AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.81/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Martinique , 1989
Biographie :

Nadia CHONVILLE est née 1989, d’une mère guadeloupéenne et d’un père martiniquais. Elle s’est passionnée pour la littérature depuis son plus jeune âge. Elle a publié des nouvelles, remporté des prix. Rose de Wégastrie est son premier roman. Le dernier tome de cette trilogie de fantasy a été publié en 2015.

Site : www.chonville.fr



Source : http://chonville.pagesperso-orange.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Nadia Chonville   (5)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
La haine, c'est une réponse simple à des questions compliquées. La haine, c'est une voie facile à suivre pour les êtres abandonnés dans le labyrinthe d'une hsitoire mensongère. La haine, Léonide l'offre à Kim en bonbon à sucer quand il a faim de savoir.
Commenter  J’apprécie          50
C’est pas des blagues ! Faut arrêter de se raconter des conneries. Mais ce sont pas les békés les pires. Non. Le pire c’est les Nègres qui emploient des Nègres en les faisant bosser comme des esclaves. C’est-à-dire pour rien. Donc pour moi béké c’est pas une couleur de peau. J’ai dit ils bossent pour des békés j’ai pas dit ils bossent pour des Blancs, faut pas venir me dire je suis raciste, non, mwen pa rasis pies, pa vini di mwen ni rasism kont blan ! Je m’en fous qu’ils soient blancs là, non. Y’a des gens dans ce pays qui croient que c’est encore l’esclavage.
Commenter  J’apprécie          30
Je ne suis pas en colère, je n’offre pas cela à Kim. Je le regarde dans les yeux quand il me parle, et je pars. Là où je vais, au-dessus de mon corps, je ne ressens rien que le vide et le silence. Je ne souffre pas : je ne peux pas éprouver de douleur pour un drame que j’interdis d’exister. Mais demain je ne pourrai plus taire ce souvenir. Ni celui-là ni les autres d’ailleurs. Je devrai, à la barre, dire ce que je ressens. Kim a fait ça, il m’oblige à vivre ça, il m’oblige à faire vrais les souvenirs que j’avais exilés.
Commenter  J’apprécie          30
Je hurle.
Mes côtes écrasent mes entrailles et tous mes organes remontent dans ma gorge que je tends vers le plafond étoilé de mon sanctuaire. Je crache les cinq litres de mon sang, ma chair ma lymphe mes os ma bile en ébullition. Ma langue asséchée par le cri se tord de douleur et mes yeux éperdus ne retrouvent plus leurs gonds. Je veux mourir. Je veux faire sortir de mon propre corps cette âme étranglée, cet esprit affolé, ce restant de moi qui pousse son dernier soupir avant de disparaître. (183)
Commenter  J’apprécie          30
Les couleurs du soir étaient figées dans un camaïeu de vert et de bleu. Les humains et les dragons semblaient suspendus dans l’air comme des marionnettes et même le vent avait ralenti sa course, passant sur ma peau comme une discrète caresse. On n’entendait plus les voix des hommes et de la nature. Elles s’étaient transformées en un lointain écho, un murmure… Craignant que cette magie ne m’affectât moi aussi, j’hésitais à me mouvoir. Puis, encouragée par Silver qui se déplaçait autour de nos compagnons de route en leur faisant la grimace, je me mis à marcher sur l’herbe fraîche. Auprès de nous, deux Pornélianis soulevant la reine lilidov sur un brancard étaient immobilisés dans leurs efforts, les joues bien gonflées. Dalmaëtro époussetait sa tunique avec un air las, la jambe droite suspendue dans l’air, prête à le faire avancer. Fralester était dressé un peu plus loin, les jambes enfoncées dans l’herbe, le doigt pointé vers nous et le regard fixé sur un dragon qui écoutait son ordre. Près de l’une des trois immenses tentes construites par la troupe, Oma et le cuisinier regardaient la scène les mains sur les hanches, le regard soulagé. Enfin, dans ce paysage qui ressemblait à une grande exposition de sculptures, seuls Silver et moi nous mouvions à une vitesse normale. Silver avait réussi l’exploit de ralentir notre temps.
Commenter  J’apprécie          20
Ils lavent, rangent, bâtissent, protègent et aseptisent le monde que les gens venus du sud doivent faire fructifier. Le monde ne tourne pas sans ces gens qui tournent le matin. Ils le savent, elles le savent, et les voilà dans le calme. Ces gens sifflent parfois, et les oiseaux s’inquiètent de ce sifflement humain et de ses facéties. Plus souvent les gens marchent en silence, avec déjà le souci de leur journée. Chaque jour, le même ballet de bottes, de baskets épuisées et de cannes perdues. Et dans l’humble silence des humains, l’odeur du café.
Commenter  J’apprécie          20
Tout au fond de mon être, je senti un feu brûlant se concentrer et s’étendre. Je ne pensais plus. Seule une passion enivrante animait ma chair, incandescente et destructrice. Ma volonté se dissipa et laissa place au pouvoir furieux et dévastateur qui m’habitait. Je ne sais si j’ai crié, hurlé ou même bougé. Je me souviens seulement d’un immense vide, d’un bourdonnant silence. Autour de moi, les flammes de Vulcid incendièrent la pièce. Les murs se colorèrent d’un rouge écarlate et les statues de bronze commencèrent à fondre. J’étais prête à mourir en expulsant de mon corps toute la douleur, la brûlure, l’écorchure à vif qui venait de frapper mon cœur. Alors qu’elle protégeait ses flauss dans une bulle dorée, Belsémilia leva le bras, et je senti une flèche invisible traverser mon cerveau. Tout s’assombrit, et je défaillis.
Commenter  J’apprécie          10
Tout au fond de mon être, je senti un feu brûlant se concentrer et s’étendre. Je ne pensais plus. Seule une passion enivrante animait ma chair, incandescente et destructrice. Ma volonté se dissipa et laissa place au pouvoir furieux et dévastateur qui m’habitait. Je ne sais si j’ai crié, hurlé ou même bougé. Je me souviens seulement d’un immense vide, d’un bourdonnant silence. Autour de moi, les flammes de Vulcid incendièrent la pièce. Les murs se colorèrent d’un rouge écarlate et les statues de bronze commencèrent à fondre. J’étais prête à mourir en expulsant de mon corps toute la douleur, la brûlure, l’écorchure à vif qui venait de frapper mon cœur. Alors qu’elle protégeait ses flauss dans une bulle dorée, Belsémilia leva le bras, et je senti une flèche invisible traverser mon cerveau. Tout s’assombrit, et je défaillis.
Commenter  J’apprécie          10
Lune, toi qui la vois d’ici, dis à Annabella que je l’aime et que je ne l’oublierai jamais. Dis à l’Andalousie que sa chaleur restera gravée dans mon cœur. Dis à la Terre que je ne suis pas encore partie, mais qu’elle me manque déjà...
Commenter  J’apprécie          20
Tuer, ce n’est pas très difficile. C’est un geste comme un autre. On égorge chaque jour des millions de bêtes à nourrir des barbecues où personne ne sait distinguer l’agneau du bœuf et la dinde du poulet.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Nadia Chonville (23)Voir plus

Quiz Voir plus

One Piece - Les fruits du démon

Qui a mangé le Gomu Gomu no Mi (fruit du Caoutchoutier)?

Portgas D. Ace
Monkey D. Luffy
Gold D. Roger
Monkey D. Garp

42 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Eiichirô OdaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..