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Critiques de Nicolas Antona (98)
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La tristesse de l'éléphant

Orphelin, Louis a vécu ses premières années chez les jésuites avant de rejoindre l'orphelinat Saint-Grégoire. Son embonpoint et ses grosses lunettes lui valurent les brimades et les quolibets de ses camarades qui l'appelèrent Éléphant. Pis que tout, ils ne plaidaient pas en sa faveur au moment de l'adoption. Souvent seul et en manque d'amour et de chaleur, les seuls rares moments de bonheur étaient lorsque le cirque Marcos installait son chapiteau en ville. Des étoiles dans les yeux, le coeur battant la chamade, il s'extasiait tous les soirs devant tous ces numéros proposés. Le plus merveilleux à ses yeux était le passage de la dresseuse d'éléphants, une vraie poupée de porcelaine. Usant de mille ruses pour s'échapper de l'orphelinat, Louis retrouvait chaque soir celle dont il était tombé amoureux...



Nicolas Antona nous offre un album d'une grande justesse. Il retrace le parcours de Louis, un jeune orphelin pas vraiment heureux dans la vie mais qui, du jour au lendemain, verra ses jours et ses nuits illuminés par cette douce dresseuse d'éléphants, Clara. Tel un ange, cette jeune fille adoucira et pimentera la vie de Louis. Cet album parle de la vie, dans ce qu'elle regorge à la fois de beau et de triste. Sans mièvrerie, l'auteur nous livre une tendre et bouleversante histoire d'amour, magnifiée par le dessin à la fois mélancolique, délicat et doux de Nina Jacqmin. Un trait épuré, un nuancier de gris saupoudré ici et là d'une touche de couleurs, la dessinatrice met parfaitement en lumière les sentiments et les émotions de nos héros. 

Un album émouvant et tristement beau sur le temps qui passe...
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Méfie-toi d'une femme qui lit

"Méfie-toi d'une femme qui lit"

L'affirmation n'est-elle pas un peu péremptoire tant elle laisse pantois !

Voilà le titre de ce bel album, élégant, raffiné et cultivé, qui se veut à l'image d'une femme qui lit.

Un collectif de plus de quarante "davikenautes", scénaristes, dessinateurs, coloristes et illustrateurs, a imaginé et conçu cet album paru le 14 avril dernier.

Cent-quarante pages empreintes de "ces contes, murmurés par des femmes, où se mêlent poésie, enchantement et faiblesse des hommes".

Le propos central est de montrer l'importance de l'accès à la connaissance pour l'égalité et l'émancipation.

L'album est à la croisée de nombreux chemins, à la fois bande-dessinée et album à textes illustrés, à la fois fiction et biographie, à la fois portrait et introspection.

Rien n'est austère dans la lecture de cet album, tout est ici souffle magique, à la fois beauté et intelligence.

Et quand était-il avant ?

La préface est judicieuse.

Elle place, elle replace pourrait-on même dire, la femme à l'exacte verticale du rôle jouée en faveur du savoir et de l'instruction.

Puis, l'on vient à ouvrir fugitivement le grimoire de Korylfand en compagnie d'Ysrildin ...

Là est est une première invitation à la lecture, un rebond vers le livre de Michel Borderie.

Mais c'est avec "la chasse" de Jean-Paul Krassinsky que vient la véritable première émotion de lecture.

Six planches splendides où Krassinski a su mettre dans les yeux d'une enfant devant une peinture toute la révélation qui lui est faite, à travers les siècles, d'un destin possible.

Et que dire de cette aïeule qui tient le crayon dans cette grotte antédiluvienne ?

Sinon qu'elle est craquante et qu'elle semble porter dans sa malice apparente toute l'espérance d'un futur ...

Tout dans cet album est émotion qui rebondit, et virevolte au fil des pages.

La petite fille au chien est le moment de quiétude, celui qui traverse les générations, l'instant de lecture gagné avec le club des cinq, Fantômette, one pièce ou Naruto ...

Les six planches, "avancer quand même" de Gildas Java sont un splendide hommage à Elizabeth Eckford, cette jeune afro-américaine qui devint l'une des icônes de la lutte contre la ségrégation.

Le jeu des couleurs y donne au dessin et au texte une force et une expression exceptionnelle.

On apprend aussi, ici, qu'il faut se méfier des contes.

Décidément !

Le texte de Pauline Kalioujny vient donner de grands coups de pieds aux acquis ronflants du patriarcat.

Et, Damien Roudeau nous offre un portrait magnifique de Grisélidis Réal, la "putain" libertaire qui créa la polémique contre les tenants d'une certaine respectabilité ...

Hypatie, Agnès, Anne-Josèphe, Nush Eluard, Gabrielle, Hedy Lamarr, Virginia Woolf, Valérie André, Adèle Blanc Sec , Carla ... et Anjela Duval, la bardesse du Trégor ...

En six planches magnfiques, Gwendal Lemercier et à Thierry Jigourel racontent la belle histoire, l'univers de cette femme celte, de cette souveraine.

Et puis, ce cadeau inattendu , un beau moment d'espoir, une évocation par Chiara di Francia et Nicolas Antona de Carla Lonzi et de ses amies féministes, avec en point d'ouverture le Campo de' Fiori et sa belle et ténébreuse statue de Giordano Bruno.

Mais, "méfie-toi d'une femme qui lit" est un album qui n'en finit pas d'offrir.

Je n'ai fait ici que l'effleurer.

"Entre le lecteur et la lecture, il y a toujours ce compagnon invisible qui vous promène quelque-part. C'est l'auteur".

Ils sont ici nombreux et talentueux.

Et si vous vous méfiez encore un peu, venez faire connaissance avec la femme qui lit.

Sa lecture n'est une activité innocente, même si elle belle et séduisante.

Elle est aussi brillante et intelligente ...









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La tristesse de l'éléphant

« La tristesse de l’éléphant » est une BD sur la vie d’un enfant orphelin qui souffre de solitude et de moquerie car il est rondouillard. Les seuls moments qui lui permettent de s’évader sont ses escapades au cirque Marco où il rencontrera Clara. La vie va-t-elle alors enfin lui sourire ?

Cette BD nous relate avec beaucoup de pudeur la vie de Louis qui est faite de moments durs mais aussi doux, de moments tristes mais aussi gais, de moments lourds mais aussi teintés de légèreté. C’est une BD sur le déroulement d’une vie avec ses petits instants de bonheurs et de plaisirs mais aussi ses instants de cruautés.

Les dessins sont comme le texte, beaux, simples, efficaces, touchants. C’est une BD émouvante car les émotions sont évoquées et montrées avec beaucoup de retenue, de délicatesse mais aussi de profondeur. Une BD qui est difficile à raconter car elle doit être lue et regarder pour que sa beauté soit vraiment ressentie. Pour ceux et celles qui ne l'ont pas encore regardée, n'hésitez pas, Louis saura gagner votre coeur.
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La tristesse de l'éléphant

Et voici mon premier coup de coeur de l'an de grâce 2018 ! C'est au hasard de mes flâneries en biblio que je suis tombée sous le charme de cet album. On ouvre et déjà les dessins vous transportent dans un monde imaginaire.

Le thème du cirque m'a toujours titillée dans les deux sens.

L'histoire est touchante, émouvante et profonde. Ce petit garçon, Louis, nous touche, cet orphelin, souffre douleurs de ces congénères, puis sa rencontre avec cette petite Clara nous promet une belle et longue histoire.

Beaucoup de thèmes sensibles et humains se faufilent dans ce récit et les dessins sublimes, les couleurs, font qu'on plonge au coeur de l'émotion ni plus ni moins.

On ne peut refermer le livre sans verser sa petite larme. Le reprendre et le relire, tant on voudrait que la fin soit autre. Tant nous voudrait rester auprès de Louis et de Pégase .

Un superbe album à découvrir sans contexte.

Je remercie les auteurs nous avoir offert ce moment d'émotions.
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La tristesse de l'éléphant

Je viens à peine de refermer la dernière page de cette merveilleuse BD, La tristesse de l'éléphant, et déjà j'ai envie de me replonger dans ce récit qui m'a beaucoup touché, retrouver la petite musique qui unit ses personnages attachants.

Les premières pages de cette bande dessinée s'ouvrent sur la vie d'un orphelinat, celui de Saint-Grégoire. Louis y est le souffre-douleur de ses camarades en raison de son embonpoint qui lui vaut le surnom d'éléphant et de ses lunettes épaisses. La solitude est pour lui la meilleure des compagnies. Mais bientôt sa mélancolie va le conduire à un autre endroit qui deviendra son refuge : un cirque italien, le cirque Marco, qui vient de dresser son chapiteau au bord de la ville pour quelques jours. C'est là qu'il va faire la rencontre d'une petite fille de son âge, Clara, dresseuse d'éléphants et de son ami pachyderme Pégase... Brusquement, la vie de Louis devient pleine de saveurs, se nourrissant des escapades du soir pour retrouver le cirque et Clara dont il tombe amoureux...

Ce roman graphique est d'une tendresse inouïe, on y trouve de la tristesse aussi, comme l'indique le titre. On pourrait l'aborder comme un conte, comme une fable universelle sur le temps qui passe, mais cette histoire au ton particulièrement juste ressemble aussi à nos vies, faites de joies, d'espoir, d'amour, parfois de désillusions, de séparation et de retrouvailles... On prend des coups, on se relève, on veut croire à des lendemains qui chantent... Il y a un peu de tout cela dans La tristesse de l'éléphant.

D'où vient cette douceur qui nous emporte en égrenant les pages de cette histoire ? le scénario, tout d'abord, que l'on doit à Nicolas Antona, et qui sait nous émouvoir presque au bord des larmes... Et puis il y a le dessin de Nina Jacqmin, simple, souple, épuré, qui y est sans doute aussi pour quelque chose.

Au travers de cette BD, je suis revenu quelques pas en arrière, lorsque, enfant j'aimais aller au cirque et qu'adulte j'aimais y entraîner à mon tour mes enfants... J'avoue que j'y prenais presque plus de plaisir qu'eux...

Tout à la fin du récit, je suis resté sans voix, les yeux un peu hagards posés sur la dernière scène, comme après l'ultime numéro du spectacle que lon applaudit à toutes forces, en espérant revoir une fois encore les artistes. Mes yeux sont restés suspendus à ce dernier halo de lumière qui se couche dans le rond de la piste, où venir se lover...
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Lady Whitechapel, tome 1

Londres 1888

Deux femmes, Anny Chapman et Lizzie Stride ont été lâchement assassinées. Elles appartenaient au Seven Heavens, bordel de luxe ouvert à une clientèle sélectionnée parmi la haute société, situé à Whitechapel quartier sordide et pauvre de la capitale anglaise.

Les recherches de l'assassin sont en cours sous la coupe du commissaire Burrows et de l'inspecteur Aberdeen quand une troisième femme, Mary Jane Kelly est, à son tour, assassinée.



Lady Whitechapel c'est la tenancière de la maison close, son visage est masqué et tout laisse à supposer que c'est une très jolie femme. Elle règne en maitresse sur ses "filles", le personnel et ne se laisse pas impressionner par ses clients aussi riches et célèbres soient-ils.

On l'aura compris c'est une histoire revisitée de Jack l'éventreur avec quelques modifications notamment en ce qui concerne les femmes. Ici belles et bien nourries alors qu'à l'époque elles étaient pauvres et faméliques.

Je n'ai pas trouvé la couverture attirante : visage coupé au milieu, gros plan sur le corset, cuisses et jarretelles. Il y avait mieux à dessiner. Sinon on n'est pas noyé par le scénario et les dialogues à minima, pourquoi pas, les vignettes sont bien ordonnées et en font une lecture plutôt agréable. Le crayon est habile, les personnages de bonne facture et les couleurs en adéquation avec le décor et l'ambiance, chaude dedans et froide dehors où il pleut tout le temps. J'ai connu Londres sous le soleil, si!

Bref une lecture honnête pour passer un bon moment.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La tristesse de l'éléphant

Les illustrations sont réalisées au crayons, peu de couleurs, quelques rouges, quelques bleus, beaucoup de nuances dans les gris, le crayon donne du grain, cela rend les illustrations toutes douces, veloutées, le trait est souple, les dégradés sont pleins de délicatesse, ce n’est pas du dégradé numérique, le grain le fait vibrer, tout cela est en accord avec l’histoire. Louis est orphelin et plutôt rondouillard, il tombe amoureux de la petite fille du cirque. C’est une belle histoire romantique et un peu triste, il est question de différence, de liberté, de beauté des sentiment, c’est un peu fleur bleue,c’est vrai, mais cette bande dessinée évite avec talent la mièvrerie, justement grâce à ce graphisme original, doux et poétique. La lecture finie, j’ai juste envie de conclure par un lapidaire et banal “c’est beau”, lâché tout doucement comme un soupir pour ne pas troubler le silence qui suit la dernière image.
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La tristesse de l'éléphant

C'est l'histoire de Louis, un orphelin qui grandit dans une petite ville en France, au début des années 1960. Avec ses grosses lunettes et son surpoids, Louis est le souffre douleur des autres pensionnaires qui le surnomment "l'éléphant". Les rares moments de joie dans l'existence du petit garçon est la venue du cirque Marcos, qui chaque année fait une halte dans leur ville. Là, ébloui par le spectacle, Louis admire les trapézistes, les clowns et les jongleurs. Mais son moment favori reste avant tout celui où entre en scène la dresseuse d'éléphant, accompagnée d'une fille de l'âge de Louis. le jeune garçon est sous le charme de cette petite fille gracile qui un jour, l'aborde.



C'est par l'intermédiaire d'un graphisme très doux et juste, à la manière crayonnée, qui joue sur l'opposition couleur/sombre afin de faire ressortir les détails importants, que nous découvrons l'histoire de Louis et Clara, la jeune dresseuse d'éléphant. Délicat et sensible, le scénario mise sur l'émotion provoquée par des personnages forcément attachants, dont les sentiments sont évoqués avec beaucoup de pudeur.

"La tristesse de l'éléphant" est une belle histoire d'amour, triste et émouvante. C'est également un récit universel, qui parlera à chacun d'entre nous, évoquant le temps qui passe et l'importance des petites plaisirs de la vie.

Une BD qui nous entraîne dans sa bulle, un très bon moment de lecture.
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La tristesse de l'éléphant

Cet album m'a beaucoup touchée...On pourrait dire que l'histoire est malheureusement banale quant à son théme mais la façon de le traiter est magnifique. Il y a de la candeur et un regard pur comme celui des enfants sans pour autant trahir la profondeur des sentiments ni la dureté de la réalité.Bien que Louis soit dans l'embonpoint et que son ami soit un pachiderme ce livre n'est que finesse et tendresse. Le graphisme est, lui aussi, à la fois simple et parfait car toutes les expressions y sont, on se laisse entraîner dans le sillage de Louis et Clara et je me suis surprise a être parfois dans le mimétisme de leur expression! J'ai attendu cet album très longtemps suite à une erreur de la bibliothèque mais ma patience est plus que récompensée!
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La tristesse de l'éléphant

Un superbe livre émouvant et magnifiquement illustré, dont le final m'aura même fait verser quelques larmes.

C'est l'histoire de Louis, jeune orphelin rondouillard, dont la vie va s'éclairer suite à sa rencontre avec une jeune fille artiste de cirque, Clara.

C'est une histoire simple et universelle, celle d'une rencontre, de l'amour et de ses joies, et de la vie tout simplement et du sens qu'on lui donne.

Le personnage de Louis est attachant et bien que le livre ne soit pas très épais on ressent vite les joies et les peines qui le traversent, et l'émotion qui se dégage du récit est réelle.

Les dessins et les couleurs sont quant à eux tendres et expressifs et donnent de l'épaisseur à l'histoire.

Un très très beau premier album...
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La tristesse de l'éléphant

Que d'émotions à la lecture de cette BD. Avant même de l'ouvrir, au vu du titre et du graphisme, je me doutais que j'allais verser quelques larmes...je ne m'attendais pas vraiment à ce déluge.

C'est vraiment une BD magnifique qui traite avec intelligence et sensibilité de sujets aussi universels que l'amour, la vie, le rejet, le chagrin qu'aussi spécifiques que l'évolution du monde circassien.

L'histoire est belle et tragique, d'une richesse douce et profonde.

Le dessin est souple, parfaitement abouti, avec un choix de couleur très sélectif mais très efficace.

Un ouvrage absolument magnifique, je reste sans voix.
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La tristesse de l'éléphant

Avant d’entamer « La tristesse de l’éléphant », assurez-vous d’avoir un paquet de mouchoirs à portée de main, parce que vous en aurez besoin ! Cette bande dessinée est une véritable pépite qui fait passer le lecteur par une palette d’émotions (sourire, colère, émerveillement, tendresse), puis qui vous fend le cœur ! Certes, l’intrigue se déroule dans un cirque néanmoins, ne vous fiez pas à cette image gaie et merveilleuse qu’ont certains spectacles… Ce livre porte bien son titre ! On suit les aventures de Louis, un jeune orphelin qui va faire la rencontre de Clara, une dompteuse d’éléphants. Entre eux, le courant passe rapidement. Pour passer du temps avec sa nouvelle amie, Louis n’hésite pas à faire le mur tous les soirs. Soutenu par Mr. Manuel, le surveillant, Louis va vivre une véritable idylle avec la fillette. Sans niaiserie, leur douce relation va évoluer au fil des pages. On se délecte de voir les deux tourtereaux grandir, s’échanger des messages dès que le cirque va dans une autre contrée et se retrouver dans la joie. On s’attache réellement à ce couple que l’on pourrait penser atypique… Une jolie blondinette à la vie de bohème et un garçon rondouillard avec une grosse paire de lunettes… L’entourage de Louis ne pense pas cela possible. À leurs yeux, l’orphelin est un gros pachyderme solitaire dont il faut se moquer. Et pourtant, ces sentiments sont bien réels, sincères et beaux…



Cette BD traite de plusieurs sujets difficiles comme le harcèlement, la différence, la solitude, la maladie et le temps qui passe. C’est vraiment un récit très fort émotionnellement… Le tout est dessiné par Nina Jacqmin avec des nuances de gris et quelques touches de couleur représentant souvent les émotions ou les éléments importants des planches. L’ensemble est très épuré et dégage une certaine mélancolie qui colle parfaitement au texte. C’est vraiment magnifique ! Or, il me semble qu’il s’agit d’une première bande dessinée… Quand je vois la qualité du coup de crayon et du scénario, je ne peux que rester bouche bée. Ce sont des auteurs à suivre de près ! Tout est somptueux, bouleversant, poignant, crédible et merveilleux. Il s’agit là d’une pépite à absolument découvrir ! Vous ne le regretterez pas… mais vous pourrez, en revanche, m’accuser de vous avoir conseillé un ouvrage donnant soit une boule au ventre, soit une pluie de larmes ! Il est à noter que ce petit bijou émouvra aussi bien les grands ados (14/15ans) que les adultes.


Lien : https://lespagesquitournent...
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Lady Whitechapel, tome 1

Londres 1888 des prostituées assassinées .Vous aurez deviné qu il s' de l

' Eventreur revisité , mais là les filles vivent dans un bordel de luxe et sont belles, tendres et parfumées alors que les vrais malheureuses étaient sales malades , édentés vieillies bien avant l âge par les joyeusetés et la compassion de la merveilleuse époque Victorienne elles traînaient dans les sinistres rues de Whitechapel pour se trouver un client auquel elles feraient payer les quelques sous pour la paillasse , le gin qui plonge dans l oubli de la misère et du désespoir .Mais dans ce récit il s agit d une licence littéraire bien construite, le scénario semble prévisible , mais qui sait une surprise au tome 2 ? le dessin est agréable Une BD de détente a lire sans prise de tê te
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La tristesse de l'éléphant

Mais quelle émouvante lecture... Magnifiquement triste... Déjà, la couverture, je la trouve sublime et ce trait de crayon et cette coloration ne nous lâche pas de tout l'album... Je me suis réellement prise d'affection pour ce jeune orphelin, de suite... Déjà à la première planche, mon coeur s'est mis à battre fort, et l'émotion m'a envahit toute entière ! Plus je tournais les pages, et plus mes yeux se mouillaient... C'était déchirant... et cette finale... mon dieu !!! Je n'aurais pas pu en prendre plus ! Un énorme coup de coeur pour cet album plus que magnifique...
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La tristesse de l'éléphant

Voici l’une de mes deux révélations BD annuelles. Et le plus beau vient du fait qu’il s’agisse de la première œuvre des deux auteurs !!!

Les enfants rouges ont signé ici l’une de leurs références.

Cette histoire est belle, émouvante et… triste. Tout bon lecteur y versera sa petite larme.



Le dessin :





Le trait de Nina Jacqmin est beau, léger, fin, épuré et empli de poésie et d’émotions. Son dessin reste simple, jamais surchargé, mais tellement évocateur et sensible.

La force de celui-ci vient aussi certainement du choix des couleurs : 4 bases si j’ose dire, le bleu, le rouge, le noir et le blanc.

Tout se fait ensuite sur les jeux d’ombres et lumière en tonalité grise et/ou sépia, avec quelques touches de rouge ou de bleu parsemés çà et là.

L’auteur démontre ainsi un talent indéniable mais surtout merveilleux pour instaurer de si émouvantes ambiances rien qu’avec cette palette limitée de couleurs.

Les perspectives sont superbement maîtrisées et il n’y a pratiquement pas d’autres effets que les perspectives, les alternances de plans et les jeux d’ombres.

Chaque vignette est pour moi une œuvre d’art tellement le dessin est élégant et communicatif de sensations et de sentiments.

Cette dessinatrice est à suivre de près pour ces prochains ouvrages !



Le scénario :





Le scenario de Nicolas Antona est touchant, tendre et d’une magnifique simplicité mais tellement efficace parce qu'on se projette facilement.

Cette histoire d’amour peut ressembler à beaucoup d’autres histoires vécues hélas...

Mais attention, ne vous leurrez pas, malgré l’amour et l’émotion positive que communique peut-être le dessin, vous vivrez un drame et le titre n’est donc pas innocent !

Alors sortez vos mouchoirs…





Le découpage reste, lui aussi, simple et rigoureux, avec 4 à 6 vignettes en moyenne par pages, avec peu de fantaisie dans le format des cases mais laissant ainsi la place belle au formidable travail de la dessinatrice.



La lecture de cette histoire m’a donné envie de rencontrer ces deux auteurs car ils ne peuvent être que généreux et bons vu la sensibilité déployée dans ce récit.

Et autant dire que j’ai hâte de lire leurs prochains ouvrages !





Pour une première œuvre, ce livre est simplement exceptionnel et mérite sa place dans toutes les bibliothèques.

Je vous encourage donc vivement à lire le début de ces jeunes auteurs !




Lien : http://www.7bd.fr/2016/11/la..
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La tristesse de l'éléphant

C'est une jolie lecture pleine de poésie et de romantisme.... et d'amour aussi, et plein de gens bienveillants et compréhensifs.

C'est tendre, c'est beau à lire et à regarder.

Mais en même temps c'est rude, compliqué, pleins d'obstacles, plein de gens aigris, méchants agressifs...

En fait c'est la vie, celle qu'on se fait avec nos choix.

C'est tout ça cette petite BD, et c'est bien agréable à lire.
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La tristesse de l'éléphant

Beau, triste, émouvant ayant pour thème le temps qui passe. Un orphelin gros et à lunettes, qui n’a aucune confiance en lui, tombe amoureux d’une belle qui fait un numéro de cirque avec l’éléphant Pégase. Les dessins sont magnifiques. Ils ressemblent à du colorisé sur fond noir. Une jolie histoire qui fait penser à un conte. Pour tout âge. Ne pas se priver du bonheur et de la fraîcheur que transmet cette BD.
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La tristesse de l'éléphant

Les dessins d'abord : simples, épurés, les couleurs rares (rouge et bleu) sont apposées avec parcimonie et finesse pour faire ressortir avec doigtées les détails...

Un style que j'aime et qui donne tout son sens au récit...



Le récit ensuite : une histoire d'amour. Belle, difficile, l'histoire d'une vie, de choix...



Le mélange des deux enfin pour aboutir à ce roman : une vraie merveille d'émotions.

Il est impossible de ne pas pleurer tellement c'est fort...



A lire, et à relire...
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La tristesse de l'éléphant

J'ai découvert cet album lors d'un événement consacré à la bande-dessinée.



Les dessins sont magnifiques, le trait, les couleurs ou leur absence d'ailleurs, servent à merveille cette histoire.



Mais si vous cherchez une lecture légère passez votre chemin. La tristesse de l'éléphant, vous parle vraiment de tristesse, de douleur, de rejet...avec quand même une petite bulle de bonheur, et heureusement me direz vous. Pourtant, j'ai refermé ce livre en frissonnant.

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Naïs et la prophétie des deux lunes

Un livre que nous avons choisi pour sa couverture colorée et pour le monde fantasy qui nous est présenté.



Surprise en ouvrant cette BD, les illustrations sont moins fines et travaillées que ce que nous pensions.

La présentation des personnages est rapide, tout comme l'avancé dans l'histoire.

Pour autant, mon petit fan de BD a lâché à même pas la moitié. J'ai voulu, de mon côté la terminer, et je suis aussi assez déçue.



Une jeune fille, Naïs, va devenir Petaä, l'élue du peuple Kosh, mais lors de la cérémonie, son peuple est statufié. Elle s'enfuit, croyant être responsable de cela.

Elle rencontrera un chevalier et son écuyer. Ils partiront à travers les îles suspendues du monde de Corä pour y rencontrer les autres Petaä. Naïs apprendra à maîtriser son pouvoir et comprendra ce qui s'est passé pour son peuple lors de la cérémonie.



Il nous a manqué quelque chose pour accrocher à l'histoire. Je pense que c'est la présentation des personnages, du monde que l'on ne connait pas, des pouvoirs qui est le côté magique (important pour les enfants) qui est beaucoup trop rapide et qui fait qu'on passe complètement à côté de l'ensemble de la BD.

C'est dommage, surtout si c'est une série, d'avoir un peu bâclé ce premier opus.
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