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Critiques de Martin Blasco (30)
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La noirceur des couleurs

Quel étrange roman. C'est en Argentine que débute cette histoire, en 1885, avec la lecture du journal de J.F. Andrew, un pseudo scientifique qui narre sa grande expérience. Pour mener à bien son projet, il s'entoure de fidèles (quasi des disciples), 3 hommes et une femme dont le travail pour les années à venir sera d'encadrer l'éducation de 5 bébés volés. Volés parce que le projet délirant d'Andrew est de couper du monde ces enfants en leur assignant un développement complètement différent. Baptisés d'un nom de couleur, ils vont "vivre" sous cloche dans des conditions inhumaines. Entre ces pages de journal que découvre le lecteur, s'insère un autre récit, celui d'Alessandro, un jeune journaliste de la Prensa de Buenos Aires, engagé par une famille de l'un des bébés enlevé 25 ans plus tôt. Si les parents font appel à lui pour relancer l'enquête, c'est que rien n'avait été fait au moment de l'enlèvement par la police puisque ces 5 bébés venaient de familles de migrants désargentés fraîchement arrivés en Argentine et que leur fille est revenue complètement amnésique.

Avec ce scénario de départ, Martin Blasco mitonne un récit captivant puisque lecteur avance au même rythme qu'Alessandro tandis que les chapitres intercalés avec le journal de l'expérience permettent de mieux comprendre le fou projet d'Andrew. C'est d'une terrible noirceur, mais c'est redoutablement bien réalisé et malgré ce projet démentiel, nul malaise à la lecture de ce roman qui peut amener à s'interroger sur les manipulations et autres expériences menés sur des bébés dans l'histoire.
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La noirceur des couleurs

Il y a plusieurs années, cinq bébés ont été arraché à leur foyer pour devenir les sujets d’une expérience. L’homme peut-il devenir meilleur ? Un soir, l’un des bébés devenu adulte rentre dans sa famille. Un journaliste est alors sollicité pour mener l’enquête.



Alejandro est journaliste, passionné par son travail. Un beau jour, il est contacté pour mener une enquête. Alejandro ne comprend pas pourquoi c’est à lui que l’on demande cette faveur. Et j’avoue ne pas avoir compris tout de suite le pourquoi de cette démarche. C’est un homme acharné à trouver des réponses à ses questions et à protéger l’une des victimes. Le second personnage très présent est Amira, jeune femme que je n’ai pas apprécié. Dites amnésique, peu bavarde, elle m’a semblé si manipulatrice que je n’ai pu m’attacher à elle.



J’ai commencé ma lecture très enthousiaste, l’idée de base du roman me semblait très intéressante, l’enquête et l’intrigue me donnaient l’eau à la bouche. Tout aurait pu être parfait mais le rythme de l’histoire ne m’a pas convaincu. Je trouvais cela assez lent, dont certains éléments et passages qui ne m’ont paru d’aucune utilité. Outre ces quelques inconvénients personnels, je n’avais qu’une seule envie du début à la fin, connaître la vérité, ce qui est bon signe et qui signifie que l’auteur a su satisfaire ma curiosité.



De plus, la particularité et le côté piquant de ce thriller sont l’enchaînement des chapitres. L’un montre le cours de l’enquête tandis que le chapitre suivant montre le journal intime de l’expérimentateur et de son avancée expérimentale. Cela apporte beaucoup à l’intrigue et au roman du point de vue du lecteur.



J’ai lu ce roman très rapidement, deux petits jours m’ont suffit. Ma lecture n’a pas été à la hauteur de mon enthousiasme. Si j’ai adoré découvrir le journal intime d’Andrew, je suis déçue de son ressenti face aux sujets pour lesquels il éprouvait certains sentiments de temps à autre, ce qui enlevait le charme machiavélique de l’expérience, dommage pour un thriller. L’aboutissement final m’a étonné et laissé perplexe. Il est clair que je ne m’attendais pas à une telle fin mais j’ai trouvé cela assez gros pour être crédible. Quant aux derniers mots du roman, j’attendais mieux pour dire au revoir à tous ces personnages. Je suis tout de même ravie d’avoir découvert ce roman.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..
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La noirceur des couleurs

Je ressors mitigé de ma lecture, j'ai eu beaucoup de mal a rentré dans le livre et l'univers, il m'a fallu un temps fou pour commencer a m'attacher aux personnages. C'est dommage, j'ai commencé a apprécier le livre a la fin et j'ai d'ailleurs failli abandonner ma lecture plus d'une fois, malgré tout je suis contente d'être parvenue a la fin.



Il ne faut pas s'attendre a grand chose en commençant ce livre, c'est ce que j'ai fais et je finis tout de même plutôt agréablement surprise par la fin, mais je ne m'attendais pas a quelque chose de grandiose, sinon j'aurais été déçue.
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La noirceur des couleurs

C'est un roman glaçant et noir. Une expérience scientifique horrible sur des enfants. Des chapitres courts qui nous captivent, on est tenus en haleine entre le journal du Dr Andrews (le professeur qui a fait enlever les enfants) et les progressions d Alejandro dans son enquête qui va être parsemée de meurtres. A lire absolument, pour les adolescents et les grands
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La noirceur des couleurs

Pas forcément fan des romans policiers, j'ai cependant été attirée par le côté expérimental et fantastique. J'ai découverts un livre fascinant qui remet en question l'influence de la société sur l'homme. Malgré un côté très glauque et très malsain de l'histoire je ne peux m'empêcher de m'interroger sur cette expérience. Qu'est ce qui peut en découler, qu'est ce que cela peut nous apprendre. La fin de l'histoire ne nous le révèle pas, car les personnages disparaissent comme dans un rêve. A nous de l'imaginer?

Cela reste un très bon livre pour ma part qui me donner presque envie de regarder du côté des rayons policiers.
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La noirceur des couleurs

Faisant implicitement référence au passé de l'Argentine (nazis réfugiés après la guerre, enfants disparus pendant la dictature militaire...), cet ouvrage bien étonnant soulève l'éternelle question des limites à donner à la science et à ce qu'on voudra appeler «progrès».
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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La noirceur des couleurs

5 bébés enlevés, cinq couleurs pour 5 expériences. Ce livre pose la question de jusqu’où peut aller la recherche scientifique.
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La noirceur des couleurs

Ce thriller fonctionne très bien et tient le lecteur en haleine jusqu’au bout.
Lien : https://lavalsedespages.word..
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La noirceur des couleurs

En 1885, cinq bébés sont enlevés la même nuit. 25 ans après l'un réapparait, sans mémoire, puis un autre. un journaliste mène 'enquete : où étaient ces enfants ? qui s'est occupé d'eux ? On comprend rapidment qu'un savant fou a mené une expérience éducative sur eux....



C'est glaçant à souhait, notre cœur se serre au fur et à mesure de la lecture. Un roman étrange, prenant, un thriller noir qui pose des questions et nous interroge.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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La noirceur des couleurs

Arrivé à Sion en oct 2017. A PLACARDISER

R - Buenos Aires, 1910 : un journaliste est embauché par le père d'une jeune fille qui revient à la maison, 25 ans après avoir été dérobée toute petite. le journaliste découvre alors que 5 bébés ont été enlevés en 1885, tous enfants de familles récemment arrivées en Argentine. Parallèlement à l'enquête du journaliste, des pages successives du journal de l'homme qui a tout organisé. Il présente son plan pour les 5 bébés enlevés au fur et à mesure de l'évolution des enfants eux mêmes. C'est un projet expérimental pour "fabriquer" le nouvel homme du XXe siècle.

M C - Science/expérimentation/Policier/Argentine/Horreur

C - L'éditeur destine ce roman aux lecteurs de 14 ans et plus!

Et moi, je ne peux plus le lire, stoppée à la page 170 par les abominations que j'y lis. Belle langue, bonne traduction, mais une épouvantable noirceur que je ne veux pas continuer à découvrir. Comment imaginer autant d'horreurs et le décrire avec autant de détails? Cela me dépasse. Il parait que le dénouement est aussi terrifiant qu'inattendu : tant pis.

Faut-il aller aussi loin dans la description des turpitudes humaines pour les dénoncer?

DANGEREUX POUR NOS ÉLÈVES

Critiques positives (!) : http://www.lirado.com/noirceur-couleurs-martin-blasco/ et dans le supplément du monde sorti pendant le salon du livre .

Hélène, 12/12/2017

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