AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michel Ganstel (61)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La chasse est ouverte

La chasse est ouverte est un roman plus descriptif que je ne l’aurai imaginé et, pendant une grande partie de ma lecture, j’ai davantage ressenti le malaise que la tension.



Le roman devient vraiment intéressant lorsque le trio infernal devient lui-même la proie d’un autre chasseur embusqué, qui utilise leurs codes pour les piéger. La tension se fait alors vraiment ressentir et j’ai avalé les derniers chapitres d’une traite.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
Commenter  J’apprécie          50
La chasse est ouverte

C’est un roman qui malgré son année de première publication, n’a pas vraiment vieilli (ce qui est plutôt agréable à la lecture). Le début de l’histoire pourrait toujours avoir lieu aux Etats-Unis de nos jours : la jeune Alicia est violée par trois garçons, de bonne famille et à l’avenir prometteur. On la dissuade de déposer plainte car il ne faudrait pas ruiner leur avenir ; et de toute façon même sa famille doute d’elle et pense qu’elle était consentante. Vingt ans plus tard, ces trois amis sont devenus des hommes riches et puissants. Ils semblent tous rangés dans une petite vie tranquille avec leurs femmes et leurs enfants. Du moins en apparence, car une fois dans l’année ils se retrouvent dans un pavillon de chasse isolé à l’ouverture de la saison, choisissant comme proie un couple qu’ils enlèvent sur le chemin. Mais cette année tout pourrait changer, il semblerait que quelqu’un ait percé à jour leurs vacances macabres.



C’est avant tout un roman d’ambiance, avec une ambiance malsaine, glauque à souhait, mais qui en rend sa lecture totalement addictive. Et forcément avec pour cadre une cabane sur une île perdue au milieu de la forêt canadienne, on sait que ce thriller va être oppressant et angoissant. Les grandes lignes de l’histoire sont très prévisibles, mais ça n’enlève rien au plaisir de lire ce roman glaçant. On comprend qu’il ait été adapté au cinéma en 1974, on retrouve d’ailleurs beaucoup de codes des films de rape & revenge dans ce livre – et ce n’est pas forcément plus facile à lire qu’à regarder. À noter tout de même que l’auteur ne met pas le lecteur totalement en position de voyeur. Il y a certes plusieurs scènes de sexes qui sont évoquées, mais en général par réminiscence et non pendant l’action même. Les meurtres et les cadavres par contre ne manquent pas de détails dans leur description.



David Osborn nous livre ici une vision très noire de l’humanité : les victimes ne sont pas vraiment des enfants de cœur (même si elles sont tout de même moins horribles que les « méchants » de l’histoire), la vision du couple et des relations familiales est bien triste. On sent poindre une critique du sexisme de la société et de l’impunité des blancs riches. À moins que ce ne soit juste un regard désabusé sur une société jugée décadente par l’auteur.



C’est donc un roman que je recommande totalement si vous êtes fans de thriller qui ne nous épargne pas dans les détails les plus sordides, autant physiques que psychologiques. Vous n’arriverez pas à le reposer avant d’en avoir atteint la fin, à bout de souffle. Je remercie bien évidement Mylène de L’Archipel pour l’envoi de ce livre.



À très vite pour une nouvelle critique,



Mélissa
Lien : https://leschasseusesdelivre..
Commenter  J’apprécie          50
La chasse est ouverte

L'automne arrive, il est temps d'aller chasser.



Sauf que les gibiers s'appellent Nancy et Martin.



Les chasseurs sont 3 hommes amis depuis l'université, à qui tout réussi ! Ils peuvent tout faire, kidnappings, viols, les pires perversions qui soient sans être une seule fois condamnés. Pour s'éclater, ils organisent tous les ans leurs parties de chasse avec un couple différent choisis au hasard. Sont-ils vraiment au dessus des lois ?



Attention la chasse est ouverte !



Un vrai bon page Turner, un thriller bien sombre où règne l'hémoglobine. Avis aux amateurs.



Ce roman a d'ailleurs été adapté au cinéma "La chasse sanglante'



Vous connaissez ? L'avez vous lu ? Avez vous vu le film ?



Commenter  J’apprécie          54
Pour tout l'or du Sud

Si on aime toute les histoires Nord et Sud on appréciera Chess une femme forte dans un monde machiste ou l orgueil et l argent sont rois.
Commenter  J’apprécie          50
La chasse est ouverte

Je ne connaissais pas David Osborn mais je pense que cette lecture va m’amener à me pencher sur son œuvre tant j’ai adoré cette lecture. C’est une véritable « dinguerie » car bien que l’intrigue semble absolument terrifiante, on finit par se dire : « Mais finalement, c’est tout à fait possible ! » Et là, on commence clairement à stresser et à se dire qu’on ferait peut-être mieux de remettre à une prochaine fois la sortie en forêt prévue pour le week-end.



Derrière l’image de pères de bonne famille parfaitement intégrés dans leur vie et dans leur carrière professionnelle, David Osborn dévoile le visage que pourrait prendre l’horreur absolue, celui d’hommes convaincus de leur virilité et de leur impunité totale, quoi qu’ils fassent, et ce compte tenu de leur position sociale. Illustrant parfaitement l’adage « l’homme est un loup pour l’homme », Ken, Greg et Art s’autorisent tous les extrêmes car il est clair que pour eux, leurs droits sont simplement ceux qu’ils s’octroient à eux-mêmes, faisant ainsi fi de toute autre contrainte imposée par la société. L’autre n’est à leurs yeux qu’une simple proie avec laquelle ils s’amusent un temps tels des chats avec une souris avant la mise à mort. Pas d’émotions, pas de compassion, rien que des plaisirs égoïstes et furtifs. Tout cela se révèle d’autant plus perturbant que la narration et le contexte donnent l’impression d’un réalisme absolu. Rien n’empêche effectivement d’imaginer que son voisin, son collègue ou même son frère ne pourraient pas un jour avoir les mêmes loisirs pervers voire sadiques que nos trois « héros », sans que l’on en ait conscience. Et là, on aurait vraiment énormément de difficultés à leur trouver des excuses. Et c’est en cela que le malaise s’installe magnifiquement bien au fur et à mesure que l’intrigue avance.



Outre cette mise en scène de l’horreur humaine, la réussite de l’œuvre de David Osborn repose dans la double intrigue qu’il met en place. En effet, en parallèle de l’équipée meurtrière des trois protagonistes centraux, on assiste à une autre « chasse » que ces derniers n’avaient pas prévue. Et c’est là que l’histoire prend une autre dimension car le lecteur se surprend à penser qu’on ne récolte que ce que l’on sème et à devenir aussi pervers que ces trois lascars. On suit alors, en simple spectateur, cette seconde intrigue avec avidité, pressé de voir les deux histoires se recouper enfin et de découvrir la solution de l’énigme qui nous est posée quasiment dès les premiers chapitres du roman : qui peut bien être ce « il » dont on suit les préparatifs particulièrement précautionneux ? Personnellement, je me suis trompé mais lorsque j’ai découvert l’identité de cet inconnu, je dois avouer que j’ai été plutôt heureux de ce choix et de ses motivations. Il est à noter également que David Osborn, dans les cent dernières pages et alors que l’on vient de découvrir le fin mot de l’histoire, parvient à susciter encore une fois l’intérêt du lecteur puisqu’il nous fait assister à la seconde « chasse ». Le climax arrive, toutefois, à la dernière page où une dernière révélation amenée de manière très subtile voire presque en catimini exonère définitivement les lecteurs du plaisir coupable qu’ils ont pu éprouver en assistant à ce second récit. On peut alors souffler en se disant que, finalement, nous ne sommes pas aussi malsains que nous l’avions pensé.



Pour ceux qui ont aimé "Des noeuds d’acier" de Sandrine Collette, vous allez adorer ce roman, faites-moi confiance. En tout cas, pour moi, c’est un véritable coup de cœur et, pour les amateurs de thrillers, c’est une lecture indispensable.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
Commenter  J’apprécie          40
La chasse est ouverte

Thriller qui date, certes, mais qui contient de bons ingrédients pour tenir en haleine. Des scènes violentes, une ambiance oppressante, un suspens qui fait de ce livre un page Turner. Bon moment de lecture pour les amateurs du genre. Je le recommande!
Commenter  J’apprécie          40
L'espace d'une vie

Nostalgie quand tu nous tiens...

Bizarrement dès que je l'ai eu en main, et malgré ses pages jaunies (je déteste cela) et sa petite écriture, j'ai sû que je l'achèterais ainsi que sa suite... mais je ne savais pas qu'il y avait autant de bouqins (è je pense).

Le nom d'Emma Harte comme celui d'Edwin et Blackie étaient restés gravés dans ma mémoire...

En effet j'avais vu en son temps, les téléfilms magnifiques tire de ce roman.

Il retrace la vie d'Emma, cette jeune fille de 14 ans au service d'une riche famille anglaise, et qui décide que sa vie sera différente de celle de ses parents ouvriers et sans le sou.

Et elle a un plan avec un grand P... pour y arriver.

Elle sait qu'elle deviendra riche et c'est peu de le dire ... On commence notre lecture en 1968 au terme de sa vie et on revient aux souvenirs de sa jeunesse, ses amitiés, ses amours mais aussi ses déceptions...

Une enfant ambitieuse, courageuse dont la persévérance va payer.

Le tout avec des descriptions de campagne anglaise romantique à souhait...

Je me réjouis déjà de lire le second tome...

Je vous le conseille vivement.
Commenter  J’apprécie          40
L'espace d'une vie

La saga d'Emma Harte est tout juste magnifique !

Ayant reçu de la part d'une amie -qui ne savait pas que c'était une saga- le troisième volet " L'héritage d'Emma Harte " j'ai décidé de chercher les autres romans et je peux vous l'assurer , je n'étais pas déçue car Barbara Taylor Bradford a très bien réussi à nous captiver et d'un tome à l'autre , je ne faisais que m'attacher encore plus aux personnages .



Commenter  J’apprécie          40
L'espace d'une vie

Comment dire : «C'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est une romance d'aujourd'hui...». L'histoire d'une enfant qui, à force de persévérance, de courage, d'amour et d'intelligence, arrivera à se hisser au sommet tout en assumant sa vengeance! Un roman bien écrit qui se lit facilement, un roman d'hôpital quoi:-)
Commenter  J’apprécie          40
L'espace d'une vie

Le livre s'ouvre sur un prologue qui se déroule en 1968, et qui raconte certains événements qui arrivent alors qu'Emma a 78 ans. Ensuite, il y a l'histoire, de 1904 jusqu'en 1950, puis l'épilogue qui est la suite du prologue. Je trouve cela un peu dommage, car dans le prologue, on apprend des choses qu'il aurait mieux valu découvrir au long du livre. On apprend d'abord qu'Emma a réussi à devenir très riche. On s'en doute, bien sûr, mais le savoir dès le début gâche un peu le plaisir de la découverte.

On apprend aussi qu'Emma a 5 enfants. Et si on fait attention à leurs noms de famille (et pour l'une à son prénom), au fur et à mesure qu'on découvre les personnages, on sait avec qui Emma les a eus. On apprend aussi que malheureusement, Emma ne s'entend pas bien avec ses enfants, sauf avec l'une d'eux.



La quatrième de couverture signale que "L'espace d'une vie" est un ouvrage comparable à "Les oiseaux se cachent pour mourir". Effectivement, c'est une longue saga familiale qui s'étale sur quatre générations (le McCullough s'étale sur trois générations), avec des amours impossibles. Mais on retrouve certaines ressemblances qui peuvent faire penser au lecteur que Barbara Taylor Bradford s'est un peu inspirée de certaines situations, de certaines ambiances de Colleen McCullough. C'est un peu dommage. Par exemple, Winston, le frère aîné d'Emma veut s'engager dans la marine, et entre en conflit avec son père à ce sujet; le frère de Meggie veut s'engager pendant la guerre de 14-18, il veut s'en aller de la maison, de toute façon, et entre en conflit avec son "père". Bien sûr, ce n'est pas les mêmes conflits, mais les affrontements père-fils rappellent un peu McCullough.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          40
Rencontres du troisième type

J'ai abandonné ce livre parce que l'écriture était un peu trop lourde. J'adore pourtant le film, mais si je n'ai pas été transportée. L'écriture est un peu trop vieillotte. Je trouve dommage que je n'ai pas pu rentrer dans l'action. Je pense que c'est aussi le format du livre qui ne m'a pas plu.
Commenter  J’apprécie          35
La chasse est ouverte

Ce roman... Je ne m'attendais pas à ça. Bien sûr je me doutais qu'il y aurait de la violence, ce n'est pas une histoire de Bisounours. Mais ça va encore plus loin, c'est autre chose. Ça m'a un peu dérangée pour tout dire.

Mais j'ai apprécié le style de l'auteur. Il ne nous laisse aucun répit. Il se passe toujours quelque chose.

À y réfléchir ce qui m'a gênée ce sont les trois sales types. Le but de l'auteur, donc une réussite !

Ce roman a eu une adaptation dn 1974, j'ai un peu regardé et il me semble que le livre est bien respecté.
Commenter  J’apprécie          30
L'espace d'une vie

Je trie un peu mes anciens livres

J’ai bien aimé cette histoire de cette pauvre jeune fille qui à force de travail et de témérité arrive au sommet

Il semblerait que certaines personnes à l’époque on pu parvenir à ce genre de chose

L’époque permettait d’avancer d’une autre manière que maintenant

C’est un beau livre qui permet de rêver, et de lire plaisamment sans se poser trop de question

Excellent livre de vacances

Commenter  J’apprécie          30
Rencontres du troisième type

Je suis agréablement surprise par cette novélisation. Ce livre est très bien écrit, la traduction effectuée par Michel Ganstel y est sûrement pour beaucoup.

On retrouve rapidement l'ambiance que Spielberg avait créée dans son film, les personnages, les plans reviennent rapidement en mémoire.

Lecture très plaisante.
Commenter  J’apprécie          30
Rencontres du troisième type

Évidemment, je connais le monsieur, et tout le monde le connaît. C'était donc avec plaisir et curiosité que j'attaquais ce bouquin.



Et à juste titre !



Je suis fan de S-F, on va parler d'extra-terrestres et d'OVNI, une belle ballade en perspective donc.



Et oui, la ballade fut agréable.



Le style est léger, pas de perte de temps dans des détails sans importance, et l'écriture sait s'épaissir lors de moments-clés, que le lecteur est avide de suivre.



Maiiiiis... il y a quand même quelques points noirs au tableau...



1. Une narration qui est parfois sans réelle démarcation entre les personnages. Il arrive que le texte passe d'un point de vue à l'autre dans le même texte, sans espace. Et ça m'a pris au dépourvu, dans le sens désagréable du terme.



2. Toujours dans le registre de la narration, l'omniscience du narrateur transparaît à des moments inopportuns et maladroits. Par exemple : on suit un personnage (on partage donc son propre point de vue), et dans le fil de sa pensée apparaît des choses qui sont uniquement connues du narrateur. C'est bizarre.



3. Une fin pas entièrement satisfaisante, avec des situations qui restent en suspend, qui n'aboutissent pas.



4. (Alerte spoil déclenchée) Des incohérences dans le récit. Les personnages se sentent appelés vers la montagne suite à l'apparition des OVNI, ils sont les seuls à ressentir ça, personne d'autre n'est à priori au courant MAIS le lieu du rendez-vous supposement inconnu est infesté de scientifiques et de militaires prêts à accueillir et enregistrer la rencontre avec les aliens, et l'on apprend que cette mission a été lancée il y a une trentaine de mois. Et aucune explication n'est donnée pour justifier la présence du gouvernement à cet endroit précis, à cette date précise, alors que les "appelés" ignorent ce qui les attend... WTF ?!?



5. Un détail mais c'est débile : la quatrième de couverture ne correspond pas à ce qu'il se passe dans l'histoire. Pour reprendre le passage cité plus haut après le titre du livre, à aucun moment Roy Neary s'inquiète et part à la recherche de Barry en voiture...



Bref, des lacunes assez importantes pour moi, et ça me pose problème car à côté de ça, j'ai bien aimé l'histoire. Je n'avais aucun mal à imaginer les scènes, et j'étais impliqué à fond dans ce que je lisais.



Donc un ressenti général malgré tout positif, mais je n'ignore pas ses gros défauts.



Ma note : 12/20.



Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          20
L'espace d'une vie

Ce livre nous raconte 80 ans de la vie d'une femme, Emma Harte , pauvre durant son enfance et devenue extrêmement riche grâce à un travail acharné, une ambition démesurée et surtout une soif de vengeance insatiable.

Dans une grande partie du roman , elle a du monde une vision manichéenne. Ses projets et son travail passent avant tout, ses amitiés et ses amours compris, jusqu'à ce que sa fille la rejette et qu'elle se trouve impuissante à changer les choses, malgré son immense fortune.

C'est une saga familiale, agréable à lire, à qui il manque toutefois un certain souffle pour devenir un livre mémorable.

Commenter  J’apprécie          20
L'espace d'une vie

Ce livre porte très bien son titre ! "L'espace d'une vie" nous brosse le portrait d'une femme forte, pleine d'ambitions et qui est prête à tout pour arriver à ses fins. C'est un roman riche en passion qui plaira à toutes les amatrices du genre assurément.



L'auteur n'a pas fait les choses à la légère, elle nous a raconté dans le premier tome de sa saga la vie d'Emma Harte, à plusieurs étapes clés de sa vie, à partir de l'adolescence, dans les plus grandes largeurs.



Emma, quatorze ans est une domestique dans un château qui se trouve en Angleterre. Emma est jeune mais sait déjà qu'elle n'a pas envie de finir ses jours en tant que domestique comme ses parents, ses frères, et les pauvres personnes qui n'ont pas eu la chance de naître dans la bonne famille. Elle a décidé de prendre sa vie et sa destinée en main. C'est ainsi que la jeune femme a bien l'intention de rebattre les cartes, et ceux, en sa faveur bien sûres...



Emma est certes une enfant et pourtant, elle sait déjà ce qu'elle veut. Elle va tout faire pour que son souhait le plus cher se réalise. A force de travail, de lutte et d'acharnement, Emma va gravir les échelons sociaux un à un. Elle sait que l'argent pourra lui donner la puissance et que la puissance pourra lui donner le bonheur qu'elle recherche... Mais ne dit-on pas que l'argent ne fait pas le bonheur ? Mais il peut y contribuer en tout cas !



Si au début de son existence la petite Emma est pauvre, à l'âge adulte elle va terminer multimillionnaire. Emma était prête à tout pour gravir les échelons de l'ascenseur social. Elle a débuté en tant que femme de chambre, puis elle est devenue riche. Le travail, son acharnement, sa persévérance ont payé. Elle est devenue une véritable femme d'affaires accomplie. Elle est devenue l'adulte qu'elle voulait être, elle a obtenue ce qu'elle voulait. Sa détermination et son courage est tout simplement admirable.



A travers la longue vie d'Emma, on va faire la connaissance d'une multitude de personnages : des hommes de passages, des femmes ; on va tout connaître de ses passions amoureuses, des aventures qu'elle va vivre ; ça c'est pour le côté passion et jovialité car il y aura des passages un peu moins glorieux comme des naissances illégitimes, ses luttes sans merci avec ses anciens employeurs, ses passions dangereuses, ses sombres manipulations, les jeux dangereux auxquels elle se plaît à jouer... Bref, dans la vie d'Emma Hart, on n'a pas le temps de s'ennuyer ! Elle a fait tellement de choses, de bonnes comme de mauvaises voire de honteuses que l'on ne peut conter mais qu'elle va nous livrer ici.



Ce livre est une petite pépite livresque ! Je ne pensais pas que j'allais me laisser happer par les pages de ce gros bébé, je me suis laissée prendre dans les filets de Barbara Taylor Bradford.



La plume de l'auteur est très belle, très visuelle. Les émotions sont bien retranscrites, on les ressent parfaitement, elles ne sont pas fausses, elles semblent bien réelles aux yeux du lecteur. La plume de l'auteur est fluide et nous permet de suivre son histoire de façon très addictive ; à aucun moment, on a le temps de s'ennuyer ou de trouver le temps long !



J'ai vu après quelques recherches que cette saga familiale est composée de sept tomes, j'ai hâte de pouvoir découvrir les autres générations de Harte !



Tout ça pour vous dire que j'ai eu un gros coup de cœur pour cette saga familiale qui démarre sur les chapeaux de roue ! Je vous laisse car il faut que je me plonge à présent dans "Accroche-toi à ton rêve" ! Je n'ai qu'une chose à vous dire, foncez, vous ne serez pas déçue !
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
Commenter  J’apprécie          20
Pour tout l'or du Sud

3 étoiles pour ce livre. Je ne peux guère mettre mieux à un livre que j'ai lu plutôt laborieusement en 15 jours.... Et encore j'en ai lu un autre entre deux chapitres du dit roman... Bref, l'histoire est bien écrite, l'écriture est plutôt fluide mais je me suis ennuyée. La collaboration plutôt qu'un mariage entre un fermier et une semi aristocrate sur fond de plantation et exploitation du tabac ne m'a pas vraiment emballé. Peut être la deuxième partie du livre, en Angleterre, m'a fait un peu réviser mon jugement mais ça ne suffit pas à mes yeux à en faire un bon roman. Pour les amateurs du genre.
Commenter  J’apprécie          20
Pour tout l'or du Sud

Ripley Alexandra

Pour tout l’or du sud

Richmond 1880, Chess Standish, la fille d’une des plus ancienne famille de Virginie épouse un obscur fermier de Caroline, Nathan Richardson de 7 ans son cadet.

Au lendemain de la guerre de sécession l’Amérique est à reconstruire.

Tout au long de ce livre, très intéressant car il mêle l’histoire de l’époque à ces personnages que l’on pourrait nommer d’autres noms qui sont devenus célèbres dans ce milieu. On peut voir les efforts de certains pour en sortir, avec un travail acharné. Pour Nathan et sa famille ils cultivent le tabac et le vendent sur les marchés surtout du tabac à chiquer, mais cette année, il a de superbes feuilles et fait une magnifique vente. Il se rend compte que doucement certains fument des cigarettes

Il veut monter dans la hiérarchie, il veut devenir un patron. En faisant sa tournée de vente il trouve un terrain près d’une rivière et un vieux moulin, grâce à cette super vente, il peut se l’acheter.

Et c’est pourquoi il est allé en Virginie car le grand père de Chess a inventé une maquette pour rouler le tabac émietté et en faire des cigarettes.

Lui et sa femme avec un ou deux amis, remettent à neuf de ce moulin, et peuvent de ce fait avoir les moyen de construire quelque chose, les fermiers se suivent pour fabriquer leur farine.

Il parvient à construire son usine, il arrive à vendre, mais la concurrence est vive et difficile, heureusement que lui et sa femme sont plus des associés que des époux, ils sont sur le même pied dans le travail et l’argent.

L’auteure précise que ce magnat n’est que fiction mais comme je l’ai dit, on peut penser à plusieurs magnat actuellement de l’industrie cigarettière.

Il faut voir cette détermination, cette volonté et ce courage d’innover, d’avancer malgré la dureté de l’époque, la fatigue, les passion et ce désir d’arriver coûte que coute.



Commenter  J’apprécie          20
La chasse est ouverte

Ken, Greg et Art sont 3 petits bourgeois américains à qui tout sourit : ils sont grands et beaux, pleins d'assurance, réussissent leurs études et cartonnent dans l'équipe de football locale – c'est-à-dire qu'on leur pardonne tout ou presque. Les 3 gamins sont aussi des bêtes de sexe (Greg est monté comme un canasson) ; et en groupe, c'est encore meilleur. Bref, à la sortie d'une boom arrosée, nos lascars embarquent la prude Alison et la violent sauvagement dans un motel. Et ils s'en tirent haut la main, la police allant jusqu'à décourager les parents de porter plainte contre les petits fumiers : contre la parole des 3 héros de la jeunesse locale, celle de la gamine ne fait vraiment pas le poids. Alison est de plus enfoncée par sa mère, tant le déshonneur latent lui est insupportable.



20 ans plus tard, Ken, Greg et Art sont toujours inséparables. Ils ont des professions enviables, des femmes à peu près obéissantes quoiqu'un peu coincées, mais enfin, on peut pas tout avoir. Aussi, pour pimenter leur existence, Ken, Greg et Art partent tous les ans à la frontière canadienne en pleine forêt pour une semaine de chasse. Le gibier, ils le ramassent sur la route : un couple isolé physiquement en bon état, pourvu que la femme soit baisable. Cette année là, ils ne seront pas tous seuls dans les bois : un mystérieux type ultra déterminé ambitionne de leur faire partager le sort de leurs victimes.



Voilà un bouquin surprenant. Certes, on peut déplorer quelques maladresses de traduction, notamment dans certains dialogues. L'histoire elle-même n'est pas vraiment étonnante, on pourrait aussi compter un certain nombre de clichés propres au roman de vengeance. On peut encore soupçonner l'auteur de jouir de la vengeance qu'il prend un malin plaisir à orchestrer. Le "justicier" est un type parfait qui ne laisse rien au hasard ; froid dans ses préparatifs, il prend néanmoins un plaisir très malsain à l'heure de la dernière confrontation. De loin, c'est le point le plus gênant. Ce qui fait froid dans le dos, c'est qu'à l'analyse, presque tout est parfaitement crédible. Les 3 hommes, élevés dans la ouate, l'adoration de leurs parents et l'absence totale de barrière à tous leurs plaisirs, sont devenus des prédateurs parmi leurs semblables. La perception et le raisonnement des victimes, acculées à des situations extrêmes, sonnent vrai et frisent l'insupportable. La 4e de couverture évoque assez justement "Délivrance" et "Les chasses du comte Zaroff".



Un livre certes daté (ambiance "libération sexuelle" réussie) mais qui baigne dans une atmosphère aussi oppressante que captivante. Un réel plaisir de lecture malgré le gros travers évoqué plus haut.



Le roman a été adapté au cinéma l'année de sa sortie par l'anglais Peter Collinson, avec Peter Fonda et William Holden. Le film, censuré car jugé trop sanglant, n'est pas sorti dans les salles françaises. A noter que le dictionnaire du cinéma de Jean Tulard semble ignorer le roman d'Osborn, le film n'étant cité que comme un remake des Chasses du Comte Zaroff !

Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michel Ganstel (708)Voir plus

Quiz Voir plus

Voyage au centre de la terre

Comment s’appelle le personnage principal ?

Otto
Axel
François
Hans

10 questions
116 lecteurs ont répondu
Thème : Jules VerneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}