Citations de Nicolas Poupon (30)
- Salut Maman, ça va ?
- Couci-couça.
- Ryan ?
- Les médecins lui ont diagnostiqué un cancer... il savent pas s'il va s'en sortir.
- C'est que de la télé, maman...
- Je sais, mon grand. Me prends pas pour une idiote... Mais quand tu penses que c'est un accident de voiture qu'a déclenché la maladie... Ces chocs psychologiques, c'est quelque chose quand même... Alors s'il apprend que Sabrina le trompe, là...
(p. 90)
- et alors ? Ton histoire...elle est pas finie ?
- évidemment qu'elle est pas finie...une histoire à emporter, ça n'a jamais de fin.
- quel intérêt ?
- Une histoire entière, tu finis toujours par l'oublier, tandis qu'une histoire inachevée, t'es obligé d'y repenser. Et avant d'avoir réussi à la finir, tu verras qu'elle en cache plein d'autres.
- Allô, maman ?... C'est Mike, ça va ?
- Hmm... Hmmmm...
- Ca a pas l'air d'aller ?
- Ryan est mort.
- Qui ça ?
- Ben Ryan... Ryan de la télé...
(p. 64)
Le bleu marine, c'est pareil que du noir... Mais en bleu.
-Je m'appelle Fleur.
Dans toute ma vie, j'ai grandi de 2 centimètres et demi. Dit fleur en tendant la main au géant.
-Je m'appelle Gontran, et je suis haut comme 17 immeubles.
Sud, Nord, Est, Ouest, on s'était pas mal posé la question avec JP. Et comme on arrivait pas à se décider, on a fini par choisir le Centre. JP, le Centre, y disait que c'était l'idéal pour des gars en cavale. Que si les flics nous repéraient, on pourrait s'enfuir dans n'importe quelle direction. Des arguments comme ça, ça pouvait pas se contredire.
(p. 62)
Les journées qui commencent par des "bonsoir", vaut mieux les passer couché...
Et c'est à peu près ce qu'on a fait, vu qu'y avait rien à faire.
JP, il a passé sa journée à fumer. J'voyais que ça tournait dans sa tête. (...)
C'est le problème du rien... Ca laisse trop de temps pour réfléchir.
Et trop réfléchir, quand t'as rien à foutre, quand tu peux rien faire d'autre que rien foutre, c'est pas bon.
Un putain de cercle vicieux, un vrai, qui t'entoure et qui se resserre petit à petit.
(p. 55-56)
Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité.
Le biologiste passe, la grenouille reste.
On peut faire semblant d'être con, par contre, on a toujours du mal à faire semblant d'être intelligent...
Après tant de femmes hystériques, Germain avait enfin trouvé la compagne idéale.
C'est pourquoi magnanime, il passait sur sa façon si excentrique de ne pas s'habiller.
( canard et canard/bouée)
Il n'y a pas de plus belle fin qu'une histoire qui commence
Mon nom à moi, c'est Mike, comme dans les séries télé.
Quand j'étais petit ma mère, elle disait que c'était un prénom qui faisait beau, pas comme Laurent ou Guillaume. (...)
Elle disait aussi que ce prénom, y m'aiderait si je voulais travailler dans le showbiz. (p. 12)
"(...) — Qu'est-ce qu'elles ont, vos oreilles ? Ne soyez pas ridicule ! En vieillissant, les femmes sont de moins en moins regardantes. C'est la chance des moches ! (...)"
Nicolas POUPON, Avenirs en Solde, 2019, Delcourt/Pataquès (p. 27).
"(...) - Je cherche un trésor et je trouve un lave-vaisselle... sur une île déserte... si Dieu existe, je crois qu'il est en train de se foutre de ma gueule. (...)"
Nicolas POUPON, Une île à la mer, 2017, 6 pieds sous terre éditions.
— Allez, je vous sers un petit verre! Vous allez voir, l'alcool, ça aide quand même à régler pas mal de trucs!
Bon, c'est de l'aide de proximité, sur le long terme, c'est un peu plus aléatoire, mais bon…
Ouais, ben articule un peu, j'parle pas le nuage, moi.
[p58]
Chien : Moi ? Une lopette ? Mais pourquoi il a dit ça ?
Poisson rouge : Sûrement parce qu'il trouve que tu lui aboies pas assez dessus.
Chien : Aboyer, aboyer... Oui, évidemment, je vois ce que vous voulez dire... dans les grandes lignes... mais si vous pouviez apporter à ce concept somme toute assez flou un petit développement théorique...
Poisson rouge : Quand je pense que cette chiffe-molle partage 99,99 % de son patrimoine génétique avec un pitbull, je sens le requin qui gronde en moi.
"(...) - L'écologie ?! Evidemment que je sais ce que c'est ! Pour qui vous me prenez ?! L'industriel qui pollue comme un cochon pour s'en mettre plein les fouilles, sans aucune vision à long terme, quelle caricature !! Si on pollue autant aujourd'hui, c'est pour mieux investir demain ! Sans pollution préalable, excusez-moi, mais le marché écolo, c'est peau d'balle ! Les premiers écolos, c'est nous ! (...)
Nicolas POUPON, Une île à la mer, 2017, 6 pieds sous terre éditions
Cette B.D. est censée nous faire rire , mais ce genre d'humour ne touche pas grand'monde , loin s'en faut . Elle n'a pas réussi à me faire sourire , c'est dire .
Les sketchs sont lourds , les textes sont poussifs , on flirte trop souvent avec le néant . Sans intérêt .