Changer, c’est prouver que l’on est toujours vivant.
Quand les images de tous les écrans se seront envolées, les écrits, eux, seront toujours là.
Quand on circule dans la rue, on ne peut vivre qu’au présent. Les feux de circulation coordonnent ta marche, la foule t’entoure, les vitrines te harponnent. Tout autour de toi t’ancre au 21e siècle.
On pénètre bien dans une cathédrale sans avoir la foi !
Comme dans toutes les grandes villes, la foule se presse, mais ici, elle se
presse avec lenteur. Elle s’est beaucoup colorée, cette foule, depuis mon dernier séjour. Toutefois, l’excentricité et le conformisme s’y côtoient toujours avec la même opacité. Des mondes se frôlent, s’entrecroisent, avec une fluidité
étonnante. Londres me surprend une fois de plus !
Ce n’est pas parce que nous usons des mêmes mots que nous parlons le même langage !
Le sport ne change pas une société.
Issu du prolétariat Maurice Dallaire croit non seulement que la culture ne creuse pas de fossé entre les classes sociales et les générations, mais qu’elle peut être rassembleuse.
Pour lui, toute idée neuve n’est pas nécessairement bonne et toute idée en place n’est pas automatiquement mauvaise. Une émission qui a fait ses preuves n’est pas, de ce fait, promise à l’ankylose, et l’excentricité d’un concept n’en garantit pas nécessairement le succès.
Les rêves fous qu’elle avait mis au rancart depuis des décennies lui arrivent
sur un plateau d’argent : faire de la radio, avoir sa propre émission, créer son propre concept. A-t-on le droit de refuser à la vie ce qu’elle vous offre si généreusement ?