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3.71/5 (sur 65 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Stockholm , le 21/03/1979
Biographie :

Nina Wähä est née à Stockholm en 1979. Ancienne actrice et chanteuse, elle a publié son premier roman en 2007, le deuxième trois ans après. En 2019 paraît Au nom des miens, son premier ouvrage traduit en français, immense best-seller en Suède où il s’est écoulé à 115 000 exemplaires, couronné du Swedish Radio’s Literature Prize et finaliste du prestigieux August Prize.

Source : rentreelitteraire.robertlaffont.com
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Nina Wähä vous présente son ouvrage "Au nom des miens" aux éditions Robert Laffont. Rentrée littéraire automne 2021. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2547393/nina-waha-au-nom-des-miens?affId=240625 Note de musique : © mollat Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Tu peux faire ce que tu veux dans la vie, disent les parents en admirant leur petite merveille. C'est faux. Un enfant peut faire beaucoup de choses, mais pas ce qu'il veut. Pas tout. Dès la naissance, les portes commencent à se fermer.
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L’amour est un luxe que seuls les riches peuvent se payer. Pour les pauvres, il n’a aucune valeur, ne cause que des tracas, fait obstacle à ce qui importe, à ce qui a du sens – manger à sa faim, survivre à tout prix. D’ailleurs, pourquoi veut-on survivre à n’importe quel prix ? Pourquoi une vie de merde vaut-elle la peine d’être vécue ?
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Elle empochait les billets, reconnaissante, et se sentait riche comme Crésus, car elle savait que l’argent était à elle, rien qu’à elle, et elle avait l’impression que la vie lui donnait une deuxième chance.
Cette liberté l’enivrait. Longtemps, peut-être depuis toujours, ou du moins depuis qu’elle était devenue adulte, elle s’était sentie dépossédée de sa vie, appartenant d’abord à ses parents, puis à son mari ; elle avait presque abandonné tout espoir qu’elle lui appartienne un jour, mais voilà qu’à présent on la lui avait rendue.
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« Ta fille te ressemble, déclara Mika un soir en se rhabillant.
[…]
– Oui, ou plutôt, j’imagine que tu étais comme ça plus jeune.
– Comme ça ?
Il s’arrêta et lui sourit.
– Oui, sauvage, libre et intelligente comme elle.
Siri secoua la tête. C’était trop à digérer pour elle, qu’on puisse utiliser tous ces adjectifs pour qualifier sa fille, que ce soit en plus des attributs positifs, et enfin qu’il veuille aussi lui prêter ces qualités. »
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Rentrer chez soi est quelque chose de particulier. Cela peut nous plaire ou nous déplaire, mais on n'y est jamais indifférent.
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nous n'avons pas de comptes à rendre au passé, mais nous avons le devoir de témoigner, de ne jamais oublier ce qui a eu lieu, ce que nous savons, de le raconter pour que les enfants nés, les enfants à naître et les enfants qui vivront bien après notre départ puissent partager notre testament.
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Tous les frères et sœurs s'attroupèrent comme d'habitude autour d'Annie, curieux non seulement des cadeaux de Noël exotiques et luxueux dissimulés dans son sac, mais aussi de son ventre rond. Très vite elle sentit ses épaules se détendre, put reconnaître qu'elle avait été inquiète, maintenant qu'elle ne l'était plus. Elle s'assoupit sur la banquette-lit de la cuisine, repue après le petit-déjeuner, le pain de seigle, le café bouilli, ces saveurs familières qui faisaient partie de son code génétique, ces éléments constitutifs de son être absents de la grande ville. Ce n'est qu'en les ragoûtant ici qu'elle avait pris conscience qu'ils lui manquaient, là-bas. Parce qu'on trouve beaucoup de choses à Stockholm, mais pas le pain de seigle de Siri.

Elle resta allongée sur la banquette à observer la pièce, la maison, qui faisait toujours partie d'elle ; elle connaissait la moindre latte du plancher, la moindre marche grinçante de l'escalier menant à l'étage qu'ils avaient construit l'année des neuf ans d'Annie, l'année de la naissance d'Hirvo.

Elle se souvenait de la sensation de gravir l'escalier à pas de loup, jusqu'à la chambre des parents ou Siri reposait avec Hirvo au sein, les cheveux étalés autour de sa tête, le regard doux, ouvert, heureux. Heureux, oui. La plupart des souvenirs étaient teintés de mélancolie, ou de quelque chose d'autre, plus sombre, mais Siri avait toujours semblé intouchable lorsqu'elle venait d'accoucher. Comme si la vie prenait une dimension supérieure à ce moment-là, pendant la première année des enfants. Et des premières années, il y en avait eu beaucoup dans la famille Toimi.

Par terre jouaient les plus jeunes des frères, Arto et le benjamin, Onni, les seuls à ne pas avoir encore commencé l'école ; les autres avaient filé à peine le petit déjeuner avalé, s'employant déjà à vivre leurs propres vies (Hirvo dans les bois, ou personne ne savait ce qu'il faisait), occupés à leur besogne (Lahja), pour ensuite aller à la bibliothèque (Lahja), pour ensuite aller à la bibliothèque (Lahja à nouveau), en route vers Tornio (Valo), et la maison était alors redevenue silencieuse, plus silencieuse.
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Les jeunes gens rêvent d'amour. Ils n'ont pas le choix. Ils sont obligés d'être aussi fous. Pour eux, la vie doit être un point d'interrogation heureux. Rien à faire, ils sont conditionnés par leurs gènes. Les hormones s'emballent, les corps veulent se mêler à d'autres corps, s'approcher, fusionner, s'unir, jouir.
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Cela commença comme une sorte de gloussement ou un raclement de gorge, puis le rire parut lui sortir du ventre, avant de se transformer en hilarité. Helmi jeta un regard en biais à sa mère qui lui fit un signe de tête.
Siri savait qu’il était difficile pour Helmi de garder le silence. Ce n’était pas dans son caractère.
Pentti continua de rire. Il rit longtemps, combien de temps ? Plusieurs minutes ? Il gloussait comme après une histoire drôle, un peu cochonne mais pas trop, et il essuyait les larmes au coin de ses yeux du revers de la main. C’était typique ; pouvait-on attendre autre chose de sa part ?
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Certaines personnes semblent traverser la vie loin du mal. Elles flottent à quelques pas du sol, enveloppées par une lumière, complètement nues, le monde ne leur offrant aucune protection. Elles ne sont peuplées d’aucun sentiment haineux. Elles peuvent être peinées, voire parfois en colère, mais aucune méchanceté ne les habite. Esko était comme ça. Il était incompris de sa famille, et c’est peut-être ça qu’ils sentaient sans pouvoir mettre les mots dessus, l’absence de mal en lui. Ce mal qu’ils sentaient si clairement en eux, dans leur héritage et même, oui, dans leur ADN.
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