Nienke Bakker

Un livre particulier sur un artiste particulier. Sur l'évolution de cette folie qui habitait Van Gogh qui à fini par l'autodétruire. Une analyse des différents aspects et du parcours de l'homme à travers son art je croie qui l'a maintenu en vie plus longtemps que prévu, avec des témoignages et des documents qui explique le parcours de la bête qui sommeillais en lui et qui de temps à autres s'emparais de son esprit. Triste de lire ce parcours et en même temps j'ai de l'admiration pour son courage de faire le transfert dans ces tableaux de cette parcelle de lumière de son âme d'artiste. On ne voient pas sa folie dans ses tableaux, on voient ce fil de lumière presque incandescent de couleur qui nous touchent. Troubler par les détails, peu être trop, comme le rapport du médecin, de l'arme qui a s'est supposé servi et qui à été mis en vente à l'encan la semaine dernière. Malgré tout je préfère regarder ses tableaux et Voir ce qui a de plus beau en lui. Un livre pour les curieux, mais, non obligatoire pour découvrir l'art de Van Gogh.

La correspondance de Van Gogh nous transmet sa passion pour l'art et la littérature. Tout au long de son parcours, nous suivons ses goûts depuis ses observations de jeunesse, alors qu'il travaille chez Goupil une galerie d'art, ensuite lorsqu'il atteint les sommets dans son oeuvre, jusqu'à l'exaltation des derniers mois.

Dans ce livre, de superbes reproductions nous montrent les oeuvres que l'artiste a croisées, vues et décrites. Ainsi nous retrouvons les qualités que Van Gogh cherchait dans l'art des peintres contemporains et de ceux du passé et quels étaient les critères qu'il utilisait pour juger, admirer ou condamner les oeuvres d'art.

Un très beau livre pour ceux qui veulent comprendre les sources d'inspiration artistique de Vincent Van Gogh.


Lien : http://www.httpsilartetaitco..

Fabien Simode, L'Œil

« Résultat d'un ambitieux programme de recherche pluridisciplinaire sur "La pratique d'atelier de Van Gogh" ce livre passionnant ambitionne de tordre le cou à une vieille légende selon laquelle le peintre, autodidacte, aurait suivi seul sa propre voie indifférent aux expériences de ses contemporains et mué par une intuition innée. »

Un ouvrage.... Pas si réussi.

Un fond très moraliste que l'on ressentait déjà lors de l'exposition, les temps ont changé, la censure omniprésente trouve dans le sujet un moyen de montrer l'exemple de manière assez déplacée si l'on regarde le choix des sujets, leur mise en articulation "temporelle" et la place de la photographie jugée pornographique à l'époque et mise volontairement à part dans l'exposition avec mise en garde, comme pour la séparer du contenu artistique.

Si celà était justifié lors de l'exposition sur Mappelthorpe au Grand Palais pour ses images les plus crues, celà ne l'était pas vraiment ici, surtout que les images les plus "canaille" étaient en format minuscule à voir presque à la loupe et pas conséquent hors de portée des petits (même en taille, du coup, histoire d'être plus ridicules.)

Un(e) gardien(ne) à l'entrée aurait suffi pour filtrer si jamais certains ne se sentaient pas "sûrs" de voir.

Beaucoup de bruit pour rien.

Comme cet ouvrage encore plus orienté dans sa version anglaise.

L'on peut rappeler aussi la fadeur de l'impression, les images insérées sur deux pages qui les séparent, d'autres en format si minuscule avec une logorrhée redondante et injustifiée.



Rébarbatif.

L’édition d’Actes Sud est volumineuse mais elle est sans doute la plus exhaustive en un seul volume parmi les publications récentes. La courte biographie permet de ressaisir les lettres dans leur contexte et d’observer ce que Vincent n’écrit pas. La présence de notes aurait été appréciable, au risque de d’alourdir un ouvrage déjà conséquent. Dommage que seulement quelques croquis présents dans les lettres soient intégrés à cette édition. Cela reste une bonne introduction aux lettres.

J'ai eu du mal à noter ce beau livre.



En effet d'une part, il est incontestablement richement illustré et manifestement issu d'un souci de rassembler les dernières recherches sur VanGogh.



Mais, d'autre part, comment des "spécialistes" de Vincent Van Gogh peuvent ils encore aujourd'hui :

- parler du "suicide" de Vincent, qui s'est en réalité "accidentellement" fait tiré dessus par un jeune qui gravitait autour de l'artiste au moment de son séjour à Auvers sur Oise ?,

- parler de la "Folie" de Vincent, alors que celui-ci souffrait manifestement d'une forme rare d'épilepsie sans convulsions ?,

- citer les dires de Gauguin pour étailler la "folie" de Vincent ? alors que ce serait Gauguin lui-même qui, dans un accès de colère, aurait tranché l'oreille du pauvre Vincent!



Dommage....