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4.3/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) le : 24/06/1942
Biographie :

Martin John Rees, Baron de Ludlow, FRS (23 juin 1942-) est un scientifique britannique professeur d'astronomie.

Rees étudie à la Shrewsbury School et au Trinity College avant de partir aux États-Unis pour y finir ses études. Il revient en Angleterre pour occuper un poste de professeur à l'université de Sussex puis retourne à Cambridge où il obtient le poste de professeur plumien d'astronomie de 1973 à 1991 et prend aussi la tête de l'institut d'astronomie de Cambridge. En 1975 il est professeur d'astronomie au Gresham College. De 1992 à 2003 il est enseignant chercheur pour la Royal Society. Rees a aussi enseigné à l'Imperial College de Londres.

Il publie plus de 500 articles et fait d'importantes contributions sur l'origine du fond diffus cosmologique et la distribution et la formation des amas de galaxies. Son étude de la distribution des quasars est un argument fort contre la théorie de la création continue. Il est aussi un des premiers à proposer les trous noirs supermassifs comme source d'énergie des quasars. Rees est aussi un vulgarisateur respecté en astronomie et en science.

En 2005 il devient Baron Rees de Ludlow dans le comté du Shropshire. Le 1er décembre de la même année il prend la direction de la Royal Society.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
D'ici 2050, peut-être les sociétés et les nations se seront-elles radicalement réalignées, nos façons de vivre auront-elles complètement changé, notre espérance de vie augmenté et nos comportements (modifiés par la médecine, l'implantation de puces électroniques, etc...) seront-ils très différents. Mais subsisteront la faillibilité de l'être humain et le risque d'actes malveillants de marginaux aigris et de groupes dissidents. Des avancées technologiques naîtront de nouveaux moyens générateurs de terreur et de destruction, et la communication instantanée d'un point à l'autre du globe amplifiera leur impact social. Encore plus inquiétant, des catastrophes pourraient advenir du simple fait d'avatars technologiques, des accidents graves (création ou fuite involontaire d'un agent pathogène nocif à propagation rapide, ou problème majeur de logiciel, par exemple) pouvant se produire au sein même d'organismes bien réglementés. Plus les menaces s'aggraveront et leurs possibles responsables se feront nombreux, plus les conséquences seront délétères pour la société, qui régressera. A long terme, ce risque peut affecter l'humanité elle-même.
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Or, sous peu, le caractère et l'aspect physique de l'homme seront eux-mêmes malléables. De nouvelles drogues ou des ordinateurs implantés dans nos cerveaux pourraient accroître certaines de nos capacités intellectuelles - nos fonctions logiques ou mathématiques mais aussi notre créativité. Nous pourrons peut-être nous "brancher" de la mémoire supplémentaire, ou acquérir des connaissances en transférant directement celles-ci dans nos cerveaux (par injection d'un "doctorat instantané", par exemple). John Sulston, l'un des responsables du projet de génome humain, voit encore plus loin : "Quelle quantité de matériel non biologique pouvons-nous adjoindre au corps humain sans cesser de le qualifier d'humain ?...Un peu plus de mémoire, peut-être ? Plus de capacité de traitement ? Pourquoi pas ? Et si c'est le cas, une certaine immortalité est peut-être à portée de main."
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Une des caractéristiques communes à toutes les attaques biologiques est que, même si les conséquences n'affectent pas encore le monde entier, elles sont détectées trop tard. En fait, si l'on n'a pas recours à l'arme biologique lors des conflits organisés, ce n'est pas seulement par scrupule mais parce que les militaires manqueraient de temps et n'auraient pas les moyens de maîtriser la propagation du virus. C'est en cela que les dissidents ou les terroristes isolés détiennent un avantage : celui de pouvoir, en un rien de temps, camoufler l'origine d'une attaque, à l'heure et au lieu où l'agent pathogène a été lâché. On aurait plus de chances de localiser celui-ci rapidement si l'on disposait d'informations et d'analyses médicales au niveau national, car celles-ci permettraient de détecter une soudaine augmentation du nombre de patients présentant tels ou tels symptômes spécifiques, ou l'apparition quasi simultanée d'un syndrome rare ou anormal.
Une attaque, de quelque nature qu'elle soit, provoquerait la débâcle et la panique. La couverture médiatique alarmiste de l'épisode de la maladie du charbon aux Etats-Unis en 2001 montre qu'une menace, même localisée, peut affecter les mentalités de tout un continent. Car même dans l'hypothèse d'une épidémie de variole annoncée avec prudence, la peur et l'hystérie, encouragées et amplifiées par les médias, bouleverseraient la vie quotidienne à l'échelle planétaire.
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Pour ce qui est des maladies infectieuses, la dispersion initiale n'est pas un facteur aussi déterminant que pour l'anthrax (qui ne se transmet pas d'un individu à l'autre), et même une dispersion localisée, en particulier sur une population mobile, pourrait provoquer une épidémie de grande ampleur. A cet égard, le plus inquiétant des virus connus est celui de la variole. Il a été totalement éradiqué grâce aux efforts louables entrepris par l'OMS dans les années 1970, mais deux stocks en ont été conservés, l'un au Center for Disease Control à Atlanta en Amérique, l'autre dans un laboratoire de Moscou au nom inquiétant de Vector. La raison avancée est que ces virus pourraient servir à la fabrication de vaccins, mais on soupçonne l'existence de lieux de stockage clandestins dans d'autres pays, ce qui accroît les craintes d'actions terroristes liées à ce virus.
Cette maladie presque aussi contagieuse que les oreillons tue près d'un tiers des individus atteints. Selon plusieurs études officielles portant sur les conséquences d'une propagation de ce virus mortel, celles-ci seraient catastrophiques pour une grande ville, mêmes si l'épidémie était maîtrisée et que les victimes ne s'élevaient qu'à quelques centaines. Les médicaments manqueraient, surtout en l'absence de vaccins suffisants, et si l'épidémie s'étendait au-delà des frontières, elle causerait plusieurs millions de morts.
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En 2002, le magazine Wired, mensuel de luxe spécialisé dans le matériel informatique et les gadgets électroniques, a eu l'idée d'ouvrir une série de "paris à long terme", afin de débattre des évolutions de la société, de la science et de la technologie. (...)
J'ai quant à moi parié mille dollars que "d'ici 2020, une bio-erreur ou une bio-terreur aura causé un million de morts". J'espère ardemment, bien sûr, perdre mon pari, mais, honnêtement, je ne crois pas que ce sera le cas. L'horizon étant inférieur à vingt ans, je pense que ce risque est important, à supposer même que l'on "gèle" les programmes de recherches, ou que les auteurs potentiels de ces horreurs ne disposent que des techniques d'aujourd'hui. Car rien n'avance plus vite que la biotechnologie, et ses progrès vont intensifier et multiplier les risques.
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Dans les années 1980, le stock d'armes nucléaires de la Russie, de l'Europe et de l'Amérique équivalait à dix tonnes de TNT par habitant.
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