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3.97/5 (sur 19 notes)

Biographie :

Michael Elias est scénariste, romancier et dramaturge. Il est notamment le créateur de la série primée "Sois prof et tais-toi". Il vit à Los Angeles.

Source : JCLattès
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Tu peux rentrer chez toi - Michael Elias


Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Ensuite, elle s’est attaquée à mes amis. Elle les a écartés. Ça arrive au début de toute histoire d’amour – on n’a besoin de personne d’autre –, sauf qu’elle l’a pérennisé. Je m’en foutais. J’étais amoureuse. Joey me suffisait. Et puis elle est devenue critique. C’est vrai, je ne suis pas hyper ordonnée. Je me suis dit qu’elle était maniaque alors j’ai essayé, j’ai fait de vrais efforts pour des conneries comme suspendre les fringues, plier les serviettes, ne pas laisser de vaisselle dans l’évier, récurer les chiottes. J’étais cool. Quand elle se plaignait, je rigolais et je disais : « Compris, cheffe, je ferai mieux la prochaine fois. »
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Je sais que les bébés pleurent pour plein de raisons – ils sont fatigués, ils ont faim, ils ont mal quelque part, un truc trop serré ou la couche pleine – mais on sait jamais laquelle parce qu’ils ne parlent pas. Il y a toujours une maman qui les entend chouiner et qui sait quoi faire. Elle les prend dans ses bras, les embrasse, les cajole, desserre le truc, change la couche. Mais qu’est-ce qui se passe quand elle, elle pleure ? Nous tous… Frankie, Ben, Tiffany, Byron – non, Byron, il a qu’un an, il était trop petit pour comprendre ce que ça voulait dire quand son papa tapait sa maman –, on connaît tous les larmes de notre maman.
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À l’école de police, on nous a raconté l’histoire édifiante de Jack Salucci, un flic chevronné que le nouveau règlement avait forcé à passer un examen d’aptitude au tir pour le .38 qu’il tenait à porter. Salucci est arrivé au stand, a visé la cible… et n’a pas pu actionner la queue de détente. Son arme était enrayée. En l’examinant, l’instructeur a découvert que le chien était tapissé d’une matière dure comme du ciment. Il était totalement impossible de tirer. Salucci s’est mis à paniquer, il s’est imaginé face à un braqueur de banque, abrité derrière la portière ouverte de sa voiture et incapable de riposter aux coups de feu. Une analyse plus poussée de son pistolet a ensuite révélé que la matière dure comme du ciment qui enrobait le chien était de la mozzarella séchée, qui avait goutté dessus au fil des centaines de pizzas que l’agent Salucci avait consommées assis au volant de son véhicule de patrouille.
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Mes collègues sont minutieux, mais pas pressés de trouver un assassin. Ce crime est, d’après les premières constatations des experts en combi blanche, l’œuvre d’une ou de plusieurs personnes extrêmement consciencieuses. Il n’y a pas d’arme du crime, pas de douille, et la balle qui a transpercé l’arrière du crâne juste au-dessus du cortex cérébral a été récupérée au scalpel. Tout ce qu’on a, c’est Ronald tel qu’il a quitté ce monde. Les seuls indices potentiels seraient que le ou les coupables savaient manier le scalpel (un chirurgien ?) et où et par qui a été acheté le ruban adhésif (impossible) ; pour couronner le tout, il n’y a aucun témoin, aucun lambeau de vêtement à agiter sous le museau des chiens pour suivre une trace à travers les plaines du Queens. En même temps, la police de Long Island City n’a pas de chiens, alors bon…
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Je sais bien que ce sont là les rêveries de la vengeance. Elles s’éveillent d’un coup à 3 heures du mat, éliminant le Stilnox, accompagnées de désespoir et de deuil. Ces rêveries vont à l’encontre de la justice, de la loi et de la civilisation. Je connais cette partie de moi. Je sais que la soif de vengeance est barbare. C’est aussi la rage d’une adolescente. Je suis contente d’avoir eu dix-sept ans quand mon père a été assassiné. Si j’avais été plus âgée, plus mûre, je n’aurais pas cette obsession ; il ne serait pas gravé en moi au fer rouge, ce désir de le venger. Cela dit, je suis officier de police. Mon devoir est de trouver et d’arrêter les gens qui enfreignent la loi. Je reconnais que c’est à l’État de rendre la justice dans tous les cas – sauf le mien.
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Comme tout le monde dans les forces de l’ordre, j’ai acquis les bases des arts martiaux pour la police, un mélange de judo, karaté, krav-maga, maniement de la matraque et un peu de boxe. Je me débrouille pas mal, mais je n’ai aucune illusion sur le fait que mes maigres connaissances puissent me sauver en cas d’affrontement physique avec un malabar de deux fois ma taille. Je fais davantage confiance à ma capacité à désamorcer une situation potentiellement violente par la persuasion calme et polie. Quand je patrouillais à pied, j’avais toujours un équipier homme. Je n’étais jamais trop fière pour demander des renforts non plus.
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Vous connaissez l’expression : « Quelquefois, les paranoïaques ont de vrais ennemis » ? J’en ai une autre : « Quelquefois, les sadiques tuent ceux qu’ils prétendent aimer. » Je sais de quoi j’ai l’air. Plus butch que moi tu meurs. J’attire un certain type de femmes qui cherchent une compagne forte, dure. Parfois parce qu’elles ont été violées ou maltraitées dans leur enfance. Joey avait besoin de se sentir en sécurité. Je dégage ça. La vérité, c’est que je suis pétée de trouille comme n’importe qui. De quoi ? D’utiliser les toilettes publiques, d’aller chez le gynéco ou d’être appelée Monsieur par un serveur, pour commencer.
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Je reproduirais le châtiment infligé aux conjurés de la conspiration des Poudres. Ils ont été condamnés à être « mis à mort à mi-chemin entre le ciel et la terre, étant indignes des deux ». On leur a coupé les parties génitales avant de les brûler sous leurs yeux, on leur a arraché le cœur, qu’on a montré encore battant à leurs victimes tandis que les dernières gouttes de sang crachotaient de leurs veines comme d’un tuyau d’arrosage fermé. On les a décapités et démembrés, et les parties de leur corps ont été suspendues à des mâts pour servir de « proie aux oiseaux des cieux ».
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— Encore une chose que j’aime, dit-il. Ta soif de vengeance. Elle est primitive, puissante. Elle m’attire. Clint, Bruce, Liam Pas-touche-à-ma-famille Neeson, ce sont eux, nos modèles. Tu leur fais du mal, ils n’appellent pas les flics, ils ne te font pas de procès : ils s’élancent à tes trousses. On applaudit quand les méchants se prennent une balle de .357 dans le buffet, se font balancer du haut d’un immeuble ou buter aux chiottes. On se sent mieux. Et après, la société nous rabâche que ce n’est pas bien, qu’on n’a pas à redresser les torts nous-mêmes.
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J’ai un faible pour les gens qui s’expriment par ellipses, mais je ne dois pas me laisser attendrir par celui-là.
— Quelle parabole ?
— Elle est peut-être apocryphe, mais elle pourrait s’appliquer à mon cas. Le psy a un ami, un pédopsychiatre, dont l’un des patients est un petit garçon de dix ans. L’enfant a poussé sa jeune sœur par la fenêtre de leur appartement. Elle en est morte. Il n’a aucun souvenir de l’événement. Le psy doit-il l’aider à se le rappeler ou, au contraire, s’assurer que la mémoire ne lui revienne jamais ?
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