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EAN : 9782253242505
352 pages
Le Livre de Poche (21/02/2024)
3.97/5   19 notes
Résumé :
Nina a 31 ans, elle aime les chats, Ryan Reynolds et les couchers de soleil. Accessoirement, elle est aussi une inspectrice du Queens coriace et féministe.
Alors qu’elle enquête sur une disparition, elle retrouve l’homme qu’elle cherchait au fin fond d’un entrepôt, ligoté à un diable, une balle dans la tête.
Les parents de la victime pointent du doigt Susan, l’épouse, qu’ils accusent d’être violente et manipulatrice. Mais Susan a un alibi, et pas des m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je suis toujours contente de commencer un polar, je crois que ce genre littéraire, c'est un peu comme une vieille paire de pantoufles, c'est confortable pour moi. J'ai donc commencé ma lecture de Tu peux rentrer chez toi de Michael Elias en poussant un soupir de contentement, ravie.

Dans ce roman, on fait connaissance avec une inspectrice plutôt cool, Nina. Elle se retrouve à enquêter sur la mort d'un ancien flic dans un entrepôt. Les parents de la victime pointent du doigt l'épouse, apparemment une femme violente. Pourtant en creusant un peu Nina découvre que le violent du couple, ce n'était pas la femme et que celle-ci se trouvait dans un refuge pour femmes battues au moment du meurtre. Et que ce n'est pas la première fois qu'une femme de ce refuge se retrouve miraculeusement veuve. Ni une ni deux, elle décide d'infiltrer la maison pour résoudre son affaire.

Tu peux rentrer chez toi est un roman prenant, difficile à lâcher. Nina est un chouette personnage, une nana costaud qui sait ce qu'elle veut. C'est super intéressant de la voir se poser des questions, se demander si elle doit s'asseoir sur ses convictions profondes pour tenter de faire tomber ceux qui protègent les victimes et sauver les hommes – ou les femmes – qui pourraient les tuer…

Évidemment, on ne sort pas indemne de cette lecture, on découvre des histoires tragiques et révoltantes de femmes battues, d'enfants profondément blessés. le titre, Tu peux rentrer à la maison, est très bien trouvé. Il est finalement très apaisant. Bref, je vous conseille de vous infiltrer vous aussi dans ce foyer et de découvrir cette histoire.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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J'ai trouvé ce thriller original car il traite d'un sujet sensible, la violence faite aux femmes et il est pourtant rempli d'humour. le personnage principal Nina ne se voile pas la face sur les dérives de notre société. Son métier d'inspectrice au sein de la police la met face à des situations diverses, souvent tragiques qu'elle aborde avec beaucoup de réalisme car elle est quotidiennement confrontée à ce que notre société a de plus sombres. Indirectement elle nous transmet cette ambiance pesante et son immersion dans l'univers des foyers pour femmes battues est très intéressant et ce qu'elle va y découvrir totalement inattendu. Tout au long de la lecture nous gardons à l'esprit son besoin de vengeance qui s'amplifie de jour en jour et ce qui a motivé son entrée dans la police. Elle nous l'explique tout en menant parallèlement son enquête et c'est ce qui fait de ce thriller son originalité.

L'écriture de Michael Elias est vive et sa façon de développer l'histoire de façon décousue donne parfois l'impression de perdre le fil. Il en profite alors habilement pour faire surgir des évènements imprévisibles et aborder un sujet grave malheureusement trop souvent d'actualité au travers du personnage de Nina. Avec beaucoup de réalisme il permet au lecteur de s'en rapprocher au fur et à mesure des pages.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
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« Tu peux rentrer chez toi » est un roman qui malheureusement se fait l'écho d'un sujet qui revient trop souvent dans les faits divers et notre quotidien : la violence faite aux femmes.
Ce polar aborde la violence subit par des femmes par des maris, des compagnons, des pères. Elles trouvent l'asile seules ou avec leurs enfants dans un refuge. Ce refuge elles ne doivent pas le quitter, car dehors leur bourreau les attend, les guettent. Elles ont failli mourir sous leurs coups, les prochains pourraient être les derniers…
Nina est une flique. Elle va enquêter sur des morts suspectes d'hommes. Son enquête va la conduire à un refuge pour femmes battues. Nina a elle aussi un passé douloureux. Son père, médecin, a été abattu plusieurs années auparavant.
Par le biais d'une enquête policière, ce roman traite de la vengeance et de ses limites. Un bon roman, difficile à lâcher, dont on ne sort pas indemne.
A découvrir !
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« Pour eux, ce sera une arrestation, un procès, une condamnation et une peine d'emprisonnement. Pour mon père, ma méthode sera plus rapide. »

Sur un fond de cynisme, nous découvrons Nina, jeune trentenaire flic à Long Island City. D'apparence ordinaire, elle ne vit que pour satisfaire une vengeance personnelle ayant perdu son père dans des circonstances tragiques ainsi que l'ensemble de sa famille. Dès lors, elle a mis de côté tous ses rêves de carrière pour embrasser celui de la police et ainsi, retrouver le meurtrier de son père.

Nous la découvrons donc tentant de résoudre trois affaires : un chat mystérieusement disparu, un homme amnésique persuadé d'avoir tué quelqu'un sans se souvenir réellement des faits, et le meurtre d'un homme, ex flic, qui avait la main un peu leste sur sa femme.

Cette dernière enquête va la mener dans un centre de femmes battues qu'elle va tenter d'intégrer sous couverture, et essayer de comprendre pourquoi et comment, les maris de ces victimes disparaissent soudainement.

J'ai adoré le développement de chaque personnage que l'on rencontre tout au long de l'histoire, bien qu'ils soient, à mon sens, un peu trop nombreux. L'immersion est totale pour nous lecteur, nous évoluons dans un univers très anxiogène et plongeons avec émotions dans le quotidien de ces femmes au passé trouble, fragilisé par la vie et les coups. La terreur souvent présente, le besoin que tout s'arrête, et ce danger d'être retrouvé, omniprésent.

J'ai été pleinement embarqué dans cette histoire assez addictive, aussi bien dans le destin de ces femmes qui tentent de survivre, que dans sa quête personnelle de justice.
Nina nous offre, à travers un humour tranchant et corrosif, une vraie réflexion sur les travers et les limites de la vengeance, qui nécessite sans cesse une remise en question sur nos actes.

« Notre point commun, ici, c'est que les gens qu'on aime et qui sont censés nous aimer sont ceux dont on a le plus peur. »
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Forcément en lisant le début du résumé « Nina a 31 ans, elle aime les chats, Ryan Reynolds et les couchers de soleil. Accessoirement, elle est aussi une inspectrice du Queens coriace et féministe. » j'avais très envie de le lire, ayant le même prénom, âge et certains goûts en commun avec l'héroïne. le Masque me l'a gentiment envoyé et je l'ai très vite lu (il y a environ 10 mois) mais j'ai été déçue. J'en attendais beaucoup c'est certain. Je ne me rappelle pas de tout alors voici une petite chronique « liste ».

Le positif :

L'enquête est bien menée et prenante,
Les violences conjugales sont bien traitées,
Certains personnages cassent les clichés.

Le négatif :

L'héroïne est au final souvent sexiste, elle a tendance à juger les autres femmes et à faire des remarques déplacées qui m'ont franchement agacé, dommage l'histoire tourne beaucoup autour d'elle et elle est censée être « féministe »,
Ce n'est pas le thriller le plus original du monde et il y a quelques facilités.
Attention ce n'est pas un mauvais polar mais j'attendais mieux et j'ai eu du mal à retrouver le côté féministe promis.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Ensuite, elle s’est attaquée à mes amis. Elle les a écartés. Ça arrive au début de toute histoire d’amour – on n’a besoin de personne d’autre –, sauf qu’elle l’a pérennisé. Je m’en foutais. J’étais amoureuse. Joey me suffisait. Et puis elle est devenue critique. C’est vrai, je ne suis pas hyper ordonnée. Je me suis dit qu’elle était maniaque alors j’ai essayé, j’ai fait de vrais efforts pour des conneries comme suspendre les fringues, plier les serviettes, ne pas laisser de vaisselle dans l’évier, récurer les chiottes. J’étais cool. Quand elle se plaignait, je rigolais et je disais : « Compris, cheffe, je ferai mieux la prochaine fois. »
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Je sais que les bébés pleurent pour plein de raisons – ils sont fatigués, ils ont faim, ils ont mal quelque part, un truc trop serré ou la couche pleine – mais on sait jamais laquelle parce qu’ils ne parlent pas. Il y a toujours une maman qui les entend chouiner et qui sait quoi faire. Elle les prend dans ses bras, les embrasse, les cajole, desserre le truc, change la couche. Mais qu’est-ce qui se passe quand elle, elle pleure ? Nous tous… Frankie, Ben, Tiffany, Byron – non, Byron, il a qu’un an, il était trop petit pour comprendre ce que ça voulait dire quand son papa tapait sa maman –, on connaît tous les larmes de notre maman.
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À l’école de police, on nous a raconté l’histoire édifiante de Jack Salucci, un flic chevronné que le nouveau règlement avait forcé à passer un examen d’aptitude au tir pour le .38 qu’il tenait à porter. Salucci est arrivé au stand, a visé la cible… et n’a pas pu actionner la queue de détente. Son arme était enrayée. En l’examinant, l’instructeur a découvert que le chien était tapissé d’une matière dure comme du ciment. Il était totalement impossible de tirer. Salucci s’est mis à paniquer, il s’est imaginé face à un braqueur de banque, abrité derrière la portière ouverte de sa voiture et incapable de riposter aux coups de feu. Une analyse plus poussée de son pistolet a ensuite révélé que la matière dure comme du ciment qui enrobait le chien était de la mozzarella séchée, qui avait goutté dessus au fil des centaines de pizzas que l’agent Salucci avait consommées assis au volant de son véhicule de patrouille.
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Mes collègues sont minutieux, mais pas pressés de trouver un assassin. Ce crime est, d’après les premières constatations des experts en combi blanche, l’œuvre d’une ou de plusieurs personnes extrêmement consciencieuses. Il n’y a pas d’arme du crime, pas de douille, et la balle qui a transpercé l’arrière du crâne juste au-dessus du cortex cérébral a été récupérée au scalpel. Tout ce qu’on a, c’est Ronald tel qu’il a quitté ce monde. Les seuls indices potentiels seraient que le ou les coupables savaient manier le scalpel (un chirurgien ?) et où et par qui a été acheté le ruban adhésif (impossible) ; pour couronner le tout, il n’y a aucun témoin, aucun lambeau de vêtement à agiter sous le museau des chiens pour suivre une trace à travers les plaines du Queens. En même temps, la police de Long Island City n’a pas de chiens, alors bon…
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Je sais bien que ce sont là les rêveries de la vengeance. Elles s’éveillent d’un coup à 3 heures du mat, éliminant le Stilnox, accompagnées de désespoir et de deuil. Ces rêveries vont à l’encontre de la justice, de la loi et de la civilisation. Je connais cette partie de moi. Je sais que la soif de vengeance est barbare. C’est aussi la rage d’une adolescente. Je suis contente d’avoir eu dix-sept ans quand mon père a été assassiné. Si j’avais été plus âgée, plus mûre, je n’aurais pas cette obsession ; il ne serait pas gravé en moi au fer rouge, ce désir de le venger. Cela dit, je suis officier de police. Mon devoir est de trouver et d’arrêter les gens qui enfreignent la loi. Je reconnais que c’est à l’État de rendre la justice dans tous les cas – sauf le mien.
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Tu peux rentrer chez toi - Michael Elias
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