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Citations de Maryn Morgan (64)


Mais le passé n’aime pas l’avenir. Et on ne peut pas bâtir sur lui, on ne peut pas y vivre non plus. Il n’y a pas de vie dans le passé. La vie n’existe qu’au présent. Notre terreau c’est aujourd’hui, le passé n’est que sables mouvants
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Pas le temps de s'occuper du présent quand on s'épuise à modeler un futur parfait.
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L’oubli n’est pas quelque chose de mauvais ou malsain qui résulte de l’indifférence ou du manque d’amour. Ce n’est pas non plus une faiblesse, ou une défaillance de notre cerveau comme malheureusement tu le crois. L’oubli est bien souvent un acte délibéré et salvateur. Un choix, une décision active, un ingrédient indispensable au bonheur. Si je n’avais pas choisi d’oublier, je n’en serais pas là, aujourd’hui.
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La réalité, c’est que quand mon père nous a abandonnées, ma mère a perdu pied, et tout s’est très vite enchaîné. On s’est retrouvées à vivre dans une caravane sordide sur un terrain vague. On avait accès à un minimum d’électricité grâce à un vieux groupe électrogène. Par contre, pas d’alimentation en eau, et je peux te garantir que la saleté des lieux nous le rappelait tous les jours. Ma mère a sombré dans l’alcool, elle avait capitulé, elle ne voulait plus se battre.
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Slimane avait pris une chambre dans un petit hôtel de la ville. Dans une ''autre vie'', il y avait habité, installé dans un jolie pavillon, mais à présent, le monde était sa maison, comme il aimait le répéter.
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Dès qu'elle pénétra dans la chambre d'hôpital, Elsa se trouva déchirée entre joie et désespoir. La présence de Ben était, bien sûr, un soulagement, mais renvoyait, malheureusement, avec violence, à l'absence d'Andreas.
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Accepter c’est prendre conscience des choses sur lesquelles on ne peut agir, pour pouvoir agir sur celles que l’on peut changer : ce n’est, en aucun cas, un acte de faiblesse, c’est, bien au contraire, une preuve de force et de sagesse.
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La paix de l'âme est dans l'instant présent
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L’intensité de la hargne qui avait animé cet être l’espace d’un instant n’avait d’égale que l’intensité de l’amour qu’elle lui portait. Elle l’avait tant aimé. Elle l’aimerait encore au-delà de la mort. Elle ne lui en voudrait pas, ne le détesterait pas, elle partirait avec tout cet amour, intact. Lorsque l’impact eut lieu, tout s’arrêta instantanément. C’était fini.
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La culpabilité ! On est d’accord ! Sauf que les détraqués, les tueurs en série et les psychopathes ressentent rarement de la culpabilité ! En revanche, quand l’agresseur et la victime se connaissent, c’est plus que plausible.
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Mona avait un don. Elle savait apaiser, réconforter, bousculer, éclairer, partager, soigner, materner. Cette femme était faite pour être une maman, une merveilleuse maman, et le destin lui avait enlevé son premier enfant. Elle avait raison il n’y avait aucun pourquoi à cela. Et qui était-elle ? Elle était ce qu’elle était : inexplicable, indéfinissable, parfaite.
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Que l’on soit amnésique ou pas ne fait aucune différence. Ton pourquoi c’est le même que le nôtre. Ta souffrance c’est la même aussi. Tant que l’on s’obstine à chercher un pourquoi, on souffre atrocement.
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Le monde qui l’entourait lui était étranger. Non. Non, c’était pire encore. Ce n’était pas le monde, c’était elle qui était étrangère. Le monde, lui, existait. C’était elle qui n’existait pas. Elle n’était personne. Elle n’avait même pas de nom. Pas d’histoire. Pas de vie. Elle n’était qu’une marionnette que les gens agitaient à leur guise, le temps de s’amuser un peu, et dont le personnage mourait dès lors que le marionnettiste reposait sa main. On lui avait inventé une vie, fait jouer un rôle qui n’était pas le sien. On avait créé Louise et elle venait de mourir.
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Que les gens soient animés de bonnes ou de mauvaises intentions, elle était à leur merci. Ils pouvaient, sans effort, se jouer d’elle, la manipuler, la tromper. Cette idée ne faisait qu’accroître son angoisse. Peut-être ne pouvait-elle faire confiance à personne, finalement.
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Une maman ne peut pas oublier. Une maman ne peut pas se tromper. Mais tu étais seule. Personne n’était venu te chercher. Tu avais besoin qu’on s’occupe de toi, tu avais besoin d’amour. Et moi, de l’amour, j’en avais tellement. Je pouvais t’aimer. Je t’aimais déjà. Je t’ai aimée dès les premières secondes, comme ma fille.
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Elle savait utiliser l’oubli, au lieu de le subir. Faire appel à lui, pour continuer d’avancer et ne pas rester tétanisée par la peur et le chagrin. C’est à son cœur qu’elle avait confié ses souvenirs, plus à sa tête. Et ça faisait toute la différence. Son cœur était assez grand pour aimer deux petits garçons. Il était assez fort pour aimer la vie, lui faire confiance malgré les épreuves. Sa tête, elle, s’y serait refusée. Ils entrèrent dans la chambre et Louise fut incapable de retenir ses larmes. Elle embrassa son amie avant de se pencher délicatement sur le nouveau-né endormi. N’osant pas le toucher, elle se contenta de l’admirer, écoutant sa respiration régulière qui témoignait d’un sommeil profond et paisible.— Tu vois le bonheur qui t’attend, ma belle ?
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Le temps aurait dû faire son œuvre comme on l’espère souvent. Mais il n’avait rien fait. Il n’avait rien changé. Tout était intact. Le chagrin, le chaos, l’incompréhension, mais aussi le mystère autour de cet événement tragique. Armelle avait depuis pris sa retraite, et cette enquête non résolue lui avait laissé un goût amer. Sa dernière enquête, un échec. Elle avait l’impression que dans toute cette histoire il n’y avait que des victimes. Mais une intuition tenace lui disait également qu’elle était passée à côté de quelque chose.
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Pour une raison inconnue, le passé avait décidé de ne plus rester en retrait. Il voulait qu’on l’écoute, qu’on le reconnaisse. Comme s’il refusait qu’on le dénigre plus longtemps. Comme si la mort avait des comptes à régler, avant de laisser place à la vie. C’est comme ça que Louise l’interprétait : elle était persuadée que sa grossesse était à l’origine de ses visions. Elle ne savait pas expliquer pourquoi, mais c’était clair pour elle, elle devait accepter le passé pour avoir le droit d’envisager l’avenir. Et il devenait de plus en plus exigeant, pressant.
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Je suis obligée de goûter chaque chose comme si c’était la première fois. Sentir chaque parfum pour savoir si je l’apprécie. Je ne sais pas non plus si j’ai déjà pris l’avion, ou si j’en ai une peur panique, si j’ai été amoureuse, si j’ai été malheureuse. Je ne sais pas davantage si j’ai déjà menti, trahi, blessé quelqu’un, si j’ai des ennemis, si j’ai fait de belles choses. Si je suis quelqu’un de bien. J’ignore tout de moi.
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On ne peut pas se fier davantage au passé qu’au futur. Seul le présent est vrai. Et il était enfin parfait avant que des images morbides n’envahissent ton esprit.
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