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Biographie :

Passionnée de lecture dès son plus jeune âge, Maryn Morgan s'intéresse aussi, très tôt, à la psychologie et au développement personnel. C'est tout naturellement, qu'à quarante ans, elle choisit d'allier son amour des mots et de la connaissance de soi.
En novembre 2018, elle publie son premier roman, Un seul jour à vivre: une invitation au moment présent, une déclaration d'amour à la vie, un hymne au bonheur.
L'Exemple, une nouvelle courte et percutante sort en décembre 2019.
Son deuxième roman, L'Autre, vient de paraître.

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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Mais le passé n’aime pas l’avenir. Et on ne peut pas bâtir sur lui, on ne peut pas y vivre non plus. Il n’y a pas de vie dans le passé. La vie n’existe qu’au présent. Notre terreau c’est aujourd’hui, le passé n’est que sables mouvants
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La réalité, c’est que quand mon père nous a abandonnées, ma mère a perdu pied, et tout s’est très vite enchaîné. On s’est retrouvées à vivre dans une caravane sordide sur un terrain vague. On avait accès à un minimum d’électricité grâce à un vieux groupe électrogène. Par contre, pas d’alimentation en eau, et je peux te garantir que la saleté des lieux nous le rappelait tous les jours. Ma mère a sombré dans l’alcool, elle avait capitulé, elle ne voulait plus se battre.
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L’oubli n’est pas quelque chose de mauvais ou malsain qui résulte de l’indifférence ou du manque d’amour. Ce n’est pas non plus une faiblesse, ou une défaillance de notre cerveau comme malheureusement tu le crois. L’oubli est bien souvent un acte délibéré et salvateur. Un choix, une décision active, un ingrédient indispensable au bonheur. Si je n’avais pas choisi d’oublier, je n’en serais pas là, aujourd’hui.
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Elle savait utiliser l’oubli, au lieu de le subir. Faire appel à lui, pour continuer d’avancer et ne pas rester tétanisée par la peur et le chagrin. C’est à son cœur qu’elle avait confié ses souvenirs, plus à sa tête. Et ça faisait toute la différence. Son cœur était assez grand pour aimer deux petits garçons. Il était assez fort pour aimer la vie, lui faire confiance malgré les épreuves. Sa tête, elle, s’y serait refusée. Ils entrèrent dans la chambre et Louise fut incapable de retenir ses larmes. Elle embrassa son amie avant de se pencher délicatement sur le nouveau-né endormi. N’osant pas le toucher, elle se contenta de l’admirer, écoutant sa respiration régulière qui témoignait d’un sommeil profond et paisible.— Tu vois le bonheur qui t’attend, ma belle ?
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C’était clair, il avait pris sa décision, il allait lui parler, se jeter à l’eau. Il cesserait son numéro de charme utilisé cent fois. Il serait juste lui, sincère, honnête, déstabilisé par des sentiments qu’il ne comprenait et ne connaissait pas. Il lui ouvrirait son cœur, il se mettrait à nu, et peu importait le résultat c’était ce qu’il avait envie de faire. Et puis il ne pouvait pas continuer comme ça, il pensait à elle en permanence, toutes ses journées ne s’articulaient plus qu’autour d’elle, autour du moment où il pourrait la voir, où il pourrait avoir l’impression de faire partie de sa vie. Et pour la première fois, son orgueil se taisait. Il n’avait pas peur. Ni pour son image. Ni pour les conséquences. L’amour avait terrassé l’amour-propre.
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L’oubli ne concerne que le passé. Hugo est mon fils et le restera à jamais. Je l’aime d’un amour incommensurable, et je l’aimerai éternellement. Rien n’appartient au passé dans tout ça. Tout est présent et à venir. Ce que j’ai choisi d’oublier, c’est ce qu’il s’est produit, ce qui est arrivé, le malheur, la souffrance. Les choses qui se sont de toute façon déjà produites et sur lesquelles je n’ai donc aucun pouvoir. J’ai choisi d’oublier que la vie peut nous poignarder, nous détruire en une seule seconde, qu’elle peut nous arracher un enfant, qu’elle peut être laide à faire peur. J’ai choisi de l’oublier parce qu’il ne sert à rien d’autre de se rappeler tout ça qu’à prolonger le mal et le maintenir en nous.
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Personne ne savait où elle était, ce qu’elle avait fait, ce qu’elle avait vécu. C’était comme si elle n’avait pas existé, comme si elle n’avait pas été. Ce vide l’étouffait de l’intérieur. Comment peut-on savoir qui l’on est, si l’on ignore qui l’on a été ? Ne sommes-nous pas seulement le résultat de notre vécu, notre passé, nos souvenirs ? Et si ces souvenirs disparaissent se peut-il que l’on ne soit personne ? Louise se sentait perdue. Son père s’évertuait à la ramener au présent, tentait de la convaincre que lui seul existait. Que ce qu’elle était à ce jour était tout ce qu’elle avait à être. Que notre identité ne se définit pas par notre mémoire, mais par notre cœur.
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Accepter c’est prendre conscience des choses sur lesquelles on ne peut agir, pour pouvoir agir sur celles que l’on peut changer : ce n’est, en aucun cas, un acte de faiblesse, c’est, bien au contraire, une preuve de force et de sagesse.
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Elle venait de passer douze ans à prier, implorer, supplier, espérer, désespérer, se révolter, se résigner. Douze ans qui l’avaient presque conduite à ne plus oser y croire. Et soudain tout redevenait possible. Elle était là, devant elle, cette enfant disparue depuis si longtemps. Cette petite fille qui s’était évaporée comme si elle n’avait été qu’un songe. Cette petite fille qu’on n’avait jamais retrouvée. Elle était là, cette jeune femme qui lui avait déchiré le cœur en la privant d’être maman. Cette jeune femme devenue adulte en secret. Il était là, son bébé, pour qui elle avait tant d’amour en retard.
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Pas le temps de s'occuper du présent quand on s'épuise à modeler un futur parfait.
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