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3.8/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tunis , 1960
Biographie :

Nicolas Bonnal, signant également sous le pseudonyme de Nicolas Pérégrin, est un écrivain français.

Lors de ses études, il fut un des responsables du Groupe Union Défense (GUD).

Auteur de plusieurs ouvrages sur des sujets sociétaux, politiques et artistiques, il a écrit notamment sur Tolkien, François Mitterrand, Jean-Jacques Annaud et Nostradamus.

Il a contribué à plusieurs périodiques dont "Le Libre Journal de la France courtoise", "Les 4 Vérités" et "Contrelittérature".

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Pour l’instant je savoure comme un scoop, une information privilégiée ce qui échappe à tous les Rantanplan de la place, si hâtifs de participer à la prochaine Île de la tentation, à la prochaine croisière Paquet ou aux prochaines élections européennes : la prolétarisation de la race blanche. La grande et belle race blanche qui, depuis un demi-millier d’années, avait mis la planète à sac, réduit le monde entier à la portion congrue et divisé le marché planétaire du travail. Celle-là actuellement se coule toute seule, même si les autres pays, continents, et surtout pays-continents commencent à l’éliminer peu à peu de l’écran des marchés. Cette race blanche vit mal ; elle consomme moins, elle voyage moins, elle crée moins. Elle est moins active, plus inactive, alors que la Chine enfin éveillée fait trembler le monde et baisser les prix des textiles ! À la veille de partir à la retraite, la voilà sans ressources, et surtout au point de se retrouver sans budget ou même sans monnaie ! Cent ans après la guerre de 14 ! Une aubaine…

La vieille race blanche se crève. Elle se crève de vieillesse tout d’abord, avec ses 45 ans de moyenne d’âge, ses retraités et son obésité de toutes les plages et de toutes les croisières ; elle se crève d’impuissance avec sa morale imbécile, ses guerres humanitaires et son hypocrisie ; elle se crève de son obsession de l’argent, sur écran ou dans la rue. Elle se crève aussi de paresse et d’acédie. Elle est débordée de tous les côtés par des races plus jeunes, plus entreprenantes, plus travailleuses, plus inventives. Elle qui a rêvé de la fin des races, ou qui les a niées, elle qui voulait par-dessus tout établir la race à prix unique pour mieux remplir ses supermarchés de consommateurs et de caissières au SMIC ! (Ier mouvement)
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Avaleur de hamburgers devant l’Éternel, Elvis est connu pour avoir beaucoup mangé. Un de ses plats préférés était le suivant: une baguette, remplie de beurre de cacahuètes (institution américaine), et recouverte de confiture de fraises.
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Il est clair aussi que le métissage romain a inspiré nos élites actuelles, obsédées par l’immigration au point d’en faire une obligation. Il s’agit à chaque fois non pas de faire nombre, mais de changer la qualité d’une population. Le Tibet, dont tout le monde se fout, a vu sa population remplacée par le néocapitalisme chinois. Et à chaque fois c’est le même processus, appliqué aussi bien par l’Inca que par Machiavel : déplacer des populations (mitmac, en quechua), les couper de leurs racines, en faire des citoyens du monde, des fainéants du néant. En détruisant le passé, on détruit aussi le futur. La déportation, jusque dans les années 70, en Angleterre comme en France ou ailleurs dans le monde, c’était la possibilité d’en finir avec un système nihiliste et désespérant. Furent donc appliquées des méthodes économiques (ruiner l’industrie, les classes moyennes, le reste), pédagogiques (la fin des humanités), chimiques (la pharmacie pour transformer le rebelle en déprimé) et démographiques (transformer le Français en métropolitain).

C’est un ancien collabo français, ministre de Pompidou, qui demanda le rapport Ozbekhan-Perlmutter (cela ne s’invente pas…) après mai 68 pour savoir comment en finir avec l’insupportable gauloiserie. La réponse vint, formulée ainsi : faire de Paris une métropole du futur et lui donner un air plus cosmopolite. Les Français ne représenteraient plus que la moitié d’une population un peu hétéroclite. Et, pour ne pas être traités de racistes, de contrevenants recouverts de contraventions ils deviendraient des gays, des bobos (« imbéciles », en espagnol) et toutes sortes de bourgeois caviar. Bourgeois aux œufs de saumon, bourgeois aux œufs de lompe, bourgeois aux œufs de perdrix. On était prêts pour la race à prix unique, prêts pour lire enfin Karl Marx : « Le système capitaliste développe aussi les moyens de tirer plus de travail du salarié en remplaçant une force supérieure et plus chère par plusieurs forces inférieures et à bon marché, l’homme par la femme, l’adulte par l’adolescent et l’enfant, un Yankee par trois Chinois. Voilà autant de méthodes pour diminuer la demande de travail et en rendre l’offre surabondante, en un mot, pour fabriquer des surnuméraires… »

Je n’ai d’ailleurs jamais bien compris les bourgeois parisiens qui, jamais à court de domesticité philippine ou mauricienne, ne manquent jamais de critiquer le laisser-aller socialiste en matière d’immigration. Comme s’ils ne savaient pas que ce sont eux, et personne d’autre, qui ont demandé à tous ces pauvres gens d’affluer et de remplacer leur insolent valet moliéresque… (pp. 68-69)
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Ce déclin de la jeunesse aura eu le paradoxal mérite d’être à la fois quantitatif et qualitatif. Jamais il n’y a eu dans l’histoire du monde, en tout cas « occidental », aussi peu de jeunes et jamais ils n’auront été aussi creux, aussi vides, aussi faibles. On est à un enfant partout, Chine y compris, à moins de deux ailleurs, Amérique du Sud et monde « arabo-musulman » compris. Il n’y a que les Noirs subsahariens qui tiennent le coup, qui seront bientôt 2 milliards ; on comprend qu’ils aient suscité toute l’attention de la cinéaste du Führer. Peut-être pas des intellos (les jeunes du Führer non plus) mais ils sont nombreux et quelle santé, ils sont énormes ! Vive l’ordre noir à venir ! Tous les salauds de Davos, qui ignoraient où se situait l’Afrique sur la carte il y a encore quelques années, vont avoir du souci à se faire. L’avenir se dessine ainsi : ce ne seront pas les vieux Blancs dégénérés et stériles qui iront, comme Madonna, faire leur marché aux enfants au Mozambique ou en Angola, pays à 10 % de croissance annuelle, ce seront les Africains pleins de pitié qui viendront adopter un vieux grand-père chez nous, une mamie Nova pleine de bonnes intentions et dont ne voudra plus sa caisse de retraite ou sa maison aux grands soins…

Il n’y aura donc plus de jeunes. Soit. On pouvait penser qu’au moment où nos Petits Poucets rêveurs sur ordinateur ou écran plat allaient être dévorés tout crus par le vieil ogre bio, la sorcière aux pains d’épices, elle, se révolterait : que nenni. Pour se révolter, il faut avoir lu Lénine, Rousseau, Nietzsche ou Sorel ; ou même Jack London et James Oliver Curwood, qui ne donnent pas forcément envie de fonder un parti fasciste ou bolchevique mais peut-être de foutre le camp, d’aller se faire voir ailleurs pour ne pas se faire bouffer ici. Quand on n’est bon qu’à jouer, comme maître Pinocchio dans son île aux ânes, on n’est bon qu’à se faire baiser. Et l’on se fera baiser, parce que le système est ainsi. Il a compris depuis trente ans que le salarié a peur de lui et non plus l’inverse. Le rebelle fait mauvaise impression, le rebelle fait déprimer. Donc le système peut avancer et sa cour d’abrutis de 20 ans tentés par la Faute (si bien nommée) ou son Île de la tentation l’est bien aussi. (Ier mouvement)
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L'attirance des stars pour les singes n'a rien d'étonnant, le singe étant pas excellence l'animal spectaculaire. (...) En France aussi, Mylène Farmer aime les capucins, petites singes asiatiques très délicats. Dans un contexte plus barbare et américain, Elvis Presley adorait son singe Scatter.
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Ceux qui avaient prédit que le XXIème siècle "serait spirituel ou ne serait pas" ne se sont pas trompés : il ne sera pas. Entendons qu'il ne se terminera pas comme il a commencé, avec ses mille et un ennuis à Bagdad, ses folies immobilières, son euro tout-puissant, sa mondialisation heureuse, son people pour débiles. Il se sera passé quelques chose avant, comme disait un démographe, et ce quelques chose aura le mérite de mettre un terme au déluge de stupidités environnantes. Ce sera une punition, ce sera une purification salutaire. On aura un nouveau déluge, et sans doute de nouvelles arches. Gageons que nous risquons de voir survivre seuls
quelques milliardaires sur de super yachts bien glacés en quête de pétrole. Ils seront des Mad Max de luxe avec des commandos israéliens à leur bord.
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Marx avait mieux que quiconque prévu les méfaits de l’immigration. Et Pompidou, grand bourgeois élevé à l’époque dans la culture de la peur (maintenant le bourgeois est élevé dans la culture de l’arrogance, il est habitué à dominer, à faire plier le pauvre), savait aussi que l’immigration fait baisser la tension sociale. Je cite cet autre extrait magnifique du grand Karl (« l’homme libre » en vieil allemand), maître d’œuvre de la première Internationale. Alors que les patrons anglais avaient fait venir des ouvriers de Belgique pour briser une grève à Newcastle, « il fut aussitôt décidé de se mettre en relation avec la Section belge en vue d’arrêter l’immigration d’ouvriers belges ».

À la lecture de ces lignes étonnantes, on ne peut aussi que rappeler que le communisme, ou le socialisme, ou le bolchevisme – sans nier l’absence de liberté de parole et de déplacement –, avaient su préserver trois choses : les nations qu’ils encadraient, avec leurs aspirations, leurs traditions, leurs caractéristiques ethniques et culturelles ; les familles aussi, puisque l’indice de fécondité était demeuré supérieur à 2 partout en Europe de l’Est. Et l’individu, enfin, puisque le seul moyen de le préserver est l’éducation, qui repose entre autres, comme l’observait ce bon Platon, sur la musique et la gymnastique. Et qui n’a rêvé d’être un pianiste ou un gymnaste soviétique ? Contrairement à ce que prétendait Raymond Aron, qui n’avait dû quitter ni les tréteaux de l’université ni ceux de la télé, cette humanité soviétique valait mieux que la nôtre. L’homme ou la femme de Dniepropetrovsk ou de Magnitogorsk valait mieux que la faune du Bronx ou du 9-3, que les bobos déjantés de Saint-Germain-des-Prés. Ceux qui s’y sont rendus sans les lunettes de l’Inquisition pourront en témoigner.

Soljenitsyne l’observa d’ailleurs à la fin de sa vie : le peuple avait accès à la culture, là-bas. (IIe mouvement)
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Il cheminait le long d'un désert comblé de cuivre, offrant au ciel antédiluvien des flammes bleu azur. Il avait oublié le nom même des pierres et son propre âge. Dans les vallées lunaires, les vents écrivaient des textes étranges que les chamans comptaient traduire.
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L'Internationale des Nouveaux Riches sera le genre humain.
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