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Citations de Nicolas Bedos (82)


Nicolas Bedos
Pour moi ce fut une semaine de merde alors imaginez ce que je pense de la vôtre.
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"Questions : ai-je le droit d'aimer une fille dont le vote s'est si peu soucié d'une très large partie de la population sous prétexte qu'elle accueille gentiment une très large partie de mon anatomie ? Sa frigidité face au corps social ne suppose t-elle une relative insensibilité face à mon coeur insatiable ? Le jour ou mon charme se montrera moins productif, me licenciera-t-elle avec le regard aussi dur qu'un cadre d'Arcelor-Ittal ? Une chose est sûre, à moins qu'elle taise ses convictions, jamais mon père n'acceptera de reconnaitre ses petits enfants." (page 27)

"...Copé peut être Copé...Toujours est-il qu'il vient de convaincre la moitié des militants UMP de voter pour lui. C'est pourquoi, dimanche, je propose à la droite républicaine de manifester contre le mariage de ses propres militants. Non d'un cul chrétien, ces gens ne sont pas faits pour se reproduire , sous peine d'enfanter des embryons fascistes. Sinon, à ce train-là, pourquoi pas les pédés." (Page 83)

"Quand je marche dans la merde, je trempe la semelle souillée dans une flaque, puis la gratte contre le bitume, au pire je grimpe chez moi et je la lave à l'eau chaude, dans l'évier de ma cuisine. Avec Jean-François Copé, c'est plus compliqué." (page 58)

"On dit qu'il n'y a rien de pire que la tyrannie du couple quand on est célibataire. Si : la débauche célibataire quand on est amoureux ! M'en fous, ma main droite est agile et mon fantasme bien gaulé" (page 189)

"Ma fiancé lit autant que moi. Des romans, des nouvelles, des biographies. Avec le même plaisir. Ce qui est très pratique car ça m'évite la culpabilité de rompre une conversation pour plonger dans le silence d'un bouquin. Chaque soir, on plonge à deux en se tenant la main." (page 274)

Moi je culpabilise tous les jours...


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Oh oui décidément, c'était tellement mieux avant.Mais, le plus cruel, c'est que le fait de regretter hier avec les yeux de maintenant ne nous permette pas d'apprécier tout de suite avec les yeux de demain.
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"Oui, chère Marine, vous avez un physique passablement passable, voire plutôt sympathique, et c'est à nous dégoûter de la morphopsychologie, tant le patriotisme ringard et l'agressivité que diffusent vos discours ne semblent pas contaminer vos expressions plutôt charmantes, votre sourire plutôt amical et vos yeux d'un bleu presque enfantin.... D'ailleurs, si vous étiez ma meuf, comme disent les jeunes, je passerais mon temps à dire à mes amis: "Mais l'écoute pas Jeannot, tu la connais, elle est mignonne, elle est sympa,mais la pauvre, tu sais très bien qu'elle y comprend que dalle, puis elle revient de si loin, t'imagines un peu le père qu'elle se tape, tu crois que c'est facile, toi, d'écouter des horreurs depuis l'age de 5 ans, d’être montrer du doigt à l'école, telle une négresse sans ses papiers, tu penses pas que ça te brise un cerveau aussi efficacement qu'une consommation quotidienne de crack sur un banc de Stalingrad?"
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J’écris depuis deux ans dans un canard de gauche et voilà tout de même six ans que je n’ai pas croisé un pauvre.
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Voila, pour moi, ce fut une semaine de merde, alors imaginez ce que je pense .....de la vôtre!!!
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Toi qui est persuadée que Michel Butor est un héros de bande dessinée – le fameux « super-butor » - et que Jacques Derrida présente « Le Juste Prix », comment ne trouves-tu pas le temps, feignasse, après avoir récuré les chiottes de ton HLM, signé l'avis d'expulsion de ton fils et cassé ta tirelire pour un paquet de Gitanes, comment ne trouves-tu pas le temps, raclure, d'écouter France Culture ? France Culture qui te propose pourtant un débat passionnant entre Alain Finkielkraut et Pierre Assouline sur le thème « L'antisémitisme inconscient chez les contrôleurs de la RATP », puis un portrait inédit de François Mauriac, brillamment sous-titré « Une fiotte chez les curés » !
Sylviane Dugenoux – regarde-moi ! -, ton existence facultative ne serait-elle pas plus digne si tu avais au moins la décence de t'abonner au Magasine Littéraire – 150 euros par mois – ou à la Comédie Française – 65 heures d'ennui par semaine ? Non ?
Non, car le pauvre est un con, et heureusement pour lui, car la connerie est à coup sûr l'antidépresseur du pauvre.
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" Je ne veux plus qu'elle se contente de me croire ; je voudrais qu'elle me sache".
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Moi qui balade depuis toujours mon coeur précaire sur des corps provisoires.
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Elle allume ses cigarettes aux mégots de mes cigarettes et la fin de ses phrases à la fin de mes phrases .
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Le regard des autres m’importe au plus haut point, il peut même m’obséder, mais leur mépris ne me surprend jamais. J’y nage en connaissance de cause. L’opprobre et l’isolement sont ma normalité, mon milieu d’origine.
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je ne voudrais pas faire la juive qui se plaint. c'est un
stéréotypes... tout de même
basé sur des vérités.
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Prenez Arnaud Montebourg : bien qu'il soit d'origine algérienne, on l'imagine plus volontiers giflant une serveuse marocaine qui viendrait de renverser sur son pantalon de flanelle un verre de saint-émilion que coincé dans le RER, rédigeant en sueur et en larmes l'Internationale de demain .
Montebourg, soyons honnête, a un physique de droite, une suffisance un peu de droite, une demi-patate chaude dans une bouche assez de droite, et une façon trop élégante de porter le costar : le Montebourg sent le pognon, comme le Borloo sent le pinard ! C'est totalement injuste et sans doute complètement faux, mais quand on sait l'importance de l'image en politique, on a soudain envie de lui faire jouer My Fair Lady, mais à l'envers, lui réapprenant cette franchise populacière qui fait tant de bien à Jean-Luc Mélanchon !
A l'inverse, Sarkozy, pourtant nettement plus riche, qu'il s'agisse de sa Rolex, de sa femme ou de ses fonctions, a toujours l'air de les avoir chinées la veille sur un marché de Ménilmontant !
La vie est très injuste Arnaud, mais les Français sont pires !
Seule Christine Boutin – ici présente – ressemble vraiment à ce qu'elle est … Ce qu'elle a le droit de prendre pour un compliment (même si elle se trompe) …
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A la suite d’une chronique que j’avais faite face à Hollande à l’époque où il n’était qu’une lueur dans les couilles de la présidentielle, Giesbert m’avait dit ‘tu vas voir, y a l’autre qui va se ‘véner’ »,
« Ça n’a pas loupé. Quelques minutes plus tard, elle venait saouler Giesbert. Donc elle était déjà atteinte de cette jalousie rétrospective maladive »
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La grande cuisine a inventé le minimalisme bavard ! ...... On a peu mangé , mais on a beaucoup ri. Merci .
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Il m'a toujours paru cent fois plus modeste de décrire son nombril que de s'improviser conteur d'une saga africaine située en 1840 quand on vit à Mulhouse en 2012...
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Ma blonde. Peur qu'elle me quitte de peur que je la quitte de peur qu'elle me quitte.
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Est-ce la trentaine bien entamée ou le désert sentimental d’où mon cœur sort assoiffé, toujours est-il que mon psychisme me bombarde de projections encore plus ridicules : on se connaît depuis quinze minutes et je la vois poussant le landau de mon deuxième marmot, me demander (très tendrement) de parler moins fort pendant son cours de violoncelle. (Oui, des images principalement pompées dans les archives de la grande bourgeoisie française. Peut-être parce qu’elle est blonde et sans doute un peu snob, qu’elle n’est pas le contraire de ma mère qui n’est pas le contraire d’une aristo sans particule.) Je la vois aussi téléphoner, en jeans, les orteils de ses pieds nus cachés sous un coussin, parlant de nous, d’un « nous » marbré par de joyeuses semaines. J’ai souffert, je vais souffrir. Pourquoi recommence-t-on avec autant de fraîcheur la comédie de l’amour alors qu’on sort de plusieurs bides ? Parce qu’on ne se souvient plus des précédentes faillites ? Si, je les ai tatouées sur la peau de mes livres. Parce qu’on espère que nos échecs nous ont rendu meilleur acteur et que ce film-là va casser la baraque ? Faux, je suis le même connard que l’année dernière. Alors pourquoi ? Parce que, pour moi, c’est mieux que le foot et l’amitié. C’est mieux que la gloire et la pêche à la mouche. C’est ma passion. Mon emploi à mi-temps. Profession ? Chercheur en plaisir conjugal, entraîneur affectif. 
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Pour contrer la censure, Michel Colucci imagine une nouvelle blague : sa candidature à la présidentielle.
Pierre Dac l'avait déjà fait en 1965 avec son parti baptisé le MOU (Mouvement Ondulatoire Unifié) avec Jean Yanne et René Goscinny comme futurs ministres, faisant hurler de rire avec ses jeux de mots absurdes et ses calembours de génie ("Les temps sont durs, vive le MOU")... (p.139-140)
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Incorrect
Parce que l'irrévérence est trop précieuse pour être laissée aux imbéciles.
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