Nicolas Keramidas

Mais qu'est-ce qu'une petite fille en jupon vient faire dans la jungle ?! C'est bien ce que se demande Alice alors qu'elle est juchée en haut d'un arbre au beau milieu d'une jungle luxuriante peuplée de singes ! Alors qu'elle a perdu la mémoire, Alice va tenter de retrouver le chemin du pays des merveilles en compagnie de Eddy le mandrill. Mais la chose n'est pas simple, les animaux la prennent pour Tarzan et le tigre, roi de la jungle, rode, bien décidé à se venger de ce dernier !



Une petite fille prise pour Tarzan, voilà qui n'est pas banal ! Alice, tombée tout droit du pays des merveilles, d'un trou de taupe, se retrouve au beau milieu d'un jungle plus ou moins inaccueillante. Rattrapée in-extremis par une bande de singes qui lui évite la chute, la petite fille qui a tout oubliée se retrouve prise en charge par Eddy qui va tenter de renvoyer Alice, là d'où elle vient. Mais c'est que la demoiselle n'est pas commode ! N'hésitant pas à piquer quelques colères, Alice tente d'affirmer son identité de fille (ne porte-t'elle pas une robe ?!) et surtout de corriger la méprise dans laquelle tous les animaux la maintiennent : elle serait Tarzan !! Las, excepté Eddy, personne ne la croit et bientôt l'information arrive aux oreilles du tigre qui lui croquerait bien les oreilles ! La seule solution pour retrouver l'arbre d'où Alice vient et qui a mystérieusement disparu : aller trouver le vieux sage tout en évitant le tigre et ses chauve-souris espionnes.



Vous l'aurez compris, derrière cette histoire un peu loufoque se cache une parodie de Alice au pays des merveilles mixé avec Le livre de la jungle ! Tebo et Keramidas se sont follement amusés à mélanger les éléments des deux contes et ce, pour notre plus grand plaisir. Entre malentendus et péripéties humoristiques, la petite Alice en voit de toutes les couleurs ! La galerie des personnages animaux est savoureuse et Alice avec son petit caractère péremptoire dépasse son rôle de petite fille polie. Naïve et insouciante quant aux dangers de la jungle, elle garde un sang-froid exemplaire, bien qu'elle soit régulièrement malmenée par les habitants du lieu. Dynamique, enlevée, la narration ne laisse que peu de temps mort, renforcée par la richesse et le jeu des dialogues qui sont un des points forts de cette histoire. Les blagues se succèdent, les situations sont plus ou moins décalées, les chutes humoristiques se multiplient. Entre moquerie, détournement et hommage décalé, cet album s'inscrit sans aucun doute dans une veine humoristique qui touchera toute la famille.

Du côté du dessin, le résultat est tout aussi heureux. Keramidas a construit un univers particulièrement luxuriant et coloré qui compose l'arrière-plan particulièrement fort de personnages très expressifs. Véritablement foisonnant, il prend d'ailleurs toute sa mesure dans certaines planches extrêmement travaillées qui s'étalent en double page et se joue avec intelligence du découpage de manière tout à fait inventive.



Belle réussite, Alice au pays des singes qui se termine sur une fin particulièrement savoureuse, ne s'adresse pas particulièrement à un public jeunesse selon moi. Le vocabulaire tantôt recherché, tantôt "djeuns", le découpage parfois peu habituel dépasse le cadre des albums dit jeunesse pour s'adresser plutôt à un large public amateur d'humour et de loufoquerie. Dans tous les cas, c'est à découvrir !
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Alice se retrouve perdu au milieu d'une forêt où les animaux commencent à l'appeler "Tarzan".



Une bande dessinée franche, drôle et facile à lire!!!





Conseillée pour les gens qui n'aiment pas Alice au pays des merveilles et pour tous les autres!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



attention: dans cette BD, les héros parlent avec un langage très familier.

Alice se retrouve dans la jungle après qu'une noix de coco l'eût assomée et fait tomber dans une taupinière. Confondue avec Tarzan elle est poursuivie par un tigre et aidée par des singes pour retrouver le chemin du pays des merveilles.

Voila voila. Je suppose que les auteurs voulaient faire une parodie désopilante avec le mélange de plusieurs contes pour enfants. Eh bien, je n'ai pas trouvé ça drôle du tout. Les dialogues pseudo jeune sont horripillants et Alice est encore plus cruche que d'habitude. Ce qui sauve la BD (un peu), ce sont les planches, qui sont vraiment très travaillées et surprenantes. Le dessin des personnages est également réussi.

Et si Alice, voulant retourner au pays des merveilles s'était pris une noix de coco sur la tête ? Elle serait arrivée au pays des singes. Un lieu particulier puisque depuis que Tarzan est parti, le tigre a pris sa place. Il a juré la perte de l'homme-singe. Hors Alice est confondue avec Tarzan ! Heureusement Eddy le mandrill l'aide et va essayer d'en savoir plus.



Il y a deux ans Xavier Collette et David Chauvel signaient chez drugstore une approche graphique d'Alice au pays des merveilles particulièrement réussie. Leur voisin de palier, Glénat, a décidé de faire pareil. Si l'idée est louable, engager Tebo et Keramidas n'était pas la meilleure des décisions.

Tebo, pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est l'enfant terrible des éditions Glénat. On lui donne du super-héros, il fait Captain Biceps. Des scientifiques se penchent sur nos excréments, il commet In pipi veritas/In caca veritas. Quant au Père Noël, il le représente version "destroy". Vous l'aurez compris, Tebo casse ses plus beaux jouets. Avec Alice au pays des singes, il donne un nouvel univers à l'héroïne de Lewis Carrol, tout en empruntant à la littérature des pulps et aux contes.Tout en conservant son univers (On est Tébo ou on ne l'est pas), l'auteur se sert des méthodes de Lewis Carrol : parodie, nonsense, insolite jalonnent ce récit où une Alice naïve et caractérielle essaye de retrouver le lapin blanc. Elle trouvera un singe blanc à chapeau, une plante carnivore végétarienne et un tigre bien décidé à garder son titre de seigneur de la jungle. Dialogues percutants, péripéties incroyables, Tebo commet le tabou : réinventer Alice au pays des merveilles. Cette histoire devrait être interdite, car elle provoque gloussements, rires et joie ! Son compère Keramidas comment le même péché. Avec une grande maestria il nous promène dans cette jungle si particulière. Son trait et la construction du rythme, il le met au service de l'histoire : double page, arrêt sur l'action en cours voire dé-construction d'une case, tout est bon pour que ce lieu soit mis en avant. Si les personnages principaux semblent "classiques", le tigre est montré petit à petit... Bref tout n'est pas dévoilé du premier coup. Un graphisme qui ravira petits et grands. On doit rajouter Nob, qui met une couleur joyeuse, nullement agressive, mais dont la palette est impressionnante.



Cet album complètemetn déjanté montre une nouvelle fois le dur exercice de l'humour. Tebo maîtrise parfaitement l'écriture (sous acides de bananes) sans oublier la parenté illustre d'Alice. Keramidas fait un travail technique formidable tout en dessinant des pleines pages hallucinantes. Un album à éviter, sous peine de tomber amoureux des auteurs...



ALICE AU PAYS DES SINGES

AUTEUR : TEBO

DESSINATEUR : KERAMIDAS

COLORISTE : NOB

COLLECTION : HUMOUR BD

EDITION : GLENAT
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Chasseuse d'Invader depuis 2007 (c'est mon blog qui s'en rappelle !), je ne pouvais que partir en chasse du roman graphique de Nicolas Keramidas qui raconte ses aventures de chasseur d'invader ! 



C'est grâce à la Bibliothèque Numérique de la Ville de Paris que j'ai pu mettre la main sur cet ouvrage et que je m'en suis régalée.



Après un bref rappel de l'histoire de ces mosaïques, de leur évolution, disparition, réinsertion, l'auteur raconte sa quête systématique, ville par ville, des œuvres d'Invader, procédant méthodiquement pour en flasher un maximum, les installer dans l'appli et faire ainsi grimper son score ! 



Son style de dessin n'est pas vraiment ce que je préfère, mais j'ai aimé la manière dont il racontait ses voyages, en solitaire ou en compagnie d'autres chasseurs, qu'il connaissait ou pas, avant de s'embarquer pour un périple automobile ou ferroviaire aux quatre coins de l'Europe.



J'ai aimé la façon dont, lors des balades familiales, il réclamait un petit détour 'il y en a un juste là, dans la rue à droite ... ', phrase que je prononce régulièrement lors de mes balades parisiennes.



J'ai été impressionnée par son organisation : disposer de la carte des emplacements, planifier rigoureusement les déplacements pour optimiser la collecte ... alors que je me balade le nez en l'air au petit bonheur la chance ! 



J'ai également apprécié qu'il garde secrète sa rencontre avec l'artiste qui clôt cet ouvrage !



Bref, un livre intéressant sur une quête urbaine, encore sans fin ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Deux ans après avoir retrouvé des numéros de Mickey Adventures, le duo Trondheim & Keramidas a réussi à mettre la main sur un lot de numéros contenant les Donald Adventures, mais cette fois ci, le lot est complet !



Et si je n'avais pas accroché au Mickey's Craziest Adventures, il en est tout autre pour ce Donald's Happiest Adventures.



Dans cette épisode, Donald va être envoyé par Picsou sur une mission bien particulière, la quête du bonheur.

L'aventure qu'il va mener sera intéressante et la morale de l'histoire le sera d'autant plus.

Je suis beaucoup moins emballée par ce tome.

Certaines scènes et répliques m'ont fait sourire , mais les gags deviennent parfois un peu lourds... Je ne me suis pas ennuyée , mais je n'en garderai sûrement pas un souvenir impérissable.

Il y a un tome 3 , mais je crois que je vais m'arrêter là.

Ce douzième tome est une suite logique du "grand animateur". Les automates dotés d'une flamme de vie créés par l'ancêtre Vaucanson sont toujours en vie et cachent leur état. Au cours de fouilles archéologiques, la découverte du grimoire de l'inventeur va bouleverser le cours des évènements. Plusieurs intérêts contradictoires s'opposent et tous les coups sont permis. On retrouve les olfs, j'aime ces êtres, ils paraissent inoffensifs et un peu bêtes mais en réalité ils sont très fort et obéissent juste à une logique de vie différente.

Je n’ai pas été emportée par ce tome.



La bande s’agrandit et poursuit la quête initiale qui est d’atteindre le sud pour soigner Luuna de sa schizophénie totémique.



Après le cliff-hanger du tome précédent, je m’attendais à de l’action, de la surprise et des feux d’artifice dans tous les sens !

Mais en fait... bof



Les deux totems meurent et leurs âmes trouvent refuge dans les pipintus.

Entre-temps, la bande a joué à la baballe dans une tribu du désert, déjoué les plans machiavéliques d’un shaman corrompu et poursuivi leur marche, pour déboucher devant des temples style maya.



Pas convaincue par ce tome...

J'ai largement préféré ce tome au précédent, dans lequel je m'étais pas mal ennuyée.



Dans ce volume, Luuna poursuit sa quête pour lever la malédiction qui pèse sur elle, accompagnée des trois guignols pipintus (si je me souviens bien) et de ses deux loups totems.



En chemin, elle rencontre un vieil homme qui lui demande de l'aider à se réconcilier avec son totem, car depuis plusieurs années, celui-ci l'a abandonné. Sentant sa mort prochaine, il souhaite renouer avec lui pour partir en paix.



J'ai trouvé que l'ensemble de la BD était plus cohérent et captivant que le premier volume, que les enchaînements des cases était plus fluide. Je trouve aussi que contrairement au volume précédent, ce tome ne nous étouffe pas sous une masse de bulles et de dialogues creux. Ouf !



Du coup, je révise mon jugement, et je pense bien continuer encore un peu cette saga !

L'histoire débute à un moment crucial de la vie de Luuna, une jeune squaw de la tribu des Paumanoks : cette nuit, elle va découvrir quel est son animal totem. Elle part donc dans la forêt, accompagnées des trois petits pipintus (des génies des animaux) qui ne la quittent pas d'une semelle.

L'heure de la révélation est donc arrivée pour Luuna, mais voilà, ce n'est pas UN animal totem qui lui a été attribué, mais DEUX. Il s'agit de deux loups, un noir et un blanc, qui symboliseront, on l'a compris, la dualité de sa personne. En effet, une fois par mois, Luuna le loup noir prendra le dessus et Luuna sera mauvaise.

Un album de mise ne place, un thème ultra-classique, une ambiance magico-fantastique avec des animaux qui parlent et des esprits, des dessins plutôt réussis malgré des couleurs un peu trop sombres parfois... Une lecture sympathique mais rien de très original pour le moment, à voir comment cela évolue dans les prochains tomes.

j'ai trouvé le concept géniale, et j'ai acheté la bd en précommande, et je n'en suis pas déçu. cela m'a permis de découvrir des auteurs que je en connaissais pas, en redécouvrir d'autre. de plus cette bd est faite d’une façon où avec son sommaire, on s'en sert un peu comme une prescription médicale, car les histoires sont classés par soucis, la bd pour les jours où j'ai mal partout, la bd quand je me trouve moche, la bd quand je n'arrive pas à dormir.... Un concept marrant, ludique et intelligent. même si je n'adhère pas à tous les styles et si certaines histoires ne m'ont pas emballés, dans l'ensemble, c'est un beau projet, où l'on contribue à une bonne action en se faisant plaisirs.

le scénario est classique

mais l histoire est bien construite, les dessins sont très beaux et lumineux.

passionnant 👍

Et donc le voilà, le tome, celui que j'attendais, et qui clôt le cycle dixit la pastille de couverture. Enfin quelque chose qui bouge dans la quête de Luuna et que l'on nous serine depuis le début, combien vitale cette quêt-oh! un papillon !

Ironie scénaristique, j'ai envie de dire tout ça pour ça... je pense que ce livre aurait pu tout à fait être le deuxième opus et l'histoire de rebondir ensuite. J'espère que la suite prend son scénar à deux mains (mais j'avoue moi j'arrête là, ras le pipintu).

Ceci râlé les dessins sont superbes et merveilles, les textiles soignés et travaillés, les couleurs chaudes et enjôleuses. Bref des cases idéales pour clore un chapitre.

Et nous voilà arrivé à la fin du premier cycle, après de nombreuses péripéties Luuna nous emmène vers une fin très surprenante !

Emprunté à la bibliothèque je n ai pas la suite ! Bouh.

Alice espérait bien que le tigre la ramènerait indemne au Pays des Merveilles... mais il était écrit que ses aventures ne devaient pas s'arrêter là et la voilà qui atterrit au Pays de Nulle, interrompant le capitaine Crochet et Peter Pan en pleine chamailleries. Un Peter Pan plus polisson que jamais qui, non content d'avoir réussi à prendre la fuite, a également transformé Crochet en crocodile... Et tout notre beau monde d'être englouti par une baleine et de se retrouver au Pays des Singes. Retour à la case départ...

Le chemin d'Alice est décidément semé de bien d'embûches !



Techniques identiques au premier tome pour des résultats identiques : une relecture des héros de l’enfance (sous une lumière parfois guère flatteuse), des dialogues aux petits oignons où les bons mots et les vannes dominent, de jolies dessins et de belles couleurs... Une série que l'on suit avec très grand plaisir, en attendant le troisième car indéniablement Alice n'est pas encore arrivée au bout de ses aventures.

Ça devait bien finir par arriver... . À force de galoper derrière les lapins blancs, il était couru que la petite Alice allait se casser la binette et s'attirer des problèmes... ben, ça n'a pas loupé ! Tombée dans un trou de taupe, la voilà qui déboule au Pays des Singes, pays peuplé, comme son nom l'indique, par des singes qui la prennent pour Tarzan, par un tigre en mal de reconnaissance et par une plante carnivore végétarienne. La liste n'étant pas exhaustive, Alice fera bien d'autres rencontres avant de recouvrer la mémoire (enfin, quelques morceaux de mémoire) et le chemin qui la ramènera chez elle... ou pas...



Voici le premier opus d'une série bien loufoque, où les auteurs mélangent avec bonheur les classiques jeunesse. Une BD truffée d'humour et de blagues potaches où les vannes fusent, pour le plus grand plaisir des jeunes lecteurs et des autres. Le dessin, tout rond, est à croquer, les couleurs superbes et la mise en case rigolote. Bref, un plaisir pour les yeux et les zygomatiques !

Luuna a quitté son territoire pour partir à la recherche d'un peuple d'humains qui auraient les pouvoirs de l'aider à contrer cette malédiction. Depuis sa nuit des totems elle est partagée en sa part d’ombre et sa part de lumière. Une nuit par mois, elle sera la servante d’Unkui le sombre dieu et cette nuit-là Luuna deviendra le mal incarné.



Sur le chemin de sa quête, elle rencontre un vieil indien décédé qui lui demande de l'aider à retrouver son totem afin de rejoindre les forêts du ciel.

Au cours de leur avancée il va lui raconter sa vie mais aussi bon nombre d'histoires sensées apporter du soutien aux hommes et une réflexion par leur morale parfois sous-entendues.





Dans ce deuxième tome nous nous éloignons un peu de la quête initiale de Luuna. Pourtant grâce aux dessins aux traits toujours aussi clairs et expressifs nous suivons les histoires du vénérable comme des enfants à la veillée.

La différenciation de la couleur de base des pages pour distinguer les pages contes de celle de l'histoire "vraie" amènent par leur côté sépia un côté nostalgique et rêveur.



De plus apprendre à connaître les peuples amérindiens aux travers de leurs contes apportent un plus à l'ambiance du récit.

Les 3 petits esprits des animaux sont la partie humour de cette histoire et dans ce tome-ci ils restent égaux à eux-mêmes en nous apportant du sourire au cœur parfois de la tourmente.



La part de noirceur de Luuna quoique plus discrète n’en est pas moins présente et la voir confrontée à la noirceur de cette forêt maudite ne va que la porter en avant et lui donner plus de force face au totem blanc. La dualité de Luuna mais ici aussi de la Nature elle-même suite à une autre malédiction, plus humaine celle-là, va donner à la suite des aventures de Luuna un contexte plus sombre et cependant très touchant par les sentiments profonds qu’elle dégage.

C’est donc une suite dans la lignée du précédent tome et un intermède qui semble nous présager un avenir intéressant pour notre héroïne.

Luuna est la fille du grand Sachem des Paumanoks, peuple Amérindiens ayant la capacité de voir les génies de la nature. Cette nuit de pleine lune est SA grande nuit, celle de son Initiation afin de découvrir son totem sacré.

De leur côté des rebelles rejetés par les leurs pour adorer Unkui, le dieu sombre profitent de cette grande nuit en son honneur pour le célébrer et l’appeler à eux.

En quoi cette nuit particulière va-t-elle influer sur la destinée de Luuna ?

C’est ce que nous allons découvrir en suivant son Initiation et les terribles conséquences de la malédiction de Unkui.

Car en cette nuit de magie et de noirceur, nuit où Luuna vient chercher son totem, Unkui et Hopahpa ont fait un marché. Si la lumière d’Hopahpa veut protéger l’âme pure de Luuna elle devra chaque prochaine pleine lune appartenir à Unkui et cette nuit-là sera Terrible !

La voici donc maudite et accompagnée de son animal totem : les loups, un blanc pour la lumière d’Hopahpa et un noir pour les ombres d’Unkui.





Si vous ne connaissez pas encore Crisse, sachez que ses personnages féminins pour la plupart ont tous une destinée formidable : Atalante, Marlysa, L’épée de Crystal… Mais aussi d’autres styles avec Kookabura plus futuriste ou Nicodemus Red ou même les secrétaires plus humoristiques. On y reconnaît à chaque fois sa patte dans les visages et les caractères de ses personnages.

Mélange de mythes et de malédiction, Luuna ne fait que confirmer ses préférences mythologiques ici pour la culture amérindienne.

Aux travers de dessins magnifiques, nous suivons la quête de notre héroine. La forêt nous apparaît alors sous un jour nouveau puisque grâce aux facultés de Luuna (tel Yakari) de communiquer avec les esprits de la forêt, elle est aussi capable de comprendre ses habitants et c’est donc accompagnée de Papaki le grand cerf qu’elle va cheminer vers son destin et une possible réponse à ses questions.



La clarté et les couleurs vives et gaies des Paumanoks vont combattre dans le scénario et les graphismes les couleurs noires et sang de la faction maudite des rebelles.

D’un simple coup d’œil le lecteur peut donc apprécier l’ambiance des planches.



La découverte des différents génies de la nature parfois peu connus de nos civilisations nous entraînent alors dans la mythologie amérindienne avec enthousiasme.

Les différents génies de la forêt, arbres ou animaux, ont d’ailleurs été dotés par le scénariste de caractères particulièrement intéressants et leurs dialogues apportent une touche d’humour rafraichissante au cœur de cette histoire somme toute sombre de malédiction.



C’est donc une lecture à découvrir pour ses dessins et son scénario fantastique et surtout peu conventionnel par sa part de mythes amérindiens.



A ne pas manquer non plus le cahier d'esquisses en fin de volumes!!
Lien : http://aelyfofo.wix.com/lesp..

Cette critique vaut pour le cycle entier. Je n'ai pas accroché énormément à cette série même si l'idée de nous transporter dans l'univers des légendes indiennes m'a séduit au départ; j'ai été plutôt réticent aux dessins de Keramidas, même si j'ai finis par m'y faire et les oublier un peu pour me plonger dans l'histoire. Histoire d'ailleurs qui manque quelques de cohérences à mon goût, on passe d'une page à l'autre voire même d'une case à l'autre sur la même page sans prévenir, et il me faut un certain temps pour faire le lien.

Dans l'ensemble j'ai trouvé les personnages des petits esprits limite lourdingues, même si parfois l'humour qui en ressort fait mouche ( malheureusement pas assez souvent ni justement). L'histoire est un voyage dans le temps, qui souffre de sauts temporels non préparés mais dans l'ensemble j'ai pris plaisir à voyager à travers les légendes indiennes.