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Critiques de Natsuki Sumeragi (14)
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Intrigues au pays du matin calme

J'ai beaucoup aimé ce recueil de nouvelles qui regroupe quatre récits où il est question des voyages de l'inspecteur Yun, un envoyé du roi qui traque fraudes et corruption, n'hésitant pas à dissimuler son identité pour mener à bien ses enquêtes. Ses missions l'amènent à rencontrer fonctionnaires hauts placés et familles plus ou moins influentes ; et à se remémorer les épreuves qui ont marqué son passé, en particulier la perte de son épouse dans des circonstances dramatiques.



Intrigues au Pays du Matin Calme nous donne un aperçu de la société coréenne de l'époque : le fonctionnement de l'administration minée par la corruption, l'organisation très codifiée des familles où les femmes doivent rester en retrait et les domestiques sont considérés comme des moins que rien.



J'ai tout particulièrement aimé les dessins de Natsuki Sumeragi. Les personnages ont des traits d'une beauté un peu figée tout en étant très expressifs et leurs costumes traditionnels sont merveilleusement élégants.
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Sous la bannière de la liberté

Je vous ai parlé il y a quelques mois de Natsuki Sumeragi, cette autrice de titres historiques que Delcourt avait publié à la fin des années 2000 avec toute une série d’histoires courtes ou séries en 2 tomes maximum, tournant autour de l’Histoire de la Chine, du Japon et de la Corée. Me voilà de retour avec l’un de ses oneshots se déroulant en Chine : Sous les bannières de la liberté.



Comme dans ses précédents titres (lien), l’autrice s’appuie à nouveau sur un contexte historique connu qu’elle maîtrise, pour s’insérer dans les failles et zones d’ombre de l’Histoire et nous conter une très belle épopée. Celle-ci prend place dans le XVIIe siècle chinois, au moment où la dynastie des Ming bas de l’aile face aux attaques des Mandchoues et aux mouvements de révoltes populaires.



Dans Sous les bannières de la liberté, l’autrice tout au long de trois chapitres qui se suivent pour une fois – je précise car elle nous a habitués à des histoires courtes non liées -, nous place au coeur de ce mouvement populaire. Nous allons à la rencontre de deux de ses membres : une femme, une guerrière, Mademoiselle Hong, qui est convaincue du bien fondé de cette révolte ; et un homme, Maître Li, qui lui est un fonctionnaire pacifiste qui préfère aider à sa façon que faire la guerre. De la confrontation de ces deux personnalités va naître une histoire très humaine.



L’histoire qui nous est contée a vraiment eu lieu, mais l’autrice la prend, comme beaucoup d’auteurs de fictions historiques, par le bout de la lorgnette. Elle préfère imaginer les aventures de ces héros que l’Histoire a gardé en mémoire, mais pas les grandes épopées, plutôt leur rencontre, leurs premières actions, leurs échanges pour tenter de se convaincre l’un l’autre et leurs histoires plus personnelles. Nous allons ainsi assister à la confrontation d’idéaux opposés, à la négociation de chacun avec lui-même pour tenter de comprendre l’autre, le tout dans un contexte fait de misère et d’agitation.



Si les personnages principaux m’ont frappée par leurs grands discours et leur philosophie de vie, ce n’est pas forcément eux que je vais retenir malgré la fougue que l’autrice a tenté d’instiller en eux. Non, je vais plutôt retenir le cadre historique de l’histoire. J’ai beaucoup aimé découvrir comment fonctionnait l’Etat à la campagne, loin du pouvoir central des Ming. J’ai aimé voir d’où venaient les fonctionnaires, comment ils étaient choisis, ce qu’ils faisaient, le rôle qu’on leur donnait et celui qu’eux-même s’attribuait, leurs relations avec la population, etc. La mise en place de cette révolte populaire, des discours tenus, des actions et contre-actions menées a aussi retenu mon attention. C’était assez fascinant d’assister à l’ensemble de ses événements et à leur conséquence sur ces hommes et femmes de leur temps. La complexité des décisions à prendre, les conséquences sur leur personne et leur entourage m’ont marquée.



Cependant, j’ai eu l’impression qu’au fil de l’histoire, l’autrice se perdait un peu dans cette vaste histoire. Si le premier chapitre se tient bien, la suite perd un peu en cohérence et consistance au fil des pages. Dans le premier chapitre, les rebelles tentent de rallier à leur mouvement un homme comme Maitre Li pour leur apporter idées et cadre. Dans les chapitres suivants, il les a rejoint, mais un de ses proches ne comprend pas bien pourquoi et c’est tout. C’est un peu faible et cela laisse un fort sentiment d’inachevé une fois le tome refermé.



Cependant, je reste vraiment séduite par les titres de Natsuki Sumeragi dont il se dégage vraiment quelque chose. Ils ont tous une ambiance historique fort séduisante. Ici, le cadre chinois est superbement rendu grâce au trait tout en finesse de l’autrice. Il y a un beau travail de documentation du côté des coiffures, costumes et autres éléments du décor. On se croirait vraiment dans un film d’époque. Il y a cependant peut-être une qualité supérieure dans le premier chapitre par rapport aux suivants qui semblent comporter moins de détails et un trait moins fin, mais c’est vraiment léger et il faut avoir l’oeil pour le remarquer. Pour ma part, je suis fan de ses dessins inspirés de l’art asiatique d’autrefois à l’aspect proche de la gravure grâce à la quasi absence de trames et d’ombrages, cela confère une poésie toute singulière au titre.



Je voulais une lecture historique puissante et poétique, c’est ce que j’ai eu avec ce nouveau titre de Natsuki Sumeragi. Je prends vraiment plaisir à redécouvrir ces titres à côté desquels j’étais passée à l’époque. Ici, il y a en plus un léger souffle épique avec cette révolte populaire chinoise contre le gouvernement central. C’est graphiquement très beau et historiquement bien documenté, cela manque juste de consistance après un premier (et long) chapitre fort réussi, c’est dommage. Mais j’encourage tous les amateurs d’Histoire de l’Asie à se pencher sur les titres de cette autrice même s’ils ne sont pas simples à trouver.
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La voix des fleurs

La Voix des Fleurs est un très beau recueil de quatre contes traditionnels chinois. Les deux premiers, La Pivoine enchantée et Le Papillon visite un jardin printanier, forment un ensemble et les deux derniers sont indépendants.

Dans La Pivoine enchantée, le jeune Song recherche une fleur d'exception pour la cérémonie d'honneur des lauréats au concours mandarinal. Irrésistiblement attiré par une pivoine bien particulière, Song découvre qu'il s'agit d'une jeune femme (demi-déesse, nymphe ?) qui, lorsqu'elle est ivre, reprend sa forme originelle de pivoine. Subjugué par sa beauté, Song devra choisir entre la voie de la raison et épouser la fille d'un haut-fonctionnaire, et la voie du cœur et épouser sa belle fleur...

Spoilers pour le deuxième récit, qui prend place dans la continuité du premier. C'est au tour de Run-Chun, petit frère pivoine lui aussi, de découvrir les mystères de l'amour auprès d'une demoiselle-papillon un brin taquine !

Les deux derniers récits sont plus sombres que les précédents. Toujours sur la même base de relation avec un humain capable de métamorphose animale/végétale, Le Cri du tigre tourne autour d'une montagne terrifiée par une famille de tigres, que le personnage principal va rencontrer, évidemment sous une forme plutôt inattendue. Un conte amer mais à la belle conclusion.

Enfin, Le Sanctuaire de la Princesse serpent est un drame familial (avec une ficelle narrative tordue mais que l'on commence à reconnaître) qui vous touchera forcément. Sinon, vous êtes un cœur de pierre !
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La voix des fleurs

Je n'ai pas été convaincu par ces 4 nouvelles inspirées de la Chine et du Japon médiéval. Il est question des amours d'un mandarin et d'une pivoine, de la tendre histoire du garçon qui s'éprit d'un papillon et enfin de la surprenante aventure du tigre providentiel ou l'étrange sanctuaire de la princesse serpent...



Le dessin sous forme d'estampes m'a paru assez fade et il ne pas mettre réellement en valeur ces récits. C'est la première du mangaka en France et on ne peut pas dire que cela a été un succès.



A noter que les deux derniers récits sont un peu plus sombres que les deux premiers. Je n'ai pas été franchement séduit car un peu perdu dans une espèce de confusion de genre avec des personnages qui se confondent.



Par ailleurs, l'ennui m'a vite gagné ce qui pour moi est une véritable horreur en matière de divertissement. Un auteur doit savoir nous toucher. S'il rate cet objectif, c'est certes qu'on n'a pas été réceptif à son message pour une quelconque raison mais cela peut également vouloir dire autre chose.

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Pékin - Années folles, tome 1

Drôle de titre : Pékin, les années folles. Oui, on peut dire que Paris a connu des années 20 assez folles après les massacres de la Première Guerre Mondiale où les gens ne pensaient plus qu’à s’amuser. Peut-on en dire autant de la Chine des années 20 ? Les férus d’histoire savent que les années 20 dans ce pays furent marquées par des troubles et par la guerre. Cependant, ce manga va zapper tout le contexte historique pour ne s’intéresser qu’à l’opéra de Pékin et ses acteurs devant également interpréter des rôles féminins. A noter que les femmes n’avaient pas le droit d’être comédienne. On se dit alors que les années folles, cela doit être lié à cette ambivalence douteuse.



Le dessin de Sumeragi est assez austère. Le propos également. On entre dans une société où c’est le grand-père qui décide de toute la destinée familiale. Ainsi, les mariages sont arrangés et les métiers sont paramétrés par le vieux patriarche. Pour gagner sa liberté, il faut fuir le vieux et ainsi accomplir son destin. C’est le cas d’un jeune homme qui souhaitait être acteur à l’opéra de Pékin. Il faut savoir que cet établissement né à la fin du XVIII ème siècle est considéré comme un trésor en Chine.



Je disais que l’opéra de Pékin est un art exclusivement masculin. En effet, un empereur avait banni toutes les artistes féminines de Pékin en 1772. Cependant, ces dernières réapparaissent sur scène au cours des années 1870 mais secrètement. On devine dès lors l’inspiration d’une œuvre comme Mulan. D’ailleurs, on ne reconnaît pas les personnages féminins ou masculins dans cette œuvre ce qui complexifie la compréhension.



Au final, je n’ai pas plus aimé que cela. Le sort des personnages m’importait peu. Cependant, on apprend des choses sur le fonctionnement de ce mythique opéra qui constitue l’un des points de culture de la Chine.
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Romance d'outre-tombe

Depuis quelques temps, je redécouvre le plaisir de lire des titres d'inspiration historique ou légendaire. Il y a une dizaine d'année, les éditions Delcourt qui travaillaient alors avec Akata avaient sorti plusieurs titres de ce courant et en particulier des oneshots de Natsuki Sumeragi. J'y replonge de nos jours avec un plus grand plaisir encore qu'alors.



Dans les années 90-2000, Natsuki Sumeragi, qui a un master en littérature japonaise, est connue pour ses courts récits mettant en scène des pans anciens de l'histoire chinoise, coréenne ou japonaise. Akata-Delcourt nous a fait le plaisir d'en publier un certain nombre (vf la photo ci-dessous). Malheureusement ça m'avait peu intéressée à l'époque, je n'aimais pas le format court, du coup je n'en ai presque aucun chez moi, ce que je regrette bien maintenant que mes goûts ont changé.



Natsuki Sumeragi a un style bien à elle, très inspiré par ses études de littérature classique. Elle aime proposer des histoires tragiques inspirées des contes et légendes d'Asie. Elle revêt pour cela une plume extrêmement poétique et romantique, dans le sens dramatique du terme. Les dessins, eux, sont fins et très expressifs, prenant racine dans l'art pictural classique asiatique. Elle a une attention toute particulière pour les costumes et les coiffures qui sont en général très fidèles à l'époque évoquée. Bref, c'est un régal pour les yeux !



Dans ce recueil, qui date de 1992 au Japon et qui est le deuxième plus ancien publié en France, on sent déjà toute la maîtrise de la dame qui n'a pourtant que 25 ans lors de sa parution. Les trois histoires le composant sont toutes superbes et bien que dans un format court, elles offrent de beaux moments et un récit complet et maîtrisé. Le ton est dramatique, il y a une belle ambiance tragico-historique, la mise en scène est soignée et les paroles bien choisies. Je n'ai pas trouvé de failles en elles, personnellement, j'avais vraiment l'impression de lire une mise en images des contes et légendes d'Asie que je lisais autrefois.



Les trois nouvelles que propose ce recueil se passent à la fois au Japon et en Chine. Ma préférée reste la première mais les autres furent aussi de beaux moments de lecture, riches en émotions.



La première : "L'histoire du temple Shuzen" (d'après une histoire originale de Kidô Okamoto) met en scène un shogun exilé qu'on cherche toujours à assassiner et la belle jeune femme qui va malgré tout faire le choix de le servir, le tout sous fond d'un masque "magique". J'ai beaucoup aimé les éléments culturels de l'histoire et le destin de cette femme. C'était poignant.



La deuxième : "L'Ogre de Sôzudono" est le récit d'un noble qui assassine son grand frère pour prendre sa place à la cour en prétextant que c'est un ogre qui est le coupable mais celui-ci se cache bel et bien près de lui. J'ai aimé le mélange entre fantastique et polar à l'ancienne. La chute est merveilleuse et pleine de bon sens.



Enfin, la dernière : "Romance d'Outre-Tombe", tout comme la première, revisite une vieille histoire qui se transmettait oralement, celle d'une jeune fille se travestissant pour aller étudier et se liant d'amitié (et plus) avec un autre étudiant. C'est une belle romance dramatique qui finit mal comme souvent.



Comme ce sont des textes courts, je n'en dirai pas plus, mais si vous aimez les ambiances anciennes, les histoires dramatiques et les ambiances avec une pointe de fantastique, avec de beaux dessins fins et poétiques et de belles morales, je pense que les recueils de Natsuki Sumeragi vous parleront tout comme moi. Le plus dur est juste de les trouver maintenant qu'ils ne sont plus commercialisés...
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Romance d'outre-tombe

[...]Le dessin de Natsuki Sumeragi est superbe. Elle nous amène dans le Japon des « samouraïs de l’Est », à la cours de Heian et même dans la Chine des Tang. Un voyage réussi. Les histoires sont classiques, mais très bien réalisées. C’est beau, émouvant et même terrifiant (l’histoire de Yori-ié est vraiment terrible!).[...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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Pékin - Années folles, tome 1

Un manga un peu atypique. Un style très épuré et très clair, mais très délicat et agréable.

J’ai eu un peu du mal au début, car ce manga m’a plongé dans un univers totalement inconnu, l’opéra de pékin dans les années 20. Tout comme beaucoup de théâtre, il était réservé aux hommes, qui y tenaient des rôles féminins. Et c’est de ça dont il s’agit ici. D’un jeune homme qui veut tenir ces rôles. Gros hic, il est issu d’une famille riche.

Ce manga nous fait suivre deux frères, le premier qui veut devenir comédien et s’oppose à sa famille, le second, l’ainé, à renoncer à écrire pour l’opéra pour se plier à la volonté de sa famille. Mais également un comédien célèbre, qui encourage le jeune frère et prendra sous son aile le frère de son rival.

J’ai vraiment trouvé ce manga intéressé, il parle de vivre ses rêves envers et contre tous, de la difficulté de vivre sa passion, de trouver sa place dans une famille après un mariage arrangé, de la rivalité entre acteurs….

Une jolie découverte sur le plan graphique et narratif.

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Sous la bannière de la liberté

Le dessin évoquant des estampes colle bien avec le thème historique (la fin de la dynastie Ming en Chine) de ce manga. Mais le scénario est un peu confus (d'autant que certains personnages sont difficiles à distinguer les uns des autres), avec quelques longueurs.
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Sous la bannière de la liberté

Après plusieurs autres titres chez le même éditeur ("Intrigues au Pays du Matin Calme", "Pékin, années folles", "Romance d’outre-tombe", "Un Destin clément" et "La Voix des fleurs"), Natsuki Sumeragi livre un nouveau récit historique, tiré de l’Histoire de la Chine. Avec "Sous la bannière de la liberté", l’auteure nippone invite ainsi à découvrir une période charnière de l’histoire de la Chine : l'insurrection paysanne qui initia la chute de la dynastie Ming et son remplacement par celle des Qing.



L’album débute par un ancrage historique solide, mais également par une trame qui brille par son absence. Lentement, l’intrigue et les hésitations du prince Li concernant son adhérence à la rébellion du général vont émerger et faire chavirer le récit vers une histoire d’honneur et d’amitié, centrée autour de quelques protagonistes. Malheureusement, après avoir eu du mal à décoller, l’histoire aura encore plus de mal à s’achever car il faudra lire la postface pour finalement connaître l’issue de la révolte du général Chuang. De plus, le développement psychologique des personnages manque cruellement de profondeur, à l’image de Mademoiselle Hong et du frère de Li qui s’effacent au fil du récit.



Au niveau du graphisme, le bilan n’est malheureusement pas beaucoup plus positif. Malgré un trait fin non-dépourvu d’élégance, la mise en image accumule les défauts. L’accumulation de gros plans et de cadrages trop étroits, combinés à l’absence marquante d’arrière-plans empêchent l’immersion du lecteur dans le contexte historique du récit. Et pour couronner le tout, il faut également regretter un découpage parfois proche de l’amateurisme.



Malgré un contexte historique intéressant mais mal exploité, ce récit longuet, à la narration confuse et au graphisme décevant est assez dispensable.
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Romance d'outre-tombe

On y trouve trois nouvelles : l'histoire du temple Shuzen, L'ogre de Sôzudono et Romance d'outre-tombe. Je connaissais la dernière histoire, j'ai découvert les deux premières. J'ai beaucoup aimé le trait de Natsuki Sumeragi : les visages, les détails des vignettes, les magnifiques kimonos. J'ai également bien accroché aux 2 histoires que je ne connaissais pas. Une belle découverte.
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Pékin - Années folles, tome 1

C'est à travers des dessins d'une grande beauté graphique et avec une liberté de mouvement étonnante que l'auteur plonge ses lecteurs à la découverte de la Chine antique. De panneaux d'opéra, en passant par le traditionalisme et les mariages arrangés, Pékin années folles retrace le parcours de jeunes gens prêts à tout abandonner pour voir leur société évoluer.

Un regard résolument tourné vers l'avenir, porté par des dessins d'une grande finesse. Un manga en deux tomes à découvrir assurément !
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Sous la bannière de la liberté

Un peu confus au début, certains personnages se ressemblent un peu trop, mais le scénario est très sympa, et est en plus tiré de véritables histoires japonaises.
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Un Destin Clément

Je ne connaissais pas du tout ce titre avant de tomber dessus à la bibliothèque. Je l'ai clairement pris pour son style graphique, fin et élégant. Au final, c'est ce qui ressort de ma lecture : c'est joli. C'est un recueil de nouvelles (liées entre elles), donc ça reste "superficiel" par nature, mais j'ai ressenti l'effort derrière pour garder un fil rouge entre les histoires et une réelle proposition scénaristique. Personnellement, j'ai pas été captivée par les histoires, je me suis un peu emmêlée dans la temporalité, les personnages (assez nombreux pour un recueil), la touche fantastique.

Alors, clairement, je retiens ce titre pour son graphisme fleuri, féminin et élégant. Un style graphique qui m'a beaucoup plu et transporté en Chine au milieu des petits palais, des jardins garnis et des tenues traditionnelles.
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