Nicolas Cauchy

Depuis qu'il avait quitté le monde merveilleux de l'enfance, ses surprises et ses cadeaux, Serge ambitionnait de supprimer Noël du calendrier. C'était son voeu le plus cher. La date lui était insupportable en ce qu'elle l'obligeait à passer une nuit chez sa mère, entouré - il aurait plutôt dit "encerclé" - de ses quatre soeurs comme autant de murs d'un gynécée. Il fallait les entendre pérorer sans jamais pouvoir interrompre le fil de leurs certitudes, ayant un avis sur tout et surtout sur Serge, dont elles commentaient la vie en ingérence totale.
(p. 51)

Maintenant, imaginez-vous au milieu d'un ring clandestin, dans une salle déchaînée, face à un type qui fait deux fois votre taille et votre poids. La seule chose à laquelle vous pensiez c'est de sauver votre peau. Sauf que tous les paris sont contre vous. Et il y a pas mal de chances que vous mouriez. Ce sont des choses qui arrivent. Sérieux ! C'est pour ça que "l'ultra fighting" est interdit en France. Les combattants en meurent. On parle alors de règlement de comptes, de bagarre, d'un "jeune de dix-sept ans roué de coups dont on a retrouvé le corps le long d'une voie ferrée". Mais il n'y a que la presse pour croire des trucs pareils. La vérité, c'est que le jeune il s'est fait allonger par un tueur qui a empoché les billets.
(p. 74)

Pendant dix ans, Ulysse a fait la guerre et dix années de plus lui ont été nécessaires pour rentrer chez lui. Mais désormais, ses aventures sont terminées. Bientôt, Il retrouvera Pénélope, sa femme, et Télémaque, son fils. Comme le lui a prédit Tirésias, il devra se battre contre les amoureux de Pénélope, mais il en sortira vainqueur. Pour l'heure, Ulysse s'est réveillé. Le soleil, haut dans le ciel, éclaire son pays. Les larmes inondent ses yeux enfin, il est chez lui.... ...Ainsi se termine le voyage d'Ulysse

Icare et Dédale
JE n'ai pas aimer ce livre car j'ai mis du temps a le lire car l'écriture étais noire sur marron et je ni voyer pas trop bien.sinon le livre est assez dur a comprendre surtout avec l'histoire du labyrinthe

Puis, gravissant le perron, traversant le hall, je suis entré dans le salon, comme quelques jours auparavant, où je les ai tous retrouvés, mais dans une configuration différente, comme une cellule dont les atomes auraient été mélangés, dans une répartition anarchique des plus et des moins, des noirs et des blancs.
Oui, c'est exactement cela que j'ai ressenti en les voyant, l'anarchie, le désordre, le renversement des valeurs, comme si l'unité et l'harmonie de ta famille avaient disparu en même temps que toi, parce que tu en étais le garant.

« Alors il en sera du Royaume des cieux comme de dix vierges qui s'en allèrent, munies de leurs lampes, à la rencontre de l'époux. Or cinq d'entre elles étaient sottes et cinq étaient sensées. Les sottes, en effet, prirent leurs lampes, mais sans se munir d'huile ; tandis que les sensées, en même temps que leurs lampes, prirent de l'huile dans les fioles. Comme l'époux se faisait attendre, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Mais à minuit un cri retentit : "Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre !" Alors toutes ces vierges se réveillèrent et apprêtèrent leurs lampes. Et les sottes de dire aux sensées : "Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent." Mais celles-ci leur répondirent : "Il n'y en aurait sans doute pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez les marchands et achetez-en pour vous." Elles étaient parties en acheter quand arriva l'époux : celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte se referma. Finalement les autres vierges arrivèrent aussi et dirent : "Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !" Mais il répondit : "En vérité je vous le dis, je ne vous connais pas !" Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure. » (Évangile selon saint Matthieu,

Ta fille est belle, répond Ulysse, et ton palais magnifique. Ce serait une grande joie pour moi d'y demeurer. Mais j'ai un pays, une femme et un fils que j'aime. Mon voeu le plus cher est de les retrouver tous