AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.05/5 (sur 50 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Monique Dollin du Fresnel est conservatrice et directrice des bibliothèques de Sciences-Po Bordeaux. Elle y est aussi chargée d’enseignements, ainsi qu’aux universités Bordeaux III et Bordeaux IV.

Arrière-petite-nièce d’Henry Russell, elle manifeste depuis longtemps son intérêt pour la vie et l’œuvre de son oncle. Elle a pu disposer de documents originaux et inédits ainsi que de nombreuses photographies ayant appartenu à Henry Russell.

Source : /www.revue-pyrenees.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Monique Dollin du Fresnel   (9)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Monique Dollin du Fresnel - La machination de Berlin


Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Son ami M. Packe, excellent montagnard lui aussi, se sert toujours, non du baromètre, mais d'un petit thermomètre (à mercure !) qui lui donne avec une grande précision le point d'ébullition de l'eau dans une bouilloire à esprit-de-vin qu'il emporte avec lui. Par un calcul fort simple, il en déduit la hauteur du lieu.
Commenter  J’apprécie          90
Russell discernait déjà : "Le sort du monde se décidera sur le Pacifique, entre la Russie et l'Amérique"". Quant à l'immensité de l'empire russe, il eut cette remarque : "Il semble qu'un empire aussi colossal doive, ou crouler sous son propre poids, ou étouffer un jour tous les autres, et faire dévier l'axe moral du monde." Prédiction étonnante pour s'être aussi bien réalisée au siècle suivant!
Commenter  J’apprécie          81
... le suicide état considéré comme un acte épouvantable qui entraînait honte et déshonneur pour la famille. Le corps devait être traîné dans les rues puis pendu par les pieds avant d'être jeté à la voirie et enterré en dehors du cimetière. Très vite, on s'aperçut de nombreuses incohérences dans les diverses dépositions, et Jean Calas fut considéré comme suspect. On enterra Marc Antoine avec toutes les pompes de l'église catholique, dans l'église Saint-Jacques. Jean Calas fut déclaré coupable du meurtre de son fils par les capitouls qui avaient mené l'enquête...

452 - [p. 355]
Commenter  J’apprécie          60
En fin d'après-midi, n'y tenant plus, il monta au sommet [...] Là-haut quel bonheur! A six heures du soir il vécut intensément le coucher du soleil , assis sur des pierres encore toutes chaudes, fumant un cigare en grillant aux derniers feux du jour finissant. La nature était au diapason de son cœur nostalgique. cette lutte entre la lumière et la nuit lui paraissait bien proche de la fin d'une belle vie dont les derniers éclats ont la mélancolie du crépuscule.
Mais le froid commençait à s'installer, aussi, quarante minutes après, tous les trois redescendirent par des glissades immenses et arrivèrent à Bellevue. Après le repas, fasciné par la lune qui planait en silence sur un monde assoupi, il se promena encore alentour jusqu'à minuit.
Commenter  J’apprécie          50
Le temps pressait et Riquet voulait aller vite. Il avait fixé la rémunération de la journée de travail à 20 sols, c'est-à-dire une livre, ce que Tallon, le contrôleur du canal nommé par les intendants, jugeait trop élevé. Devant les critiques, en particulier celles de l'évêque de Castres, il dut baisser à 12 puis à 10 sols. On l'accusa de concussion et de "casser le marcher" de la main-d'oeuvre au détriment des propriétaires terriens qui avaient besoin d'ouvriers saisonniers et de brassiers pour les récoltes et les vendanges. Il n'en avait cure. Dans sa clairvoyance, Riquet voulait fidéliser une main-d'oeuvre fluctuante mais indispensable à la bonne marche du chantier à venir en proposant de bons salaires.

430 - [p. 143-144]
Commenter  J’apprécie          50
En effet, Pierre-Paul Riquet est mon aïeul, et, il y a neuf générations, il vivait dans son cher Languedoc, entre Béziers, Castres, Mirepoix, Revel, Toulouse, et Bonrepos. Pour avoir habité la ville rose plusieurs années et m'être souvent laissée aller à me promener le long du canal, j'ai eu envie de remonter le temps, à la rencontre de ce plus que grand-père à la personnalité fascinante et singulière.

423 - [p. 8] Avertissement au lecteur
Commenter  J’apprécie          50
Il arrivait parfois qu'une gouttière s'oubliât dans le cou d'un invité ou que le sommeil fût contrarié par quelques bestioles, mais il était de bon goût de ne pas s'en apercevoir, et, tout en s'essuyant ou en se grattant discrètement, de vanter la surprenant étanchéité des parois et le confortable asiatique de la couche. Qui, du reste, parmi nous, les favorisés, n'affirmerait que ces nuits furent les meilleures de sa vie.

(Henri Brulle, à propos des grottes que Russel fit creuser près du sommet du Vignemale pour y séjourner et y recevoir ses amis)
Commenter  J’apprécie          40
Le 26 janvier 1667, Pierre Paul de Riquet émancipa Jean Mathias, c'est-à-dire qu'il le mit « hors de sa puissance paternelle ». Pourquoi cette émancipation ? Parce qu'il savait qu'il se lançait dans une entreprise coûteuse qui pouvait s'avérer incontrôlable financièrement, et qu'en donnant des biens à son fils, celui-ci ne pouvait être saisi pour régler les dettes éventuelles de son père. Riquet était un homme avisé et il considérait que son fils était à même de gérer directement ses propres biens.

434 - [p. 163]
Commenter  J’apprécie          40
En 1661, Pierre Paul Riquet avait 52 ans, et compte tenu de l'espérance de vie de l'époque, c'était un homme âgé. Au début du règne de Louis XIV, sur 100 enfants qui naissaient, 25 mouraient avant l'âge de un an, 25 autres entre un an et 25 ans, 25 jusqu'à 45 ans. Sur le quart restant, à peine une dizaine atteignant l'âge de 60 ans. Après 50 ans, on ne faisait guère de projets pour soi, mais plutôt pour ses enfants et petits-enfants.

429 - [p. 100-101]
Commenter  J’apprécie          40
Lorsque ses activités de magistrat le lui permettaient (Thomas de Scorbiac) avait repris un vieux projet de son grand père Guichard de Scorbiac relayé par son père Samuel, consistant à ouvrir une liaison navigable entre les deux mers. En 1662, il avait envoyé au chevalier de Clerville ainsi qu'à Balthazar de La Vrillière, secrétaire d'Etat en charge des affaires de la R.P.R. (Religion Prétendument Réformée), un mémoire intitulé "La jonction des deux mers Océane et Méditerranée par les rivières d'Aude et Garonne et autres plusieurs fois proposées. Son idée était de relier le Sor et le Fresquel par un canal et de l'appuyer sur la ligne de partage des eaux qu'il situait à Graissens, à côté de Saint-Félix. En somme cette proposition avait beaucoup de similitudes avec le premier projet que Riquet avait envoyé à Colbert en novembre 1662.

439 - [p. 199]
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Monique Dollin du Fresnel (55)Voir plus

Quiz Voir plus

Tonton Tata, Papa Maman, Cousin Cousine, frères et soeurs

Régis Franc est connu pour sa BD sociale ..........?............. je sais ça vole pas haut

Tonton Marcel
Tata Marcelle

10 questions
5 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..