Miwako Sugiyama

Bof, bof, bof.
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Honnêtement ce shojo ressemble à beaucoup d’autres. Les dessins sont très classiques et les visages un peu caricaturaux. Seuls les personnages secondaires arrivent à sortir leur épingle du jeu et à pimenter un peu l’intrigue vue et déjà vue. La série ne comporte que 10 en tout, espérons que d’ici là la mangaka sache renouveler ses ficelles.
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J'ai eu du mal avec ce manga. J'avais l'impression de relire un livre. Normal, c'est d'un classique ! On y retrouve pas mal de clichés : l'héroïne cruche qui tombe amoureuse du mauvais gars, ce gars lui fait une crasse, elle se fâche (genre c'est la seule fille du lycée/collège qui se fâche car ce gars est volage...) et ne veut plus le voir. Sauf que lui, évidemment, ça va l'intriguer et il va s'intéresser à elle... Elle qui avait juré de ne plus avoir affaire avec lui, la voilà bien embêtée car elle est encore troublée par lui. BREF, cliché cliché !



Et mon personnage préféré est encore une fois un personnage secondaire : l'amie de Kumi, la jeune fille mystérieuse que tout le monde évite. Mouais bon là aussi c'est cliché, mais s'il n'y avait pas eu ce personnage, pas sur que je continuerais la série...



Un manga que je conseille aux fans de shôjo un peu guimauves et qui en lisent peu aussi. Parce que c'est vraiment du vu et du revu.
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Tendre et saupoudré de quelques moments épicés, il présente une histoire d’amour toute mimi, des personnages beaux et expressifs et des scènes pleines d’humour...

Je suis, je l'avoue, une incorrigible romantique, aussi, les shojo acidulés sont toujours un petit plaisir pour moi ! Celui-ci n'a pas dérogé à la règle et j'ai passé un agréable moment de lecture entre ses pages. Maintenant, il faut bien le reconnaître, j'ai beau être une fleur bleu patentée, ça reste mignon mais ça n'est pas non plus extraordinaire. Cela dit, je vais essayer de vous dire pourquoi il faut quand même lui donner sa chance ...



Tout d'abord, je dois dire que j'ai eu une première impression très "gamine" de l'ensemble. L'héroïne, Kumi, qui est censée être une ado, a plus l'air d'une petite fille qu'autre chose ... Elle fait notamment moins "adulte" physiquement que ses petits camarades et elle se trimballe en prime avec des ours en peluche qu'elle distribue, selon les recommandations de sa mère décédée (ce qui est louable et touchant malgré tout), aux personnes auxquelles elle tient. Timide, réservée, elle est la petite nouvelle qui débarque dans la grande école et qui va devoir tant bien que mal se faire de nouveau amis. Bon, pour le côté profondeur, on repassera. C'est un cliché total. Bien évidemment, elle rencontre dès le premier instant, le "prince" du lycée. Alors là, c'est l'archétype même du beau gosse de l'école. Comme on s'en doute, il est le plus beau de tous les garçons du lycée selon les critères établis, a une cour de filles à ses pieds et leur distribue à tour de rôle ses attentions. En gros, superficialité est le mot d'ordre là-dedans. Ce n'est pas neuf, c'est même éculé en matière de manga, pourtant, ça continue d'avoir son charme parce qu'on se doute pas (enfin, on fait comme si ...) que la petite nouvelle va justement venir écailler cette façade lisse affichée par le prince en question. Dans le mille ! Ca peut donc paraître très banal tout ça au début. En plus, le titre du manga n'arrange rien ... je trouve d'ailleurs que le "démon" est un peu exagéré, faut pas pousser non plus. Mais bon, les contraires s'attirent il paraît ! Et puis, malgré tout, j'aime le confort du "déjà-vu" dans les mangas, ça m'aide à me repérer dans le système sociétal japonais qui n'est définitivement pas le même que le nôtre et puis, ça permet aussi de placer un peu d'ironie, de critique dans l'ensemble. J'ai d'ailleurs adoré le passage où Kumi dit détester Hyo (le prince), tous les mecs tombent à ses pieds alors que toutes les filles du bahut veulent lui faire la peau, c'est assez emblématique de la "frénésie" des idoles courante au Japon. Et je pense justement qu'il y a quand même pas mal de réflexion derrière cette apparence de simplicité que nous offre à première vue ce manga. Oui, l'histoire est sans doute basique, mais, puisqu'elle a été publiée, c'est qu'elle tire une certaine originalité de quelque chose, reste au lecteur à déterminer de quoi ! En tout cas, comme à chaque fois dans ces cas-là, j'ai adhéré au concept du "mauvais garçon" qui rencontre la "gentille fille". C'est simpliste mais efficace à tous les coups ! Parce qu'on sait pertinemment que de cet instant va découler beaucoup de rebondissements.



Comme je le disais, ce manga met avant tout en avant la romance entre Hyo et Kumi. L'avantage de celle-ci, c'est que, même si elle est évidente dès le départ, elle ne se met pas en place sans accrocs, d'ailleurs, à la fin du livre, on ne sait toujours pas vraiment ce qu'il en est. Bref, je ne rentre pas dans les détails. Ce que je voulais signifier c'est que, justement, le fait que ce ne soit pas gagné d'avance pour Hyo est ce qui amène l'intérêt du récit, parce que ça nous pousse à essayer de comprendre ses motivations mais aussi celles de Kumi. A travers leur histoire "romantique", ce sont deux personnages au passé douloureux que nous découvrons, chacun avec ses blessures, ses regrets, ses espoirs. En bref, l'auteur mise sur la sensibilité qui découle de ses personnages pour nous captiver et c'est vrai que ça fonctionne plutôt bien. On s'y attache à ces personnages, la jeune fille qui rougit toutes les deux secondes (même si ça énerve ...) et le jeune homme, sûr de lui qui se voit rejeté sans le comprendre ... ils se cherchent mutuellement tout en se découvrant. J'avoue que j'ai une préférence pour le personnage de Hyo qui me semble caché derrière les apparences pas mal de choses intéressantes à mettre à jour, j'espère que l'auteur va en déterrer quelques-unes pour nous dans le prochain tome ! En tout cas, oui, c'est rose bonbon, limite guimauve, et très acidulé tout ça, mais ça amène un peu d'action, de rebondissements dans le récit, parce que ça n'implique pas que ces deux personnages mais aussi ceux qui les entourent. Bon, ça reste gentillet quand même et un peu gros par moment (le hasard est poussé à l'extrême), mais, on se laisse porter, parce que ça reste un shojo et qu'on sait en général à quoi s'attendre dans ces cas-là. Le petit plus que j'ai trouvé sympa, c'est cette sorte de naïveté exaspérante de Kumi qui arrive à déstabiliser Hyo, à le remettre en cause, lui, mais ses actes aussi, à l'obliger à se regarder en face et à affronter ce qu'il est. C'est souvent comme ça, cette sorte de candeur, de gentillesse qui est mise en avant pour faire craquer le "méchant" garçon (qui ne l'est pas vraiment au fond), oui, c'est un stratagème qui n'est pas neuf, mais, là encore, il fonctionne très bien. Il est dommage que ce soit un peu trop "too much", parce que le concept est sympa, qu'il nous permet de maintenir le suspens au fil des révélations et de l'évolution de la relation qui lie nos deux personnages principaux, un peu plus de finesse par moments n'aurait pas nuit à l'ensemble. Ah la la, de la romance oui, un potage de bons sentiments, non.



Le petit plus qui m'a plu aussi, ce sont les personnages secondaires. Tout d'abord Tatsuki, le meilleur ami de Hyo. Alors lui, il a le rôle officiel de pitre et il s'en sort à merveille ! Il apporte légèreté et humour au texte, même si, là encore, ça peut paraître un peu trop parfois ! N'empêche qu'il m'a fait rire et ça m'a suffit. Il y a aussi Oogami, la mangeuse de ramen, une fille pour le moins étrange qui va se lier mystérieusement d'amitié avec Kumi. On la découvre finalement sous un nouveau jour, elle aussi cache beaucoup de choses derrière les apparences, c'est un personnage que je trouve intéressant, même s'il aurait mérité un peu plus de développement. Avec Tatsuki, c'est le même principe, ils servent un peu de faire valoir, alors qu'ils semblent avoir beaucoup à offrir individuellement. Je ne sais pas, j'ai remarqué que c'était aussi une technique largement utilisée dans les mangas, il sont toujours par "couples" ... Ici, le personnage que j'ai hâte de découvrir un peu plus parce qu'il m'a intrigué c'est Chihaya, le beau ténébreux qui surgit comme un cheveu sur la soupe à la fin du manga et qui nous laisse présager par son côté calme et discret, pas mal de chamboulements dans la suite des aventures de nos héros (toujours se méfier de l'eau qui dort ... surtout quand elle est craquante à ce point) ! Je suis impatiente de voir comment il va réussir à modifier le cours des évènements et quel rôle il va jouer, même si je m'en doute un peu déjà. Je trouve que ces personnages secondaires sont peut-être plus "fins" que les principaux, même s'ils sont traités de manière plus futile ... je ne sais pas comment l'expliquer mais, je me suis attachée de suite à eux alors que j'ai eu plus de mal avec Hyo et Kumi. Allez savoir pourquoi ! En tout cas, je trouve que cette galerie de portraits dressée par l'auteur nous réserve pas mal de surprises quand on y regarde de plus près et qu'un certain intérêt peut y être trouvé. Chacun de ces personnages a une histoire à nous raconter et de celle-ci va découler quelques péripéties que j'espère intéressantes ! Car, même si on ne s'ennuie pas vraiment à la lecture, on ne peut pas dire qu'il se passe grand chose dans ce premier tome. On se concentre sur le couple phare, sur le typique "je t'aime moi non plus", au détriment de l'action pure. Ca manque un peu d'entrain tout ça et c'est dommage ! Le style de l'auteur est simple mais il sait allier humour et profondeur (même si un peu plus de cette dernière ne m'aurait pas gênée), tenant en éveil son lecteur. Les dessins sont de bonne qualité même si j'ai toujours du mal avec les choses démesurées ... en bref, c'est un bon petit manga sans prétention je pense mais qui vous fera rire et vous donnera envie d'en savoir plus, à mon avis ! Il y a encore pas mal de choses à résoudre et quelques mystères à dévoiler, de quoi nous faire patienter jusqu'au tome 2 !



Pour conclure je dirais que ce manga constitue une lecture sympathique même si pas ultra passionnante. Malgré tout, j'ai pris plaisir à le découvrir et je lirai sans doute la suite si j'en ai l'occasion. On s'attache vite à cette bande d'amis et il est facile de se laisser emporter par cette romance "compliquée" qui nous réserve quelques rebondissements inattendus ... A vous de juger !
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Petit Shojô sympa, attachant. Il n'est pas innovateur et se sert allègrement des méthodes traditionnelles, une fille qui dit détester un garçon, alors qu'on se doute dès le départ qu'elle ne fait que se mentir à elle-même, et un garçon qui, en étant le play-boy et le prince du lycée, se trouva fort dépourvu quand le nounours apparut.

Le graphisme est loin d'être désagréable, surtout dans le tracé des personnages, que je trouve donc agréable à regarder.

Ce tome, servant comme tous les premiers tomes, à tisser la trame de l'histoire, je lirais le tome 2 pour me faire une meilleure opinion.

Kumi a pris conscience de ses sentiments pour Hyo dans ce deuxième tome de La Rose et le Démon, mais le comportement du jeune homme, habitué à séduire la gent féminine, l’incite à lui dissimuler son amour. En parallèle, elle fait la rencontre de Chihaya, son partenaire manqué du parc d’attraction.



Un tome moins en dents de scie que le premier, et par conséquent encore meilleur. Certains passages vont toujours un peu trop vite, au point d’être parfois assez confus, et on n’échappe pas aux clichés traditionnels des shojos (les personnages pile au bon endroit au bon / mauvais moment, le beau gosse qui se sent obligé de se mettre torse nu, l’héroïne tellement ingénue qu’elle se retrouve toujours dans l’embarras…), mais à côté de ça, il y a du très bon.



Je regrette qu’on ne revienne pas davantage sur le passé de Kumi, on n’entend même plus parler de son deuil et de ses oursons (remplacés par les oursons de manière générale), néanmoins elle connaît un développement intéressant, et j’aime beaucoup sa relation avec Hyo.



Lui aussi évolue énormément. Charmé par Kumi, il est prêt à tout pour lui prouver sa sincérité, au point de laisser tomber son masque de séducteur et de s’appliquer à lui prouver ce qu’il ressent. Le dernier chapitre m’a vraiment fait de la peine pour lui, et j’espère qu’il aura une discussion avec la jeune fille, qui permettra d’éclaircir sa situation familiale déjà vaguement évoquée dans le premier tome.



Les personnages secondaires sont toujours aussi sympathiques. La passion de Kanna pour les ramens est hilarante, et Tatsuki est l’ami que n’importe qui rêverait d’avoir. J’adore l’affection qu’il porte à Kumi, mais aussi ses tentatives souvent infructueuses pour s’attirer les faveurs de sa chère et tendre.



Quant à Chihaya, je me suis surprise à l’apprécier également, malgré le fait que je n’aime pas du tout l’inévitable triangle amoureux vers lequel se dirige le manga. Globalement, le quintuor principal a une très bonne dynamique, à l’exception peut-être de Kanna qui est un peu plus en retrait que les quatre autres.



Même si La Rose et le Démon continue à me rappeler Blue Spring Ride à bien des égards, et ne transcende par conséquent pas par son originalité, je n’ai aucun mal à le savourer pour ce qu’il est, un shojo agréable, souvent drôle et très touchant, avec des personnages attachants. Je croise les doigts pour que la suite continue dans cette voie.
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Voici finie cette gentillette série qui aura su se ressaisir sur la fin. Alors même que les dessins ne sont pas ma tasse de thé (pas assez de finesse sur les gros plans) et que le scénario manque singulièrement d’humour, je retiendrais que la mangaka a su briser son couple principal pour redonner un nouveau souffle à son intrigue. Ce n’est pas franchement une série que je conseillerai car je suis sûre qu’elle trouvera son public sans moi.
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Un nouvel angle qui permet de relancer son intrigue pour les derniers chapitres.

La mangaka en avait donc gardé sous le pied !
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La rose et le démon est un shôjo manga classique, une jeune fille timide entre dans un nouveau lycée et rencontre un garçon magnifique, adulé par toutes les filles et tombe sous son charme au point de lui donner son premier baiser. Elle découvre ensuite un autre visage de ce garçon, à qui elle déclare finalement sa haine.



Si la thématique est plutôt banale, Kumi Kumakura est attachante, elle m’a fait sourire régulièrement et je dois avouer que Hyo m’a bien plu, il est drôle et surtout il nous montre une autre facette, plus complexe. Kumi peut nous déstabiliser dans sa naïveté, dans son côté très juvénile, elle est censée avoir 15 ans mais en paraît beaucoup moins, d’autant qu’elle se promène avec des ours en peluche qu’elle distribue régulièrement. Voilà qui n’aide pas à lui donner quelques années de plus. Mais bon, pourquoi pas.



Finalement, je pense que si on dépasse la première lecture, on peut voir des thématiques plus complexes apparaître, on voit la mise à l’écart de certains lycéens grâce au personnage d’Oogami, et je pense qu’on en trouvera d’autres. Le côté facile d’accès peut permettre de faire découvrir ce manga aux enfants, car il reste très accessible, très gnangnan (dans le côté positif). On se laisse emporter par cette histoire mignonne et on veut voir ce qui se passera (ou non) entre Kumi et Hyo. La série fait 10 tomes et est finie au Japon, en France, le 7e tome sortira en janvier 2014.

e scénario de base est très classique pour un shojo mais en deux tomes l’intrigue a vite évolué et au final n’est pas pris qui croyait prendre… Les dessins montrent eux-aussi une évolution du travail du mangaka, les gros yeux se font moins insistants et les mimiques moins caricaturales. Une série à suivre donc pour voir ce qu’elle donnera d’ici quelques tomes…
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Kumi va intégrer un nouveau lycée très réputé à Tokyo et en est toute stressée. La veille, elle vient donc le visiter pour se familiariser avec l’établissement. Elle tombe sur un sublime jeune homme, Hyô, qui l’a prend sous son aile et la séduit. Seulement voilà, elle découvre dès le lendemain qu’il se comporte de cette façon avec toutes les jeunes filles sans exception (ou presque).



Je ne sais pas trop quoi penser de cette nouvelle série. Le scénario de base est très classique pour un shojo mais en deux tomes l’intrigue a vite évolué et au final n’est pas pris qui croyait prendre… Les dessins montrent eux-aussi une évolution du travail du mangaka, les gros yeux se font moins insistants et les mimiques moins caricaturales. Une série à suivre donc pour voir ce qu’elle donnera d’ici quelques tomes…
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C’est à Okinawa, dans le cadre du voyage scolaire, que se déroule ce cinquième tome de La Rose et le Démon. Hyo a pris la décision de révéler son passé à Kumi, mais celle-ci le découvre accidentellement avant qu’il n’ait pu aborder le sujet. Rongée par ce qu’elle ressent, elle ne sait plus comment se comporter avec son entourage.



Je maintiens les interrogations soulevées dans ma précédente chronique. COMMENT Hyo peut-il ignorer que Kumi est amie avec Kanna alors qu’elles passent tout leur temps ensemble, et qu’il les a même surprises (en compagnie de Tatsuki et de Chihaya) lors d’une séance de révisions ?



Je suis même encore plus perplexe qu’au terme du quatrième tome. Pourquoi Kanna est-elle si isolée au lycée alors que c’est au collège que des rumeurs ont fait d’elle une paria ? Et si ces rumeurs l’ont suivie jusque-là, comment Tatsuki (et dans une moindre mesure Kumi) a-t-il pu ne jamais en entendre parler ?



C’est d’autant plus illogique qu’on voit, avec les deux nouvelles venues qui font partie du groupe de voyage de Kumi et Kanna, ainsi que l’ancienne camarade de celle-ci, que la moindre information et ses différentes interprétations circulent plus vite que leur ombre. Quand je disais que les personnages étaient totalement déconnectés les uns des autres jusqu’à présent, c’était un euphémisme…



Et surtout, pourquoi est-ce qu’ils ne se parlent pas, bon sang ? Maintenant, tout le monde sait, et pire, tout le monde sait que tout le monde sait (ou presque), mais personne ne dit rien, ils préfèrent laisser les non-dits prendre de l’ampleur.



Heureusement, Hyo finit par y remédier, mais il faut attendre les dernières pages pour cela. Il n’empêche que j’adore sa relation avec Kumi, sa bienveillance, sa tendresse, ses efforts pour agir du mieux possible même si ça ne fonctionne pas toujours…



Idem en ce qui concerne Tatsuki, je rêverais d’avoir un meilleur ami comme lui. Il est tellement gentil, tellement drôle, tellement dévoué à ceux qui lui sont chers ! Je trouve qu’il fait bien la paire avec Kumi, et je suis heureuse de ce qui lui arrive dans ce tome, même si (spoiler jusqu’à la fin du paragraphe) je trouve le revirement de Kanna beaucoup trop rapide. Fin du spoiler.



Chihaya aussi a fini par me devenir sympathique. Contrairement au tome 3 où je lui reprochais de laisser volontairement le quiproquo s’installer entre Hyo et Kumi, il s’éclipse désormais en faveur du jeune homme. Peut-être un peu trop, vu qu’il n’apparaît quasiment pas, quand Tatsuki aurait pourtant pu également se tourner vers lui pour chercher du réconfort.



En somme, toujours du bon et du moins bon dans La Rose et le Démon. J’aime énormément le quintuor principal, mais il y a de gros soucis de cohérence dans les rapports entretenus par les personnages. Quant aux petites nouvelles, elles n’apportent rien, si ce n’est beaucoup de pagaille et pas mal de confusion, à travers leurs interactions sans queue ni tête la moitié du temps.
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Le malentendu a été dissipé entre Kumi et Hyo dans ce quatrième tome de La Rose et le Démon. Ils sont enfin en couple, mais aux yeux du reste du lycée, la jeune fille est toujours la petite amie de Chihaya. Le voile se lèvera-t-il pour de bon à l’approche du voyage à Okinawa ?



Ce tome commençait de la meilleure des manières. Kumi et Hyo se sont enfin réconciliés, et bon sang qu’ils sont trop mimis choupis adorables ensemble ! On en apprend également plus sur Hyo, qui doit confesser à sa chère et tendre la raison de sa défection lors de la cérémonie de l’échange des anneaux, même si le sujet aurait mérité d’être approfondi.



En fait, c’est là le principal point négatif de ce manga. J’ai l’impression que les personnages, malgré l’amitié / l’affection qui les lie, ne cherchent pas vraiment à se connaître. Kanna apparaît notamment comme la paria du lycée depuis le premier tome, et pourtant, à aucun moment Kumi n’a paru se demander pourquoi. Un pourquoi qu’on finit tout de même par découvrir (du moins, je suppose qu’il s’agit du motif de son isolement), et que je m’étais spoilé par inadvertance en lisant les résumés des quatrièmes de couverture.



J’appréhendais un peu cette révélation, appréhension confortée par ma lecture, d’autant qu’elle renforce ce sentiment que les cinq protagonistes sont des étrangers les uns pour les autres (et ce en dépit du fait que, à l’exception de Kumi, ils se côtoient depuis longtemps). À moins que ce ne soit moi qui commence à me perdre entre qui sait quoi sur qui, et qui a fréquenté qui sur quelle période et de quelle manière.



Attention, spoilers dans ce paragraphe ! Hyo n’a jamais remarqué que Kumi passait tout son temps avec Kanna ? Qu’elles étaient amies ? Et Tatsuki, qui est pourtant le confident privilégié de Hyo, n’est-il pas au courant de ce qui s’est passé entre lui et sa dulcinée ? N’aurait-il pas déjà mieux valu jouer franc jeu ? Fin des spoilers !



Même si des indices ont été introduits dès le premier tome, je ne peux m’empêcher de songer que ce rebondissement est surtout là pour créer / rajouter du drama au sein du groupe, en particulier entre Kumi et Hyo, alors qu’ils en ont eu bien assez (à mon grand dam) dans le volume précédent.



Je suis perplexe quant à la suite des évènements, j’ai peur de ne pas adhérer à la tournure prise par l’intrigue, pourtant je suis vraiment attachée aux personnages, et le couple Hyo / Kumi me fait craquer. C’est cette fois avec une pointe de doute que je poursuivrai le manga. Et pitié, qu’on achève les sœurs de Chihaya !
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Hyo arrive trop tard dans ce troisième tome de La Rose et le Démon. Pour s’épargner une humiliation publique, Kumi a accepté d’échanger son anneau avec Chihaya, qui cherche autant à la protéger qu’à se rapprocher d’elle. Que va-t-il advenir des deux tourtereaux malchanceux ?



Un tome qui, bien qu’agréable, retombe dans les travers du premier. Cette fois, c’est au tour des sœurs de Chihaya de se montrer particulièrement insupportables, tellement elles en font trop. De véritables forceuses prêtes à tout pour influer sur la relation de leur cadet avec celle dont il est amoureux, au cours d’un passage dont j’ai cru ne jamais voir le bout. Que c’était pesant !



Je pourrais dire que j’ai quand même apprécié les liens qui se tissent entre Kumi et un Chihaya qui commence à s’ouvrir malgré son caractère taciturne, mais je suis partagée. Il est indéniablement bienveillant envers la jeune fille, toutefois j’ai eu le sentiment, pendant une bonne partie du tome, qu’il laissait la situation servir ses desseins, sans quoi il aurait confronté Hyo dès le début, au lieu de laisser le quiproquo s’installer.



Pas seulement entre eux trois, d’ailleurs, mais également vis-à-vis de leurs amis qui font leur maximum pour les soutenir, et ce bien qu’ils soient dépassés par la situation (et pour cause, puisqu’ils doivent composer avec les non-dits du triangle).



Autant certains clichés typiques des shojo ne me dérangent pas vraiment, malgré leur absence totale d’originalité, autant le faux couple et les vrais amoureux qui s’esquivent l’un l’autre plutôt que de s’expliquer un bon coup, ça a le don de m’agacer.



Pour cette raison, j’ai trouvé ce tome assez vide en terme d’intrigue. Néanmoins, j’apprécie toujours autant les personnages. Cette pauvre Kumi, un peu trop passive tant elle se laisse balloter par ses émotions et ses désillusions, mais tout de même attachante ; Kanna et Tatsuki, les meilleurs amis rêvés, que j’espère voir se rapprocher dans les prochains tomes ; et Hyo, qui fait de son mieux, sans que cela soit jamais suffisant. Il n’y a que Chihaya, pour les motifs susmentionnés, qui me laisse une opinion mitigée.



M’enfin, la conclusion est prometteuse, et j’ai hâte de voir comment la mangaka va rebondir par la suite, car malgré ses hauts et ses bas, La Rose et le Démon n’en demeure pas moins une histoire que je prends beaucoup de plaisir à lire et à découvrir.
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Dans ce premier tome de La Rose et le Démon, Kumi, une jeune fille si réservée qu’elle est incapable de prononcer son nom sans bredouiller, doit intégrer un nouveau lycée, qu’elle décide de visiter la veille de la rentrée. Sur place, elle fait la connaissance de Hyô, dont elle tombe rapidement sous le charme.



Je crois que je suis passée par toutes les têtes à la lecture de ce manga, très en dents de scie. Le début, quoique pas très original, fonctionne bien dans sa mise en scène de la rencontre entre la jolie ingénue et le beau gosse exubérant, pour ensuite céder la place à la rentrée… et à la grimace.



S’il y a une chose que je ne supporte pas, surtout dans les shojos, c’est quand les personnages en font des tonnes pour rien, et c’est exactement ce qui se produit avec l’arrivée de Kumi dans son nouveau lycée, lorsqu’elle découvre que le jeune homme rencontré 24h plus tôt, et dont elle se croyait déjà follement éprise, est en réalité le playboy local, adoré par la gent féminine, et jalousé par la gent masculine.



Le pire, c’est que ces filles ne voient même pas en Kumi une rivale, non ! Elles la prennent en grippe parce que, déçue par le véritable visage de Hyô, elle se braque et le repousse. Parce que ne pas aimer Hyô, c’est une honte ! Un scandale ! On a lapidé des gens pour moins que ça !



Honnêtement, à ce moment-là, je me suis demandé comment j’allais supporter cette niaiserie consternante jusqu’à la fin du tome, mais contre toute attente, l’intrigue remonte la pente dès l’apparition de Tatsuki, personnage fort sympathique qui prend Kumi sous son aile.



D’ailleurs, fort sympathique, ils le sont plus ou moins tous. Kumi est un peu plus terne que les autres, mais elle est attachante, et même Hyô que je ne m’attendais pas à apprécier se révèle de plus en plus intéressant au fil des pages (au point de considérer le « démon » du titre comme un qualificatif exagéré).



Le seul reproche que je leur ferai, c’est leur côté déjà-vu. Oonami et Tatsuki m’ont tout de suite évoqué Murao et Kominato dans Blue Spring Ride, tant dans leur dynamique que dans leur caractère et leur physique, tandis que Hyô me fait plutôt penser à Shigure dans Love Mission.



Comme dit plus haut, ce manga ne dénote pas par son originalité, mais il m’a frappée par son rythme, sans que je sois en mesure d’affirmer si c’est en bien ou en mal. Les deux, probablement. Il n’y a pas de temps mort, les protagonistes ne se perdent pas dans d’interminables tergiversations (ce qui est positif), mais à l’inverse, certains passages auraient nécessité qu’on s’y attarde davantage.



Les amitiés de Kumi se tissent très rapidement, en particulier avec Oonami dont on ne sait quasiment rien, si ce n’est qu’elle est considérée comme la paria de l’école, ce qui ne semble pas intriguer Kumi outre-mesure. De même, les sentiments de celle-ci concernant la perte qu’elle a subie ne sont pas assez approfondis à mon goût.



J’espère qu’ils le seront par la suite, car même si ce n’est qu’en arrière-plan pour l’instant, ce manga introduit des thèmes forts qui méritent vraiment d’être mieux exploités, là où je n’en dirais pas autant de l’inévitable triangle amoureux qui se profile déjà…



Je conclurai en insistant sur le fait que c’est un premier tome assez imparfait, mais en même temps agréable à lire, même s’il ne révolutionnera pas le genre du shojo. J’ai passé un bon moment avec Kumi et compagnie, j’ai beaucoup ri devant les nombreux quiproquos du parc d’attraction, et je regrette de ne pas avoir la suite dans ma PAL.
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Une conclusion logique pour une série loin d'être inoubliable et qui aura fait bien trop de tours et détours. Certains personnages m'auront plu (Chihaya) tandis que d'autres m'auront agacée (Kumi). Le dessin reste agréable (j'adore les nounours) mais ras-le-bol des pseudos scènes hot qui ne sont vraiment pas terribles mais ont au moins le mérite d'être drôle. Bref une petite romance classique.
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Bof bof, je ne vois pas trop l'intérêt de faire intervenir la fameuse révélation du dernier tome vu ce que l'auteur en fait. Je suis un peu déçue de ce côté-là et j'espère qu'elle va vite abandonner cette voie. J'ai quand même un peu peur pour la suite sachant qu'on n'en est qu'à la moitié et que l'auteur ne fait pas partie de ceux qui font une belle histoire d'un rien très banal.

Premiers pas balbutiants de la relation Hyô-Kumi. C'est classique mais très mimi, surtout quand on tient compte du passé du jeune homme. Par contre, il a fallu que l'auteur fasse intervenir l'ex- d'Hyô à la fin... Exactement le genre de retournement qui m'agace surtout que je l'avais vu venir depuis un moment. Après j'attends de voir comment elle va le gérer avant de critiquer ^^

Plus que deux tomes avant la fin de la série, espérons que la mangaka ne reviennent pas à des scenarii trop stéréotypés.
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