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3.9/5 (sur 4243 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Somers Town , le 30/08/1797
Mort(e) à : Belgravia, Londres , le 01/02/1851
Biographie :

Fille de la philosophe Mary Wollstonecraft, de l'écrivain William Godwin et épouse dès 1816 de l'écrivain Percy Bysshe Shelley, Mary Shelley baigne dans un milieu favorable au développement de son talent littéraire. Elle fréquente avec son mari Lord Byron et voyage en Suisse et en Italie.

À peine agée de 18 ans, elle écrit le roman Frankenstein ou le Prométhée moderne, qui inspirera le genre de la science fiction. Elle y revisite le mythe du démiurge à travers le récit d'un scientifique ayant créé une créature monstrueuse et inadaptée.

Parmi ses autres écrits figurent les romans Valperga (1823) ou Le Dernier homme (1826).

La romancière joue également un rôle certain dans la diffusion de l'œuvre de son mari : elle est d'ailleurs à l'origine de la publication de ses Poèmes posthumes en 1824 et de ses Œuvres poétiques en 1838. Elle rédige aussi des biographies d'auteurs italiens comme Boccace ou Machiavel.
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Source : /www.linternaute.com
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Citations et extraits (353) Voir plus Ajouter une citation
Mary Shelley
Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.
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Oh ! Vous, les étoiles, et les nuages, et la brise, que vous importent mes tourments ? Si vous avez vraiment pitié de moi, débarrassez-moi de mes souvenirs, de ma sensibilité, et laissez-moi sombrer dans le néant. Sinon, écartez-vous de moi, et laissez-moi seul dans mes ténèbres.
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Elle mourut paisiblement, conservant sur ses traits éteints l'image de la tendresse. Je n'ai pas besoin de décrire les sentiments de ceux dont les liens les plus chers sont ainsi rompus, la douleur qui s'empare des âmes, le désespoir qui marque les visages. Il faut du temps avant de se rendre compte que l'être aimé que l'on voyait chaque jour près de soi n'existe plus, surtout lorsque sa vie même semblait être une partie de la nôtre, que l'éclat des yeux qu'on a admirés s'est évanoui pour toujours et qu'une voix familière et douce ne vibre plus à nos oreilles. C'est à quoi l'on pense les premiers jours mais quand le temps prouve la réalité du malheur, s'installe l'amertume du chagrin subi. À qui la main effroyable de la mort n'a-t-elle pas enlevé un être cher ? Pourquoi devrais-je décrire une peine que tout le monde a ressentie ou devra ressentir ?
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Les travaux des hommes de génie, même poursuivis dans de fausses directions, ne manquent presque jamais de se révéler, en fin de compte, nettement bénéfique au genre humain.
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Apprenez donc, sinon par mes préceptes, du moins par mon exemple, combien il est redoutable d'acquérir certaines connaissances, et combien plus heureux que l'homme qui aspire à devenir plus grand que sa nature ne l'y destine, est celui qui s'imagine que sa ville natale est le pivot de l'univers.
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Ne pas connaitre l'amitié est la pire des infortunes.
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Tout ce nouveau savoir m'inspirait des sentiments bizarres. L'humain pouvait-il être si puissant, si magnifique, et à la fois si mauvais, si vil? Se montrer grand, noble, sensible, mais également plein d'abjection et de bassesse?
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Un être humain qui veut se perfectionner doit toujours rester lucide et serein, sans donner l'occasion à une passion ou à un désir momentané de troubler sa quiétude. Je ne pense pas que la poursuite du savoir constitue une exception à cette règle. Si l'étude à laquelle vous vous appliquez a tendance à mettre en péril vos sentiments et votre goût des plaisirs simples, c'est que cette étude est certainement méprisable, c'est-à-dire, impropre à la nature
humaine. Si cette règle avait toujours été observée, si les hommes renonçaient à toute tâche qui serait de nature à compromettre la tranquillité de leurs affections familiales, la Grèce n'aurait pas été asservie, César aurait épargné son pays, l'Amérique aurait été découverte par petites étapes, sans que fussent anéantis les empires du Mexique et du Pérou.
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Ah ! Que les sentiments des humains sont variables ! Et combien étrange est cet attachement que nous portons à l'existence ! Même si elle ne nous dispense que peines et chagrins !
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Bien que multiples, les péripéties de l'existence sont moins variables que le sont les sentiments humains.
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