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Critiques de Matthieu Sylvander (108)
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Orang et Outang

Orang & Outang, deux jeunes cousins facétieux, passent leurs journées à jouer dans les arbres de la jungle de Bornéo.

Leur terrain de jeu est sans limite. Jusqu'au jour où ils se heurtent à une imposante clôture, qui protège une sorte de village.

C'est un hôtel, leur précise Sawami, jusqu'alors bûcheron, et nouvellement promu garde de l'enceinte : « Un hôtel avec des restaurants, des bars, des piscines, des résidents, et tout et tout... »

Des résidents humains, exclusivement, qui « portent des costumes courts et colorés (...) d'étranges créatures aussi bruyantes et bariolées que des perroquets. »

Nos deux cousins 'roux et poilus' vont devoir faire marcher leurs méninges pour être admis en ces lieux.



Ce roman plein d'humour est construit comme un conte : à chaque échec succède une nouvelle épreuve qui permet aux aventuriers pugnaces d'améliorer leurs techniques et d'approcher du but.

Il montre évidemment l'esprit de conquête de l'homme et son sentiment de supériorité sur les autres espèces (animales, végétales) et sur ses semblables - les touristes envahissent un espace étranger et y édictent leurs règles, tout en modifiant le mode de vie de ceux qui y vivaient depuis des générations.



A lire au premier degré pour jubiler de la malice de ces deux singes bien sympathiques, et/ou à assortir d'un petit discours d'adulte 'écolo-gauchiasse-bobo-bien-pensant-droit-de-l'hommiste', selon votre sensibilité. 😉
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3 contes cruels

Délicieusement cruel ce petit album de l’École des Loisirs !



Je parierai bien mon dessert au chocolat que les auteurs avaient une petite revanche à prendre avec les légumes ! Les chers bambins forcés par leurs parents à manger poireaux, carottes et macédoine se réjouiront sans doute à la lecture de ces 3 contes cruels.

Après lecture de ce livre, vous ne direz plus "bête comme chou" mais plutôt "idiot comme un poireau". Et ça marche aussi au féminin d'ailleurs.. "Idiote comme une carotte" !



À croquer !
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Béatrice l'intrépide et le délicieux François les B..

Si Béatrice l'Intrépide avait une carte de visite, on pourrait y lire : 'Aventures, honneur, héroïsme, justice'.

Des trolls ou des rats dans le jardin ? Elle saura vous en débarrasser.

Pour les peines de coeur, la venue de l'être aimé, elle ne procède pas tout à fait comme les marabouts ou les 'madame Irma', elle est plus franche, parce qu'elle sait que l'amour ne s'achète pas. Mais si vous insistez, sachez que les alliances intéressées, en revanche, ça existe : « Qui te parle de lui plaire, du moment que tu l'épouses ? »



Une parodie de conte pour enfants, où enfin, les rôles s'inversent.

La personne en difficulté n'est pas une princesse captive dans un donjon, mais un joueur de fifre empêtré dans la lose avec sa tunique dégueu et ses bas-bleus – ses braies, comme on disait à l'époque, si j'ai bien retenu l'excellente visite guidée au château de Murol (Auvergne).

Une histoire où les femmes, intelligentes, courageuses et honnêtes, ont le beau rôle, dament le pion aux manipulateurs masculins, et mettent à mal les clichés.

Où une femme qui ne rêve pas de prince charmant n'est pas forcément homosexuelle, elle peut avoir envie de vivre SA vie, d'être libre.



Amusant et cynique pour les adultes. Pour les 9-12 ans visés, je ne sais pas si le premier degré est suffisant...

__



Tiens, on s'y croirait quand la princesse parle ainsi au Roi :

« Père, ce qui est dit est dit, vous avez donné votre parole.

- Et alors, je la donne, je la reprends, je la redonne, j'en fais ce que je veux, mordiou, je suis le roi !

- Cela suffit maintenant, cessez vos gamineries ! »

Manu, si tu nous lis.......
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Qui veut aider Ali Baba ?

Une histoire courte. Elle aurait pu l'être davantage puisqu' Ali Baba est perdu dans le désert, "sous le soleil D’Égypte qui fait étinceler les pyramides et cuire les voyageurs égarés."

Il est riche, et alors ? Le vautour s'en moque, il ne s'intéresse qu'aux cadavres, la momie, quant à elle, possède déjà des trésors...

Qui pourra lui venir en aide ?

Le génie de la lampe ? Ali Baba se montre d'abord imprudent dans le choix de ses vœux. Puis, il utilise la ruse. Mais sera-t-il assez futé pour sortir du désert ?



Qui veut aider Ali Baba qui est riche mais qui est perdu ?

Une histoire drôle qui nous dit avec humour que l'argent est parfois bien futile, surtout quand on est perdu dans le désert et qu'on a grandement soif !

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Béatrice l'intrépide

Béatrice l'intrépide est une aventurière. Elle aime courir le monde et se battre contre les monstres. A l'inverse, le naïf François les Bas Bleus est incapable de tenir une arme. Leur improbable rencontre marque le début d'aventures rocambolesques.



Même si le ton de ce récit est nettement moins mordant que celui de Shrek, Béatrice m'a un peu fat penser à la princesse Fiona du célèbre film d'animation.

L'humour décalé de ce livre devrait plaire aux plus jeunes.

Méfiez vous cependant si le livre dégage une bizarre odeur de choux.
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Béatrice l'intrépide

Paru en septembre 2016 ce roman de 91 pages est un recueil de deux courtes histoires dans laquelle la jeune aventurière Béatrice part à la rescousse de princesses, princes, villageois ou même de méchants en détresse.



Deux histoires dans laquelle Béatrice, notre intrépide héroïne, va montrer tout son courage et toute son ingéniosité pour sauver la veuve et l'orphelin.



A recommander aux enfants dès 8-9 ans, cette face qui se situe au moyen- age bouleverse les codes traditionnels des contes présente la particularité d'inverser les rôles masculins et féminine grâce à sa très jeune héroïne qui n’a pas froid aux yeux et qui possède tous les atributs d'un chevalier/ héros souvent masculin qu'on trouve souvent dans ce genre de récit médiéval.



L' ensemble des rôles importants sont des femmes, alors que les hommes sont tous relégués dans les personnages secondaires. dans un récit chevaleresque qui est à la sauce moderne, avec téléphones portables, consoles vidéo et autres anachronismes qui fait passer un excellent moment de lecture divertissant et une belle réflexion sur la bravoure et la solidarité.



Un roman subtil et amusant, dont les illustrations rondes et enjouées de Perceval Barrier complètent parfaitement la narration et contribuent pour beaucoup au plaisir de lecture.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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3 contes cruels

Roméo et Juliette revisité avec des poireaux et des carottes c'est rigolo !!! Des poireaux trop naïfs qui croient suivre un renne du Père Noël... Des carottes qui se croient plus malines mais qui se feront attraper à l'identique...

Un petit album fort sympathique, qui fait sourire...
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Béatrice l'intrépide

Ce roman qui s'adresse plutôt aux enfants de niveau CM bouleverse les codes traditionnels des contes en inversant les rôles masculins et féminins et ça fait du bien. Ainsi le héros de cette histoire est une héroïne courageuse et intrépide qui passe son temps à pourfendre les dragons, sauvez les princes, les princesses et les enfants. D'ailleurs tous les rôles forts sont ici tenues par des femmes, les personnages masculin étant relégués au second voir troisième plan. Comme dans tout conte, l'histoire se passe dans un royaume pseudo médiéval où l'on trouve cependant téléphone portable et console vidéo "ensorcelée". En bref, une réécriture réussite des histoires de chevaliers qui montre qu'être courageux, intrépide et s'accomplir dans la vie, n'est pas une affaire de genre !
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3 contes cruels

Les poireaux s'ennuient dans le potager. Pour vaincre le quotidien, ils s'imaginent grands voyageurs.



Un jour arrive devant eux un animal qui se présente comme étant un renne du Père Noël. Il leur propose de partir à l'aventure...



Après la disparition des poireaux les carottes sont inquiètes. Elles décident de s'échapper du potager. Sous la terre elles rencontrent des chauves souris. Amies ou ennemies ?



La dernière histoire, macédoine, réunit tous les légumes du potager pour une joyeuse mêlée...



Un album illustré à lire et à relire tant les histoires évoquent avec justesse les comportements de groupe. Tous à la recherche du bonheur, ils vont se révéler naïfs et faciles à manipuler ! Un régal ;-)



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Cocorico Archie

Coq et sa famille veulent partir en vacances... Mais que ce passera-t-il si Coq n'est plus là pour appeler le soleil à se lever ??? Les animaux de la ferme, Archie en tête, doivent trouver une solution... Même si Ninon leur martèle que le soleil se lèvera dans tous les cas, Coq ou pas Coq faisant son Cocorico !



La typographie est adaptée aux premières lectures, tout comme le temps de lecture, suffisamment court. En revanche, j'ai trouvé le vocabulaire un peu pauvre et redondant (même pour un livre de "première lecture") et je n'ai pas du tout aimé les illustrations... J'ai trouvé les dessins trop bâclés, même pour un style très enfantin. Heureusement que l'histoire est un peu amusante...
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Béatrice l'intrépide

Merci a cette bonne découverte permise grace a la masse critique! Béatrice l'intrépide est pétillante et se lit avec grand plaisir. C'est a la fois traditionnel et moderne et on suit avec bonheur ses aventures originales et décalées qui font appel au bon sens mais aussi au courage, a l'audace et au plaisir d'aider les autres. Une très bonne découverte!
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Qui veut aider Ali Baba ?

Ali Baba a trouvé le trésor mais maintenant il est perdu dans le désert et autant vous prévenir... il est pas près d'en sortir...et le pauvre, il est VRAIMENT pas aidé !
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La saison des disparus

A Applefall Mansion à Grantham dans le Lincolnshire, en 1878, les Morwood se préparent pour la Season à Londres. James et Catherine Morwood ont en effet deux filles, Eleanor, 17 ans et Eliza, 15 ans, qu'ils élèvent avec la sœur de Catherine, Daisy Backburn. Ils ont loué dans cette perspective une maison à Londres dans Portman Street dans le quartier de Marylebone chez Mr et Mrs Petticoat.



Les deux soeurs vont vite rencontrer Sterling Ogilvy Newton-Russell, fils du vicomte Fistharm, un Lord richissime et son ami Benjamin Dropling mais aussi un journaliste, Victor Marlin. Au delà des réjouissances, les cinq nouveaux amis vont enquêter sur des disparitions d’enfants auxquelles un comte valaque ne serait peut-être pas étranger, il s’appelle Zahar Munte.



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“Matthieu Sylvander est né en 1969. Il a grandi sans grande efficacité en Haute-Savoie, ce qui lui a donné un fort penchant pour la montagne sous toutes ses formes : le bas, le haut, et même le dessous.

Aujourd'hui à Toulouse, il essaie de concilier son métier de sismologue avec une activité en pointillés d'auteur pour la jeunesse, ce qui est une manière de funambulisme. Dans ses histoires, il reconnaît avoir beaucoup d'affection pour les personnages, disons, différents.” source : éditeur



Il publie à l’Ecole des loisirs depuis 2005 une trentaine de titres. Il commence par des albums, Les loups ne grimpent pas aux arbres en 2005 avec l’illustratrice Marie Deparis, sa sœur, Moi, dit la taupe en 2007, Tarte à tout en 2008, Qui veut aider Ali Baba ? et Palmier de Noël en 2012, .3 contes cruels en 2013, La chambre de la fille en 2015, Tout sur les tremblements de terre en 2017. Il publie aussi dès 2009 dans la collection Neuf, Vladimir Sergueïevitch ou La quête héroïque du mangeur de pommes en 2009, Orang et Outang en 2014, Béatrice l'intrépide en 2016, Manoel, le liseur de la jungle en 2017, Le plein de blorg en 2018, La romance de l'ogre Yosipovitch en 2019, Encore un orage en 2020. Il a aussi participé à la nouvelle collection de premières lectures à l'École des loisirs, Moucheron ! avec la série Archie.



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Matthieu Sylvander pastiche le roman victorien avec la découverte de deux jeunes sœurs provinciales de la Season à Londres, les deux héroïnes sont vite introduites dans les soirées les plus brillantes, ce qui permet des descriptions d’un monde suranné et disparu. Les deux caractères sont bien sûr opposés, l’une est sage et tranquille et tombe amoureuse d’un Lord tandis que l’autre est fougueuse, brillante et révolutionnaire et elle tombe amoureuse d’un journaliste. Matthieu Sylvander soigne les dialogues plein de verve et d’humour, sans crainte de l’anachronisme et c’est amusant, nous nous attachons sans peine à la fantasque Eliza et sourions devant son sens de la répartie.



La seconde partie du roman change tout à fait puisqu’il s’agit des aventures des deux soeurs, du Lord et son acolyte et du journaliste, à travers l’Europe sur les traces d’enfants mystérieusement disparus ; les cinq nouveaux amis enchaînent les voyages de l’Angleterre à la France puis à travers l’Europe. Le périple est évidemment semé d’embûches, Matthieu Sylvander soigne les descriptions de paysages mais le rythme s'essouffle - le roman dépasse les cinq cents pages - et surtout le dénouement est bâclé en vingt-cinq pages.





L’Ecole des loisirs affiche un bandeau sur le roman, “A la croisée des chemins entre Orgueil et préjugés et Sherlock Holmes”. Autant la première partie, certes, joue sur les codes du roman victorien avec de multiples références mais avec sans souci de réalisme historique concernant les comportements et les dialogues des personnages, autant l’enquête sur les disparitions d’enfants paraît éloignée des mystères d’Arthur Conan Doyle. Il y a davantage de références à Charles Dickens mais l’aventure perd toute saveur dans les contrées orientales de l’Europe et le dénouement reste vraiment décevant.



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Palmier de Noël

J'ai tout de suite craqué pour la couverture avec ce petit palmier perdu au milieu de la neige. Ce contraste entre un petit arbuste tout chaud (de part son origine et ses couleurs),le bleu glacial de la nuit et le blanc rafraîchissant de la neige est insolite et attire l'oeil.







Une histoire de Noël comme une fable moderne sur la traversée de la Méditerranée pour voir la beauté d’un nouveau monde de l’autre côté.

Mais à la place le pauvre palmier va rencontrer l’exclusion, le rejet, jusqu’à ce qu’il croise un drôle de policier.

Audrey Poussier donne vit à un petit palmier très attachant, plein de conviction, tenace qui n’a pas peur d’affronter la mer pour traverser. Une parabole pour parler de la difficulté de s’intégrer quand on est étranger.



Mais comme c’est un conte de Noël, l’espoir est au bout de l’histoire.

L’illustratrice alterne pleines pages et vignettes pour rendre compte de ce voyage vers la nouveauté, l’inconnu.





Plusieurs niveaux de lectures s'offrent à nous. L'enfant va découvrir une histoire toute douce de voyage, de dépaysement, d'émerveillement et de solidarité avec cette famille bienveillante à la fin.





Mais on peut également lire dans les détails de l'image, dans les regards méprisants des palmiers de la côte un message plus dur et empreint de rejet.
Lien : http://chrisbookine.blogspot..
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Béatrice l'intrépide

Une jolie farce moyenâgeuse dans laquelle le chevalier sans peur et sans reproche est UNE chevalière ! Deux histoires dans laquelle Béatrice, notre intrépide héroïne, va montrer tout son courage et toute son ingéniosité pour sauver la veuve et l’orphelin. Ici, point de beaux garçons ou de gentilshommes, tous les personnages masculins sont soit absents, soit un peu neuneus et même les brigands sont des brigandes. Deux histoires drôles, donc, qui jouent volontiers avec les anachronismes et les clins d’œil. Les illustrations en couleur de Perceval Barrier complètent à merveille ces récits savoureux.
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La saison des disparus

Oh la la, quel roman !! Nous passons d'une ambiance victorienne à une aventure assez folle et pleine de suspense, des personnages tout en nuances, ou pas, une traversée de l'Europe par tous les moyens de locomotion, de la réflexion et de l'action.



Matthieu Sylvander, c'est toujours un bonheur de lecture, toujours étonnante. Mais là, c'est vraiment inattendu d'un bout à l'autre.

Des soeurs, des demi-frères, de la noblesse, des bouges et des bateaux. Eliza quitte sa campagne du Lincolnshire pour découvrir de façon très traditionnelle la "season" à Londres, en compagnie de sa soeur en âge de se marier. Accompagnées d'une tante qui ne lève pas les yeux de sa broderie. Jusqu'à sa rencontre avec un clergyman !!

Mais Eliza n'est pas du genre à se satisfaire de bals et de réceptions. En plus des mathématiques, l'aventure l'attire. Qui aurait pensé que la "season" la retrouverait sur un bateau en compagnie d'un noble et d'un journaliste ? Shocking ;-) On croisera même un anarchiste. Et ce comte valaque avec sa cape noire diffère bien de celui auquel il nous fait penser ! Même si on le suit jusqu'en Europe centrale.



Les surprises des lectures successives :

Après Sous les étoiles de Bloomstone Manor (1898), je retrouve ici une jeune fille qui aime la science (les mathématiques cette fois) et qui déplore qu'en cette fin de 19e, il soit interdit aux filles de suivre des études, et de montrer leur intelligence.

Nous sommes en 1878, dix ans après Les Lettres du Kansas, où, si l'ambiance était complètement différentes, campagne profonde d'Amérique v/s petits nobles d'Angleterre les regrets et attentes des héroïnes se ressemblent vraiment.



J'aime tous les romans de Matthieu Sylvander, je trouve qu'on ne parle pas assez de lui car ses histoires sont toujours drôles, atypiques et bien écrites.

Ma préférée reste Manoel le liseur de la jungle, histoire d'un tatou et d'un Kipling. Mais La saison des disparus le suit en bonne place, malgré une fin un peu violente.

Et j'avais bien aimé aussi : Béatrice l'intrépide, et l'inénarrable Vladimir Sergueïevitch.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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La chambre de la fille

Quand Monsieur et Madame Souris se rencontrent, ils tombent follement amoureux l'un de l'autre. Les plans sur la comète s'élaborent : mariage puis construction de leur maison avec une chambre bleu et une chambre rose... car ils l'ont décidé ainsi ; ils auront un garçon puis une fille.

Comme si les choses étaient aussi simples...

Comme si le sexe d'un enfant se décrétait...

Comme s'il ne pouvait pas en être autrement...

L'arrivée de la cigogne - « car c'est ainsi que ça se passe chez les souris » - avec en son bec un petit garçon leur apporte un grand bonheur. Ils le nomment Antoine. et attendent désormais sa soeur qui s'appellera Babette.

Seulement, la cigogne amène un deuxième petit garçon... l'étonnement de Madame Souris passé, et Babet emmené dans la chambre de son frère, elle pense à sa fille qui arrivera bientôt, c'est sûr.

Vingt-cinq enfants plus tard, la chambre de la fille demeure désespérément vide, et celle des garçons est pleine à craquer ! Madame Souris explose « Y'en a marre ! ». Ni une ni deux, elle grimpe sur le dos de la cigogne, qui à tire-d'ailes l'emmène voir le Directeur en Chef des Naissances... Une explication s'impose !

Un album drôle et tendre aux illustrations craquantes – ah...les mimiques de Madame Souris –. Je ne dévoilerai pas la chute de l'histoire, mais sachez que ma fille et moi l'avons beaucoup aimée...


Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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La saison des disparus

Londres, époque victorienne, Season et mystères ? En général, n'en dites pas plus, je signe.



Les premières pages m'ont totalement embarquée. Le ton plein d'humour, un peu impertinent et ironique, me faisait bien sourire.

J'ai beaucoup aimé les clins d'œil à la littérature du 19e s. : si Jane Austen est mentionnée (oui, je sais qu'elle n'est pas victorienne), j'ai vu aussi quelques références à Bram Stoker (non, on ne doit pas inviter un comte ténébreux d'Europe de l'est à passer le seuil de sa demeure : grave erreur). Ainsi qu'à Oscar Wilde, particulièrement avec la tante Daisie qui m'a furieusement fait penser à la Miss Prism de "l'Importance d'être constant" (surtout la version film d'Oliver Parker avec Rupert Everett et Colin Firth).



Mais au bout de 200 pages j'ai eu un petit coup de mou dans ma lecture. Je commençais un peu à m'ennuyer de ce feu d'artifice du début. Comme si l'intrigue faisait une pause avant de partir dans une direction différente, celle de l'aventure. Quelques péripéties sont alors venues relancer mon intérêt, mais je dois reconnaître que je l'ai terminé avec moins d'enthousiasme qu'au départ.



Quant à la fin... Elle m'a un peu déconcertée. Elle nous laisse avec quelques questions sans réponses - on a quand même égaré une centaine d'orphelins en route. Peut-être parce qu'une suite est prévue ?
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La romance de l'ogre Yosipovitch

La légende dit que l'on ne revient pas des Noires Forêts de l'Oural... C'est pourtant dans cet environnement hostile que l'ogre Yosipovitch coule des jours heureux. Ce dernier héritier d'une longue lignée mène une existence solitaire jusqu'au jour où il tombe sur une créature inconnue. Cette cyclope libre et indépendante ne s'en laisse pas conter et n'acceptera de se mettre en ménage qu'avec un véritable gentleman. Notre ogre va devoir apprendre l'hygiène et les bonnes manières en un temps records... La vie étant parfois bien faite il croise la route d'un percepteur, un blaireau, et de ses deux jeunes élèves, des loups de hauts rangs. Parviendront-ils à faire d'Edouard un prétendant acceptable ? Un roman au style impeccable et à l'humour ravageur, qui met en scène une romance en devenir et évoque certaines fameuses scènes de Cyrano de Bergerac !
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Le plein de Blorg

C’est l’été et Ninon est en vacances chez ses grands-parents, qui profitent de sa présence pour lui laisser la ferme et les animaux à garder et filer faire des courses (normal). Tandis qu’elle est en train de discuter gentiment avec Cochon, Mouton, Chèvre & cie surgit un vaisseau spatial qui atterrit pile au milieu de la cour. En sortent d’étranges créatures qui bientôt prennent la parole… Que le lecteur se rassure, un alphabet plutoniem est fourni en glossaire et ce n’est pas du luxe, tant cette langue est totalement inintelligible, même pour Cochon qui est pourtant un puits de science. On comprend bientôt (mais pas très vite quand même) que ces aliens sont animés de mauvaises intentions. Que faire ? Confiance à Ninon qui a plus d’un tour dans son sac… Un court roman à proposer de 8 à 11 ans pour une première approche tout en humour de la SF.
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