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Critiques de Nina Gorlier (88)
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La bête du bois perdu

Sybil sait qu'elle ne peut pas être heureuse. En tout cas, pas avec la Bête toujours dans les parages qui menace le village. Dix ans sont passés depuis cette nuit terrible. La Bête a arraché la vie à sa mère et rendu fou son père. Le cœur désormais chargé de colère et d'inquiétude, Sybil se donne pour mission d'aller tuer elle-même la Bête dans la forêt.



L'ambiance de cette lecture est tout à fait unique. On marche aux côtés de Sybil, on reste sur nos gardes et son aventure nous laisse une drôle d'impression. Sybil est-elle prête à s'aventurer seule en forêt? Son aventure est faite d'étranges rencontres et nous tentons de comprendre ce qui se cache réellement dans ces bois. On ne sait pas où on va et cette forêt est loin d'être rassurante. C'est comme si elle jouait avec l'esprit de notre héroïne. Sybil semble perdue et le lecteur avance également dans un flou total.



Lors de quelques passages, son histoire laisse place à celle du Prince Espérance et à ma grande surprise il y a également eu des petits clins d'œil à plusieurs contes. Tout cela s'entremêle et on tente de découvrir quelle direction a choisi l'auteure. Il faudra patienter jusqu'à la toute fin pour comprendre où on a mis les pieds. J'ai passé un bon moment dans l'ensemble, même si le récit reste très lent tout au long de la lecture et les réponses sont très tardives. L'auteure mise sur ce côté mystérieux, et pas moins sombre, nous fait mariner tranquillement. Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais, mais le conte de la Belle et la Bête y est totalement transformé et on découvre ça, tout intrigué.
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La bête du bois perdu

S’il y a bien une chose que j’ai beaucoup apprécié dans ce roman, c’est la décision de l’auteure de ne pas baser l’intrigue sur la romance mais, sur une histoire de vengeance. Ça a le mérite d’être original par rapport aux autres réécritures de « La Belle et le Bête » que j’ai pu lire.

L’histoire en elle-même est vraiment intéressante, bien menée et j’ai adoré retrouver l’atmosphère terrifiante des contes de fées (frissons garantis à certains moments).

Néanmoins, j’ai eu du mal à accrocher à la plume de l’auteure (notamment la construction de ses phrases qui m’a souvent embrouillée) et j’en ai gardé une impression assez mitigée.
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La bête du bois perdu

Il est temps de vous parler de cette réécriture du conte de la Belle et la bête (oui encore une haha) que j'ai terminé il y a quelque jours et qui a été une lecture plutôt mitigée pour ma part.





J'ai trouvé le début plutôt sympa plutôt mystérieux avec une plume vraiment poétique et très enchanteresse. C'est le gros point positif de ce bouquin, la plume est très travaillée et très jolie. Ça a un vrai côté féérique qui renvoi vraiment parfaitement aux contes. Chaque phrase est bien tournée, réfléchie.





Malheureusement j'ai vite décroché. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire car le rythme devenait de plus en plus long au fil des chapitres. Trop de longueurs, trop d'errance qui alourdissait le texte. Dommage car la venue d'un personnage en particulier par la suite donnait un peu de pep's à l'intrigue mais pas assez pour me faire oublier qu'il ne se passe pas grand chose durant ces longs moments dans la forêt. J'avais l'impression de tourner un peu en rond.





En bref, un lecture assez mitigée pour ma part. Une plume magnifique mais qui n'a pas réussi à contrebalancer toutes les longueurs que j'ai pu relever. Dommage car j'adore ce genre de réécriture. Je suis certaine qu'il trouvera son public. À vous de voir si vous voulez tenter !




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La bête du bois perdu

Si vous y êtes prêt, c’est une lecture écrite d’une belle plume qu’il vous faudra découvrir par vous-même. Oserez-vous plonger dans le bois perdu ?

Le lecteur pourra retrouver la plume enchanteresse comme seule Magic Mirror Editions le propose à l’heure actuelle, et pourra sourire à certaines évocations, se rappeler de ses contes de fée, mais attention on est loin d’un gentil Disney.



Sybil est une jeune femme pas tout à fait comme les autres, car elle ne rêve pas de se marier. Elle aime découvrir et agir par elle-même. Le lecteur est invité à suivre Sybil et pourra aisément s’attacher à cette belle femme qui est aussi gentille, rusée, libre, et prête à se défendre. Bref, elle ne répond pas vraiment à la norme de la société, encore moins de son temps, et certains le l’ont lui ai fait sentir.



Sybil a des soeurs, des frères, un père. Ses frères sont loin. Son père dépérit à vue d’oeil. Leur chère mère est morte il y a pas mal d’années, à cause de la Bête. Et Sybil rêve de vengeance. Que s’est-il vraiment passé ? Où on est la vie de toute la famille aujourd’hui ? Encore une fois, le lecteur peut déjà se rendre compte que c’est plus d’une vie qui a été brisée et chamboulée. Il y a également toute une réflexion sur la vengeance, surtout qu’une telle haine fait que cela devient la raison d’être de la personne qui cherche à l’assouvir.



Partagée, Sybil ne part pas totalement au hasard. Une suite d’événements l’y entraînent. Mais cette aventure est très loin de ce qu’elle et nous auriont pu imaginé. Où est la vérité ? Où est le mensonge ? Des éléments semblent être plus qu’étranges. Elle fera également des rencontres. A qui se fier ?

Et est-elle seulement de taille à lutter contre la Bête ? à la tuer ? Quelle sera sa vie ensuite ? Reviendra-t-elle seulement en vie ?



Ce bois, cette forêt plus qu’étrange a de quoi nous faire perdre la tête, donner des frissons.



Mais petit à petit les éléments vont se relier, le puzzle va se rassembler.



Ce qui est certain, c’est que c’est une aventure marquante, avec plein de choses sur lesquels réfléchir, et qu’elle ne sera plus jamais la même.

Elle n’est pas non plus à l’abri de ne jamais se tromper, oublier un avertissement etc.



Et que dire quand suite à une rencontre, la personne lui dit « Quelle bête ? ».



Si le lecteur suit majoritairement Sybil, à d’autres moments il est ailleurs, il lui faudra être attentif, et se laisser porter.



Vous savez ce que l’on dit, chaque histoire a sa part de vérité.



Puissance et frissons se dégagent de cette histoire sous une belle plume.

Mais oserez-vous seulement allé dans les bois ? Attention, on vous aura prévenu. N’y perdez pas votre tête.
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La bête du bois perdu

J'ai beaucoup aimé cette réécriture de conte, que j'ai trouvé originale. C'est l'histoire de Sybil, elle a perdu sa mère, il y a des années, tuée par la Bête. Cette chose qui s'en prend aux gens de son village depuis une centaine d'année. Sybil part dans la forêt pour tuer cette Bête et enfin venger sa mère et ses autres victimes. A travers sa quête, Sybil va rencontrer divers personnages, qui nous rappelle d'autres contes (le Petit Chaperon Rouge, la Belle au bois dormant, Cendrillon, Blanche-Neige ...)



Malgré les petites fautes d'orthographes et de frappes dont certains reprochent d'être trop important (alors que pas tant que ça), j'ai apprécié ma lecture, qui fut fluide et agréable. Je voulais constamment savoir ce qui allait se passer, qu'est-ce qui se passait dans cette forêt enchantée, qui était la fille qui accompagne Sybil.



C'est vrai que le texte aurait eu besoin d'une petite relecture et réécriture, néanmoins, cela reste une belle histoire, à découvrir !



Cela me donne envie d'acheter d'autres romans de chez Magic Mirror Editions.
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La bête du bois perdu

Chers vous,



Ce blog semble prendre un nouveau tournant grâce au Challenge Jeunesse/Young Adult de Muti et au PLIB 2019 et ce n'est pas sans me déplaire car j'apprends à sortir de mes sentiers battus... Au moins en termes de lecture.



Je viens de finir La bête du bois perdu. Je l'aurais certainement lu d'une traite si je n'avais pas bossé autant. (Merci les fêtes de fin d'année.). Ce livre, je l'ai ouvert, sans savoir de quoi il parlait. Je remercie les éditions Magic Mirror (que je découvre, au passage) d'avoir mis ce roman, en numérique, à disposition des jurés du PLIB.



Très rapidement, en commençant la lecture, on découvre une réécriture de conte, avec ses codes. Si on reconnaît facilement La Belle et la Bête, on retrouve de nombreuses références à d'autres histoires de notre enfance.



Nina Gorlier a eu l'excellente idée de proposer un tome unique ! C'est beaucoup trop rare, trop confidentiel, dans les littératures de l'imaginaire où les sagas sont légion. Ici, on ne s'ennuie absolument pas. L'auteure nous offre un récit très intense, avec deux histoires en une. Quant au style d'écriture, il correspond tout à fait grâce à des mots poétiques et des phrases fluides.



Par contre, chaque rencontre que fait Sybil, la protagoniste, est plus ou moins éphémère et nombreuses (d'autant que le roman est assez court). Dommage car cela entraîne un schéma assez répétitif et un peu lassant.



Dans l'ensemble, c'est une bonne lecture qui m'encourage à découvrir d'autres romans dans le même genre.



Alors, à vos conseils et à bientôt !
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La bête du bois perdu

Une revisitation originale du conte La Belle et la Bête. L'autrice fait preuve d'imagination et sa reprise, quoique sombre, offre une vraie fraîcheur à l'histoire, par son angle d'approche complètement différent du conte connu. Malheureusement, la jeunesse de la plume se faisait trop ressentir par endroits et des coquilles typographiques m'ont empêchée de pleinement apprécier cette histoire. Je garderai un oeil sur les prochaines oeuvres de Nina Gorlier, malgré ces défauts de premier roman, l'originalité de cette revisitation laisse augurer de belles choses pour la suite.
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La bête du bois perdu

Je ressors assez déçue par ce livre. Le début était prometteur et était écrit comme un conte, puis ça devient très long et il se passe vraiment peu de choses une fois que Sybil décidé à pénétrer dans le bois pour tuer la Bête qui terrorise son village. De même, elle a une grande famille (deux sœurs et trois frères qui n'ont pour les garçons, même pas la chance d'avoir un nom et je ne comprends pas leur intérêt vu qu'ils sont totalement absents de l'histoire). La quête de Sybil est donc de tuer la Bête. Les bois lui font perdre la tête et les rencontres qu'elle fera lui feront perdre une partie de sa raison. Heureusement que Rose, une jeune fille amnésique à cause des bois sera là pour la soutenir. Sybil change régulièrement d'avis malgré sa détermination (à cause des bois qui font perdre la mémoire), mais je l'ai trouvée trop changeante justement. Je ne me suis pas attachée à elle et j'ai fini par survolé tout un pan de l'histoire...

Même si la fin est triste et touchante (avec cette notion de fatalité), j'ai trouvé que c'était un peu ridicule (et facile) car le prince aurait probablement pu sortir de sa malédiction depuis le début. Bref la fin m'a laissée dubitative et le mélange de nombreux contes ne m'a pas vraiment convaincue (plus un patchwork pour donner des éléments à l'histoire qu'autre chose). Une déception.
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La bête du bois perdu

--- Cette plume… ---



C’est la première chose qui m’a marquée en débutant ce livre ; elle est tout simplement magnifique ! De plus, le style est fluide, sans lourdeurs, alors qu’il respecte ce côté féérique, poétique même, que l’on retrouve systématiquement en merveilleux. Un pur régal !



À noter que Nina Gorlier tient également un blog où elle chronique ses lectures. N’hésitez pas à y faire un tour !



--- Une histoire dans une histoire ---



C’est un peu sur ce principe qu’est construit ce one-shot. En effet, en début de chaque partie, on découvre quelques bribes d’un lointain passé où un roi et une reine tentent désespérément d’avoir un enfant. C’est d’ailleurs cet aspect du récit qui m’a le plus captivée.



En parallèle, Nina Gorlier relate les aventures de Sybil, une jeune femme dont la mère a été tuée par un monstre cruel, surnommé la Bête. C’est donc dans le sang que commence cette histoire, et je dois avouer que j’étais très emballée par cette entrée en matière prometteuse !



--- Une dynamique maladroite ---



Si, au départ, les bases de l’intrigue se mettent doucement en place – Sybil décide notamment de se venger de la Bête -, j’ai vu le rythme ralentir progressivement. Encore et encore, tandis que notre héroïne se perd dans la Forêt sans espoir de retour. Et c’est ce qui m’a gênée dans ce livre ; j’avais littéralement l’impression de tourner en rond, au même titre que Sybil.



De plus, un schéma récurrent apparaît rapidement. Pour faire simple, la Belle fait diverses rencontres durant son périple, ce qui lui permet d’en apprendre plus sur la Bête, mais chacune demeure éphémère. Or, cela n’a fait que renforcer mon sentiment de revivre les mêmes événements.



Heureusement, Sybil finit par s’attacher à un personnage en particulier, et c’est grâce à ce dernier que j’ai réussi à tourner les pages dans les moments creux, assez nombreux. Je ne vous en dirai pas plus, car même son nom constituerait un spoil, mais sachez que je l’ai apprécié !



--- Une réécriture de conte originale ---



Si j’ai peiné à suivre les errances de Sybil au coeur de la Forêt, j’ai repris confiance en voyant la fin s’amorcer petit à petit. J’ai alors découvert les dessous de l’intrigue, et c’est les yeux agrandis par l’émerveillement que je suis parvenue jusqu’au dénouement.



En fin de compte, ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman, ce sont les idées avancées par Nina Gorlier. En effet, celle-ci s’est totalement réapproprié le conte de La Belle et la Bête, tout en respectant le mythe initial. Mieux encore, dans La Bête du Bois Perdu, on croise d’autres contes très connus, et j’ai adoré repérer les indices me permettant de les identifier.



En bref, bien que mitigée, cette lecture m’a donné envie de découvrir d’autres réécritures de ce genre. Le bilan est donc plutôt positif.
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La bête du bois perdu

Plus qu'une réécriture du conte de La Belle et la Bête, j'ai trouvé que La Bête du Bois Perdu était un roman qui s'emparait de plusieurs contes différents pour offrir une nouvelle histoire. À vrai dire, je m'attendais à une relecture plus centrée sur La Belle et la Bête. Si j'ai trouvé que ce n'était pas tout à fait le cas, j'ai quand même bien apprécié ce livre qui est un bel hommage aux contes de fées. J'ai particulièrement aimé la relecture de La Belle au bois dormant, qui éclipse à mon sens celle de La Belle et la Bête.



Le début du roman m'a plutôt refroidie : en effet, je l'ai trouvé très plat, avec une caractérisation des personnages assez fade, des dialogues peu naturels et des répétitions assez maladroites (je ne sais pas combien de fois il est dit que l'héroïne déteste la bête et qu'elle est obsédée par les bois) Heureusement, dès que Sybil arrive dans la forêt, le style de l'autrice devient plus fluide, plus naturel, plus poétique aussi.



À l'inverse des autres lecteurs, j'ai beaucoup aimé les errances de l'héroïne et la folie qui la gagne peu à peu (même s'il y a parfois des répétitions et des longueurs : on sent que c'est un premier roman, et que l'écriture de l'autrice manque parfois d'un peu de maturité) J'ai adoré les révélations finales sur toute cette histoire, et j'ai trouvé cette fin plutôt douce-amère...



Point noir tout de même : beaucoup trop de coquilles ! Je sais que c'est une petite MdE, mais il y en a beaucoup et ça gâche la lecture quand même...



Bref, en résumé, une lecture très sympathique malgré des défauts inhérents à un premier roman. Une jolie réécriture de contes, avec de belles idées originales.
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La bête du bois perdu

Je m’attendais à ce que ce soit une réécriture de conte de la Belle et le Bête… alors oui, mais pas seulement, ça en mélange plusieurs et c’est plutôt surprenant.



Sybil est comme Belle, elle vit avec ses deux sœurs et avec son père rendu fou après l’assassinat de sa femme par la Bête, quelques années auparavant. La jeune femme veut se venger du monstre qui tue des femmes depuis des dizaines années. Pour ce faire, elle la traque dans la forêt, sauf qu’elle va trop loin et s’y perd.



Ce roman est divisé en quatre parties.

J’ai adoré la première : le passé de Sybil, ses relations avec les membres de sa famille, la chasse de la Bête ; c’était passionnant.

En ce qui concerne les deux parties du milieu, je n’ai pas accroché : c’était long ; tant que Sybil rencontre des habitants, c’était plaisant, mais quand elle se perd dans la forêt et commence à oublier, je me suis ennuyée. J’avais l’impression que ça tournait en boucle.

La quatrième partie conclut l’histoire et c’était super intéressant : on a la version des faits d’Espérance et je crois qu’il m’a presque semblé sympathique.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Sybil, il est très complet et elle est attachante. Rose est tout aussi chouette, même si on ignore tout de son passé.



Le seul bémol, ce sont les coquilles. Habituellement, je ne le relève pas dans mes chroniques parce qu’il peut arriver qu’en corrigeant, on passe à côté de certaines, mais là il y en a quand même beaucoup, plusieurs par pages ou toutes les deux ou trois pages puis plus rien pendant des dizaines de pages pour revenir en block… entre les mots oubliés, ceux qui ont une consonance proche mais ne veulent pas du tout dire la même chose (genre “réprimander une nausée”, etc.) et j’en passe, c’était perturbant. C’est dommage, parce que j’ai adoré la plume de l’autrice, malgré une légère inégalité elle est fluide et un brin poétique, néanmoins tant d’erreurs cassait complètement le rythme.



C’était un récit dense avec un solide contexte.

J’ai bien aimé cette lecture et je m’essaierai à d’autres romans de cette maison d’édition.
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La bête du bois perdu

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avec ce livre au titre bien mystérieux. Ça a été une très belle découverte.



On suit l'histoire à travers Sybil, une jeune fille qui vit avec ses deux sœurs et son père dans un village. Près de chez eux se trouve une forêt qui abrite une Bête.

Sybil souhaite venger sa mère qui s'est faite tuer par la Bête et décide de la traquer à travers la forêt. Elle ne s'attendait pas à faire de drôle de rencontres.



On retrouve une revisite de plusieurs contes tels que la Belle au Bois Dormant, Blanche Neige ou encore la Belle et la Bête, ce qui fait que l'univers est vraiment très riche.

J'ai d'abord eu un peu de mal avec tous ces contes réunis car ça faisait beaucoup d'informations à la fois mais petit à petit on comprend pourquoi l'auteure a fait ce choix, notamment à la fin lorsque notre personnage principal Sybil découvre toute la vérité.



C'était un livre vraiment sympa et j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure que j'ai trouvée très poétique.



Merci à Babelio et à la maison d'éditions Magic Mirror pour l'envoi du livre.
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La bête du bois perdu

En voici un joli livre, en plus il est un peu spécial puisqu’il s’agit de la première parution de notre copinaute Moonlight Symphony, sortez le Champagne ! On remercie très fort Nina ainsi que Magic Mirror pour nous avoir envoyé ce bien charmant bébé.



Quand je connais l’auteur, j’ai toujours un peu peur de me lancer dans une lecture car comment je fais si j’aime pas ? Je veux dire, je vais pas aller dire à ma/mon copine/copain d’auteur : « hé en fait, c’était un peu du brin ton truc là ». Du coup, je suis hyper soulagée quand ça se passe bien. ET BIN FiGUREZ VOUS QUE C’ETAIT LE CAS. Ça c’est bien passé, Kinou, tu peux te détendre et arrêter de stresser tout le monde.



Du coup, je disais donc depuis au moins deux paragraphes que La bête du bois perdu est une lecture qui m’a fort enchantée. En même temps, je m’y attendais un peu puisque le premier bébé de la maison d’édition était déjà plutôt agréable. Là, on se retrouve plongé au cœur d’une forêt ensorcelée et dangereuse en compagnie de notre héroïne Sybil. Il s’agit d’une réécriture de La Belle et la Bête mais plusieurs contes se croisent, je vous en dit pas plus pour ménager le suspense.



Ce livre m’a beaucoup fait penser à un autre bouquin que j’adore aka The Hazel Wood, on y retrouve des thèmes un peu similaires et surtout cette même ambiance glauque et dangereuse, presque absurde sur les bords. C’est d’ailleurs cela m’a vachement emballée, j’adore quand les choses ne sont pas égaillées sous prétexte que c’est un « conte », quand justement, on retrouve la noirceur des originaux.



Il y a certains éléments de l’histoire que j’ai beaucoup aimé comme la nouvelle Bête mais aussi la Belle. Je suis un peu frustrée sur le coup parce que je peux pas vous en parler sans dévoiler genre des méga gros spoilers. Mais c’était cool.



Par contre, point qui m’a un peu titillé, c’est notre héroïne Sybil. Je lui ai préféré les personnages secondaires parce que j’ai pas réussi à vraiment l’apprécier. J’ai trouvé ses réactions pas forcément très logiques. Elle est énervante aussi parce qu’elle tourne en rond dans ses réflexions : elle se lamente puis d’un coup retrouve la motivation pour être à nouveau blasée deux secondes plus tard.



L’écriture, quant à elle, est hyper jolie, c’est poétique et très fluide, ça m’a beaucoup plu. Par contre, j’ai trouvé pas mal de répétitions au début et quelques coquilles subsistent. Mais bon, ça passe (d’ailleurs à ce sujet, je viens de lire la réédition de l’Assassin Royal en poche chez J’ai Lu (merci Méluluuuuu) et bin c’était catastrophique, genre des fautes partout, absolument horrible, j’ai failli faire une syncope plusieurs fois, diantre !).



Donc, pour résumer, un très joli livre, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, avec une réécriture surprenante qui croise les contes et qui m’a beaucoup plu. Je conseille (beaucoup) !



Kin
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La bête du bois perdu

Une réécriture totalement originale comme vous n'en avez jamais lu ! le suspense est à son comble et vous ne pourrez jamais deviner la fin avant de l'avoir lu. Laissez-vous embarquer aux côtés de Sybil dans cette quête initiatique à travers la forêt aux paysages merveilleux où de nombreux dangers et personnages vous attendent. Vous en aurez peut-être même des frissons !



Lire la critique complète sur histoiresderomans.fr
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La bête du bois perdu



J’aime beaucoup l’idée de s’emparer du matériau du conte pour en faire autre chose. C’est ce qui m’a intéressé en premier lieu avec ce livre, que j’avoue avoir acheté parce que le concept mis en avant par la maison d’édition m’interpellait. J’en ai profité pour prendre d’autres livres de cette ME, dont je vous parlerai sans doute plus tard.

L’histoire de la Belle et la Bête, est, comme pour beaucoup de monde, mon conte préféré. Il est classé par les spécialistes dans le thème du « fiancé-animal », un motif récurrent dans presque toutes les sociétés, de la Sibérie à l’Afrique, en passant par l’Asie et l’Amérique. Toutes les histoires appartenant à ce type mettent en scène une jeune fille qui se retrouve malgré elle mariée à une bête, souvent sanguinaire et terrifiante : selon Bettelheim, elle sert d’allégorie au mariage et à la découverte de la sexualité, de cet « autre » qu’est l’homme, qui peut se montrer tour à tour prince ou monstre. Certains ethnologues y voient des résidus de chamanisme, de pacte avec l’autre monde : donner sa fille en mariage à une créature mi-humaine, mi-animale (et donc, surnaturelle) serait un moyen pour les sociétés de chasseurs-cueilleurs de s’assurer un gibier toujours abondant.



Or, ici, ce thème est détourné. L’auteure a délibérément enlevé toute allusion au mariage dans son roman : l’héroïne, comme souvent dans la littérature d’imaginaire dernièrement, est une guerrière qui tire à l’arc et ne s’en laisse pas conter, mais il n’est jamais question, à aucun moment, qu’elle épouse la Bête, ou même qui que ce soit. C’est la première chose qui m’a déçue dans cette réécriture, car, selon moi, selon enlève toute l’essence du conte original. Ici, nous avons plutôt affaire à une histoire d’amitié entre deux femmes, assez jolie, mais absente du matériau originel. À côté de ça entrent en scène des personnages sortis d’autres récits, que vous reconnaîtrez aisément. Ces références et l’idée de croiser plusieurs contes ne m’ont pas dérangé, mais je n’ai pas trouvé qu’elles étaient vraiment nécessaires, même si elles sont habilement amenées et utilisées. Pour moi, la Belle et la Bête est une histoire puissante, qui se suffit à elle-même. J’aurais compris à la rigueur que l’on convoque des équivalents (comme le conte scandinave « à l’est du soleil et à l’ouest de la lune », par exemple, où l’héroïne épouse un ours blanc), mais insérer de nouveaux motifs dans cette trame déjà très riche, en ignorant délibérément le cœur de l’histoire, m’a un peu déçue, car ce n’est pas ce que j’attendais de cette lecture. Je comprends que les intentions de l’auteur étaient justement d'évacuer du récit cette problématique du mariage, mais du coup, je suis moi aussi restée sur le côté. La réflexion sur la création littéraire esquissée en filigrane avec cette convocation de contes divers n'a pas suffi à me convaincre.



La couverture est très joliment illustrée par Mina M., l’illustratrice attitrée de la maison (dont j’aime beaucoup le travail.) Sorti en 2018, ce roman est, si je ne me trompe pas, l’un des premiers publiés par la ME. Ça se voit un petit peu… j’ai trouvé pas mal de coquilles, que ce soit dans la ponctuation, la mise en page, ou encore l’orthographe ! Rien de bien grave, mais je dois avouer que ça m’a un peu sorti de ma lecture de temps en temps. L’écriture, bien que belle, est parfois un peu maladroite. Elle s’améliore au cours du roman, comme si l’auteure avait fini par trouver son rythme de croisière. Donc, ne vous fiez pas aux vingt premières pages, qui, à mon humble avis, auraient mérité un peu de nettoyage (les dialogues entre les membres de la famille ne sont pas très naturels). Ça démarre lentement, mais une fois que Sybil est dans le bois, on est partis ! On a droit, sur la fin, à de très belles descriptions, très féériques et mélancoliques. On sent que l’auteure est plus à l’aise avec ce type d’univers qu’avec celui, plus prosaïque, de la vie familiale.



Mon verdict



Je n’ai pas vraiment accroché à cette lecture, que j’ai trouvée sympathique, mais un peu longuette et manquant de rythme. On se perd un peu dans la forêt au fil de la lecture, comme l’héroïne, et, comme elle, je suis tombée dans une sorte de torpeur. Il m’a manqué un petit plus, que ce soit dans le fond ou dans la forme. Ce n’est donc pas un coup de cœur, mais cela pourrait l’être pour vous. Je sais qu’il y a des lecteurs allergiques à la romance sous toutes ces formes (en général, ce ne sont pas les amateurs de contes, mais on ne sait jamais) : vous avez donc ici une version expurgée de la Belle et la Bête ! Garantie sans robe blanche ni « et ils eurent beaucoup d’enfants ».
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La bête du bois perdu

Cette lecture est réalisée dans le cadre du PLIB2019, je remercie la Maison d’édition Magic Mirror pour avoir offert le fichier numérique aux jurés :



L’intrigue :

On est dans une réécriture de conte, ici celui de la Belle et la Bête. On commence par le très célébrissime « il était une fois… » qui donne tout de suite le ton.



Le texte est composé de deux récit entremêlés, un conte avec le Prince Espérance qui reçoit comme dons des fées une qualité et un défaut choisis par ses parents, l’Esprit et l’Orgueil. On saura de loin en loin ses choix en grandissant et les conséquences jusqu’à ce que le conte s’imbrique à l’histoire principale.



Pour la réécriture en elle-même, nous faisons la connaissance de Sybil enfant qui pleure la perte de sa mère, tuée par la Bête et consolée par sa grand-mère qui lui conte des histoires. On la retrouve 10 ans plus tard, âgée alors de 17 ans et n’étant pas emballée à l’idée de se marier mais les finances catastrophiques de la famille ne permettent pas vraiment d’autres choix. C’est une nouvelle attaque de la Bête qui lance Sybil dans sa quête pour traquer le monstre au coeur de la forêt armée de l’arbalète de son grand-père, seule arme à avoir blesser la créature. Perdue, elle fera d’étranges rencontres dont celle de Rose qui lui apprend que la forêt est vivante et joue avec la raisons de ceux qui se perdent sous sa ramure. La folie et l’amnésie guettent Sybil qui fait tout pour garder la mémoire et retrouver son chemin.



Les personnages et les clins d’oeil :

Sybil Lockart est notre héroïne principale, elle est déterminée à se venger de la Bête. C’est une jeune femme qui refuse les conventions cette quête est autant une recherche d’émancipation que la volonté de soulager sa conscience, on comprendra pourquoi dans le récit.



Rose est une jeune femme amnésique, elle oublie absolument tout quasi instantanément et Sybil deviendra son point d’ancrage. On ne sait depuis combien de temps elle erre dans la forêt mais son amie lui offre l’espoir d’en sortir.



La forêt est une entité vivante à part entière, elle change et perd les gens sous sa frondaison où même les rayons du soleil ont du mal à pénétrer. Les gens qui y vivent n’ont jamais entendu parler de la Bête ce qui est tout de même curieux depuis le temps qu’elle frappe les villageois. Parvenir au coeur de la forêt est ardu et se mérite, la folie guette.



Au fil des pages on rencontre plusieurs personnages de divers contes en plus de celui qui est réécrit : Le petit Chaperon rouge, La Belle au bois dormant, Le Petit Poucet et Blanche Neige pour ceux que j’ai repéré. La créature en elle-même reste un mystère jusqu’à la fin, on sait juste qu’elle existe depuis un siècle, peut-être est-elle immortelle, en tout cas elle revient de loin en loin pour tuer un villageois principalement quelqu’un de la famille de Sybil et s’en va.



Ce qui m’a gêné :

Globalement, c’est un livre qui se lit bien mais j’ai deux choses qui m’ont mitigé.



D’abord la profusion de coquilles qui ont gêné ma lecture, ça me sort de l’histoire personnellement et je ne parle pas forcément d’un -s ou un -e qui manque ou en trop mais parfois des mots manquants ou inversés ainsi que des erreurs de conjugaison.



L’autre point c’est dans l’histoire elle-même, entre 50 % et 80 % du récit j’avais du mal à rester attentive avec l’impression de tourner en rond et la folie qui guettait Sybil rendait ce long passage assez lourd, j’avais la sensation de ne pas avancer mais arrivée au coeur de la forêt il y a eu un mieux surtout quand parvient la confrontation avec les explications et le changement de points de vue qui re-dynamise le tout.



En bref, une nouvelle réécriture de conte à mon actif, j’ai noté un style plutôt fluide un début et une fin plutôt sympas, une perte de vitesse au milieu mais il faut dire que le thème de la folie n’est pas spécialement mon dada donc il peut y avoir de ça aussi. Autrement, j’ai apprécié les clins d’oeil aux divers contes et j’aime bien les récits entremêlés et les changements de point de vue qui dynamisent toujours une histoire quand on suit bien, ce qui est le cas ici.


Lien : https://lemondedelhyandra.co..
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La bête du bois perdu

Cette histoire est lue dans le cadre du PLIB2019



Au début j’étais assez réticent mais…

Comment vous dire … ? (oui il y a plein de trois petits points mais…)



Attention la phrase suivante va être lourde, accrochez vous !

Malgré quelques passages lourds de passé simple, vous en êtes (genre) à la page 150, vous vous retrouvez dans les méandres de votre cerveau.

Malgré mes 44 ans, je me retrouve à revivre mes peurs, mes angoisses, tel un (vieil) adolescent.

C’est horrible, c’est terrible d’être confronté à ses propres peurs, psychoses.

Vous êtes confrontés à vous même. La folie vous gagne !

Bien sûr ! Vous êtes addict de contes de fée, ou pas, mais vous aimez cela. Vous croisez des personnes tel que vous dans un univers de chimie, de scarifications ou d’hallucinations.

Vous êtes dans monde de fous où le combat est permanent, pour s’en sortir, combattre ce que nous/vous sommes/êtes.

C’est dur d’être à la recherche de soi !



Avant la page 150, nous n’en avons pas conscience, pas conscience de cette folie, de cette torture tant physique et/ou psychologique, nous sommes dans des contes, nous avons conscience de rien, en tout cas pas de ça !!! Mais la bête… Nous ronge :'(



La place de cet ouvrage dans le #PLIB2019. Je ne saurai vous dire, j’attends d’en lire d’autres.



Je vous souhaite une très bonne lecture ! Bises
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La mélodie des limbes

La Mélodie des Limbes est un livre envoûtant, sombre et touchant.



On y découvre l'histoire d'Elisabeth, jeune fille atypique qui s’enfonce dans le monde des Limbes pour sauver son ami disparu.



C'est un roman à l'ambiance marquante, très onirique. J'ai aimé la poésie qui émane de chaque page, notamment celle des personnages incarnant le soleil, la lune, ou les étoiles.



Il évoque les thèmes du deuil et de la mort d'une façon à la fois belle et triste. On s'enfonce avec Elisabeth dans les Limbes, on la suit dans ce périple jalonné d'épreuves symboliques.



La Mélodie des Limbes est aussi un roman qui parle des liens fraternels, de la nécessité d'accepter la différence, mais aussi de l'amour de l'art et de la manière dont il peut transcender la vie pour la rendre lumineuse.



« Clair-obscur », voilà un terme qui définit bien La Mélodie des Limbes.



Plus globalement, j'ai apprécié la manière dont Nina Gorlier a su réécrire le conte des Sept corbeaux de Grimm d'une manière tellement sensible, qui soulève des thèmes universels.



Certains passages de la fin m'ont beaucoup émue et je garderai longtemps en mémoire son ambiance onirique si singulière !
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La mélodie des limbes

La Mélodie des Limbes est le deuxième roman de Nina Gorlier. N’ayant pas encore eu l’occasion de lire La Bête du Bois Perdu, j’ai donc découvert sa plume poétique et enchanteresse avec ce petit bijoux. Passé les premières pages nécessaires pour m’adapter au style de l’autrice, j’étais complétement immergée dans ce récit onirique.



Nous suivons la jeune Elisabeth, adolescente de 14 ans, flûtiste hors-pair, incomprise par son entourage et même par ses propres parents. Souvent considérée comme fantasque, son médecin pense plutôt qu’elle est atteinte d’aliénation mentale. Afin de s’épanouir plus librement, Elisa a appris à faire des rêves lucides dans lesquels elle retrouve son meilleur ami Frederik, mi-homme mi-corbeau. Au fur et à mesure que l’on avance dans l’intrigue, on se rend compte que la jeune fille est loin d’être stupide ou capricieuse. Au contraire, c’est une adolescente courageuse et intelligente, à la sensibilité différente. Elle ne correspond pas aux normes définies par la société, encore moins à son époque. Malgré son jeune âge, elle possède une maturité qui peut être déconcertante. Je me suis d’ailleurs demandée si Elisabeth avait des troubles du spectre autistique. Néanmoins, j’ai rapidement arrêté de me poser la question tant je me suis prise d’affection pour cette héroïne si spéciale et attachante.



Le récit démarre vraiment suite à la rencontre d’Elisabeth avec l’Entrepasseur, une petite fille mystérieuse, un peu effrayante, qui lui lance un défi : trouver trois clés, en sept jours, pour rejoindre Frederik et le sauver. J’ai été assez intriguée par ce nouveau personnage mais aussi par les autres protagonistes qui parsèment ce récit. Ils possèdent tous une aura très différente mais bien définie. Pour la plupart, ils ne sont ni bons ni mauvais, en revanche, on ne sait jamais à quoi s’attendre de leur part. J’ai beaucoup aimé qu’ils aient tous une histoire propre qui se dévoile au fil des pages et qui trouve une certaine conclusion à la fin du roman. Chacun m’a procuré des sentiments différents qui étaient même parfois contradictoires. Ainsi, entre ces rencontres, la quête d’Elisabeth ou encore la découverte des Limbes, je ne me suis pas ennuyée.



Un autre point fort de ce texte vient de l’ambiance qui est parfaitement construite et sublimée par la plume de Nina. On plonge dans les songes, royaume à l’automne éternel, à la fois étrange et surprenant où la musique occupe une place importante.



Inspiré du conte Les Sept Corbeaux des frères Grimm, je n’ai pas pu faire de comparatif car je ne connaissais absolument pas l’histoire originale. Je ne l’ai lue qu’après coup puisque celle-ci est insérée à la fin du livre. Néanmoins, par certains points, ce roman m’a indéniablement fait penser à Alice aux pays des merveilles dans une version plus sombre et émouvante. La Mélodie des Limbes est un roman qui est venu me toucher en plein cœur, me laissant en larmes sur les derniers chapitres. J’étais bien contente d’avoir mes boules de poils avec moi pour me soutenir psychologiquement. Nina Gorlier aborde des sujets difficiles tels que la mort ou le deuil mais elle parvient à le faire avec beauté, émotion et originalité. Elle arrive à trouver les mots justes pour retranscrire des sensations, des sentiments et les faire ressentir à ses lecteurs. Il y a d’autres points que j’aurais aimé aborder mais je n’ai pas le talent de Nina pour écrire ni l’envie de vous spoiler. Je ne peux que vous recommander de découvrir ce récit.



En bref, je pense suivre de près les écrits de Nina tant j’ai été charmée par sa plume, la justesse de ses mots mais aussi par son univers et ses personnages. Le message est fort, poignant. Je ne pleure pas souvent avec mes lectures mais cette fin m’a vraiment bouleversée. On frôle le coup de cœur.
Lien : https://alexlovebooks.home.b..
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La mélodie des limbes

Je remerci la maison d'édition de m'avoir proposé en service presse la mélodie de limbes.



La mélodie des limbes est une réécriture du conte des 7 corbeaux des frères Grimm. (que j'ai jamais lu)



Une histoire vraiment bien menée, fluide et complexe. Si au départ, j'ai cru que cette histoire n'était pas pour moi, je me suis retrouvé surprise à vouloir en savoir toujours plus, j'ai par compte trouvé la fin assez longue.



L'auteure nous parle de sujet sensible tel que la violence, la mort et le deuil, mais également de liens fraternels, de différence et d'amour.



L'histoire se passe entre la frontière du rêve et du réel, un périple dans les limbes, et une petite fille au cheveu blanc plus flippante que jamais.

L'univers était vraiment bien décrit avec une intrigue toujours plus captivante aux files des pages, peut être un peu répétitif.



Les personnages étaient vraiment bien développés avec chacun leurs caractères distincts et leurs secrets.



Je suis en amour devant cette couverture !

Si vous aimez lire des livres en accord avec la saison, il est pile-poil dans le mood automnale.
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