Au café de dix heures, les petits faits du quotidien acquéraient une sorte d’aval officiel sans mesure avec leur vrai dimension. De temps à autre, un échange au café sur les grands problèmes internationaux donnait aux professeurs l’illusion d’être en prise directe sur le monde.
Ainsi la vie de l’Institut était l’objet d’une agitation fictive qui adoucissait la solitude de chacun et lui donnait le sentiment de vivre une vraie vie.