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3.73/5 (sur 195 notes)

Nationalité : Afrique du Sud
Biographie :

Née en 1980, Michelle Sacks a grandi en Afrique du Sud. Titulaire d'un master de littérature et de cinéma de l'université du Cap, elle a été retenue à deux reprises dans la sélection du Commonwealth Short Story Prize (pour All Them Savages en 2014 et pour Hitler Hates You en 2018) et dans celle du South African PEN Literary Awards. Après un recueil de nouvelles, Stone Baby, publié aux Northwestern University Press, La Vie dont nous rêvions est son premier roman. Elle vit à présent en Suisse.

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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
J’étais en train de sauver un bébé lion quand Papa m’a prise dans ses bras pour m’emmener. Clemesta et moi étions au beau milieu d’une opération chirurgicale compliquée pour aider un lionceau coincé dans le ventre de sa maman à venir au monde. Je m’occupais de l’intervention parce que je suis douée pour tous les soins médicaux et Clemesta faisait l’aide-soignante, elle me passait les instruments que je lui demandais, genre LAME BISTOURI, RECOUSEUSE ou PINCE À LIONCEAUX. Le jeu s’appelle les Vétérinaires à la rescousse et tous les jours, on sauve la vie précieuse de plein d’animaux et on les aide à aller mieux s’ils sont malades ou blessés à cause de combats féroces. J’ai dit, « ASPIRATEUR À SANG S’IL VOUS PLAÎT », mais avant que Clemesta ait pu me le donner, Papa nous avait portées jusqu’à la voiture et c’est comme ça qu’a commencé le plus beau jour de ma vie.
(Incipit)
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«  Papa m’a adressé un sourire dans le rétroviseur et ça m’a fait chaud au cœur , même si je me suis sentie un peu mal d’avoir raconté un petit mensonge .
Les petits mensonges ne sont pas de vrais mensonges , c’est quand on arrange la vérité pour ne pas faire de la peine ou quand on crâne un petit peu pour impressionner son papa….. » .
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J'ai essuyé le miroir et ouvert les fenêtres pour chasser l'odeur de vinaigre. Dans la cuisine, j'ai déplacé le lave-vaisselle et nettoyé la saleté accumulée contre le mur. J'ai décapé le four graisseux, grimpé sur un escabeau pour nettoyer le dessus du réfrigérateur. Quelquefois, j'aime bien tracer un message dans la poussière. Ce matin, sans raison particulière, j'ai écrit AU SECOURS.
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"Les hommes avant Sam voulaient me sauver, souffler sur mes bobos pour les guérir. Sam veut tout reprendre de zéro. Et je répugne à le décevoir, parce que décevoir Sam est la pire chose qui soit. C’est la fin du monde, vraiment, et le retour du vide, inexorable et désespérant, qui me ronge de l’intérieur. »
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«  Je suis restée silencieuse dans mon beau cocon, sombre et chaud. C’était calme, paisible et agréable de se sentir comme une chenille dans son abri bien douillet au lieu d’être une petite fille perdue dans les pires coins bizarres de l’Amérique. »
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J'ai parfois l'impression de mener la vie pittoresque d'une femme de pionnier du XVIIIème siècle. M'occuper du potager, faire le pain, aller chercher toutes les semaines au marché mon panier de légumes verts : courgettes, choux frisés, céleris, tout ce que je n'arrive pas à faire pousser dans mon jardin. Sam s'émerveille du choix : la fraîcheur du saumon sauvage de Norvège, la saveur du vrai beurre fermier ou les oeufs ramassés à peine pondus.
Mais comment a-t-on fait pour survivre aux Etats-Unis ? plaisante-t-il.
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Chacune faisait ressortir le pire chez l'autre. La jalousie, la colère, le mensonge. Nous avons appris plus tard à ne pas céder à l'envie de frapper avec nos poings. Quand nous avons découvert que les mots et les silences peuvent être encore plus assassins. Refuser d'accorder son affection, faire sournoisement courir des rumeurs et des demi-vérités, raviver habilement les blessures les plus profondes. Voilà où réside la force. Un autre genre de violence.
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Personne ne m’avait jamais fait ça et j’ai beaucoup aimé. J’ai pris la bénédiction et je l’ai rangée dans une poche de mon cœur. C’est là que vont les belles choses comme l’amour, les câlins, les rires et la gentillesse. La poche est très grande et jamais trop remplie.
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VOUS NOUS VERRIEZ, je pense que vous nous détesteriez. On dirait les acteurs d'une publicité pour une compagnie d'assurances, dégoulinant de bonheur. La petite famille idéale et sa petite vie parfaite.
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Tu as vu ça ? ai-je dit en désignant de la tête le bébé tranquillement posé sur sa hanche. Tu n'as pas mis longtemps à t'adapter.
A prendre ma place, voilà ce que je voulais dire. Parce que c'est tout Franck. Parce que c'est son truc. Elle s'insinue, comme une fuite de gaz très dangereuse; elle trouve une manière de se loger là où elle n'est pas désirée. S'enracine si profondément qu'il devient impossible de s'en débarrasser.
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