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Critiques de Mats Strandberg (66)
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Le ferry

Le Baltic Charisma est un ferry faisant régulièrement la liaison entre la Suède et la Finlande. À son bord, 1200 passagers embarquent pour une traversée de 24 heures. Beaucoup d'entre eux n'attendent qu'une chose, l'entrée dans les eaux internationales afin de se ruer sur les Dutty Free et se saouler. Bien évidemment, l'alcool coulant à flots, les passagers se vautrent dans la luxure et la décadence ... alors que dans une cabine, un enfant à l'apparence fragile appelle à l'aide. Un passager, Tomas a entendu cet appel et se rend dans cette cabine.... l'erreur à ne pas commettre... et le début d'une nuit d'horreur.



Globalement, je reste sur ma faim après avoir achevé ce roman. 😣 La quatrième de couverture me faisait espérer un roman digne de la plume de Stephen King comme Shinning ou ça et j'ai eu au final une sorte de roman de seconde zone. Certes, la lecture n'est pas désagréable et se fait aisément... mais la déception est grande.





Tout d'abord, le style d'écriture m'a quelque peu gênée. Je ne sais pas si cela vient de la traduction, mais certaines tournures de phrases, certaines phrases et certaines ponctuations sont complètement étranges.

Ensuite, l'auteur utilise comme style narratif le mode du multinarrateur avec par moment des chapitres "Baltic Charisma" qui reprennent tout ce qui se passe dans une sorte de synthèse. Cela casse le rythme et embrouille le lecteur.





Côté personnages, c'est à se demander si Mats Strandberg voulait qu'on s'attache à l'un d'eux émotionnellement ou bien s'il voulait vraiment nous les faire détester. Les premiers chapitres présentent des êtres dont on n'a sérieusement aucune envie de voir survivre ... voire dont le sort nous indiffère. Vous avez au choix, Marten un père bipolaire et suicidaire complètement alcoolique qui passe son temps à geindre et culpabilise ses proches ; son épouse Celia en fauteuil roulant qui semble totalement soumise à cet homme. Il en est de même pour d'autres passagers comme Marianne femme vieillissante et seule avec quelques tendances suicidaires (oui encore une😣), Madde une jeune femme ronde venue avec sa meilleure amie afin de séduire Dan, un chanteur en perte de vitesse qui assure le karaoké sur le ferry. Les autres personnages sont décrits dans le même style et souvent insérés dans des scènes de beuverie et de sexe.

Bref, cela ne donne vraiment aucune envie d'en voir un se sauver du paquebot... au contraire, on en vient presque à se moquer de leur devenir.☹️ Voire, on espère qu'ils seront les suivants afin d'avoir un personnage de moins à suivre.





Côté intrigue, ce livre me rappelle énormément celle du Poséidon de Paul Gallico dans l'ensemble et de nombreux films de série B tournés avec des petits budgets. L'histoire s'agence et se développe de manière attendue et grossière. le final est affligeant d'ennui avec une mort vite expédiée des organisateurs qui rend le tout complètement risible.

Globalement, l'intrigue tourne en rond (un peu comme les passagers contaminés) pour se terminer de la même manière. Les survivants ne se démarquent pas énormément même si l'auteur apporte enfin chez certains d'entre eux un aspect psychologique plus travaillé.





Au final, ce livre se lit vraiment aisément. Aucun ennui à tourner les pages. MAIS, côté qualité du contenu, on n'en a pas pour le prix. Pour vous donnez une image, vous prenez le film Titanic, vous remplacez tous les personnages par des jeunes acteurs sans expérience... vous filmez le tout sur une barque... Ce livre, c'est un peu cela : on nous promet de l'horreur avec cette couverture inquiétante, de l'angoisse avec ce résumé... et au final, on se trouve embarqué dans du bas de gamme. le lecteur n'est pas effrayé, se moque un peu de ce qui se relate via le récit... et attend juste le mot FIN pour passer à autre chose.



L'auteur dit avoir trouvé son influence dans les récits de Stephen King ? Un homonyme j'espère parce que là, on est loin du maître et de ses premières oeuvres.





Personnellement, il ne restera pas dans ma mémoire très longtemps en raison de tout cela.😓

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Le ferry

Moi qui adore les films d'horreur, la couverture de ce livre m'a tout de suite tapée dans l'oeil. Elle ressemble un peu au carnage qui a lieu dans un des couloirs de l'Overlook dans Shining, avec les jumelles assassinées.

En plus l'histoire me paraissait bien, alors j'ai sauté dessus.



Nous sommes début novembre. Mille deux cents passagers se pressent pour embarquer sur le Baltic Charisma.

Cet énorme ferry doit traverser la mer Baltique en partant de Stockholm en direction de la Finlande pour un voyage de 23h.

Les passagers n'imaginent pas que ce voyage de nuit va être leur pire cauchemar.



Ce roman contient de nombreux chapitres assez courts qui se lisent très rapidement.

Chaque chapitre porte le nom d'un personnage et raconte son histoire.

Le Baltic Charisma est ici présenté comme un personnage à part entière. C'est même le « personnage principal » du roman. Les chapitres qui lui sont consacrés montrent un point de vue omniscient des événements sur le ferry.

J'ai aimé que l'auteur passe d'un personnage à un autre et que certains se rencontrent.

Dans ce huis-clos, on s'imprègne tout d'abord de l'ambiance qui est à la fête dans les différents lieux à bord, avec la musique, les beuveries à n'en plus finir, la drogue et le sexe.



Lorsque l'intrigue s'installe, j'ai été surprise par la tournure de l'histoire. Au vu de la couverture, je m'attendais à un gros tueur psychopathe qui prendrait plaisir à tuer tout ce qui passe... mais ce n'est pas tout à fait cela.

A partir de la seconde moitié du roman, la situation devient incontrôlable et l'ambiance de fête change en panique générale. La mort rôde et les violences se multiplient. L'hémoglobine et l'alcool coulent à flots. L'auteur décrit même des détails bien répugnants.



J'ai aimé lire ce livre, même si je n'ai pas été angoissée (sauf avec la toute première scène où tout commence).

J'ai noté quelques longueurs, surtout vers la fin.

Je me suis attachée à quelques personnages comme Albin, Calle et Vincent. Les autres étaient soit trop pessimistes, vulgaires ou pas assez approfondis.

J'ai aimé la fin, sauf un détail qui, à mon sens, gâche un peu l'ensemble.





Un huis-clos sanglant et plaisant à lire, mais pas aussi angoissant que je l'espérais.
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The Circle, tome 1 : Les Elues

Gros coup de coeur ! Eh oui, je suis restée une éternelle adolescente mais bon, je ne m'en cache pas !

Ici, le lecteur se retrouve dans une petite ville perdue, Engelsfors en Suède où six adolescentes qui n'ont a priori rien en commun vont se retrouver réunies un soir de lune rouge. Alors que Nicolaus, le gardien du lycée (mais qui va s'avérer être bien plus que cela en réalité) n'en attendait qu'une, les voilà toutes les six réunies au vieux parc d'attraction désaffecté. Rebecka, Vanessa, Ida, Linnéa, Minoo et enfin Anna-Karin...mais enfin, pourquoi toutes ces jeunes filles ont-elles été poussées par une mystérieuse force à venir dans cet endroit désert en pleine nuit alors que d'après ce que savait celui qui allait devenir leur guide n'attendait qu'une seule Élue ? Se pourrait-il qu'elles soient plusieurs et même que ce cercle soit incomplet car l'un des autres se serait déjà laissé envahir par le Mal ? Car c'est bien cela leur mission, parvenir à se défendre contre les forces obscures. Cependant, elles ne pourront y arriver qu'à une seul et unique condition : travailler ensemble et c'est loin d'être chose facile lorsque des personnalités aussi différentes doivent apprendre à se faire confiance...

De plus, elles doivent apprendre à maîtriser le pouvoir qui se cache en chacune d'entre elles et à se méfier de tout le monde, parents, petit ami, professeur et j'en passe. Ce qu'elles ignorent encore mais qu'elles ne vont pas tarder à découvrir, c'est que d'autres personnes sont comme elles et font ainsi partie de ce que l'on appelle le monde des sorcières (ou sorciers) mais comment les reconnaître et comment savoir si ces derniers vont se battre à leurs côtés ou si ils appartiennent et obéissent aux forces obscures ?



Un roman qui m'a littéralement ensorcelée (je crois que le terme est tout à fait approprié ici) et que je ne peux que vous recommander. J'espère que les auteurs (eh oui, il s'agit d'un roman écrit à quatre mains), qui se sont si bien trouvés ici, envisagent une suite... En tout cas, moi, je suis preneuse ! A découvrir !
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Le ferry

L’auteur a découvert les romans de Stephen King durant son adolescence, et cela l’a grandement influencé, au point que le Ferry a toutes les caractéristiques d’un roman d’horreur du grand maître.

Le « Baltic Charisma » est un ferry qui assure des traversées de 24 heures entre la Suède et la Finlande, dans le but annoncé de prendre du bon temps, à savoir manger à volonté et boire jusqu’à plus soif, on peut aussi se détendre avec des soins dans le spa ou danser dans les nombreuses discothèques, mais le but principal semble bien être de boire et boire encore…ce qui entraîne bien sûr quelques problèmes.

Les personnages sont variés et certains sont même particulièrement attachants, ce sont aussi bien des membres du personnel que des passagers.

Il y a Pia l’agent de sécurité qui aime sincèrement aider les gens, Calle qui a travaillé sur le ferry il y a des années et qui y revient avec son compagnon pour une soirée spéciale, Madde et Zandra, des trentenaires malheureuses qui ont envie d’oublier leur quotidien morne en s’amusant, Dan, le vieux chanteur de variété qui gagne sa vie en animant le karaoké toutes les nuits, Marianne la femme vieillissante qui espère un peu d’aventure, Lo l’adolescente amoureuse…

Les nombreux personnages nous sont présentés dans une première partie qui prend son temps pour s’installer, l’action ne commence que tardivement mais, dès les premiers signes qu’il se passe quelque chose d’étrange, le suspense monte crescendo pour ne plus s’arrêter et ce, jusqu’à la fin.

Le fonctionnement du ferry nous est également expliqué, on voit les différents corps de métiers que cela nécessite et l’ambiance qui règne au sein du bateau.

Comme dans tous les bons romans d’horreur, le sang coule à flot et les descriptions crues et gore ne manquent pas.

L’intrigue en elle-même est finalement classique mais très bien amenée.

Et tout comme dans certains romans de Stephen King, quelques longueurs sont à déplorer…Tout le monde n’est pas Graham Masterton !

J’ai passé un excellent moment sur ce ferry, même si les événements qui vont s’y dérouler ne m’ont à aucun moment donné envie d’y aller moi-même.

Il faut dire que le cocktail « alcool, sexe et hémoglobine » ne fait pas partie de mes fantasmes !

Je n’ai pas vraiment été angoissée à la lecture du ferry mais c’est un roman qui tient la route et qui a le mérite d’être original et très bien mené.

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The Circle, tome 1 : Les Elues

Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2014-2015.



Je remercie Aelinel pour sa critique enthousiaste qui m'a permis de trouver un « E » plus alléchant que ceux de ma PAL. Par contre, ma découverte a été plus mitigée que la sienne. Que je vous explique maintenant pourquoi !!



En premier lieu, l'histoire. Elle est très longue à se mettre en place et même, quand elle commence enfin à bouger, c'est très lent. Pour ma part, j'ai trouvé que les auteurs ont attendu environ 200 pages avant de faire s'enchainer des évènements significatifs. Avant cela, nous avons 6 jeunes filles qui apprennent tant bien que mal à faire connaissance car toutes ont leur petit caractère ainsi que des passés plus ou moins lourds. Après réflexion, je trouve quand même que chacune des filles est un archétype des personnes que l'on peut rencontrer dans un lycée. J'en reparlerais après. Les auteurs étant suédois, l'intrigue se déroule dans une petite ville de Suède entourée de forêts. Les 6 jeunes filles doivent apprendre à se connaître mais également à s'entraider car elles sont les Élues et elles vont être amenées à lutter contre le Mal afin de sauver l'humanité. Elles sont également liées par une prophétie (comme c'est bizarre...). Thème un peu récurrent de ce type de roman mais que, j'ai trouvé, peu approfondi dans celui-ci. Ça a été un des principaux bémols de ma lecture... Plus le fait que la bataille finale a été un peu courte à mon goût, en moins de 10 pages, le problème est résolu. Ainsi que les éléments menant à la résolution sont plutôt vagues. Je suis peut-être un peu dure vu que ce roman est un « véritable phénomène en Suède » mais je trouve qu'il y a plus de remplissage que de réels évènements et d'actions de la part de nos Élues dans la sauvegarde du monde contre le Mal.



En deuxième lieu, l'univers. Je ne l'ai pas trouvé suffisamment approfondi. Nous découvrons en même temps que nos héroïnes qu'il existe un Conseil magique mais personne n'est capable de les aider efficacement à gérer leurs pouvoirs et à apprendre à les utiliser ainsi que d'avoir des informations sur les tenants et les aboutissants de cette fameuse prophétie. L'univers magique est donc assez peu construit alors qu'il partait sur des bases intéressantes mais mis à part le cercle des jeunes filles, nous avons peu ou prou d'informations. Par ailleurs, le point qui m'a le plus gêné dans cette histoire est que certaines des filles n'ont pas de pouvoirs mais elles les découvrent au bon moment et savent s'en servir sans apprentissage... Autre point, elles découvrent de but en blanc qu'il existe un monde « magique » mais cela ne les dérange pas plus que ça. On dirait même que cela leur paraît naturel, elles ne cherchent pas particulièrement de réponses. Pour ma part, j'ai trouvé qu'elles s'occupaient un peu trop de leur nombril plutôt que de s'entrainer sérieusement et de trouver un plan de bataille conséquent pour le combat final. Je n'ai pas trop compris le rôle de Nicolaus, il m'a semblé faire de la figuration. À moins qu'il y ait un tome 2 de prévu, en cours d'écriture, où son rôle prendra plus d'ampleur. C'est d'ailleurs ce que j'ai supposé arrivée à 100 pages de la fin car les évènements ne s'accéléraient pas bien vite.



Et en troisième lieu, les personnages et l'écriture des auteurs. Comme je l'ai dit plus haut, chacune des filles est un archétype du genre de personnes que l'on peut rencontrer dans un lycée. Nous avons ainsi la populaire du lycée, l'intello, la timide un peu enrobée, l'extravertie gothique et la sex-appeal. Pour ma part, je me sentais plus proche de l'intello, certains de ses questionnements correspondaient aux miens au même âge. Après je n'ai pas trouvé que les personnages étaient vraiment travaillés surtout concernant les personnages secondaires. Même le Mal est juste survolé, on n'a aucun indice sur les raisons de ses actes. Certains comportements des filles sont également peu expliqués alors qu'ils me paraissaient importants contrairement au « regardage de nombril ». Par ailleurs, le début de ce roman m'a un peu désarçonné car la narration est aussi bien omnisciente que racontée par chacune des filles. On passe ainsi de l'une à l'autre sans plus d'informations sur qui parle. Du coup, il m'a été un peu compliqué de me souvenir qui était qui et surtout, quel passé appartient à qui. Un peu déstabilisant donc puisque on est amené à les suivre tout au long du roman. Sinon l'écriture des auteurs est agréable à lire, si cela n'avait pas été le cas, je ne pense pas que je l'aurais terminé malgré la critique positive d'Aelinel. Le dernier bémol vient de la maison d'éditions qui a oublié de corriger quelques coquilles (des rajouts ou oublis de mots, des erreurs d'accords...).



Comme vous l'aurez compris, mon avis est plutôt mitigé pour ce roman, j'en attendais peut-être trop et surtout plus d'actions. L'ensemble de l'histoire m'a donc semblé un peu pâlot malgré un résumé prometteur. Je l'ai terminé pour savoir à quoi m'en tenir et surtout, parce que j'espérais que les évènements allaient enfin s'accélérer jusqu'à l'apothéose de la bataille. Mais non... Par ailleurs, l'univers bâclé et les personnages m'ont déçus car peu approfondis. Certes, chacune dans leur style, elles avaient un passé torturé mais à part ça, elles me paraissaient creuses. Dommage donc pour ma part car en plus, la couverture est travaillée et très jolie. Je vous invite donc à le lire pour vous en faire votre propre avis car toute critique est subjective suivant nos goûts littéraires et nos envies. Pour ma part, je préfère un mélange d'actions et de réflexions dans un monde travaillé dans tous ses détails. Je suis très exigeante en matière de lecture pour les romans. Par ailleurs, je suivrais les prochaines publications de ces auteurs au cas où il y ait bien un tome 2. Et encore merci à Aelinel pour la découverte. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas pas comme on dit.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le ferry

J’ai été harponnée par la couverture et le résumé de ce roman ! En effet, j’étais très intriguée par cette histoire de paquebot où le mal rôde et l’idée de disparitions inexplicables… Je suis donc montée à bord du Baltic Charisma, ce ferry où le sang va grandement couler. Je vous l’annonce de suite : cela va être très difficile de ne pas parler de ce qu’il va se passer pendant le trajet, car c’est là toute la surprise du roman… Le mystère plane pendant assez longtemps et, même après les premières disparitions, on doute plus ou moins sur la nature des faits jusqu’à ce qu’on nous l’explique. Bon, si vous connaissez mon genre de lecture favori, vous pourrez aisément devenir de quoi il s’agit, mais je n’en dis pas plus ! Globalement, j’ai passé un bon moment. Je n’ai pas frémi, cependant j’ai eu quelques montées d’adrénaline à certains instants. On a là un huis clos sordide qui est plutôt bon, même s’il n’innove pas le genre Horreur. En effet, que ce soit l’intrigue principale ou la fin ouverte, on reste assez dans un récit d’épouvante classique. Qu’importe, car j’ai bien aimé les personnages, j’ai adhéré à l’ambiance et j’imagine assez bien une adaptation cinématographique à cette œuvre…



Pendant une bonne centaine de pages, on va découvrir plusieurs protagonistes, des clients du ferry ou des employés. Il y a par exemple Madde et Zandra (deux amies un peu éméchées), la famille d’Albin et de Lo (deux adolescents cousins), Marianne (une femme qui cherche à casser son train-train quotidien et à retrouver le goût à la vie), Dan (un chanteur de variété), Filip (le barman), Pia (un agent de sécurité), Calle et Vincent (un couple homosexuel) et bien d’autres qui sont plus ou moins importants dans l’intrigue. On a là une belle palette de personnages que l’on va apprendre à connaître au fil des pages. L’auteur utilise la narration alternée et fait en sorte de proposer des chapitres très courts afin de rapidement passer d’une personne à une autre, d’ajouter de la tension et de permettre au lecteur d’avoir une vision globale. Parfois, on décrit également le Baltic Charisma afin de voir l’évolution de l’histoire et l’avancée de l’horreur sur les ponts. J’ai apprécié l’ensemble des personnages, cependant ma préférence va à Albin, Lo, Pia, Calle et Dan. Ce dernier m’a fortement fait songer à Gary, l’un des personnages d’une trilogie horrifique de David Wellington… Comme lui, il s’avère intelligent, retors, violent, avide de sang et puissant. Il se révèle peu à peu au fil des victimes… Avec lui et le mystérieux fléau, on se retrouve très vite dans une course haletante pour survivre…



L’un des plus gros défauts de cet ouvrage est le début très très lent. Étant donné le nombre de personnages, il est normal que Mats Strandberg les présente tous et fasse un peu évoluer la personnalité de chacun. En effet, on va suivre les passagers s’amuser, se disputer, se séduire et boire à en perdre la raison. Je comprends donc que cette lenteur est nécessaire, même si cela ne m’a pas empêché de m’ennuyer un peu au départ. La nature du fléau m’a grandement plu, car c’est tout à fait le type d’ouvrage que j’aime dévorer… Cela dit, le rythme n’a pas toujours été bien géré et j’ai trouvé quelques répétitions, cependant ce n’est pas non plus bien méchant. Enfin, il est à noter que le langage est parfois assez cru et des passages peuvent heurter la sensibilité des personnes les plus sensibles. On reste sur de l’Horreur gore avec de l’hémoglobine à profusion… Cela m’a plu, toutefois cela peut déranger certains lecteurs. En tout cas, ce one-shot mériterait une suite ou une adaptation, car il a le mérite d’être prenant, sanglant, effrayant et intéressant. Un chouette survival horror qui, même s’il a des défauts, m’a fait passer un bon moment…


Lien : https://lespagesquitournent...
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Le ferry

Emprunt par erreur d'un roman d'horreur, genre que je n'apprécie pas du tout! L'abandon du livre et l'absence de notation ne signifient donc pas que ce livre est mauvais, bien au contraire!



Si je me permets un commentaire sur un livre que je n'ai pas fini, c'est pour en souligner deux qualités qui m'ont particulièrement plues

- la qualité d'écriture du livre et notamment la description des personnages: nettement supérieure à la moyenne des romans dits " mauvais genre"

- description d'une croisière en ferry de 24h; loisirs particulièrement prisés dans les pays scandinaves et beaucoup plus populaires que chez nous. Ces mini croisières qui vous entraînent très vite hors des eaux territoriales et donc des taxes!! cigarettes, alcool, shopping hors taxes!

Mais c'est aussi l'occasion de se lâcher , de boire et de s'enivrer à moindre coût, ce qui facilitent de furtives rencontres



Bref, un livre à lire pour les amateurs du genre



Mais ce n'est que mon humble avis
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Le ferry

Un roman divertissant où l'action se met à débouler dès le départ ! Nous avons ici plusieurs personnages - les passagers du Baltic Charisma - dont chaque chapitre est dédié à l'un d'entre eux à la fois et, à un certain point, la route de certains d'entre eux se croisera. On a l'impression de bien les connaître assez rapidement, la personnalité de chacun étant bien développée, ce qui crée tout de suite un certain attachement.



"Le Ferry" est un roman angoissant qu'on est incapable de poser. On ne sait absolument pas à l'avance ce qui va se produire et plus d'une fois, on reste étonné ! Une histoire remplie de surprises, de rebondissements et surtout, d'hémoglobine ! Si cela ne vous dérange pas, montez à bord. Si au contraire le sang vous répugne, fuyez !



Il ne s'agit sans doute pas de la littérature du siècle mais reste que c'est tout de même un bon amusement, correctement écrit. Efficace pour se divertir l'esprit sans s'ennuyer. Ça reste léger et plaisant à lire. Ça passe vite car il n'y a pas de longueurs et on reste toujours dans le vif du sujet. Un style direct, sans fioritures. Impossible de penser à autre chose en même temps, on reste concentré sur cette histoire. L'auteur sait comment nous garder accrochés. Si ça vous tente, osez embarquer dans l'aventure !



Et je vous le dit, jamais plus vous ne verrez les croisières du même oeil, promis, haha !
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Le ferry

Mats Strandberg, l'auteur du livre « le ferry » nous fait voyager avec le Baltic Charisma, qui assure des croisières de 24 heures entre la Suède et la Finlande, avec la promesse de s'éclater, boire et manger à volonté, se relaxer au spa ou danser dans les différentes discothèques. Le Baltic Charisma est un ferry vieillissant devenu une banale escapade pour les familles modestes et les âmes perdues qui souhaitent le temps d'un week-end se soûler et oublier leur quotidien. Dès que le navire quitte le port, les bars ouvrent et la fête peut commencer.

La première partie est assez longue avec la mise en place des différents protagonistes. Mats Strandberg dresse un intéressant portrait social de la Suède, en brossant avec finesse des portraits de passagers qui évoluent à son bord. Pia l'agent de sécurité attentionnée, Filip au bar de la discothèque, Calle qui y a travaillé quelques années et qui revient avec Vincent pour une occasion spéciale, Madde et Zandra, des trentenaires qui veulent oublier la monotonie de leur quotidien, Dan, le chanteur has-been qui anime le karaoké toutes les nuits, Marianne, femme vieillissante, à la recherche d'aventure, Albin ado adopté, accompagné de ses parents, père alcoolique et maman handicapée, de sa tante et de sa cousine Lo, pour qui il a un petit faible. L'auteur nous familiarise avec eux, certains sont attachants, d'autres moins. Ils ont tous un rôle à jouer dans le récit.

Au bout de 90 pages, tout s'accélère. Un jeune homme rencontre dans les coursives un gamin qui semble avoir perdu sa mère et alors qu'il va l'aider, il se sent en danger. Petit à petit, des gens disparaissent ou se font attaquer. Dès lors, les chapitres se raccourcissent jusqu'à parfois ne faire qu'une page et le rythme s'accélère : c'est le chaos. Le mal est à bord.

Tout se passe en une seule nuit sur le ferry, jusqu'au petit matin. L'atmosphère est confinée, chargée d'alcool et de tensions entre les personnages, ce qui entraîne le lecteur dans un environnement angoissant. C'est surtout un roman d'ambiance, un thriller horrifique avec un huis clos classique dans un endroit spécial où il n'y a aucune possibilité de s'échapper.

J'ai été tenue en haleine jusqu'à la résolution de l'affaire. J'ai tenté de deviner, d'ébaucher des possibilités mais j'attendais quand même une révélation plus originale. Au final, je ne retiens que les bons moments de ce livre qui, après une introduction longuette, se dévore à grande vitesse. Ce roman m'a beaucoup fait penser tant au niveau de l'atmosphère que du style à « Laisse-moi entrer » de Lindvisqt.



Mention pour la couverture du livre avec le rappel du couloir de l'hôtel de Shining, ses portes et sa moquette...



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Le ferry

Ce récit est à classer au rayon "horreur/fantastique".

Nous suivons un panel de personnages variés (dont j'ai eu beaucoup de mal avec les noms suédois, heureusement qu'un chapitre nouveau arrive à chaque personnage). Tous ont des particularités, le pré-adolescent et sa cousine du même âge bien plus mûre et un peu rebelle, la mère de famille en fauteuil roulant et son mari alcoolique, un dame ayant la soixantaine qui aimerait retrouver la jeunesse et l'amour, le couple homo, les deux jeunes femmes fêtardes, un chanteur sur le retour qui ne tient qu'avec la coke, et l'équipage.

La moitié du livre est consacrée à la présentation des personnages, la vie à bord et le début de la traversée (de la Suède à la Finlande), jusqu'au soir où la fête commence.

Une première partie assez lente et pas forcément très subtile dans les dialogues, avec pas mal de vulgarité et de débauche (est-ce la traduction ou le récit original qui est comme ça pour le language ? Je ne sais pas), je me suis dit que si cela continuait je laissais tomber.

Comme par hasard c'est ici que les choses sont devenus intéressantes, on bascule dans un moment d'incompréhension totale pour tout ce petit monde qui se retrouve avec une étrange épidémie à bord.

Cette épidémie ferait penser à une contagion par des zombies (morsure puis contamination en chaîne) mais c'est bien une histoire de vampires que l'auteur nous raconte, et attention aux âmes sensibles, ici c'est gore, le sang coule à flot, des têtes volent, les personnages principaux ne sont pas épargnés, n'importe qui peut se faire avoir, seule une stratégie de survie intelligente vous sauvera (peut-être).

J'ai bien aimé cette seconde moitié, malgré un manque de subtilité indéniable.

A réserver aux amateurs de récits horrifique sanglants.
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Le ferry

Le Ferry... est en réalité ma première lecture avec ma liseuse.

C'est surement pour cela que je n'ais pas aimé le début du roman. Je l'vais trouvé long à démarrer et je l'avais donc laissé de côté.

6 mois plus tard, je continue ma lecture, et j'ai trouvé finalement ce roman palpitant!

( J'en conclue donc qu'il m'a fallut un temps d'adaptation avec la liseuse pour apprécier pleinement la lecture des romans )

Au début j'ai cru que c'était un livre de zombies mais pas du tout! C'est une attaque de vampires! Mais cela m'a pas du tout dérangé, j'ai eu une bonne surprise.



Donc au final j'ai trouvé ce roman plutôt bien, surtout après les 150 pages.

Ce n'est pas le livre du siècle, mais je le recommande quand même surtout aux personnes n'étant pas écœuré par le sang ni par des scènes très.... GORES!
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The Circle, tome 1 : Les Elues

Le Cercle des jeunes Élues nous immerge dans un univers sombre où des jeunes filles aux vies et personnalités différentes vont devoir s’unir face à une prophétie. Des personnalités que l’on peut facilement retrouver dans tout lycée, de l’élève méchante à celle victimisée. Des adolescentes plus ou moins attachantes selon ce qu’elles sont et comment elles agissent. D’ailleurs, au début j’ai eu peur de me perdre avec ces nombreux personnages. Finalement, on s’y fait assez rapidement.



Au fil des pages, l’histoire est de plus en plus addictive. Nous sommes plongés dans une histoire mystérieuse où le suspens est très fort. Énigmatique et angoissant. Voilà comment je qualifierai Le Cercle des jeunes Élues. Les questions fusent et nous vivons l’incompréhension des situations avec les 6 Élues. A plusieurs moment, la tristesse et la peur nous saisissent.



Nous suivons les 6 jeunes filles entre leur lycée, leur maison, le parc d’attractions désaffecté ou encore les forêts d’Angelsfors. L’énigme principale se construit sur des décès étranges survenus. Grâce à leurs plumes efficaces, les auteurs nous amènent sur de fausses pistes et divers mystères. Le révélation du meurtrier n’est pas en soi prévisible. Au delà de cela, nous découvrons les pouvoirs des adolescentes et leurs évolutions.



Les auteurs développent donc une histoire autour de la magie. Mais je ne vous en dirai pas plus pour que vous ayez le plaisir de découvrir en quoi consiste cette prophétie. Cependant, j’ai trouvé le tout un peu flou, pas très approfondie. Ce qui peut paraître normal étant donné que personne a l’air de savoir ce qu’il se passe. Mais tout de même, cela m’a quelque peu dérangée. J’ai eu l’impression que par moment les situations étaient légères. Je pense que le tome 1 pose le contexte, et que tout s’éclairera avec le second tome.



En bref, Le Cercles des jeunes Élues est un roman très prenant, impossible à lâcher. Il vous fera passer un très bon moment !



Mon avis entier sur : http://paroledelea.wordpress.com/2014/05/28/avis-sur-le-cercle-des-jeunes-elues/
Lien : http://paroledelea.wordpress..
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La fin

Quelle déception...



J'ai découvert ce livre en librairie. La couverture ainsi que la 4ème de couverture m'ont donné très envie de le lire et en plus je découvrais un nouvel auteur alors je me suis précipitée pour l'acheter.



Une gigantesque comète va s'écraser sur la terre d'ici quelques mois et va tout détruire . Mais un duo d'amis va mener ça petite enquête pour découvrir ce qui est arrivé à l'une de leur amie très proche avant que la terre soit définitivement rayée de la carte .



Points positifs : des personnages attachants, un thème original et une écriture agréable. Malheureusement ce sont les seuls aspects positifs de ce roman.



Points négatifs : une histoire qui met beaucoup de temps à ce mettre en place, une intrigue inintéressante, un manque cruel de rebondissements , des invraisemblances qui rendait cette histoire irréel et une fin inachevée à mon goût.



En bref je me suis beaucoup ennuyée pendant ma lecture . Il n'y avait rien pour me donner envie de retourner prendre mon livre. Une histoire fade et plate sans grand intérêt. L'auteur n'a pour moi pas réussi à écrire une histoire haletante et qui tient en haleine.



Je l'ai quand même terminé pour connaître le fin mot de l'histoire et savoir comment aller ce passer la destruction de la terre mais je n'ai pas eu beaucoup de réponses.
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Le ferry

On beau dire, mais une bonne couverture c'est vendeur ! Quand je l'ai vu, j'ai été attirée, comme un aimant. Avec ce rappel des couloirs de l'hôtel de Shining et sa moquette... Avec cette accroche "la vague de terreur qui a balayé la Suède", plus le résumé, je n'ai pas résisté...



Cela aurait pu être un très bon huis-clos, puisqu'on va vite comprendre pourquoi tout va partir en cacahuète...



Si vous cherchez du suspense, passez votre chemin, au bout de 90 pages on sait déjà ce qui va se dérouler sur les 400 pages qui restent...



« Le Stephen King suédois. » Lotta Olsson, DN. Kultur



Quand on met la barre aussi haut, il faut vraiment que cela soit à la hauteur... Et là, la comparaison n'a aucun sens ! On est loin du suspense addictif du Maître du genre ...



Je m'attendais à plonger dans l'horreur mais en fin de compte j'ai été immergée dans un bain soporifique ! 504 pages à lire... 160 pages de supplice ... Et je suis désolée, mais je n'irais pas plus loin... Impossible pour moi de continuer... Je pensais vraiment tomber sur une idée originale... Malheureusement... C'est du déjà lu et relus... Si encore cela était présenté différemment...
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The Circle, tome 1 : Les Elues

Ce livre est mon troisième coup de cœur de l’année !



Si je n’avais qu’un seul mot pour le résumer, ce serait « addictif » ! La preuve, une fois au travail, je ne pensais qu’à rentrer pour me replonger dans ce roman. La dernière fois qu’un livre m’avait fait cet effet, cela remonte au Trône de Fer et au tome 1 de Hunger Games !



Pourtant le postulat de départ est très éculé dans le domaine du fantastique : de jeunes adolescentes « Elues » découvrent qu’elles possèdent des pouvoirs magiques liés aux éléments et rentrent dans leur période d’apprentissage grâce à une sorcière plus mature qui les guide. Après avoir lu bon nombre de livres fantastiques, c’est un sujet extrêmement banal pour moi. D’ailleurs, s’il ne m’avait pas été chaudement recommandé par mon Club de Lecture, la quatrième de couverture ne m’aurait jamais convaincu !



Donc, qu’est-ce qui a bien pu rendre ce livre aussi attractif ?

- Une intrigue très bien menée dont le suspense a développé chez moi le syndrome de « la dernière page avant d’aller se coucher » ! Dur dur de lâcher le livre…

- Une écriture fluide et agréable

- Une psychologie des personnages bien développée : il est très facile de s’identifier à l’un des personnages tant ils sont différents. Pour ma part, ce sera la sage et curieuse Minoo qui me correspond bien et un peu d’Anna Karin, pour son côté blessé.

- Des thèmes universels qui parlent aux adolescents : l’amour, la sexualité, l’amitié mais aussi le suicide, le mal être, la drogue ou le harcèlement.



En résumé, une excellente lecture jeunesse que je recommande vivement.

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The Circle, tome 1 : Les Elues

Le récit en lui-même est très bien ficelé, l'écriture est facile à lire, mais il manque un peu d'actions à mon goût (serais-je influencée par nos amis américains ? Sûrement !). Nous suivons six jeunes filles avec leurs points de vue (enfin pour presque toutes).

Les auteurs passent d'une fille à l'autre tout au long du récit afin d'avoir un aperçu de leurs pensées et de leurs vies respectives. Seulement, je trouve que seules Minoo, Anna-Karin et Vanessa sont mises en avant... Nous avons un léger aperçu des vies de Rebecka et de Linnéa, mais je trouve qu'Ida est laissé pour compte... C'est dommage car j'aurais aimé en savoir un peu plus sur elles !

Le récit est plus basé sur la recherche de soi, sur la quête du Mal et sur le désir de survie et d'en finir... Bref, pas de tour à la Harry Potter avec un combat bien senti, tout se déroule en douceur mais laisse un certain suspens...
Lien : http://revesetimagines.canal..
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The Circle, tome 1 : Les Elues

J'ai trouvé qu'il manquait quelque chose à ce livre. A chaque fois qu'une question se posait j'avais l'impression d'avoir immédiatement la réponse. Le suspens ne durait pas.

Et puis personnellement, je n'ai pas trouvé très compliqué de reconnaître le tueur. Pour moi c'était quelque chose d'évident, Max était trop gentil et trop présent dans l'histoire.

Mais ça reste une bonne lecture bien que ce livre n'entre pas dans mon top 10.
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La fin

Je suis un peu partagé.



D’un côté, le roman est ultra anxiogène et le rythme extrêmement prenant car le temps file et on se prend facilement au jeu de la fin du monde imminente.



De l’autre, l’aspect thriller mal ficelé m’a frustré et le pan religieux de la fin m’a semblé de trop.
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Le ferry

Au vu de la couv’ sanguinolente et de la sobriété (bienvenue) de la quatrième, il me tardait de découvrir ce qui allait transformer une croisière plutôt routinière en un véritable bain de sang. Toutes les options restaient envisageables : tueur en série, terroristes, virus, bestiole(s) pas sympa(s) et affamée(s) ou tout autre genre de monstruosité. Pour ma part j’ai compris ce à quoi l’on aurait à faire dès la première rencontre avec ces « deux passagers comme il n’en est encore jamais monté à bord sont présents« .



Chroniquer ce bouquin a quelque chose de frustrant, il ne faut surtout pas se montrer trop loquace, au risque de lever le voile sur ce mystère. Et du coup ça va m’obliger à faire court…



Le roman se décline sous la forme de chapitres POV (Poinf of View). Chaque chapitre nous fait vivre l’intrigue du point de vue d’un personnage. Une forme narrative popularisée par la saga Le Trône De Fer de George R.R. Martin.



Les personnages sont nombreux, il faut le temps de se familiariser avec chacun histoire de les recadrer aisément. Mats Strandberg prend justement le soin de faire monter la pression lentement, de fait le lecteur n’est jamais embrouillé à se demander qui est qui ou qui fait quoi.



Je ne vais pas m’appesantir sur chacun, disons simplement qu’il y en a des sympathiques, des moins sympathiques et des franchement méprisables. Mais le plus souvent nul n’est tout blanc ou tout noir, un peu comme dans la vraie vie en fait.

J’ai un un faible pour Albin et Lo (même si au départ elle est un peu tête à claques, une ado quoi !), deux enfants confrontés à un monde d’adultes qui se délitait déjà avant même que les choses ne virent au cauchemar.



Comme indiqué plus haut, l’auteur opte pour un rythme de diesel. Il prend le temps de poser son cadre et ses personnages avant de répandre çà et là quelques gouttes d’hémoglobine. Loin d’être ennuyeuse, cette relative lenteur tendrait plutôt à faire monter l’angoisse, on attend avec une certaine appréhension le moment où la machine va s’emballer et où tout va aller de mal en pis. Parce qu’inévitablement, la situation ne peut que dégénérer et empirer.

Et effectivement quand la situation devient ingérable l’auteur change radicalement de rythme. Le bouquin devient hautement addictif, plus moyen de le lâcher avant de connaître le fin mot de l’histoire.



Un roman à réserver aux lecteurs qui ont le coeur bien accroché, l’hémoglobine coule à flots et l’auteur ne lésine pas sur certaines descriptions ; tout ce qu’il faut pour faire un bon récit horrifique à huis clos, les amateurs du genre apprécieront… les autres passeront leur chemin… ou vomiront leur quatre-heures et leur minuit aussi (merci à Renaud, à qui j’emprunte sans vergogne cette expression).



Un petit bémol pour finir, sur la forme davantage que sur le fond. J’ai parfois rencontré quelques lourdeurs dans le style et une typographie un peu anarchique. Je ne sais pas si la faute en incombe à l’auteur ou à la traductrice. Rien de franchement rédhibitoire, mais suffisant pour faire tiquer le maniaque que je suis.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Le ferry

Welcøme øn bøard les Minøus !

Bienvenue sur le BALTIC CHARISMA.



Ferry suédøis qui fait une traversée de 24h pour atteindre la Finlande.

A søn børd vøus pøurrez prøfiter de søn bar, sa bøite de nuit, søn karaøké, mais aussi de søn spa, de ses bøutiques HøRS TAXES ainsi que de søn buffet à vølønté (MEME l’ALCØØl !)



Øk. Tøut le mønde est là !?

Embarquezzzzz ! 🚩🔗🔊

« Søuquez les artimuses »



Ils sønt 1200 aujøurd’hui pøur la traversée.

C’est peu. Le ferry a cønnu des jøurs meilleurs.

Parmi eux :



- Marianne, la solitude. Elle a pris le bateau sur un cøup de tête.

- Albin øu Abbe: l’enfance. D'ørigine asiatique. Adøpté.

- Pia: la sécurité. L'un des quatre vigiles du ferry.

- Dan : la séductiøn (et la cøke). Chanteur de variété. La starlette du ferry.

- Calle : le gay. en cøuple avec Vincent.

- Filip : le barman du ferry.

- Madde: l’allumeuse.

- Thomas : il fait un enterrement de vie de garçøn.



Tu as l'impressiøn que tøus ønt décidé de se mettre une race ce soir.

Chaque chapitre est le pøint de vue d’un persønnage.

Mais la "crøisière se saøule" ne va pas du tøut se dérøuler cømme prévu..

Tøut va basculer en plein cauchemar.



Que pasa ? Enfin : Vad händer ?



C'est viølent. C’est gøre.

Huis-cløs sur l’eau.

Cøntact avec la terre ferme mystérieusement cøupé.

Atmøsphère cønfinée, ambiance chargée d’alcøøl & de sang …



Je serais tøi, je ne trainerais pas dans les cøuloirs, Minøu, finis tøn verre et cøurs.

Cøurs t’enfermer dans ta cabine à døuble-tøur.

Et n’øuvre à PERSØNNE. Tu m’entends Minøu ?! P E R S Ø N N E .

Même pas à ta mère.



La cøuverture qui m’a fait direct penser à SHINING et la phrase « vague de terreur » .... m'a décidée.

Øé. Øk c’est bøn. Je veux le LIRE !



Dès le départ j'ai aimé le style d’écriture.

Même si certains pøurraient trøuver le début trèèèèèèès vøire trøøøøøp lent.

Søit.

Møi, pas du tøut.

J’adøre quand øn prend le temps de faire cønnaissance avec les persønnages. Ils paraissent REELS avec leurs failles, leur caractère, leurs réflectiøns, øn les aime pøur certains. Øn les déteste pøur d'autres.



Je n’ai pas su lâcher le livre.

Tu auras des Remember Titanic à certains møments, sauf que là, c’est n’est pas un ICEBERG que tu vas te prendre ahah.

Qui survivra ? Enfin ... S’il y a des survivants …

J’ai retenu ma respiration, eu des bøuffées d’adrénaline.

Le gøut du sang dans la bøuche.

Lecture en apnée.

Le suspense mønte crescendø pøur ne plus s’arrêter.

C'est une intrigue fantastique "classique" quand j’y repense. (en film se serait un de série B) Mais il est addictif !



Après la lecture, il m’a trøtté encøre dans la tête … Pøur møi : C’est bøn signe.



Un EXCELLENT RØMAN SURVIVAL !

alørs, prêt pour une crøisière sur la Baltique !?



* A TANTØT ~ BISØUS LES MINØUS *
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