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Citations de Meredith Hall (45)


Pour tout, désormais, il y a un avant et un après. L'avant s'apparente à un rêve, le maintenant et l'après exigent quelque chose que nous ne possédons pas encore.
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J’ai toujours cru que l’amour était joie. Que si l’amour nous lie, nous sommes assurés de toucher la grâce. L’amour nous lie, nous les Senter. Mais il ne nous a assurés de rien d’autre que de lui-même. Nous nous aimons. Tout peut arriver.
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Autrefois, je croyais au bonheur. Je n’avais pas compris que nous ne parvenons jamais totalement jusqu’à cet univers-là. Nous le visitons lors de moments miraculeux, puis nous voyageons dans d’autres univers et, si nous avons un tant soit peu de sagesse, nous refusons l’amertume ou le regret quand le bonheur s’en va.
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Cette forme de bonheur nécessite du courage. Elle requiert une volonté d'aimer. Une volonté de pardonner. Une volonté de croire en une sorte de bonté. Elle exige de chacun de nous que nous acceptions la perte et que nous nous offrions à ce que nous avons maintenant.
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« Doris a toujours dit que je vivais trop dans ma tête. Désormais, ce n'est plus un sanctuaire. Tout ce qui peut nous aider, c'est trouver un moyen de laisser le passé et ma terrible défaillance suivre le cours de cette rivière impitoyable. »
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Il n’y a jamais de retour en arrière. Ce que nous disons et ce que nous faisons demeure, toujours. Le prix à payer pour l’amour et l’attachement est la perte, et elle nous accompagne chaque jour. Mais ici aussi, chaque jour, s’offrent les grandes délivrances qu’ils procurent.
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« Papa dit que nous oublierons certaines choses, que l'oubli est une bénédiction cachée à l'intérieur des mauvaises choses.(…) J'ignore où est la différence entre oublier et se souvenir. »
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La vérité n'est jamais aussi intéressante qu'on se l'imagine.
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Est-ce le pardon qui est nécessaire ? Tup ne devrait pas avoir besoin de mon pardon. Nous avons construit cette vie ensemble, avec ses échecs, les siens comme les miens. Acceptation plutôt que pardon : c'est à quoi je travaille.
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« Mais j’ai appris que rien de terrible n’arrivera ici. Il suffit de se montrer prudent, de faire attention et simplement d’avoir confiance que tout ira bien. C’est le prix à payer pour la tranquillité et le beauté de cette terre. Parfois, je me dis qu’ici, nous sommes une petite famille sur une île, protégée de tous les problèmes du monde. »
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« Ma ferme et toutes les promesses qu'elle recelait étaient nichées à l'intérieur de l'espace délimité par nos clôtures. »
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Personne ne peut savoir ce qui va arriver. Vous rencontrez un homme, vous l’épousez, et vous découvrez si vous avez fait ou non le bon choix. Si c’est le cas, vous vous aimez et vous travaillez dur, puis vous avez votre premier bébé, et tout ce dont vous avez rêvé change dès l’instant où vous le tenez dans vos bras, où vous lui donnez à manger et le voyez scruter votre visage. J’avais dix-neuf ans à la naissance de Sonny est né, puis Dodie et plus tard Beston, j’étais disposée à renoncer à la vie que nous avions, Tup et moi, et à laisser mes enfants prendre cette place. Je le suis plus que jamais.
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La fureur de ma femme est une absence de lumière, et mon désir de pardon, une supplique dans l’obscurité.
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Autrefois, je croyais au bonheur. Je n’avais pas compris que nous ne parvenons jamais totalement jusqu’à cet univers-là. Nous le visitons lors de moments miraculeux, puis nous voyageons dans d’autres univers et, si nous avons un tant soit peu de sagesse, nous refusons l’amertume ou le regret quand le bonheur s’en va. Cette sagesse-là, j’ai mis du temps à l’acquérir. J’avais imaginé des vies de bonheur pour mes enfants, des vies dépourvues de toute appréhension de chagrin. Les leur avais-je promises ? J’espère que non. Petits, ils ont connu le bonheur, le vrai bonheur. La joie au quotidien. Ont-ils mal compris, pensant que cette joie les accompagnerait toute leur vie ? »
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...un répit, un véritable moment de joie, alors que la maison tremblait et gémissait et que la terre s’étendait elle-même sous des neiges silencieuses et porteuses d’oubli. 
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Dodie s’était arrêtée devant elle avant de monter l’escalier pour remettre ses vêtements d’intérieur, et sa mère lui avait souri, elle aussi. Doris avait ajusté la manche courte de la robe, avant de tourner le dos et de nous laisser. Dodie m’avait regardé, souriant toujours, incapable de comprendre le choc de plaisir mêlé de tristesse qu’une telle étape dans la vie de sa fille fait éprouver à un parent, mais bel et bien en mesure de saisir complètement l’importance capitale du sourire et du geste de sa mère. Je revoyais Doris dans cette jeune fille, la luminosité sans artifice, la disposition authentique et la générosité du cœur. L’espace d’un instant, j’avais senti le poids écrasant de mon amour, puis mes pensées étaient revenues au premier bal de ma fille. 
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Je sais que mes enfants et mon mari m’appellent à l’aide. J’entends leurs voix, faibles et indistinctes, depuis une rive lointaine. J’aimerais répondre. Le vent et les remous du courant me portent loin d’eux. Quand je me tourne pour leur répondre, tous, nous n’entendons que le rugissement de la tempête.
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Notre fils a dormi tout la nuit, en confiance, sans raison de ne pas l'être.
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Peut-être s'étonnait-il de se souvenir de vêtements qu'il n'avait pas vu depuis ses huit ans, des vêtements qui lui paraissaient si familiers, si essentiels à son sentiment d'appartenir à cette maison et à nous tous qui l'habitions.
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Pour dire ce que signifie être de nouveau ici, je suis obligée d’expliciter, au moins pour moi-même, d’où je reviens. Où suis-je allée ? Je n’ai pas encore de réponses. Toutes condamnent cette mère. J4ai perdu un enfant. Je connais son sang et sa chair déchirée. Et pourtant, je suis incapable de trouver une quelconque explication qui m’excuserait de ne pas être restée ici, mère de mes autres enfants. Epouse de mon mari. J’ai toujours cru que j’étais forte, endurante. Dans ce cas, comment ai-je permis cette absence ? Cette abdication ? Les mots évoquent le voyage – je suis partie, je me suis repliée en moi, j’ai disparu, j’étais perdue. Des mots aussi petits qu’insignifiants pour faire le récit de mon long voyage. Une mère n’explique pas en ces termes-là à ses enfants qu’elle les a abandonnés. Et s’il n’y avait jamais d’explication plus appropriée ?
Je veux écrire cette lettre à Beston, lui rendre compte. Je veux la lire à voix haute à Tup et à Dodie, je veux que tous m’entendent dire que jamais je n’aurais dû m’autoriser à partir comme je l’ai fait. Que j’en mesure maintenant le coût pour eux tous. Que j’ai honte. Mais il ne semble pas y avoir de mots. Abandonnée. J’ai été abandonnée. J’ai abandonné. J’espère parvenir à une meilleure compréhension. J’espère trouver le pardon.
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