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3.89/5 (sur 905 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Viersel, Zandhoven , 1988
Biographie :

Auteur flamande ayant grandi à Viersel et vivant à Bruxelles depuis 2005.

Après des études de cinéma au RITS (Master en écriture de scénario), elle enseigne l’écriture de scénarios au sein de l'école Wisper.

En 2013, elle remporte le prix du jury et celui des lecteurs de WriteNow !, un prestigieux concours d’écriture. Het smelt, traduit en français sous le titre Débâcle, est son premier roman.
Celui-ci ("Het smelt", éditions Das Mag, janv. 2016), s'est vendu à plus de 100 000 exemplaires et lui a valu de nombreux prix littéraires aux Pays-Bas et en Belgique. Il a été rapidement traduit en neuf langues.

Twitter : https://twitter.com/lizespit?lang=fr
son site : http://www.lizespit.be/

page Facebook : https://www.facebook.com/lize.spit
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J'ai lu il n'y a pas si longtemps qu'un fumeur pourrait se payer des vacances chaque année rien qu'avec l'argent dépensé en cigarettes. Personne ne cherche à savoir s'il y a aussi des gens qui fument pour ne pas avoir à partir en voyage avec leur famille.
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Eux, ils faisaient partie des étangs, des étendues d’eau calme que la tempête parvenait tout au plus à rider, alors que nous, on entrait dans la catégorie des océans, soumis au mouvement continu des marées, avec leurs vagues qui s’écrasaient sur la rive puis battaient en retraite, avec un vent qui soufflait parfois du large, parfois des terres, qui se montrait violent à ses heures, écumant de rage. En tant que mer, on pouvait encore regarder de haut certains étangs (trop transparents, souvent artificiels, ou protégés de la moindre brise par de grands arbres), mais avec Lotte et Koen, ça ne marchait pas : leur constance n’avait certainement rien de forcé.
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Les gens qui veulent partir n'importe où ne cherchent pas forcément à se retrouver ailleurs, ils veulent juste ne pas rester là où ils sont.
p382
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Elle est la seule fille du tourneur sur bois, la plus jeune de ses sept enfants. D'après ce qu'on dit, ses parents n'avaient pas voulu s'arrêter au sixième - un de plus ou de moins, ça n'avait pas d'importance. Ils supposaient que ce serait encore un garçon, qu'il aurait Albert II pour parrain comme le veut l'usage en cas de naissance d'un septième fils à la suite, que la reine leur offrirait le traditionnel plat d'argent gravé de ses initiales.
p374
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Je ne pouvais plus détacher mes yeux du pansement derrière son oreille, même pas la nuit, lorsqu’il était allongé près de moi. J’imaginais que ce pansement dissimulait un trou béant, une brèche, un cratère au fond duquel on pouvait apercevoir un petit squatteur dans le corps de Simon, un parasite implanté par Tattoo Paul & Friends, une créature visqueuse qui le dévorait de l’intérieur et qui bientôt ressortirait, ne laissant de lui qu’une enveloppe de peau flasque et ridée comme les seins d’une mère après quatre allaitements.
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- Fais gaffe, a prévenu Tessie. Y a plein de maisons de retraite où les vieux attendent tellement avant que l'infirmière arrive pour leur essuyer les fesses qu'ils finissent par chier tous leurs boyaux.
p 235
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Toutes les fenêtres en façade s’appuyaient sur des bandes de maçonnerie noire d’où coulaient, de part et d’autre, des traits de suie semblables à du mascara après une crise de larmes. Sur le balcon de notre étage, un pigeon perché lorgnait à travers la vitre, remuant la tête avec attention, il devait suivre quelque chose qui se déplaçait furieusement à l’intérieur.
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« Si seulement on pouvait acheter des pilules de confiance en pharmacie » - voilà comment se terminait mon article. « Car la confiance, c'est comme un pansement : une fois arraché, ça ne colle plus jamais bien. »
(p.483)
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Parfois, je me servais de l’avancement de sa grossesse pour calculer depuis combien de temps déjà durait la folie de Simon, elles avaient démarré à peu près au même moment et poursuivaient toutes les deux leur croissance. Bien que n'ayant jamais assisté à un accouchement, je me représentais avec précision ce qui arriverait à Lotte six mois plus tard, l'expulsion du bébé couvert de substances glaireuses et de sang, mais dans le cas de Simon, de ce qui s'était développé en lui et qui allait un jour sortir de là, je ne voyais pas très bien.
(p.154)
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Papa et maman ne se déplaçaient que si elle le leur demandait - non par indifférence, mais par crainte de déranger. La première fois, ils avaient acheté un Salut ! à la boutique de l’hopital, parce que c’etait L’un des rares produits à ne pas contenir de graisses ni de glucides. Les fois suivantes, ils commençaient par boire pour se donner du courage et débarquaient une demi-heure avant la fin des visites en disant : « Ne vous inquiétez pas, on ne reste pas longtemps. »
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