos:" Dans un certain sens, toute notre existence est une traduction entre ce que nous cherchons à dire et ce que nous en réussissons finalement à exprimer."

*Valérie Zenatti. L'écrivaine franco-israélienne.
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Valérie déclara soudain, comme si elle reprenait le fil de notre conversation: "D'une certaine façon, toute notre existence est une traduction entre ce que nous essayons de dire et ce que nous parvenons à dire vraiment."
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