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Citations de Mike Carey (154)


Personne ne sait vraiment, parce que, quand on est mort, on ne peut pas revenir pour en parler.
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Le plaisir est pour les hommes, la faute pour les femmes !
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Pandore. Une femme vraiment merveilleuse. Tous les dieux l’avaient bénie et lui avaient fait des cadeaux. C’est le sens de son prénom. « Celle qui a tous les dons. » Donc elle était intelligente, courageuse, belle, drôle et tout ce qu’on peut rêver d’être. Seulement, elle avait juste un minuscule défaut, elle était très, très, mais alors, vraiment, très très très curieuse.
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Elle ne trouve pas ça difficile à mémoriser ; elle le fait pour ne pas s’ennuyer, parce que l’ennui, il n’y a presque rien de pire.
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Un soldat, c'est la rage qui le porte. Qui le protège comme un porte-bonheur. Comme une armure intérieure.
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"J'imagine qu'une manière de tout arrêter serait de tuer le jeune gars", elle a soupiré.
"Tu peux pas faire ça", je lui ai aussitôt dit. "Il a essayé de nous aider. Il a le mort en lui, et il peut pas s'en débarrasser. Faut qu'on réfléchit à un autre moyen."
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C'a à été controversé, à reconnu Ursala. Mais dès que ça a été possible, c'est devenu inévitable. C'était utile dans trop de situations.
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- Qu'est ce que je peux dire ? J'aime beaucoup entendre tes belles histoires où je ne suis que de la tension électrique dans un fil. Ça me réchauffe le cœur et je me sens aimée.
- C'est mon but. Je me soucie beaucoup de tes sentiments inexistants.
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C'est quoi, maintenant ? a demandé Ursala. Est ce qu'on aurait oublié d'apaiser le grand-père défunt de quelqu'un avant d'aller chier un coup ?
Le gars a eu l'air de vouloir vomir en entendant des grossièretés pareilles prononcées à voix haute.
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J’ai appris depuis, et payé le prix pour ça, que ceux qui se prétendent très savants, ils ont la plupart du temps que des bribes pour tout bagage. Et, de la même manière, les prétendus ignorants croient l’être parce qu’ils voient les limites de ce qu’ils savent, et on les voit, ces limites, que quand ce qu’on connait monte assez haut pour qu’en se tenant debout dessus on arrive à regarder autour de soi.
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Pourquoi l’avoir touchée ainsi ?
Normalement, Helen se contente de jouer le rôle du gentil flic. Pour observer et mesurer les réactions émotionnelles des enfants face à elle, ce qui lui permettra de rédiger, à destination de Caroline Caldwell, des rapports à demi-mot sur leurs capacités en matière d’affects normaux.
Affects normaux. Voilà ce que Justineau ressent à présent, a priori. À croire qu’elle a creusé un piège bien raide et bien profond, consolidé les bords, puis a détourné les yeux… pour plonger ensuite droit dedans.
Sauf qu’en réalité c’est le sujet d’expérience no 1 qui a creusé ce trou. Melanie. Son béguin désespéré, évident, révérenciel pour elle, a fait trébucher Justineau, ou du moins l’a suffisamment déséquilibrée pour rendre la chute inévitable. Ces grands yeux confiants dans ce visage d’une lividité d’os. La jeune fille ET la mort, deux pour le prix d’une, malgré ses dix ans.
Justineau n’a pas mis sa compassion sous le boisseau assez tôt.
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— Vous disséquez des enfants ! reformule Justineau. Bon Dieu, vous êtes comme la méchante sorcière d’un conte de fées ! Je connais votre palmarès. Vous en avez découpé sept, pas vrai ? Avant mon arrivée. Avant de me réquisitionner. Vous avez arrêté parce qu’il n’y avait aucune surprise. Vous ne trouviez rien que vous ne sachiez déjà. Sauf qu’à présent, pour une raison qui m’échappe, vous faites comme si ça n’avait pas existé et vous recommencez. Alors, oui, je vous ai court-circuitée, parce que j’espérais qu’il resterait peut-être des personnes saines d’esprit parmi vos supérieurs.
Justineau se rend compte qu’elle a parlé trop fort, d’une voix criarde. Elle se plonge dans le silence en attendant qu’on lui signifie son renvoi. Qu’elle envisage avec soulagement.
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L’homme beugle des jurons incohérents, la martèle de coups frénétiques. Ça fait mal, mais on s’en fiche. Guidée par un instinct si profond qu’elle ne saurait même pas dire d’où il sort, elle trouve l’endroit où la cuisse s’articule au torse. Elle referme les dents, mord à travers la jambe du pantalon, jusqu’à ce que le sang épais afflue et jaillisse dans sa bouche. Elle s’y attendait. Elle a senti l’artère l’envoûter sous les replis de chair et de tissu.
La plainte de l’homme est un son effrayant, aigu et tremblant, qui déplaît énormément à Melanie. Par contre, qu’il a bon goût ! Elle aime ce muscle ouvert qui se transforme en fontaine, comme si la viande crue était un jardin magique, un paysage caché qu’elle n’avait jamais aperçu jusque-là.
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Ils acquiescent l’un après l’autre. Ils commencent à prendre conscience qu’un trajet faisable en une demi-journée sur des routes carrossables s’est transformé en expédition à pied de quatre ou cinq jours à travers une terra incognita totale. Ce doit être aussi difficile à avaler pour les autres que pour Justineau. On l’a amenée à la base en hélicoptère, directement depuis Beacon, où elle a vécu assez pour que ça devienne sa norme. Les idées d’avant cette époque, de la Cassure où le monde était plein de monstres qui ressemblaient à des personnes connues et aimées et où tous les vivants détalaient pour se mettre à couvert comme des souris au moment du réveil du chat, ont été réprimées si longtemps, si profondément, qu’il ne s’agit plus du tout de souvenirs, mais de souvenirs de souvenirs.
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- Quel âge j'avais quand ma mère est morte? Demande-t-elle.
Elle devait être très petite, puisqu'elle ne se rappelle pas du tout de sa maman.
- Ce n'est pas facile à expliquer, répond Melle Justineau, et tout le monde se rend compte, à voir sa tête, que ce sujet l'embarasse.
- J'étais encore bébé?
- Pas tout à fait, Mélanie. Mais presque. Très petite en tout cas.
- Et ma mère, elle m'a confiée à l'armée?
Un nouveau silence qui s'étire.
- Non, finit par dire Melle J. L'armée s'est servie toute seule, en gros.
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L’amitié et l’amour de sa tante sont précieux à ses yeux, d’autant qu’ils ne sont pas fondés sur une quelconque proximité entre Brenda et sa mère. Ces deux-là se sont perdues de vue longtemps avant la mort de Paula, à force de se disputer à propos de Barry. Tu devrais le jeter dehors. Changer les serrures. Prévenir la police la prochaine fois qu’il passe. Brenda ne s’en laisse pas conter et ne fait pas de quartier.

Et sans doute a-t-elle aussi dû surmonter sa propre réaction de recul devant le fait que sa nièce a tué, même par accident, un gamin innocent. Mais elle s’efforce de ne pas en parler, de la même façon qu’on évite le mot cancer dans une chambre de service d’oncologie.
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Je suis votre représentant légal, pas votre ami. Et j’ai conscience que vous ne m’avez pas choisi. Néanmoins, je remplirai mon rôle comme ma conscience me le dicte tant que vous ne m’aurez pas dit de…
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Fellside est la prison géante du Yorkshire où on l’envoie maintenant, libérant la cellule de détention provisoire de Winstanley pour son prochain occupant. Jess ne connaît rien de cet endroit hormis son nom. Contrairement à celui d’autres centres pénitentiaires plus célèbres comme Dartmoor ou Pentonville, il ne véhicule aucune association dans son esprit.
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Dans sa profession, on n’attaque pas frontalement les questions et la parallaxe les déforme. Il ne sert à rien d’essayer de lui faire comprendre la simplicité fondamentale de la situation. Malgré tout, des mots émergent de sa bouche.

« J’ai tué un enfant.

— Vous ne pouvez pas en être sûre.

— Si. Ils l’ont démontré. Et Alex… » Elle n’arrive pas à aller plus loin. Ce prénom la fait couler, elle n’arrive plus à respirer. Le jeune s’avance d’un pas vers elle mais il reste impuissant, planté sur place, la mine inquiète.

En tant que junkie, elle a vécu très longtemps dans un lieu où rien n’a d’importance, où rien ne vous retient. Si quelque chose comptait dans son existence, c’était ce lien ténu, cette compassion stérile envers le gamin efflanqué qui lui avait à peine parlé dans l’escalier. Tuer John aurait été supportable. Compréhensible. Avoir tué Alex Beech relève de tout autre chose. Il n’y a pas moyen de s’en remettre.
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Il suffisait d’un détail minime pour déclencher leur rancœur mutuelle. Le moindre mot constituait une déclaration de guerre. Le problème fondamental n’était pas du tout la drogue ni l’amour. Même pas tu m’as frappée, John. Tu es censé m’aimer et tu n’arrêtes pas de me frapper ! C’était plutôt tu n’as pas mis la chaîne, le dernier Mars était le mien, arrête avec ce ton sarcastique, c’est ton tour d’aller faire les courses, tu pourrais au moins ouvrir une fenêtre. Parce que c’est ce qu’on fait lorsqu’on fonce dans un mur : on rebondit sur des détails. Ce qui compte vraiment ne peut ni ne doit être dit ; ça repose comme des récifs immergés sous l’écume et sous la mousse que sont toutes vos paroles. Vos cris, vos hurlements, vos éclats.
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