Natsumi Aida

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons notre jeune influenceuse Aku toujours bloquée en 1983. De part son voyage dans le temps et au contact de ses nouveaux amis, la jeune fille a déjà bien évolué, développant des qualités et des dispositions beaucoup moins égoïstes qu'auparavant. Mais le temps tourne et Aku doit permettre à Kojirô - auquel elle s'attache - de réaliser son amour avec Shinobu. Accompagnée de son nouveau trio d'amis, Aku enquête sur cette dernière pour en savoir un peu plus. Mais il semblerait que Shinobu n'est pas du tout celle qu'elle prétend être.



Deuxième et dernier tome de cette série très courte mais très bonne. Ce shonen en forme de comédie romantique nous procure un très bon moment de lecture où l'humour, l'action et des valeurs positives sont mis en avant. Notre jeune héroïne prend conscience de tout le mal qu'elle a fait et de tout le mal qu'elle se fait en vivant par procuration, via les réseaux sociaux et les apparences, une vie faite de mensonges et d'égoïsme. L'autrice atteint ici son but : montrer la valeur des relations humaines - et non virtuelles - et dénoncer les dérives de notre monde actuel ultra connecté. La, série est courte et donc certaines scènes un peu "tombées à pic" mais peu importe. le message est passé, les personnages sont sympathiques et cette plongée dans les années 1980 très agréable.



Un diptyque très fun.

Manga en deux tomes :

Aku est une jeune fille qui n'aime qu'une chose chez les hommes : les cadeaux qui lui offre. Cadeaux de plus en plus cher qui permet à la jeune fille d'apprécier et de noter ces futurs prétendants...pigeons. Malheureusement, son petit trafic prend fin le soir de son anniversaire où elle est poignardé. Sur son téléphone, un message arrive lui proposant d'avoir la vie sauve. Aku répond favorablement sans avoir la possibilité de lire la suite du message. Elle se réveille dans le passé où elle découvre le fameux message : pour survivre, elle doit aider un garçon a déclaré ses sentiments à une fille et que ces derniers soient retournés en retour.



Nouveau manga de Natsumi Aida, connu pour sa série Switch girl ou ugly princess. Encore une fois, elle met comme personnage principale une jeune fille plus ou moins atypique. Après une "menteuse" et "une moche" (lié à l'effet de mode), on se retrouve avec un anti-héros. Dès le début, le mangaka nous met avec un personnage détestable, qui a une chance de faire le bien. L'histoire simple et rehaussé par ce voyage dans le temps. On finit par se prendre d'affection au différents personnages.

✍️ L'histoire

Au début j’étais assez sceptique en lisant le résumé et un peu vers le milieu de l’histoire. Malgré tout, elle a pris une tournure très intéressante et prometteuse. Elle aborde plusieurs sujets comme la dépendance aux réseaux sociaux et certains comportements.



💃 Personnages

Aku (qui est le personnage principal) est une vrai peste et une personne vraiment détestable. Malgré cela, quand elle est envoyée dans le passé, elle change petit à petit et cela la rend assez attachante. Pour les autres personnages, je peux juste dire qu’ils sont presque tous masculins.



🖍️ Graphisme

J’ai trouvé les graphismes assez simples mais très jolis et assez parlants. De plus, les paysages sont superbes.
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J'ai eu autant de plaisir à terminer la série qu'à la commencer ! Aku a évidemment beaucoup changé suite à son immersion dans les années 80, sa manière de vivre a été largement influencée par l'époque et les amis qu'elle s'est fait. N'oublions pas la jolie romance établie par l'auteure autour d'Aku et Kojiro, un amour impossible à travers les âges ! Je vais en garder un très bon souvenir car l'intrigue et les personnages sont bien pensés et aboutis dans tous les sens du terme.

Je pensais avoir lu cette courte série de Natsumi Aida (célèbre pour son Switch Girl) et j'ai donc failli passer à côté de ce diptyque très sympathique et original. Aku a tout pour être la anti-héroïne de shojo. Manipulatrice, superficielle, menteuse et hypocrite, elle n'a vraiment rien pour plaire à part son physique. Elle use de ses charmes pour faire tourner les têtes d'hommes de tout âge pour leur soutirer de l'argent. Jusqu'au jour où elle se fait assassiner. Une application sur son téléphone la propulse dans les années 80 (banane, clope et racaille) avec une mission bien précise pour pouvoir revenir à la vie. J'ai passé un très bon moment, je n'ai pas vu le temps passer et ai hâte de me jeter sur le tome suivant. Les interactions et les confrontations temporelles sont drôles et donnent envie de lire la suite évidemment !

J'aimais beaucoup le pitch de ce manga en 2 tomes et m'attendais à trouver plein de références aux années 80 et une réflexion plus poussée sur les dérives des réseaux sociaux mais j'ai été assez déçue dans l'ensemble. Malgré des rebondissements assez étranges, l'histoire reste sympa et m'a tenue en haleine. Les personnages changent des shojos habituels, à commencer par Aku qui est plutôt détestable (du moins, au début). Mais c'est dommage que les deux thématiques promises ne soient pas mieux exploitées.



J'ai aussi trouvé que le langage familier utilisé à tout va était marrant dans un premier temps mais énervant à la longue et que les aspirations de l'héroïne, mineure, à manipuler des hommes plus vieux (avec parfois des allusions sexuelles) étaient franchement limites pour proposer ce manga à mes collégiens.
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C'est la conclusion de cette série et j'ai envie de dire :



Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaa c'était trop biennnnnn !



Ce shojo... mais ce shojo ! Il m'a véritablement réconciliée avec le genre.

C'est monté en puissance, de mieux en mieux, jusqu'à la fin. J'ai vraiment adoré cette histoire, et elle se conclut de la meilleure des manières.

Rien de très surprenant dans ce dernier tome, mais de bien belles scènes portées par la force des dessins de l'autrice.

Un peu triste de quitter ces personnages que j'aime beaucoup, mais c'est parfait comme ça.

Cela restera un gros coup de coeur.



God Tier.

Vindiou ! de Vindiou ! C'est trop biennnn !

Franchement, cette série est chaque fois de mieux en mieux.

On a clairement ici le meilleur tome, et l'auteur est à son potentiel maximum c'est certain !

Il se passe pas mal de choses, mais retenons surtout l'héroïne toujours aussi parfaite dans ses réactions, et son duo juste fantastique avec Kanata.

Ce mec est tellllement charismatique ! On sent vraiment le personnage torturé, complètement différent du précédent crush de l'héroïne, et c'est nettement plus intéressant de voir ses interactions avec Mito.

D'ailleurs ce tome est complètement consacré au développement de leur relation spéciale, et l'auteur nous offre de magnifiques scènes avec des dessins d'une intensité folle... J'aime trop la tournure que ça prend !



Vite, vite ! La fin !



God Tier.

J'adore.

Cette série se bonifie véritablement au fur et à mesure de son évolution.

Le nouvel environnement, et les personnages hauts en couleurs qui sont introduits sont excellents et apportent plein de fraîcheur et d'humour à l'histoire.

Mito est toujours aussi parfaite, et c'est un bonheur de voir ses crises de colères et ses émotions ressortir enfin au grand jour. J'aime vraiment cette Mito naturelle qui essaie encore de trouver sa place.

Le fait qu'elle explose surtout avec Morizono rend leur relation particulière.

Celui-ci est charismatique au possible, et c'est avec joie que je l'ai vu prendre place dans l'intrigue principale.

D'ailleurs cette idée d'introduire tous les personnages de prinpara était du génie ! Ce côté burlesque des situations m'amuse beaucoup, notamment la différence entre réalité et virtuel.



Vite la suite !



Top Tier.

Ce tome était juste parfait.

C'était riche en émotions, avec encore de très bonnes notes d'humour.

Mito est une héroïne comme je les aime et elle le prouve avec ce tome dans lequel elle 'règle' toutes les intrigues mises en place tout au long de la lecture.

Mention spéciale également à sa relation avec sa 'rivale' et au petit sourire de Matsuki au moment de la désignation des responsables du tableau. Ce personnage était décidément très intéressant.

On s'était d'ailleurs attaché aux différents personnages et c'est avec un peu de tristesse que nous les quittons.

La direction prise par l'auteur concernant l'histoire d'amour de Mito reste la meilleure selon moi, et cette déclaration ainsi que la réponse était pile ce qu'il fallait à cette histoire.

Cette sortie de collège signe également la fin de cet arc narratif.

Ça y est l'héroïne a terminé son évolution et continue sa quête de bonheur, ailleurs...



Top Tier.

Un tome qui fait la part belle à l'amitié.

Mito continue son évolution et se rend compte de l'importance de la communication dans les relations. Dans sa volonté de changement, elle se confronte aux problèmes que ceux-ci peuvent apporter.

C'est très intéressant et nettement plus qu'une simple histoire d'amour.

Décidément l'autrice a le chic pour aborder toutes les facettes de la personnalité de son héroïne et sa façon unique d'interagir avec les autres... et toujours avec le plein d'humour !



A suivre...



Top Tier.

On continue notre incursion dans l'univers phantasma- réaliste de Mito, et c'est top. Elle s'affirme toujours plus, et évolue au rythme de ses tentatives et de ses erreurs. Les autres personnages restent sympathiques, et j'ai beaucoup aimé la dualité avec Masuki, qui n'est pas juste la méchante basique de shojo, mais a une réelle profondeur.

J'ai quelques peu regretté qu'un peu moins de la moitié du manga soit consacré à une histoire parallèle concernant une 'autre' Ugly princess. Je m'explique : cette partie était très agréable à lire et plutôt amusante. On pouvait aussi presque l'ancrer dans la véritable intrigue mais j'aurai cependant préféré avancer plus sur celle-ci. Les bonus ne devraient pas être quasiment aussi long que l'histoire principale dans un manga selon moi. Il y a aussi une petite réflexion qui m'a gêné durant ces extras, c'est lorsque Mito compare deux filles dans la rue où l'une est mignonne (et fausse) et l'autre ne doit pas avoir de succès car elle ne se comporte pas de manière mignonne et rit fort. Jusque là rien de choquant, sauf que Mito part du principe que la fille se comporterait peut-être différemment si on lui avait dit qu'elle était mignonne du début, car pour elle, il est possible que cette fille se comporte ainsi parce qu'on lui a fait comprendre qu'elle n'était pas si jolie, ou quelque chose comme ça (lisez, vous comprendrez).

...et là ça me dérange. Car pour moi cette fille avait tout simplement l'air heureuse et naturelle. Qu'est-ce qui lui prouve que c'est parce qu'elle est complexée, et qu'elle voudrait être différente ?

Mito (ou l'auteur ?) a tendance à tout ramener au fait d'être mignonne ou pas. Mais bon, c'est le thème de ce manga donc...Soit.

Après c'est peut-être aussi juste l'héroïne qui projette ses peurs sur autrui.



Un second tome qui reste cool et qui promet encore plus pour la suite.



Top Tier.

Cela faisait un moment que je n'avais pas autant aimé un shojo.

Je commençais même à me dire que j'étais trop vieille ou blasée pour ce style de manga qui était beaucoup trop fleur bleue ou irréaliste à mon goût car je n'avais pas réussi à apprécier plusieurs lectures de shojo récents. J'aimais pourtant relire mes vieilles séries donc je me posais des questions... et je suis tombée par hasard sur Ugly Princess. Bon, le titre est intéressant mais qu'est-ce que ça vaut ?

Ah ! Déjà l'auteur est Natsumi Aida. J'avais beaucoup aimé 'Switch Girl' à l'époque et son style un peu guignolesque/réaliste. C'est ce qui m'a convaincue d'essayer cette série plutôt courte (7 tomes).



...et j'ai bien fait !

Ralala ! On retrouve tout ce qui fait la force des histoires de cette auteur : des situations de tous les jours, ancrées dans le réalisme, et une héroïne aux expressions guignolesques qui cache sa personnalité mais a un sacré caractère.

Car cette fille est véritablement parfaite ! J'adore ce décalage entre cette facette d'elle même qui s'efface totalement par peur d'être blessée, et en même temps qui ne supporte pas l'injustice de la chose et a un caractère bien trempé qu'elle ne montre qu'aux lecteurs.... un petit côté 'Aggrestsuko' que j'adore. Ce genre de personnage me parle complètement, car elle est un juste milieu entre l'héroïne qui dit tout ce qu'elle pense (peu réaliste), et celle qui est tellement soumise et victimisée qu'on a envie de secouer pour qu'elle réagisse. Ici c'est Mito qui se secoue toute seule, et qui décide elle même d'avancer. D'ailleurs il n'est pas question de relooking physique pour pouvoir être acceptée mais juste de s'accepter soi même. J'aime beaucoup l'idée.

Enfin, l'histoire est top... mais l'humour est meilleur.

Que ce soit le comique de situation ou les monologues de Mito, c'est vraiment très drôle.



Et ce n'est que le tome 1 ! Je sais que plus la série avance, plus elle est bonne !



Top Tier.

Aku est vraiment une fille exécrable. Superficielle, elle ne jure que par les produits de luxe. Egocentrique, elle se délecte de son image sur les réseaux sociaux. Menteuse, elle manipule ses petits amis, choisis pour leurs moyens financiers, afin de leur soutirer un maximum de cadeaux sans jamais s'engager. Mais tout cela est présenté avec tellement d'humour qu'on n'arrive pas à la détester, pressentant que tout ça finira bien par se retourner contre elle.



Et la voilà assassinée dans la rue, tout près de chez elle (par qui? pourquoi?). Elle est alors propulsée à rebours dans le temps et se retrouve en... 1983. Sa maison est occupée par un certain Kojirô, qu'elle a pour mission d'aider à consolider sa relation avec la belle Shinobu. Malgré ses apparences de loubard, Kojirô "a l'air de quelqu'un de bien". A ses côtés, Aku découvre des gens authentiques, soucieux des autres, attentionnés ("gentils avec une étrangère"). Rien à voir avec ses followers, qui ne sont d'aucun soutien! Mais même si l'adolescente est consciente que "tout cela est du gâchis et de la perte de temps" ("Cessez d'utiliser votre smartphone pour des conversations inutiles"), on sent bien qu'elle n'est pas prête à changer d'attitude.



Néanmoins elle se prend au jeu de sa mission et se découvre même des sentiments naissants pour celui qu'elle taxait au départ de ringard... Par contre je n'ai pas compris quel intérêt avait pour l'intrigue ce retour aux années 80. Il est d'ailleurs fait peu allusion à ce qui constituait cette époque (et en plus le manga se déroule au Japon...). A voir s'il y a davantage d'explications dans le tome 2!
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Aku Hayakama, influenceuse de son état, est du genre totalement superficielle, matérialiste et égoïste. A même pas 17 ans, elle collectionne les fiancés - en même temps - pour avoir le choix du meilleur parti qui fera d'elle une épouse riche. Ce qu'elle veut dans la vie ? : statut, richesse, liberté, et également créer l'envie chez les autres. Bref, ce n'est pas vraiment quelqu'un de bien. Et elle le reconnaît elle-même. Mais lorsqu'un soir elle se fait poignarder, elle fait un saut dans le temps et se réveille en... 1983 ! le seul lien qu'elle conserve avec le présent est son smartphone qui lui permet de communiquer avec ceux de son époque et le seul moyen pour elle de revenir au temps présent est d'aider un certain Kojiro Chôgoku à concrétiser son amour.



Natsumi Aida nous offre ici une histoire totalement dépaysante dans le paysage des shojos. Oubliez la guimauve et les petites fleurs bleues, place à Aku, une antithèse de l' héroïne parfaite, totalement hilarante dans tous ses défauts. Ouh la, qu'elle n'est pas gentille cette adolescente qui ne pense qu'à elle et à l'argent. Mais la voilà punie avec ce voyage temporel qui la renvoie dans les années 1980. Aku va devoir remettre en question sa façon de vivre et de se comporter avec les gens.

Culte de l'apparence, impact des réseaux sociaux, consumérisme outrancier, l'auteure n'hésite pas à dénoncer tous les travers de notre société actuelle. Mais dans les années 1980, quand est-il ? Notre petite peste, que l'on ne peut s'empêcher d'aimer, va devoir s'adapter à un monde où tout cela n'existe pas encore et peut-être redécouvrir l'importance des relations humaines et de l'imprévu. On plonge allègrement dans les années 1980 où looks improbables et objets aujourd'hui très kitch font leur apparition. le beau gosse de service est pour le coup loin des stéréotypes habituels, et cela fait du bien.



Ce shojo révèle finalement que ces mangas sont finalement loin d'être cantonnés à un seul type d'histoire. Cynique, drôle, irrévérencieux, potache, "Analog drop" nous entraîne dans un monde sans langue de bois, plus réaliste, et malgré tout, touchant par certains aspects. J'adore !



La série est courte (2 tomes) alors ne gâchons pas notre plaisir et lisons très vite la suite !

La couverture montre bien le personnage d'Aku : une jeune fille de 16 ans franchement détestable, qui ne vit que pour son image sur les réseaux sociaux et l'argent qu'elle peut en tirer. Elle sort avec trois hommes en même temps, fait croire qu'elle est plus vieille, les exploite en revendant les cadeaux qu'ils lui offrent.



Mais un jour, elle est poignardée et un étrange message sur son smartphone lui propose de relever un challenge pour échapper à la mort : la voilà renvoyée en 1983, dans sa maison habitée par un jeune homme. Sa mission est simple : elle doit faire réussir l'histoire d'amour de ce garçon afin de pouvoir retourner dans son époque.



Sauf que 1983 au Japon s'apparente presque à un monde en guerre : les gangs font la loi et Aku manque de se faire enlever/violer/tuer toutes les 5min.



J'ai lu ce manga dans le cadre du Prix Manga Senseï 2021-2022. Je n'ai pas tellement apprécié, un peu trop répétitif dans la violence et exagéré dans les émotions. Cela dit, je suis quand même curieuse de voir comment va évoluer l'histoire.

J'ai cru comprendre que la série était terminée en 2 tomes (à confirmer).
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Si vous avez aimé Switch Girl de la même mangaka, vous aimerez Analog Drop ! On y retrouve les mêmes codes, des personnages à la personnalités bien marqué, ayant pour la plupart du temps une double facette et un humour assez fort !

Ici, on va parler des addictions aux réseaux sociaux mais surtout de cette course aux "j'aime" et à ce côté fake et superficiel des réseaux. Le tout, sans côté moralisateur.

Notre héroïne joue avec les garçons pour obtenir les cadeaux les plus cher afin de faire "mousser" ses abonnés de jalousie, l'héroïne n'est pas une bonne personne mais elle s'en fout, sa future vie est déjà tout trouvé... jusqu'au jour où par un malheureux accident, elle se retrouve propulsée en 1983.

J'ai beaucoup aimé ce manga. en plus la série est en deux tomes, ce qui est plutôt intéressant. Le personnage d'Aku est agaçant à souhait et superficiel mais il permet de prendre conscience de l'impact et de l'emprise des réseaux sociaux et de l'incroyable levier qui consiste pour ces réseaux à susciter l'envie et la jalousie chez les autres, particulièrement chez les ados. C'est plutôt bien fait et je vais découvrir le tome 2 avec plaisir.

Ce côté "bourré de facilités" est donc à prendre en compte à la lecture, mais il n'est pas toujours "mauvais" car il contribue parfois aux notes d'humour. Et dans tous les cas, à l'arrivée, on a un récit franchement emballant pour ce que Natsumi Aida y fait passer, tour à tour avec humour, cynisme ou mélancolie. Une lecture imparfaite et pourtant largement recommandable, en somme !
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Le tome 4 est un petit mélange d'histoires.

Il nous permet de connaitre la fin de l'intrigue qui se passe aux sources chaudes, puis nous avons droit à un petit chapitre - flashback sur Nika en 6ème, un autre sur la famille de Nika et Arata à un buffet ( tout simplement "cultissime") pour finir avec la nouvelle histoire.



Cette dernière aborde un sujet plus sérieux qui est l'harcèlement sexuel par un professeur sur les élèves.

La fin est un peu "facile" car en réalité, je ne pense pas que cela se règle si rapidement et avec aussi peu de preuves, mais bon, la magie du manga et surtout mon avis subjectivement positif sur cette série pardonne à l'auteure.



Les dernières pages enchainent ensuite vers la nouvelle intrigue qui sera plus développée au prochain tome.



Donc, un numéro plus que riches en rebondissements, crises de rires et attendrissement pour nos deux tourtereaux qui vont si bien ensemble.



J'ai un réel coup de cœur pour ces personnages et encore plus pour Nika qui est un vrai phénomène en sortant totalement du cliché de la jeune fille jolie et candide que l'on peut parfois trouver dans les mangas.



Bref, je recommande vivement !