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4/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 11/06/1947
Biographie :

Michel Ponte est un écrivain français.

Il est issu d’une famille d’artistes professionnels. Son père a été membre de la troupe de l'Opéra de Paris et sa mère a été danseuse dans diverses troupes, puis elle travailla pour la revue L’Avant-scène.

Il est d’abord pianiste remarqué puisque dès l’âge de cinq ans il participe, salle Pleyel, à la représentation donnée par les meilleurs élèves des professeurs de la ville de Paris.

Se sentant peu d’intérêt pour sa scolarité, il prépare une école paramédicale et décide dans le même temps de passer son bac comme candidat libre.

Il entre ensuite à l’éducation nationale et suit une formation à l’école normale qui l’amènera à devenir professeur certifié de SVT.

Au lycée d'Embrun, pendant une dizaine d'années, il a enseigné les sciences de la vie et de la terre. Retiré aujourd'hui à Montgardin, il a tout loisir de s'adonner à sa double passion, le théâtre et l'écriture.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
"Prenons ce qui est là.
Que ce soit pour une heure, une année, ce sera pour la vie.
Juste le temps de rire, parler, pleurer, mais ne pas regretter.
Il faut pleurer pour pouvoir rire, souffrir pour pouvoir aimer."
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"[...] nous devons rire car la vie se doit d'être belle ! Si belle, malgré tout !"
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"Non je ne la reconnaissais pas. Elle ajouta gentiment que ce n'était pas important et que nous avions du temps devant nous. Elle ne dit pas qu'il y en avait aussi derrière, mais cela n'aurait pas eu de signification pour moi. Je savais juste qu'on pouvait le dire."
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"Je n'éprouvais pas de sentiments vis-à-vis de la mort des êtres ou de la mienne. Mais l'idée que les peines ne voulaient pas mourir et restaient au fond de vous-mêmes me surprit. Elles étaient donc plus fortes que la mort, les peines."
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Écrire quelques poèmes après avoir commis des romans, du théâtre et des nouvelles, relève d’une forme de régression. Ce besoin de revenir à ce qu’ont été les premiers écrits de mon enfance et de mon adolescence a fait remonter du plus profond de mes sentiments ce qui est sans doute toujours à la source de nos actes. Je veux parler de l’amour, bien sûr. Comme la musique qui a bercé l’enfant que j’étais, la poésie accompagne, par sa rythmicité, ce retour aux sentiments merveilleux qui ne nous quittent jamais. Ne nous en défendons pas, nous restons des enfants. C’est sans doute le secret de l’artiste, ne pas vieillir grâce à la création. Anne Sylvestre chantait " Écrire pour ne pas mourir ". C’est vrai, la trace que les auteurs laissent, est une façon de dire " Je t’aime ", de ne mourir que d’amour et donc de continuer à vivre. (Extrait de l'avant-propos de Michel Ponte)
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Risque 6. Il faut vivre avec son temps.

Paul-Marie, j’ai souhaité que tu refasses ta vie et que tu donnes une mère à tes enfants. Vous auriez vécu avec votre temps. Celui des familles recomposées. Tu n’as pas fait ce choix. Je sais que beaucoup de femmes n’auraient pas dédaigné cette mission. Je me souviens comment notre voisine, Laurence, récemment séparée de son conjoint te regardait. Elle n’est jamais allée plus loin que des caresses du velours de ses yeux quand elle te parlait. Elle avait souvent besoin que tu lui donnes un petit coup de main pour arranger une prise de courant ou tailler sa haie pour qu’elle soit moins haute et puisse te voir dans le jardin aux beaux jours. Je n’étais pas jalouse pourtant. Oh oui ! Comme il en a eu de beaux jours. Tu aurais eu tout à fait le droit de répondre à ses avances. Tu ne l’as pas souhaité à ma connaissance. Te souviens-tu quand nous nous sommes mariés de cette promesse que nous nous étions faite. Ne jamais douter de l’autre. Ne rien demander. Estimes-tu que je t’ai trahi ?
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Équipage

Toi tu es si loin
Où as-tu accosté
Le temps s’est emparé de nos vies pour les réduire dans l’espace des étoiles
À quel demain s’appuyer pour que naisse encore la flamme d’un souvenir
Je tiens dans mon poing cette masse de sable
Comme elle pèse le long de mon bras, alors que chaque jointure craque
Vieux bois de la charpente
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Écrire c'est parler de ce qui nous échappe. Les mots sont des transmetteurs de sentiments dont nous n'avons pas conscience. J'ai souvent eu l'impression en me relisant (ce qui m'arrive assez peu) de découvrir mes écrits comme s'ils émanaient de quelqu'un d'autre. Je me surprends à avoir eu telle ou telle pensée. Et je me dis " est-ce bien moi qui ait écrit cela ? "
Un livre est-il un reflet de nous-mêmes ?

Les retours sont d'ailleurs surprenants. Certains commentaires m'apprennent quelque chose sur mes écrits. Je considère qu'un livre ne nous appartient plus dès lors qu'il est entre les mains du lecteur. Un peu comme un enfant qui a grandi et est devenu adulte, un livre traverse des crises, nous résiste et nous revient. Un livre vit sa propre vie. Ne lui en demandons pas trop et respectons sa personnalité.

Un livre est-il un reflet de nous-mêmes ? Un reflet soit, mais qui nous surprendrait d'être ainsi. C'est flagrant dans le théâtre où nous éprouvons le plaisir d'être un autre soi-même. Les premières fois c'est comme d'entendre sa voix. Elle nous semble différente de ce que nous ne voulons pas entendre de nous et pourtant nous y force.
Puis nous apprenons à composer avec elle, comme avec l'écriture ou la peinture (je ne suis pas peintre, mais je crois que nous ressentons la même chose). Après vient le soulagement. Nous apprivoisons cet avatar qui nous fait tellement penser à nous, mais qui serait comme un frère, un proche à qui nous ne devrons finalement rien, mais qui nous aura permis de nous découvrir.

J'aime aussi l'idée que l'instant vécu ne se reproduira jamais. J'ai essayé de réécrire mon premier roman et j'ai abandonné ce projet parce que je trouvais cela vaniteux. Réécrire parce que l'on croire pouvoir faire mieux, se dépasser, c'est croire que l'on retrouvera ce qui nous a poussé à écrire. Cela n'existe pas et la magie est dans l'unicité de l'instant. On ne refait jamais deux fois la même chose. Et la fois suivante, on ne fait pas mieux, on fait autrement et c'est bien encore une fois. C'est cela qui compte.
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Risque 4. Il n'y a pas de plaisir sans risque.

Elle commence la lecture de différents articles. Il l’oriente. Je veux parler de H.B., vous savez Human Bomb comme il s’appelait, le type qui a pris en otage des enfants dans une école maternelle de Neuilly. Ah les fils et les filles à Papa ont dû avoir la pétoche ! Et les parents alors… ! Elle comprend qu’il parle de l’affaire Éric Schmitt qui a défrayée la chronique le jeudi d’avant, le 13 mai. “C’est le R.A.I.D. qui lui a troué la peau à ce salaud. Ils l’ont étendu raide, c’est le cas de le dire”, ajoute-t-il d’un rire qui semble malsain à Sylvianne. “Vous trouverez les détails dans les articles. Moi je me contente des gros titres. Le reste c’est par le poste que je le sais.” Elle semble absorbée par la lecture d’un passage. Elle se tourne vers le chauffeur qui semble occupé seulement par sa route. Elle vérifie la date. C’est le journal du 17. Elle lit à voix haute un article signé Philippe Bouvard qui dit : “Les assassins potentiels doivent savoir que la peine de mort abolie dans les prétoires subsiste sur le terrain et qu’elle est alors immédiate et sans appel.” Elle est offusquée que dans un pays où l’on a aboli la peine capitale de tels propos puissent être tenus. Elle poursuit par des commentaires : “Il compte s’attirer les faveurs d’une partie de l’opinion publique toujours acquise à la peine de mort.” L’homme lui rétorque qu’il a bien raison. Que lui il leur couperait la tête à tous ces criminels. Et qu’elle pourrait demander à son copain qui montera tout à l’heure. Il est encore pire que lui. C’est autre chose qu’il leur couperait. Elle lui dit que ce ne sera pas la peine d’en reparler.
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2. E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir

Tu aurais trouvé les mots pour expliquer cette culpabilité que je reçois en plein visage. Ces pensées montreraient certainement à tes yeux grand ouverts sur la réalité politique ce que notre société a fait de nous. Tu m’aurais sorti une bonne théorie selon laquelle Sade était un précurseur de la société néolibérale dans laquelle nous baignons et qui fait de nous des monstres. À l’image de ces êtres-objets des “Cent-vingt jours de Sodome” qui ne sont là que pour assouvir la matérialité du plaisir à jamais insatisfaits des libertins, les possédants jouissent de l’assujettissement de la population en la privant de ses biens. Chaque sujet devient alors l’objet d’une soif inextinguible. Moi j’y trouverais bien un peu de vampirisme. J’ai aussi le droit d’avoir des idées. Non ?
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