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Citations de Monica Murphy (127)


Lorsque je t’ai vue, je suis tombé amoureux et tu as souri parce que tu as compris.
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Mon père nous a enseigné depuis notre plus tendre enfance que les larmes sont un signe de faiblesse, que la véritable douleur est digne et silencieuse.
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Couverte d’épines, jolie petite rose.
Elle est timide, rougissante et ne se donne à personne.
Je gagne son cœur d’une caresse.
Tout en douceur, les doigts légers, j’explore tandis qu’elle s’ouvre…
Je la caresse et l’attire contre moi.
Tout contre moi.
Jusqu’à l’anéantir.
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Il n’y a rien de mal à rencontrer un garçon, à flirter avec et à l’embrasser avant de passer à autre chose. C’est ce qu’on appelle la jeunesse.
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J’entends les pas de mon père qui résonnent sur les dalles, comme s’il s’éloignait hors de portée des oreilles d’Adèle.

— On va passer un agréable Thanksgiving, fiston, tu verras. Il est censé faire beau et ta mère a l’air d’aller bien mieux.

— Ce n’est pas ma mère, réponds-je en serrant les dents.

— Quoi ?

— Adèle n’est pas ma mère.

— C’est la seule mère que tu aies jamais connue.

Super…

Maintenant, il est vexé.

— Pourquoi est-ce que tu ne l’acceptes pas ? Ça fait tellement longtemps qu’elle fait partie de ta vie…

Elle fait planer sur ma vie une ombre malsaine, mais je ne peux pas l’expliquer à mon père. S’il n’a pas compris à l’époque, il ne pourra pas comprendre maintenant.
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P. 75

J'ai le choix entre ça et le regarder pendant qu'il travaille.
Je lui lance un regard furtif puis me mets à l'observer attentivement. J'ai le souffle coupé à la vue de celui qui se tient devant moi. Il a les sourcils froncés par la concentration, la bouche pincée, et ses jolis yeux verts s'étrécissent tandis qu'il observe l'écran de son ordinateur portable. Ses doigts se déplacent sur le clavier à une vitesse impressionnante et il lève soudain les yeux, me surprenant à l'observer.
Ses doigts s'arrêtent et je baisse rapidement les yeux, regardant les mots qui s'étalent devant moi sans les voir.
Dans ma poitrine, mon coeur bat la chamade.
Il ne se remet pas à taper tout de suite et je prends conscience que c'est parce qu'il m'observe toujours. Je sens son regard peser sur moi, brûlant ma peau, me donnant envie de me tortiller sur ma chaise. Je refuse de lever les yeux et pose les coudes sur la table pour pouvoir caler ma joue sur mon poing, dissimulant mon visage.

- Ca doit être intéressant, ce que tu lis, dit-il d'une voix trainante?

Je ne peux pas me cacher. Il m'a percée à jour.
Je murmure :

- Fascinant.

Je ne suis même pas sûre de savoir ce que je suis en train de lire. Les mots sont flous sous mes yeux embrumés. Je ne parviens qu'à penser à lui. Owen, qui me regarde et me taquine. A l'odeur de son parfum, de son savon, de son shampoing ou de tout autre produit qu'il utilise et qui titille mes sens. Cette odeur d'automne qui me rend plus folle à chaque inspiration.

- De quoi ça traite ?

Je refuse toujours de le regarder.

- Tu ne ferais pas mieux de t'occuper de ton propre travail ?
- Désolé.

A présent, il paraît irrité.
Génial...

- Je voulais juste faire la conversation.
- Tu ne veux pas avancer sur ce papier pour pouvoir rejouer dans ton équipe ?

Je finis par laisser retomber ma main et je le regarde. Je l'observe vraiment, et je peux voir que mes paroles ont un effet sur lui.

Il n'a pas besoin de me chercher alors qu'il devrait utiliser son temps de façon plus utile.

- Tu as raison.

Il pousse un gros soupir et se remet à taper, ses doigts cliquetant sur les touches.

- Garde-moi sur le droit chemin, Chelsea. Je crois que je vais en avoir besoin pendant ces quelques semaines ou mois à venir. Je vais avoir besoin de toi.

my-bo0ks.over-blog.com/
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...c’est comme pour un accident de la route : on n’a pas envie de regarder, on ne peut toutefois pas s’en empêcher.
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Je suis toujours polie, toujours si bien élevée. Je ne fais jamais rien de vulgaire ou de déplacé. J’ai trop peur d’avoir des ennuis, alors je reste sur le droit chemin.
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Je préférais devenir une lesbienne ostracisée que de me coltiner des types qui voulaient me pincer les fesses et me lécher le palais.
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Mon travail ne regarde que moi, personne d’autre. Et le peu d’argent de poche que je gagne par moi-même est la seule chose qui me fasse me sentir libre.
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JE N’AI PAS ENVIE DE LA LAISSER PARTIR.

Je ne supporte pas l’idée qu’elle s’apprête à me quitter. Je me suis laissé guider par la vie, partant du principe qu’elle serait toujours à mes côtés : à travailler, à vivre, à discuter, à rire et, parfois, dans ces rares moments dont on ne parle jamais, quand on se retrouve seuls, très tard dans la nuit, à pleurer avec moi.

Allongée dans mon lit, son corps enroulé autour du mien comme une vigne autour d’une treille, alors que je sens ses mains dans mes cheveux et son souffle dans mon cou, elle me fait me sentir tellement vivant que j’ai envie de lui avouer ce que je ressens, ce qu’elle me fait ressentir.

Mais je n’ai jamais eu le courage de le faire.

Et, à présent, elle va s’en aller. Elle dit qu’elle veut que je lui rende sa liberté, comme si je la retenais, comme si je la freinais. Je ne peux pas m’empêcher d’être vexé, même si je sais que je ne le devrais pas. Cela n’a rien à voir avec de l’ingratitude : elle m’est reconnaissante de tout ce que j’ai fait pour elle. Et j’en ai fait beaucoup. Trop, probablement…

Je suis rongé par la culpabilité. Je l’ai d’abord aidée parce que je me sentais coupable. En réalité, c’est ma faute si elle a abandonné sa famille, si elle s’est retrouvée toute seule, sans ressources, luttant pour s’en sortir, acceptant de subir ce qu’aucune femme ne devrait vivre. Et ce, jusqu’à ce que je réapparaisse dans sa vie, tel un prince charmant sur son cheval blanc, pour la sauver d’une situation merdique.

À mesure que le temps a passé, la culpabilité s’est estompée pour se muer en quelque chose d’autre.

Quelque chose de vrai.

Il faut que je sois franc, que je lui dise ce que je ressens. J’ai désespérément besoin d’elle. Si elle s’en allait, j’aurais l’impression de perdre une part de moi-même. Je ne peux pas prendre ce risque. Je crois – ou plutôt je suis presque certain – que je suis amoureux d’elle.

Mais je suis la dernière personne avec qui elle devrait être. J’ai un don pour faire du mal à ceux dont je suis proche. Je ne pourrais pas lui faire ça, il n’en est pas question.

Mais je ne peux pas non plus la laisser s’en aller.


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Je m’en veux aussi d’avoir pensé que je pouvais avoir une histoire avec cette fille qui se fout éperdument de moi.
— Tu es avec quelqu’un d’autre, rétorqué-je, sans me soucier de me contrôler.
Elle pince les lèvres tandis que sa cigarette se balance entre ses doigts.
— Je vois que tu as parlé à ta belle-mère.
— Dis-moi ce qui se passe.
— En quoi ça te regarde ?
Elle laisse tomber sa cigarette dans l’herbe et l’écrase avec le talon de sa botte pour l’éteindre, creusant un trou dans la pelouse impeccable de mes parents. Mon père va péter un câble en voyant ça.
— Je t’ai donné un sacré paquet pour que tu joues le rôle de ma petite amie cette semaine. Je crois que ça me regarde.
Je l’attrape par le bras et regarde droit dans le vert de ses yeux. Je veux voir si elle me ment, si tout ce qu’on a partagé hier n’était qu’un monceau de conneries sans importance à ses yeux.
Ça fait mal. Plus que je veux bien l’admettre.
— Alors nous y revoilà. Toutes ces belles paroles et le romantisme d’hier se sont évaporés dès que tu as pris ton pied. Et maintenant, on est de retour à la case départ et à cette histoire de petite amie à gages.
Elle est en colère. Mais je le suis encore plus.
— Dis-moi la vérité. Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre ?
Elle réplique du tac au tac :
— Seulement si tu me racontes comment ta sœur est morte.
La surprise me coupe le souffle. Je lâche son bras et recule de quelques pas. Merde ! Je ne m’attendais pas à ça. Je pensais que j’avais encore un peu de temps avant de lui avouer pour Vanessa.


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— Tu devrais t’en aller, dit-il d’une voix sombre et étrangement calme.
— D’accord, je te laisse tranquille.
Je comprends son besoin de solitude. Je suis comme ça la plupart du temps.
— Non.
Il se retourne et me regarde, avec sur le visage une expression dure et inflexible.
— Je veux dire : tu devrais t’en aller. Rentrer chez toi. Tu n’es pas obligée de rester. Je n’ai plus besoin de ton aide.
Mon estomac se noue et j’ai la nausée.
— Ça ne me dérange pas de rester…
— Je ne tiens pas à ce que tu restes, m’interrompt-il. Tu n’as pas besoin de ces conneries, Fable. Tu as assez de problèmes comme ça.
J’ai envie de pleurer. Il ne veut pas de moi ici. Personne ne veut de moi nulle part. Ma mère se fiche de savoir si je suis morte ou vivante. Mon frère préfère traîner avec ses copains. Je n’ai pas vraiment d’amis, à part quelques collègues de travail, et ce sont plutôt des connaissances. Les filles ne m’aiment pas parce qu’elles pensent que je suis une fille facile qui veut leur voler leur petit ami.
À ce moment précis, je suis toute seule. Personne ne veut de moi.
La tête haute, je renifle en essayant d’empêcher mes larmes de couler.
— Je vais aller faire mon sac.
Je tourne les talons et je sors de sa chambre. Il ne m’arrête pas. Ça ne me surprend pas. Qu’est-ce que j’espérais ? Qu’il me coure après pour me supplier de rester, en fin de compte ?
Bien sûr que non. Ma vie n’est pas un film à l’eau de rose. Je ne dois pas perdre de vue le fait que je ne compte pas à ses yeux.


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L’amour est une fumée formée de la vapeur des soupirs.

William shakespeare
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Temporaire. Ce mot décrit à merveille les dernières années de ma vie.
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C'est là toute la différence entre toi et moi, père. On a toujours le choix. Seulement, toi, tu ne l'as jamais compris.
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Le nez sur un bout de papier, le prêtre énumère une à une les qualités de notre amie, avant d'ajouter des paroles réconfortantes, destinées à apaiser la douleur de la famille. Je me demande s'il connaissait vraiment Gretchen. Récite-t-il des formules habituelles, qu'il a déjà rabâchées des centaines de fois auparavant pour une longue succession de morts sans nom et sans visage, dont il ne se rappelle déjà plus ?
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Une bien trop belle journée pour enterrer une jeune fille de dix sept ans à peine.
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J'en ai marre d'avoir peur. De laisser tomber à la première difficulté. De ne jamais rien essayer. J'abandonne toujours, ou alors je ne tente même pas ma chance. Je reste cette petite chose fragile dans sa coquille qui rentre la tête dans les épaules et tente de se rendre invisible.
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« Tout ce que nous voyons ou paraissons, n’est-il qu’un rêve dans un rêve ? »
Edgar Allan Poe.
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