J’étais, disons…plutôt une charlatan. Et une sacrément bonne !
Mais il n’en restait pas moins que c’était une activité dont je ne me vantais pas, et mes clients non plus, d’ailleurs.
C’était secret. Tout restait mystérieux, caché, dissimulé. Pour ma sécurité et la leur. Nous étions quand même en 1680, il ne fallait pas oublier ce qui était arrivé à Jeanne d’Arc ou à Marie Navart. Le bûcher ne représentait pas une perspective réjouissante…
— Pourquoi ?
« Pourquoi ne m’a-t-il pas mangé » était la question que je souhaitais poser. Certes, les zombies avaient interdiction, mais j’en avais croisé un qui s’en foutait. Et puis, je me disais, un mort-vivant qui voyait un humain tout seul sans défense n’avait-il pas envie de le dévorer ? Aucun témoin, personne pour rapporter ce qu’il ou elle avait fait, bref le plan idéal !
— Tu es méchante Moguéra ! Moi qui suis un être siiiiiiii sensible !
— Toi, si t’es sensible, moi je suis Jeanne d’Arc !
— Ah, toi aussi tu es en ligne directe avec Dieu ?
— Tu es méchante Moguéra ! Moi qui suis un être siiiiiiii sensible !
— Toi, si t’es sensible, moi je suis Jeanne d’Arc !
— Ah, toi aussi tu es en ligne directe avec Dieu ?