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Critiques de Nathalie A. Cabrol (55)
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À l'aube de nouveaux horizons

Nathalie Cabrol est un personnage hors du commun. Lorsqu'on s'intéresse un peu à sa biographie, on perçoit aussitôt l'aspect atypique qui caractérise sa vie. Il suffit de songer qu'elle effectue un entretien d'embauche pour être associée au programme SETI avec Frank Drake, LE Drake de l'équation, pour en avoir un aperçu

Son livre ? Simplement génial. Comme le dirait son mentor Carl Sagan : « L'exploration est dans notre nature, nous avons commencé nomades et nomades nous sommes toujours. Nous nous sommes attardés suffisamment longtemps sur les rivages de l'océan cosmique, nous sommes enfin prêts à mettre le cap sur les étoiles ».

Elle se définit notamment, avec son mari Edmond Grin à qui elle rend un simple mais émouvant hommage, exobiologiste. Concrètement elle cherche la vie et comment identifier la vie dans l'univers. Avec en toile de fond le « I » du programme SETI : intelligence. Où sont cachées les civilisations dont l'équation de Drake nous prédit aujourd'hui un nombre de quelques dizaines à quelques milliers rien que dans notre galaxie ?

Il arrive rarement sur ce genre d'ouvrage de se demander si l'auteur l'a écrit pour nous personnellement… Ici, à titre personnel, je crois que c'est la première fois de ma vie. J'ai grandi avec les poussières d'étoiles d'Hubert Reeves, les histoires du monde d'Yves Coppens et la science-fiction d'Isaac Asimov… Mais là, Nathalie Cabrol consacre un livre entier au seul défi intéressant qui reste à relever pour l'humanité : comprendre ce qu'est la vie pour la trouver ailleurs dans l'univers si elle existe.

S'il fallait émettre une réserve, ce serait celle-ci : considérer l'humanité comme un tout, avec des intérêts communs et faisant converger ses recherches dans un but universaliste me semble nier une évidence : les peuples se sont dotés partout de structures de pouvoir par essence belliqueuses qui démentent chaque jour la possibilité d'un destin commun des êtres humains.

Cette parenthèse fermée, quand vous lirez cet ouvrage, vous ouvrirez vos horizons en treize chapitres d'une richesse incroyable. Mais néanmoins à destination d'un public averti.

Qu'est-ce que la vie ? Qu'est-ce qu'une planète habitable ? Vénus, Mars, quels scenarii les ont conduits à leur état actuel ? Les planètes océan, quelles formes de vie ? Les exoplanètes, alors il y en a donc partout ? Comment les détectons-nous ? Quels projets scientifiques pour demain ?

Et bien sûr, couronnant le tout : le paradoxe de Fermi… Si l'on admet qu'ils existent probablement, « Alors pourquoi ne voyons-nous aucun signe de leur présence dans l'univers ? »

A l'intérieur, de superbes photos venues du télescope spatial James Webb, petite merveille de technologie, de l'ALMA ou du VLT de l'ESO au Chili et de partout où la communauté scientifique s'interroge sur ce grand paradoxe de la vie ailleurs.

Merci, merci à Nathalie Cabrol d'avoir terminé cet ouvrage commencé avant la double perte qui l'a accablée en 2022, merci à Babélio de m'avoir permis une lecture émouvante et tellement stimulante. Merci à tous les vulgarisateurs scientifiques qui permettent de poursuivre le rêve des étoiles, de maintenir le cap de notre petite humanité.
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À l'aube de nouveaux horizons

Avec Nathalie Cabrol, on découvre une scientifique française spécialisée dans l'astrobiologie mais aussi une passionnée de littérature de science-fiction et une grande fan d'Arthur C. Clarke. Elle est aussi directrice scientifique du Centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI depuis 2015. Et quand on sait qu'elle a été embauchée à ce poste par Frank Drake, celui de l'équation, on ne peut aborder son livre qu'avec enthousiasme.



A l'aube de nouveaux Horizons est tout d'abord une invitation à l'exploration spatiale avant d'être une recherche sur l'existence de la vie extraterrestre. Elle nous décrit notre système solaire avec brio et passion. Comme un certain Carl Sagan dans son ouvrage Cosmos, elle nous communique cette envie de découverte et d'expédition aux confins de notre univers avec beaucoup de conviction. Elle sait nous prendre par la main et nous emmener avec elle, loin, très loin. Adepte de la vulgarisation scientifique, elle nous parle de sa spécialité l'exobiologie avec beaucoup de facilité. On se retrouve avec elle sur Venus, Mars, Europe, Titan. Et puis avec la verve qu'elle possède de façon innée, elle nous propulse dans notre galaxie à la rencontre de nouveaux systèmes planétaires accompagnés de leurs fameuses exoplanètes (5200 découvertes à ce jour !)



A l'aube de nouveaux Horizons se veut surtout un état des lieux sur l'existence de la vie dans l'univers. Nathalie Cabrol nous dresse un inventaire complet des hypothèses actuelles et des dernières découvertes. Des briques de la vie en passant par les molécules et autres acides aminés mais aussi des bactéries vers les êtres plus complexes, rien n'est oublié. Les critères d'habitabilité sont tous passés au crible. Mais c'est surtout avec la possibilité d'une vie intelligente extraterrestre que le livre montre tout son intérêt. L'existence de civilisations avancées est abordée de façon scientifique et sans complexe en s'appuyant tour à tour sur l'équation de Drake et son contraire, le paradoxe de Fermi. D'un côté, avec 300 millions de planètes habitables dans notre galaxie, la formule de Drake sur le nombre de civilisations extraterrestres nous donne un chiffre qui va de 1 à 1000. De l'autre, le paradoxe de Fermi, s'il admet l'existence de ces mondes, s'interroge sur l'absence de signe prouvant leur présence dans l'univers.



Merci à Babelio et merci aux éditions du Seuil pour leur envoi. Et merci à Nathalie Cabrol pour son essai scientifique qui se lit comme un roman. Enfin pour terminer, il faudra aussi que je lise du Liu Cixin qui est cité dans cet ouvrage avec la théorie de « la forêt sombre » comme étant une autre réponse au paradoxe de Fermi.



« La critique la plus importante à l'encontre de METI concerne la théorie de la forêt noire. Selon cette dernière, tout contact, quel qu'il soit, est risqué, et une espèce doit éviter de donner sa position et maintenir le silence radio. Ici, l'Univers est perçu comme une forêt sombre remplie de civilisations extraterrestres tapies dans l'obscurité et se déplaçant subrepticement. Certains s'opposent fermement à la transmission de messages, dont feu Stephen Hawking, craignant qu'on ne révèle notre position dans l'espace à des civilisations extraterrestres malveillantes.»

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À l'aube de nouveaux horizons

Si vous cherchez un livre scientifique accessible et captivant qui vous offre tout ce que l'on sait à l'heure actuelle sur les possibilités de Vie ailleurs que sur notre bonne vieille Terre, alors lisez cet essai de Nathalie A. Cabrol, une astrobiologiste française de grand talent : directrice de projets de recherche à la NASA, et directrice scientifique du centre de recherche Carl Sagan de l'institut SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence).



Après une vue d'ensemble sur :

- les briques de la vie : carbone, hydrogène, azote, oxygène, phosphore et souffre.

- l'habitabilité de la Terre : excentricité (déviation orbite), obliquité (inclinaison axe), précession (oscillation grâce aux marées).

On passe aux différents scénario d'émergence de la vie sur Terre :

- panspermie (éléments venant de comètes, astéroïdes, poussières, planétoïdes, ...)

- océan primordial (émergence molécules et acides aminés alimentés par l'énergie solaire, donnant ARN, puis ADN).

- cheminées hydrothermales océaniques (eau, minéraux, chaleur).

La vie est un processus aux origines multiples, dit Nathalie Cabrol, que la Terre portait en elle dès son origine.



Ensuite, on passe bien sûr par ce qui peut exister dans notre propre système solaire, et les probabilités les plus intéressantes sont (outre Venus et Mars qui sont étudiées ici) :

- Europe, Ganymède, Callisto (lunes de Jupiter) , Encélade et Titan (lunes de Saturne).

Tous ces satellites nous sont présentés en détails avec leurs possibilités de vies prébiotiques, c'est passionnant, et le tout agrémenté de photos en couleurs et/ou de schémas.

Les trois les plus prometteurs sont : Europe, Encélade et Titan.



Puis on s'éloigne de notre système solaire, pour voyager dans notre galaxie où l'on dénombre déjà 3870 systèmes planétaires et 5200 exoplanètes !

Le système TRAPPIST (à 41 années lumière) parait prometteur, mais il y en a d'autres.

A condition d'être dans la zone habitable, d'avoir un océan, de l'énergie (étoile), et une lune ou satellite.

On estime à 300 millions le nombre d'exoplanètes potentielles.

L'équation de Drake nous est expliqué, étant une formule permettant d'évaluer le nombre de civilisations hors du système solaire.

Ce n'est qu'une équation, elle a le mérite d'exister, mais elle est très intéressante, et cela permet des conjectures sur ce qu'est l'intelligence...

Un passage obligé sur le paradoxe de Fermi nous fixe les esprits sur l'existence ou non de civilisations extraterrestre.

Mais ne sommes nous pas tous des extraterrestres ? Des poussières d'étoiles ?

(suit un deuxième cahier de magnifiques photos en couleur, et notamment du James Webb télescope)



Puis Nathalie Cabrol nous détaille tous les projets en cours et à venir d'explorations par des sondes spatiales.

Quelques pas ensuite de robotique, d'IA, et de physique quantique.



Ce livre est une merveilleuse mine d'explications, de savoir, d'intelligence, et se lit comme un roman, comme le roman de la vie, de notre vie, et de l'existence certaine d'autres vies ailleurs dans l'univers que nous arriverons un jour à dénicher.



Le dernier chapitre nous parle de nous sur Terre en 2022, et des défis climatiques et écologiques gigantesques auxquels l'humanité doit faire face afin qu'elle vive encore longtemps et puisse se déployer sur d'autres planètes.

Si elle vient à disparaitre, alors :

" les couleurs de nos peuples, le son de nos musiques, l'ingéniosité de notre science et de notre technologie, la beauté de de notre architecture et la force de notre amour seront perdus et oubliés à jamais alors que les vagues de l'océan cosmique passeront sur un rivage planétaire désormais silencieux où, autrefois, les oiseaux chantaient. Mozart jouait et Einstein rêvait." (Nathalie A. Cabrol)



Un grand merci à Babelio pour m'avoir fait découvrir ce livre.




Lien : https://laniakea-sf.fr/
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À l'aube de nouveaux horizons

Grand Silence.



Nathalie A. Cabrol fait l'état des lieux de la recherche de la vie dans L Univers.



L'année s'ouvre sous de bons auspices avec ce coup de coeur. Cet essai fait rimer science avec science-fiction. En effet, l'une des plus grandes questions de l'humanité est abordée: Sommes-nous seuls dans L Univers ? Si d'innombrables romans de science-fiction ont tenté d'y répondre, la science émet des hypothèses.



Nathalie A. Cabrol fait le tour de celles-ci. Mais le ton reste didactique et agréable, l'essai devenant aussi captivant qu'un roman. Toutefois, la méthode reste rigoureuse. Ainsi l'autrice met des notes renvoyant à toutes les études citées, ainsi qu'une bibliographie indicative pour continuer la réflexion.



L'enthousiasme de l'autrice est contagieux. Après un rapide état des lieux des phénomènes pouvant entraîner l'apparition de la vie dans L Univers et son émergence sur Terre, celle-ci évoque les hypothétiques signes de vie sur les planètes et lunes de notre système solaire. D'autres formes de vie se cachent peut-être sur Europe, Titan voire Vénus. Les exoplanètes, la présence ou non de civilisations extraterrestres sont également abordées. le tout est agrémenté de diverses références à la pop culture.



Le dernier chapitre clôt de façon magistrale cet essai. Ne faudrait-il pas agir avant tout pour sauvegarder notre Terre et sa vie avant de la rechercher au delà des étoiles ? Si l'humanité venait à disparaître, plus personne ne pourrait témoigner de celle-ci.



Au final, une magnifique découverte ouvre 2023. Ce livre s'adresse à tout le monde, curieux comme scientifiques.



Je remercie Babelio et les éditions du Seuil pour l'envoi de ce livre.



MASSE CRITIQUE PRIVILÉGIÉE
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Énigme Cosmique de la Vie

A l'approche des fêtes les beaux livres sont comme les étoiles et les galaxies:

ils/elles subliment notre univers en nous émerveillant et en nous faisant rêver !

Le dernier livre de Nathalie Cabrol est grandiose tout comme celui tout récent de Christophe Galfard (Voyage vers l'infini).

L'énigme cosmique de la vie est un récit passionnant comme d'habitude avec cette astrobiologiste (voir son précédent : A l'aube de nouveaux horizons).

Cette énigme n'en est presque plus une pour l'apparition de la vie sur Terre, mais en ce qui concerne l'apparition de la vie ailleurs dans l'univers, nous sommes encore en plein trou noir !

Mais on progresse, doucement mais sûrement. D'ici quelques années on aura sans doute la preuve de vies bactériennes ou autres sur les lunes de Jupiter (Europe) ou de Saturne (Encelade) - entre autres -

Il faudra attendre plus longtemps pour détecter des signes de vie dans certaines exoplanètes situées dans la zone habitable de leur étoile.

Laissez-vous porter par l'esprit lumineux de Nathalie Cabrol qui nous éclaire brillement par ses textes et ses photos.




Lien : https://laniakea-sf.fr/
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À l'aube de nouveaux horizons

Nathalie A. Cabrol est directrice scientifique du centre SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence). Dans ce livre très complet elle aborde les dernières découvertes en matière d'astronomie et d'astro-biologie.



Cela commence avec un parcours de notre bon vieux système solaire, niché au coeur du bras d'Orion dans la Voie lactée, à 27 000 années-lumière de son centre, autour d'une étoile "commune", dans une galaxie propulsée à deux millions de km/h. Le rappel de l'histoire du système solaire est passionnant, avec des planètes qui ont migré, comme Jupiter, dont le mouvement a entraîné un développement "contrarié" de la planète Mars. L'auteure nous montre comment Vénus, Mars et la Terre étaient plus semblables à leur début que maintenant.



D'après les dernières découvertes, Europe, Encélade et Titan seraient les satellites où il y aurait le plus de chances d'avoir de la vie.

Le critère d'"habitabilité", comme le montre Nathalie Cabrol, évolue grandement avec le temps: ainsi lorsque le Soleil entrera dans sa phase de géante rouge, d'ici quelques milliards d'années, Pluton serait la dernière planète "habitable" du système solaire.



Ensuite il est question de savoir comment on peut détecter les exo-planètes (dont les premières ont été découvertes dans les années 80), et comment on peut détecter des présences de vie sur ces planètes. Ce passage est particulièrement passionnant et montre les apports des derniers "outils" comme le télescope James Webb mis en fonctionnement depuis peu.



300 millions de planètes "habitables" rien que dans notre galaxie, cela donne le vertige...dont certaines se situeraient à moins de 30 années-lumière de la Terre.

Un point important: il ne suffit pas de se situer dans une zone habitable, il faut encore pouvoir conserver la vie. et rester dans la zone habitable.. l'exemple de la Lune et de Mars montrent que des traces de vie peuvent apparaître puis disparaître..

Nous devons reconnaître que le processus d'apparition de la vie est encore peu connu.



La dernière partie du livre m'a particulièrement captivée: celle qui concerne l'existence d'éventuelles civilisations extra-terrestres. A cet égard, leur durée est forcément limitée dans le temps: les civilisations n'ont qu'un milliard d'années pour survivre, avant que l'expansion de l'étoile rende la planète invivable, ce qui leur laisse toutefois le temps de venir nous envahir....



Après tous ces thèmes passionnants, la question reste: pourquoi explorer l'espace? L'argument majeur qui ressort est le suivant: en essayant de comprendre comment l'habitabilité fut perdue, ou pourquoi elle n'exista jamais, la recherche de la vie sur d'autres planètes nous sensibilise à l'importance cruciale du maintien de l'équilibre entre la vie et l'environnement.



Bref si vous vous intéressez à l'astronomie et aux possibilités de vie extra-terrestre, vous ne lâcherez pas ce livre, accessible à tous et toutes...









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À l'aube de nouveaux horizons

Nathalie Cabrol présente à la fois un panorama exhaustif des connaissances sur les possibilités d'éclosion de la vie et un point sur les nombreux programmes scientifiques pour la détecter.

Le paradigme a changé depuis Carl Sagan, dont Nathalie Cabrol a pris en quelque sorte la suite : la vie pourrair ne plus être l'exception, elle serait possible partout où les conditions favorables sont réunies, dans des endroits que nous n'envisagions même pas il y a 40 ans.

De l'eau, de l'énergie et des échanges entre milieux, chargés de molécules organiques.

Dans le système solaire c'est Encelade, Europe, Titan et même Pluton... qui pourraient l'abriter dans les profondeurs de leur océans sous-glaciaires... des missions sont en projet et certains scientifiques pensent que la surprise serait qu'on ne la trouve pas !

Bien écrit, bien illustré, enrichi de références historiques, de réflexions philosophiques, d'idées issues de la science-fiction, ce livre est un plaisir de lecture grace également au style fluide de l'auteure.

Mais la question de la communication avec d'autres civilisations que la nôtre reste irrésolue... c'est toujours le silence radio ! Cela dit, l'évolution de notre terre risque de nous ramener aussi au silence !

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À l'aube de nouveaux horizons

Première lecture de l'année, cet essai scientifique de vulgarisation autour de la question de la recherche de la vie et de ses traces dans l'univers fut un merveilleux voyage.



J'ai beaucoup aimé me coller dans les pas de Nathalie A. Cabrol, l'autrice, astrobiologiste et directrice de projets de recherche pour la NASA, notamment depuis le Centre de Recherche Carl Sagan de l'Institut SETI qu'elle dirige depuis 2015. Avec une plume simple et directe, souvent à la première personne, elle simplifie ses recherches et celles de ses collègues pour nous les rendre accessibles tout en étant très complète sur le sujet.



Ainsi elle aborde dans 13 chapitres dotés de plusieurs sous-chapitres courts allégeant la lecture, des questions comme l'origine de la vie sur Terre, les éléments constitutifs de celle-ci à chercher, les différents modèles, les trouvailles faites sur les planètes proches et plus lointaines de nous dans et hors du système solaire, et les nombreux appareils et projets menés dans ce sens.



J'ai beaucoup aimé ce voyage qui retrace à la fois notre histoire, celle de la Terre et des astres environnants, mais aussi celle de notre pensée scientifique. Ce fut passionnant de suivre l'évolution des projets (la plupart publics en revanche, il manque un gros morceau sur les entreprises d'organisations privées comme celles d'Elon Musk) pour rechercher de la vie et comprendre le fonctionnement, la constitution et la création de notre planète et des autres. C'est très riche, complet et pourtant simple à suivre. L'autrice allie données techniques et références de cinéma ou littérature pour mieux nous faire comprendre ses modèles.



Pour les amateurs de sciences écoutant CQFD (ou autrefois la Méthode Scientifique) sur France Culture, vous ressentirez le même vertige lors des mentions des différents télescopes ou engins voyageant dans l'espace. Vous ressentirez aussi la même honnêteté intellectuelle visant à mentionner l'ensemble des hypothèses, leur vérification ou non, leur probabilité, leur évolution, etc. Car rien n'est fermé chez l'autrice, même si on la sent passionnée par son envie de découvrir des signes de vie, elle livre un panel complet assez peu orienté. Seul le dernier chapitre, un peu trop moralisateur m'a agacée car j'étais là pour lire des données scientifiques et non une diatribe contre ce qu'on a fait à notre Terre.



Mais j'ai vraiment beaucoup aimé ce voyage sur les chemins de la vie, de l'eau, des différentes molécules et autres éléments qu'on recherche partout autour de nous pour démontrer qu'on n'est pas seul et que la vie est ou fut possible ailleurs, même sous une forme qu'on n'imagine pas. Si le sujet vous intéresse mais que nous n'êtes pas un scientifique, cet essai est tout à fait abordable et si comme moi vous êtes amateurs de SF, cela vous donnera en prime plein d'idées et d'images, notamment grâce à ces superbes photos couleurs, dont certaines du James Webb, qui agrémentent l'ouvrage.



Une découverte qui me fait dire que je devrais lire plus d'ouvrages scientifiques !
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À l'aube de nouveaux horizons

« Penser que nous sommes seuls dans cet océan cosmique est tout simplement une absurdité statistique. »

A l’aube de nouveaux horizons, dans cet essai scientifique très riche, intéressant et passionnant, Nathalie A. Cabrol nous fait part des différentes recherches en astrobiologie des biosignatures sur les planètes de notre système solaire et les exoplanètes situées dans les zones d’habitabilité de leurs étoiles.

Elle nous fait prendre conscience de l’intérêt et de la difficulté de cette démarche. L’astrobiologie se heurte à différents problèmes : comment définir ce qu’est la vie, comment distinguer la vie extraterrestre, éventuellement totalement étrangère à notre capacité à la penser ou non détectable par notre technologie actuelle… L’importance du principe de coévolution entre les formes de vie et leur environnement dans ces recherches de vie extraterrestre nous ramène aussi à notre comportement d’exploitation de la Terre et à ses dangers.

Nathalie A. Cabrol, avec ce livre, m’a amené à comprendre, pour nous terriens, la nécessité de tels investissements dans ces projets.

« La nature de la vie sur Terre et la recherche de la vie ailleurs sont les deux faces d’une même question : la recherche de qui nous sommes. » Carl Sagan.
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À l'aube de nouveaux horizons

Avez vous entendu parler de l'astrobiologie ?

Qu'est ce qu'une terre ou une planète habitable ? Quand et comment peut se développer la vie dans l'univers ?

L'eau, le carbone , le méthane sont ils nécessaire à la naissance de la vie ?

Voila un certain nombre de questions que pose Nathalie Cabrol dans son passionnant essai : A l'aube de nouveaux horizons.

Astrobiologiste, Nathalie Cabrol dirige des projets de recherches pour la Nasa depuis 1998.t

Son essai bien que très pointu se lit avec un plaisir fou . Didactique comme il le faut , le livre questionne la grande question de l'humanité : Sommes nous seuls dans l'univers ?

De façon structurée Nathalie Cabrol va nous faire part de ces connaissances et de celle de la plupart des agences spatiale et astronomique du monde.

D'abord et tout au long de l'essai, elle nous rappelle la différence entre l'habilité et la découverte de la vie.

Prouver l'habilité d'un lieu de l'Univers est une chose assez simple pour des astrobiologistes : La distance des planètes au soleil , les marées gravitationnelles , la présence de méthane de carbone d'eau.

Cette habilité ne présage pas de la vie. Il faut que des conditions spéciales permettent l'apparition de la vie. Par exemple des échanges gazeux, magmatiques entre le centre et la croûte de la planète. La tectonique des plaque fait partie de ses conditions.

Jusqu'à ce jour nous sommes dans l'absence de la preuve et non dans la preuve de l'absence ( Carl Sagan)

Jusqu'à il y a encore 20 ans notre questionnement s'arrêtait aux confins du système solaire et nous amenait sur Mars , Jupiter , Saturne et leurs satellites Titan Europe ou Encelade.

Les nouvelles technologies spatiale ,digitale et numérique permettent maintenant de voir loin dans notre Univers. Cela a permis de découvrir des millions voire des milliards d'exoplanètes , candidates à la découverte de la vie.

Chapitre après chapitre de façon passionnante Nathalie Cabrol nous fait voyager dans L Univers à la découverte de cette vie .

Nathalie Cabrol ne reste pas dans sa seule vision scientifique. Spiritualité et vision holistique sont associés à la démarche scientifique.. Tout comme une réflexion prégnante sur notre planète et le réchauffement climatique.

Si vous pensez que cet essai parait être trop technique pour vous , alors lisez seulement le dernier chapitre : le temps comme miroir cosmique .

tout est synthétisé dans ces 20 pages et cette synthèse est traversée d'émotion et d'un amour de la vie insatiable.

Quand la science et l'holistique marchent de concert !

Merci à Babelio et les éditions du Seuil pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée.
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À l'aube de nouveaux horizons

L’astrobiologie, vous connaissez ?

Moi pas. En tout cas je n’ai jamais réellement posé les yeux sur cette discipline scientifique relativement jeune qui paradoxalement inspecte l’Univers jusqu’à l’aube des temps.

C’est maintenant chose faite, et ce grâce à l’aimable offre des Editions Seuil, en partenariat avec Babelio.



Avec le recul, il est étrange que ma passion pour la Science-Fiction ne m’ait pas amené à découvrir cette science au carrefour d’autres domaines plus connus. D’autant plus étrange que le thème du « contact » est l’un de mes préférés, et l’Intelligence Artificielle mon domaine professionnel.



En tout cas, la découverte s’est bel et bien produite. Et elle fut belle, et ce fut bien !

Une belle découverte, c’est exactement ce qui vous attend dans ce livre écrit par Nathalie A. Cabrol, qui possède un talent indéniable pour la vulgarisation. Je dirais qu’il s’adresse avant tout à un public curieux ou néophyte (tel que moi), mais la somme de connaissances érudites, d’anecdotes, et tout particulièrement les dernières avancées de la science (même 2022) pourrait bien attirer les amateurs les plus avertis !



Pouvoir de l’imagination, l’autrice m’a fait penser à Lisa Durnau dans "Le Fleuve des Dieux" de Ian Mc Donald, une Française spécialisée en biologie évolutionnaire. Comme elle, je l’ai imaginée incroyablement brillante, dynamique, débattant de sujets éblouissants avec des collègues non moins éblouissants. Peut-être parce que l’autrice a su distiller ces quelques indices sur sa vie exceptionnelle de chercheuse et de découvreuse. Peut-être est-ce simplement l’enthousiasme qui transpire de ses paroles, cet enthousiasme sans lequel la science ne serait pas ce qu’elle est aujourd'hui.



J’en reviens au livre ! Côté écriture, rien à redire, c’est très propre et agréable à lire, dans un style qui me paraît classique pour ce genre d’ouvrage. On se croirait plongé dans l’une de ces belles émissions de vulgarisation sur Arte, avec la voix qui va bien !

Concernant le contenu, je me trompe peut-être, mais je dirais que ce livre propose un vaste panorama de ce qu’est l’astrobiologie, en développant ses thématiques, ainsi que son histoire, jusqu’aux dernières avancées.

Il y a donc beaucoup de contenu, beaucoup de connaissances, et cela peut facilement devenir source de saturation pour un public peu motivé. Heureusement, un soin tout particulier a été apporté à la structuration de l’exposé : d’une part celui-ci suit une progression parfaitement logique, et d’autre part chaque chapitre est amené par une transition.



Les 200 premières pages exposent quelques notions fondamentales puis explorent notre système solaire à la recherche de la vie extra-terrestre. D’abord, la « zone d’habitabilité » : Vénus, la Terre et Mars. Ensuite, le reste du système.

Les 100 pages suivantes passent à l’ordre supérieur avec les exoplanètes. Ma partie préférée parce qu’elle traite des civilisations avancées.

Dans le dernier chapitre, l’autrice s’autorise un message plus personnel sur le thème de l’écologie, du réchauffement climatique, de notre responsabilité, de notre destin. Une parole qui clôt logiquement la boucle ouverte dès le premier chapitre, à savoir que « la plupart des astronautes reviennent sur Terre avec un sens aigu des responsabilités envers notre environnement et une compréhension accrue de la vulnérabilité de la vie ».



J’ai dit que le livre était riche en contenu, c’est vrai mais cela ne veut pas dire qu’il s’agisse d’un compendium. Les informations (chiffrées ou non) sont toujours intégrées au propos didactique et aident à se représenter les choses.

Quelques exemples qui ont retenu mon attention :

- Notre galaxie roule à 2 000 000 km/h.

- L’univers en compte 125 000 000 000.

- Les générations I, II et III d’étoiles (ou plutôt III, II et I).

- L’évènement de la Toungouska, en Sibérie, il y a à peine un siècle.

- L’astéroïde Apophis, qui me hante désormais… putain d’astéroïde !

- La théorie de l’inéluctabilité de la vie.

- Les virus non vivants.

- La tempête sur Mars qui retarde la sonde Mariner 9 prendant 3 mois… Andy Weir a dû s’en inspirer : le héros de « Seul sur Mars » essuie une de ces tempêtes dans son voyage final.

- La puissance des radiations de Jupiter.

- La technologie des propulseurs, en passe d’atteindre 1/5 de la vitesse de la lumière. Dingue ! Bon, d’après ce que j’ai compris, ce n’est pas fait pour les organismes vivants.

- La sixième extinction de masse (c’est maintenant, au secours !).

- Les biochimies alternatives.

- L’hypothèse du zoo (je ne suis pas le seul à avoir des idées bizarres. La communauté des astrobiologistes a l’air accueillante de ce point de vue).

- La théorie de « la forêt sombre » (c’est décidé, il faut que je lise Liu Cixin cette année).

- Les besoins de la vie : eau, énergie, nutriments, sources de carbone, et… un abri !



Dans cet exposé, j’ai apprécié la clarté et l’insistance de l’autrice pour faire la part entre ce que l’on sait et ce qu’on ne sait pas… encore. À cet égard, sa citation de Karl Sagan dans les premières n’y est certainement pas étrangère. Dans cette science plus que d’autres, bien des propositions sont cantonnées au rang de conjectures. Et lorsqu’elle donne son opinion (parfois celui d’autres scientifiques), c’est toujours étayé d’un raisonnement simple et convaincant (comme l’univers qui compterait au bas mot plusieurs milliards de civilisations avancées).



De ma lecture, je ressors avec la curieuse impression de mieux cerner comment pensent les astrobiologistes. Je vois ce vaste chantier au carrefour de tant de disciplines toutes plus pointues et plus importantes les unes que les autres. Je vois ces échelles de temps même si elles me dépassent. Je vois l’échelle des planètes, des systèmes, des galaxies et de l’Univers. Je vois ces physiques relativiste et quantique même si elles me restent opaques. Je vois ces biochimies, la nôtre et les « autres ». Je vois la coévolution du vivant et de l’environnement. Je vois l’échelle du vivant, ses stades ou son absence de stade selon la vision. Je vois le vivant sans savoir ce que c’est. Je vois la quête de l’Autre, mais là je sais qu’il s’agit en fait de la quête de Nous.



Mais la vraie force de ce livre, à mon avis, est d’éveiller l’intérêt, de faire réfléchir. De faire rêver peut-être et, espérons-le, de sensibiliser.

J’ai déjà pu assouvir ma curiosité sur plus d’un sujet (merci Internet !).

Quant à la réflexion, la matière fournie est énorme. Pour un amateur de Science-Fiction comme moi, c’est du pain béni. Même les simples connaissances purement factuelles sont appréciables car elles permettent de mieux voir lorsqu’un auteur de SF vise la crédibilité.

En passant, à celles et ceux qui souhaitent lire des auteurs de fiction sur le thème du « contact », je ne peux que recommander Jean-Michel Calvez, probablement le meilleur auteur hard-SF français, et un spécialiste de ce thème, avec une vision certes bien moins optimiste...



Si je devais donner quelques petits défauts, je dirais :

- Certains passages un peu trop énumératifs (comme la liste des exoplanètes découvertes)

- La pixalisation des images en noir et blanc.

- L’absence de lexique.



Commenter  J’apprécie          2019
À l'aube de nouveaux horizons

Tout bonnement excellent.

Je me suis régalé à la lecture de cet ouvrage.

Nathalie Cabrol nous offre des informations récentes concernant les dernières recherches de vie dans notre environnement proche ainsi qu'à l'autre bout de l'univers.

Bien sûr les 2 planètes "soeurs", Vénus et Mars, sont amplement étudiées. La vie y est-elle apparue ? si oui, quand et comment a-t-elle disparu ? A moins qu'elle soit encore quelque part et comment la trouver ?

Concernant le reste de notre système solaire, les planètes, planètes naines (je vois Pluton avec un nouvel oeil émerveillé maintenant) et satellites principaux de planètes géantes ou non, nous sont décrits également.

Connaître son environnement proche permet d'émettre des hypothèses et d'initier des pistes de recherches prometteuses même si le chemin pour trouver des traces de vie (notion restant à définir) est long et difficile.

De la lune aux séduisantes naines oranges à plusieurs milliers d'années lumières, certains lieux sont, semble-t-il, plus propices à la vie que d'autres et pourraient foisonner dans l'univers. Et pourtant elle est fragile et nous n'en avons pas encore de traces.

Il est donc essentiel de la préserver là où elle se trouve.



Je conseille vivement ce livre.



En complément de la riche bibliographie fournie dans ce livre, je proposerais également "Exoplanètes" et "Où sont-ils" ?



Lu dans la cadre d'une masse critique privilégiée.

Merci à Babelio et aux Editions du Seuil.
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À l'aube de nouveaux horizons

La quatrième de couverture m’a tué ! La menteuse prétendait carrément « Qui de mieux que Nathalie A. Cabrol pour faire le point dans un essai vivant et didactique sur l’une des questions les plus profondes de l’humanité : sommes-nous seuls dans l’Univers ? »

Bof ! Tant pis pour moi qui ne suis pas biologiste, chimiste ou astrophysicien. J’ai tout lu, presque tout compris (je crois) et au final et je ne sais qu’une chose : on ne sait pas mais on cherche.

Que suis-je donc allé me fourvoyer dans ce pensum que j’ai trouvé beaucoup plus barbant que vivant ? Dans lequel j’ai appris que l’autrice était remarquablement désinhibée de toute forme de modestie paralysante, digne héritière auto-proclamée de Carl Sagan et de Franck Drake (l’astronome, pas le corsaire qui osa affronter l’Invincible Armada).

J’y ai également appris (je l’ignorais) que notre planète est en danger et que comme dirait Indiana Jones, entre deux vols en jet privé, « si on ne se bouge pas le cul on va perdre cette planète ». Un peu de catéchisme pour terminer un bon bouquin, ça ne fait pas de mal, n’est-ce pas ?

En conclusion de cette lecture un peu indigeste, ma toute petite intelligence me laisse à penser que nous ne sommes pas seuls dans l’univers. Personne ne sait si les autres sont des bactéries tapies au fond d’un océan gelé ou s’ils nous sont tellement supérieurs qu’ils se rendent invisibles à nos yeux. Mme Cabrol ne m’a pas vraiment aidé mais à présent je sais qu’elle existe, qu’elle est une personne très importante du SETI, que le SETI est un organisme chargé de trouver des bio-signatures et que les recherches continuent. Je leur souhaite le meilleur et, en attendant leurs prochaines révélations, je vais tenter de me trouver un bon roman.

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À l'aube de nouveaux horizons

L’humanité est à un moment où elle dispose enfin de suffisamment de connaissances et de technologies pour commencer à chercher la vie au-delà de la Terre. La question de savoir si nous sommes seuls dans l’univers est presque la même que la question de nos origines. L’auteure, astrobiologiste, aborde ces deux domaines en s’appuyant sur des années de recherche pour la NASA et en tant que directrice scientifique de l’institut SETI : Search for Extra-Terrestrial Intelligence (en français « Recherche d’intelligence extraterrestre »).



L’ouvrage est divisé en 13 chapitres équilibrés et illustrés par 2 cahiers de photos en couleur. Il est parfaitement à jour des dernières découvertes sur notre univers et présente tous les projets récents et ceux prévus pour l’exploration de notre système solaire et au-delà. Nous sommes à la croisée des chemins. Le fait le plus marquant de notre époque est de pouvoir observer notre planète à partir de l’espace, d’abord à bord d’un satellite de proximité, mais aussi depuis des distances énormes (la sonde Voyager 1 a pu donner des images de la Terre située à 6 milliards de km). L’humanité prend conscience de la fragilité et de la beauté de ce point bleu qui flotte dans l’espace. Après avoir retracé la formidable évolution en matière de voyage spatial, l’auteure aborde la question des origines de la vie sur Terre, puis développe dans les chapitres suivants les possibilités de vie extraterrestres. Il est important de noter que la première exoplanète (Planète orbitant autour d’une étoile autre que le Soleil) a été découverte en 1995. Aujourd’hui près de 5200 exoplanètes ont été répertoriées. C’est une infime partie de ce qu’il reste à découvrir, il y en a probablement plusieurs milliards dans notre seule galaxie et nous savons maintenant qu’il y a des centaines de milliards de galaxies dans l’Univers. D’après les dernières estimations, le nombre de galaxies pourrait même s’approcher des 2000 milliards !



Avec ce genre de livre, on a rapidement le vertige, qu’il s’agisse de distance ou du temps, ainsi on apprend que notre voie lactée se déplace à la vitesse de 400 000 km/h vers Andromède et la taille de notre galaxie est de 180 000 années-lumière !



L’auteure résume parfaitement la situation dans ce raccourci saisissant « avec un minimum de 300 millions d’exoplanètes potentiellement situées dans la zone habitable de leurs étoiles parentes, seulement dans notre galaxie, penser que nous sommes seuls dans cet océan cosmique st tout simplement une absurdité statistique. » page 229



En partant d’un raisonnement du même type, le physicien Enrico Fermi souleva une question intéressante en 1950, elle est connue sous le nom de « Paradoxe de Fermi » : s’il y a des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient nous avoir rendu visite, où sont-ils donc ?



Question pertinente à laquelle on peut apporter plusieurs réponses :

1 — L’humanité est jugée trop jeune et n’est pas prête pour être contactée par des êtres plus avancés.

2 — Les voyages spatiaux sont impossibles à cause de limites biologiques ou technologiques

3 — Il n’y a pas de civilisations beaucoup plus avancées que la nôtre.

4 — Les civilisations s’autodétruisent avant de pouvoir explorer l’univers : guerres, catastrophes naturelles.



La réponse la plus humoristique est donnée par un personnage d’une bande dessinée de Bill Watterson page 294 : « Parfois, je pense que le signe le plus sûr de l’existence d’une vie intelligente ailleurs dans l’univers est qu’aucune n’a essayé de nous contacter. »



Ce livre passionnant est écrit dans un langage clair à la portée de tous. Il se termine sur un chapitre qui dresse le panorama de la vie sur notre planète au XXIe siècle. Une planète surpeuplée et étouffée par les humains lancés dans une croissance incontrôlée ou le maintien de notre civilisation se fait au prix de la perte de 150 espèces par jour, dans ce qui est désormais considéré comme la sixième extinction de masse. Mais l’auteur reste optimiste et pense que nous pouvons encore corriger la trajectoire. Nathalie Cabrol pense que si nous réussissons à nous frayer un chemin à travers cette tempête, d’innombrables merveilles nous attendent sur notre planète et dans l’Univers. Nous devons relever le défi.



— « À l’aube de nouveaux horizons », Nathalie A. Cabrol, Seuil (2022), 343 pages.
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À l'aube de nouveaux horizons

Nathalie Cabrol est une chercheuse française en astrophysique et en astrobiologie. Elle devenue américaine après de nombreuses années passées à la Nasa où elle occupe maintenant la direction de l’Institut d’astrobiologie Carl Sagan au sein de SETI (le centre qui tente de découvrir s’il existe une ou des intelligences dans l’univers – d’où son nom).

Elle nous propose par ce livre (traduit de l’anglais) un état des lieux sur les recherches en cours et sur ce que nous savons des possibilités de vie dans les planètes de notre système solaire, dans les systèmes de notre galaxie (La Voie lactée) et même ailleurs dans d’autres galaxies.

 

Plusieurs remarques s’imposent – de mon humble point de vue – à la lecture de cet ouvrage de 333 pages.

 

La première est que je fus surpris que l’auteur ne commence pas son ouvrage par une longue discussion sur ce qu’est la « vie ». Définir la vie est d’une grande complexité. Pour la communauté scientifique, il n’existe pas de définition qui fasse l’unanimité. La question est donc ardue et j’aurais aimé que ce point fut abordé plutôt en début. Il le sera mais en fin d’ouvrage. Pour mémoire, Eric Chaisson, directeur honoraire de la chaire d’astronomie de Harvard (il prit la suite de Carl Sagan, justement), aborde longuement ce sujet dans son magnifique « Cosmic Evolution ». Il montre combien définir la vie est complexe et cite pour référence pas moins de 11 définitions possibles pour cela. Il faudra attendre le Chapitre 12 pour que la célèbre question d’Erwin Schrödinger «  Qu’est-ce que la vie ? »  soit enfin discutée.

 

Puis s’en suit un état des lieux de ce que nous connaissons et de ce qui est possible et probable. De ce point de vue, ce livre est d’un grand secours si l’on s’intéresse à la question et si l’on veut comprendre quelles sont les probabilités de trouver la vie ou à tout le moins des traces de vie. On apprend beaucoup. C’est détaillé, argumenté et parfois un peu fastidieux. Mais bon, on ne peut pas vouloir tout et son contraire.

 

En fin d’ouvrage, les questions d’ordre philosophique resurgissent : Qu’est-ce que la vie ? Le Chapitre 10 « Echos des vagues cosmiques » est particulièrement intéressant. L’équation (ou plutôt la formule) de Drake, le paradoxe de Fermi et bien d’autres considérations qu’il faut aborder pour couvrir correctement ces sujets. Exercice bienvenu.

 

Le dernier chapitre sur nos chances de résoudre les problèmes posés par les dérèglements climatiques et les risques d’extinction de l’espèce humaine m’a en revanche paru mal ficelé, si je puis dire. Je n’ai pas bien compris ce qu’il venait faire dans cet ouvrage. Cette ultime discussion reprend une interrogation de Carl Sagan (et de beaucoup d’autres) : Si l’humanité venait à disparaître, quel porte-parole existerait dans l’univers pour dire de lui ce qu’il est ? Philippe Descola pose la même question en termes parallèles dans « Par-delà Nature et Culture ».

 

Deux remarques enfin :

L’auteur cite Carl Sagan et son célèbre petit texte : « Le point bleu pâle ». En France, ni l’un ni l’autre ne sont réellement connus du grand public. Il aurait dont été souhaitable d’expliciter bien davantage qui est l’auteur et bien-sûr ce texte qui est pour moi le plus grand texte philosophique de XXème siècle.

 

Enfin, dernier point : Nathalie Cabrol fait à plusieurs reprises l’hypothèse qu’il existe « une » humanité qui doit réfléchir à la vie, à la recherche d’une vie extra-terrestre et bien sûr aux conséquences du réchauffement climatique. Cette vision d’une humanité est héritée de la philosophie du merveilleux siècle des Lumières et à bien des égards d’une vision très américaine de monde.

Il me semble que les événements politiques et militaires des deux dernières décennies nous ont hélas montré qu’il n’existe pas « une » humanité mais des peuples, des cultures, des nations, et que beaucoup d’entre eux n’ont aucune intention de se soucier d’une humanité globale ou planétaire qui prendrait des décisions allant dans l’intérêt de tous.

 

La guerre en Ukraine est venue nous rappeler, puisque nous l’avions oublié, que l’Histoire est tragique.

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À l'aube de nouveaux horizons

Nathalie Cabrol, une astrobiologiste franco-américaine qui a mené des projets de recherche pour la Nasa, dirige aujourd'hui le centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI. Elle est la mieux à même pour nous parler des possibilités de vie ailleurs dans l'univers. Ne vous attendez pas à voir des petits aliens débarquer ici, on parle bien des traces de vie directe ou indirecte que l'on pourrait observer au sein de notre système solaire que ce soit sur les planètes, les satellites ou autres objets parcourant nos cieux, mais aussi dans l'espace plus profond où gravite une multitude d'exoplanètes.



A l'aube de nouveaux horizons, publié au Seuil, est un ouvrage didactique qui fait un tour d'horizon complet sur la question de la vie ailleurs dans l'univers, à l'aune de nos connaissances actuelles. Nathalie Cabrol nous présente les explorations passées, présentes et futures, cite de nombreuses dates, présente moult personnalités, nous inonde de données pour nous abreuver d'espoir et de doutes, le tout restant très fluide. Ce livre est également largement illustré de nombreux graphiques, schémas et photos qui alimentent le propos de Nathalie Cabrol. En bonus deux petits livrets incorporés au coeur de l'essai présentent de nombreuses photos couleur dont certaines issues du James Webb Télescope.



Nathalie Cabrol débute par une mise en perspective, nous ne sommes qu'un petit pixel perdu au milieu de l'univers et c'est notre seul espace de vie, notre seule planète, il faut la préserver. S'ensuit la question fondamentale : c'est quoi la vie ? Il est indispensable de le savoir avant de la rechercher mais la définir est problématique car nous n'avons qu'un seul exemple : nous ! Sommes-nous la règle ou l'exception ?



Ensuite, commence la balade à travers le système solaire, de Mars à Vénus, direction les planètes géantes et leur cohorte de satellites sans oublier les astéroïdes comme Cérès et Vesta. La deuxième partie du livre s'intéresse aux exoplanètes et aux différentes méthodes pour les détecter, avant de prendre un virage scientifico-philosophique avec des questions relatives au Paradoxe de Fermi, à l'Equation de Drake ou au programme SETI. L'autrice s'interroge aussi sur l'Intelligence Artificielle, le transhumanisme et n'oublie pas de citer quelques grands noms de la SF, avant de boucler la boucle pour revenir sur notre petite boule bleue.



Voyage passionnant et riche, A l'aube de nouveaux horizons souffre de la présentation d'une multitude de données et de chiffres, mais la passion de Nathalie Cabrol nous emporte.




Lien : https://les-lectures-du-maki..
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À l'aube de nouveaux horizons

(Pas vraiment) ...désolé de dénoter dans le concert de louanges de ceux qui ont reçu le livre gratuitement (moi aussi, j'ai "bénéficié" du cadeau), mais ce livre est carrément mauvais. Pourquoi ? Parce qu'il se perd dans les détails, il n'est ni synthétique ni guidé par la logique, il ne rend pas intelligent, il n'explique rien malgré les apparences. Il énumère...



Pour commencer, je suppose que tout le monde est familier avec ces termes qu'on y trouve - pour moi, ce sont des termes de mots croisés force 5 : cryovolcan, clathrate, albédo, regolithe et j'en passe, qui n'ont pas mérité une note de bas de page. Ceux qui ne savent pas, levez le doigt ! Hmmm... tiens, personne !



Je ne m'attarderai pas sur le titre, il arrive trop souvent que ce soit l'éditeur qui le choisisse. Mais quand même, question tartignolle, on fait difficilement mieux ! A l'aube (très poétique, ça, l'aube) de nouveaux horizons (pas mal aussi, le coup de l'horizon, ça donne de la perspective). Le problème, c'est que l'aube est un concept temporel alors que l'horizon renvoie à du spatial, de la géographie. Je cherche encore la logique du rapprochement. Mais je suis bête, c'était juste pour faire beau !



En réalité, ce livre est une énumération d'informations qui ne sont pas contextualisée - jamais on ne voit la big picture, c'est un désordre où le seul repère d'ordonnancement est le passage d'une planète à l'autre, et encore. Elles ne sont pas hiérarchisées non plus - à quoi me sert-il de savoir qu'on a eu le doute sur tel détail abscons, mais que la question a trouvé sa réponse lors de l'exploration suivante ?



Quand on rédige un livre de ce genre, soit on essaye d'expliquer tout ce qui peut s'expliquer simplement, soit on s'abstient. Celui-ci n'est ni hiérarchisé en termes d'importance (les détails sont mis au même niveau que les informations de premier plan) mais aussi en termes de vraisemblance (les hypothèses ne se distinguent pas clairement des certitudes du moment). Les méthodes utilisées ne sont pas explicitées (tout le monde sait naturellement pourquoi un radar est indispensable pour faire de la cartographie de la structure interne de Pluton), mais citées d'abondance (dans quel but ? L'un des lecteurs va se lancer dans l'exploration d'Encelade avec la fusée qu'il a construite dans son jardin ?)



J'ai eu la curiosité de jeter un œil sur le précédent livre de cet auteur, Voyage aux frontières de la vie. Après les 30 premières pages, j'ai sauté encore 20 ou 30 pages car cela ne démarrait pas. Puis 50. Puis encore 50. Toujours un vide abyssal. Apparemment, elle est loin la frontière...



Ce qui m'a surpris, c'est d'abord le narcissisme du personnage. L'auteur ne cesse de dire qu'elle a une direction dans la vie depuis la prime enfance, un caractère qui lui permet de prendre les meilleures décisions, des succès certainement mérités, etc. en dépit de toute vraisemblance. Seule conclusion possible : c'est superwoman. Le manque de recul et de subtilité dans son auto-description - c'est un peu atterrant - et surtout, ça manque singulièrement d'humour.



Plus gênant, les nombreuses affirmations gratuites et extrapolations irrationnelles (genre le besoin irrépressible de prendre inopinément un avion pour Paris pour apprendre une fois arrivée que son père est mourant, etc). Brrr ! Ça fait froid dans le dos de penser qu'elle peut être considérée par des américains comme un prototype de la science française alors qu'on a en rayon des Thérèse Encrenaz et bien d'autres.



On ne s'appesantira pas sur le style fabriqué des meilleurs lieux communs. Les "restent à jamais gravés dans ma mémoire", les "il mourut là, laissant un abîme dans mon cœur qui ne se refermera jamais." et autres "Puis mon regard se posa sur l'océan. [] J'avais ma réponse juste là, devant mes yeux." ce n'est pas d'un goût littéraire exquis. Tout comme : "C'est une quête éternelle, au cœur d'un univers sans fin", parfaitement gratuit et bien pompier.



ManuH970 sur Babelio qui a mis la note minimum, explique que ce livre évoque un récit de Nicolas Hulot sans les images. Il note les points forts du livre - l'auteur raconte comment elle s'est fait faire cuire des nouilles par ses sherpas. A part son dernier paragraphe, je souscris totalement à sa plaisante analyse.



À l'aube de nouveaux horizons est moins ridicule, c'est déjà cela. Mais je m'interroge encore sur le rôle des personnes (autrefois appelées des n...s, pas sûr qu'on ait encore le droit d'écrire ce mot) qui aident un auteur a priori peu littéraire à rédiger son récit. Les styles des deux ouvrages sont complètement différents. Il s'est sûrement passé quelque chose... Restent néanmoins pas mal de perles. Ex :

"Une autre méthode utilise la théorie de la relativité générale et la force gravitationnelle des objets distants (ah bon ? pourquoi "distants" ?) pour courber et focaliser la lumière provenant d'une étoile" : elles s'y mettent à deux - la théorie et la force gravitationnelle - sans cela, ce serait trop lourd ?

Ou encore avec un lyrisme tel qu'on retrouve deux fois de suite le mot "limite" :

"Notre génération est le fer de lance d'une merveilleuse page d'exploration, faite de découvertes exaltantes et d'horizons planétaires illimités qui nous forcent sans cette à repousser nos limites". Plus tarte, la vie n'est plus possible.



A ceux qui ont eu l'indulgence de me suivre jusqu'au bout, il me reste à donner le titre d'un ouvrage sérieux rédigé par cinq auteurs, essentiellement des physiciens, qui ne m'a pas donné mal à la tête, sur un sujet parallèle, la possibilité d'intelligences extra-terrestres : "Où sont-ils ? Les extraterrestre et le paradoxe de Fermi" (CNRS éditions, 2017). Et là, franchement, j'ai beaucoup appris et je me suis parfois bien marré !

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À l'aube de nouveaux horizons

Quand un livre sur l'espace atterrit dans ma PAL, en général, il parle plutôt d'astrophysique. Je remercie donc Babelio et les Editions du Seuil de m'avoir permis de découvrir le domaine de l'astrobiologie au travers de cette lecture.



L'astrobiologie quésaco ? Pour faire simple, c'est l'étude des phénomènes susceptibles de conduire à l'apparition et au développement de la vie dans l'univers et de chercher, par la même occasion, une réponse à une question métaphysique : Sommes-nous seuls dans l'univers ?



Et pour guider le lecteur dans ce champ de recherche ô combien complexe, Nathalie Cabrol, une astrobiologiste au CV impressionnant.



Un livre extrêmement riche et bien documenté qui expose les éléments et conditions nécessaires à la vie.



Un livre qui interroge également sur la définition même de la « vie » et qui fait réaliser que ce qui semble intuitivement une évidence est en fait extrêmement complexe quand on prend la peine de s'y arrêter.



Un livre qui revient aussi sur les missions de recherche passées, présentes et à venir et laisse espérer une accélération exponentielle des connaissances en la matière dans les décennies à venir.



Mais aussi, un voyage dans l'univers. Direction Vénus, Mars, les lunes de Jupiter et de Saturne, les planètes naines, les exoplanètes... Ont-elles pu, pourraient-elles actuellement ou à l'avenir abriter la vie ? Et si, « penser que nous sommes seuls dans l'univers est une aberration statistique », alors quelles pourraient être les explications au fait que nous n'ayons encore pas pu établir de contact extraterrestres ?



Ce livre c'est aussi des chiffres qui donnent le tournis, un appel à la responsabilité environnementale de chacun en nous rappelant qu'une planète et ses habitants forment un tout et doivent respecter un équilibre et enfin des photos magnifiques.



Si le tout est bien vulgarisé, j'ai néanmoins regretté le ton un peu trop académique à mon goût. Une approche plus ludique m'aurait sans doute permis de maintenir ma concentration sur de plus grandes périodes de lecture et d'éviter d'avoir, à plusieurs reprises, à revenir quelques pages en arrière après avoir perdu le fil.



En synthèse : un livre qui bien qu'accessible reste un peu pointu, mais qui mérite de s'accrocher :)
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Voyage aux frontières de la vie

Que voilà un fort bel ouvrage de la scientifique éclairée faisant preuve de discernement et bien sûr de clairvoyance à laquelle elle est fidèle tout au long de ces lignes interpelallantes

Car au-delà des vérités énoncées romancées il est bien là question de notre vie en attente de son avenir

Et les conditions hypothétiques , réelles de sa survie



Un livre et son témoignage véridique établissant déjà, et fort heureusement l'on espère les réponses entre parenthèses certes.

Et qu'il reste à établir sur les bases
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À l'aube de nouveaux horizons

Un livre incroyable. Voilà mon premier ressenti à la lecture de ce livre passionnant traitant du sujet de la vie extra terrestre, Nathalie Cabrol, par sa passion, e nous embarque dans son monde, son travail. Elle permet aux lecteurs de modifier sa perception de ce thème, tellement caricatural qu’il peut paraître « pas sérieux ». Or grâce à la fluidité de ses explications, agrémentées de photos, on aborde du bout des doigts ce sujet et nous permet d’avoir une toute autre vision sur la vie « extra-terrestre ».Un livre accessible au plus grand nombre. Voilà aussi un point à souligner pour les curieux de ce thème.

Il nous permet de changer de regard lorsqu’on lève les yeux au ciel ou lorsqu’on parle de Mars, Vénus. Loin des critiques qui peuvent être adressées à ces recherches, ce livre permet de remettre les choses, les faits à leur place. On en sort avec une vision plus large, on a un début de réponse quant à cette volonté de fer à vouloir explorer, rechercher cette vie ailleurs.Un livre qui fait du bien, car rempli d’humanité.



Je ne peux que le conseiller.



Je remercie infiniment Babelio pour cette découverte, mais aussi pour son sérieux, sa motivation à ce que ce livre me parvienne après un petit soucis. A coté de quoi j'aurai passé ? J'ai été transporté par cette lecture.



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