Entretien avec Noël Balen à l'occasion de la sortie de son livre "Ecran Noir" à paraitre le 18 octobre 2018.
La noix est un mélange de fragilité et de robustesse. Avez-vous remarqué la forme si particulière de ce fruit ? On dirait la réplique du cerveau humain.
N'oublie pas la chanson du soleil, Vassili
Elle est dans les chemins craquelés de l'été,
Dans la paille des meules,
Dans le bois de ton armoire,
... si tu sais l'entendre.
Elle est aussi dans le coeur du criquet,
Vassili, Vassili, parce que tu as froid, ce soir,
Ne nie pas le soleil.
Sabine Sicaud
Citation de Guy Foissy
Jules Renard disait : " Quand je pense à tous les livres qui me restent encore à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. " Il avait raison. Mais j'ai appris par la suite que les livres pouvaient aussi être mes meilleurs amis, parfois les seuls. oui, les seuls. Que je les lise ou que je les écrive. Dès lors, j'ai j'ai fait mienne cette autre jolie formule de Jules Renard : " Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu."
Noël Balen
On y rappelle toutes les variétés de fruits et légumes qui poussaient en 1850, dans la ville et à la périphérie, quand Paris était presque autosuffisant. On y cultivait l'oseille et le poireau de Belleville, la fraise de Paris, le chou-fleur de Paris, le choux de Bruxelles... de Paris, les oignons blancs de Vaugirard et ceux de Bobigny.
Ne vous fatiguez pas, monsieur Cooker ! C'est inutile. Poursuivez votre tournée. Allez flatter dans le sens du poil tous ces parvenus qui font des "rosés pour barbecue", à boire glacé, forcément, tant c'est de la pisse d'âne colorée à la fraise Tagada ! Passez votre chemin, je vous prie..
Et là, en déchiffrant ces pages si belles et si impudiques, J'entrevois pour la première fois un autre rôle à la littérature. non pas faire découvrir et faire voyager, émouvoir ou émerveiller le lecteur, mais aider un autre être humain à tenir debout, ne serai-ce qu'une heure de plus.
Ariane Bois
Ah, vous voici, Virgile ! Je commençais à désespérer. Décidément, ce n'est pas une montre qu'il vous faut, mais un Big Ben attaché autour du cou !
Il faudrait évidemment parler de son crédo : "S'il est indécent de vivre pour manger, il convient, tout en mangeant pour vivre, de chercher à s'acquitter de cette tâche, comme de toutes les autres, de son mieux, avec plaisir".
(en parlant d'Henri Babinski, dit Ali-Bab)
Les rapports du jazz et du cinéma ont toujours ressemblé à un mariage en eaux troubles. Il faut dire que, dès 1927, ça commence mal. Avec « Le chanteur de Jazz » d’Alan Crosland, on entrait de plein pied dans la farce abjecte, le racisme le plus caricatural. Pour le premier film parlant de l’histoire du cinéma, la Warner est allé chercher Al Jolson, un émigré juif d’origine lituanienne qui se grimait en nègre sur les planches de music-hall. Un filet de voix et une boite de cirage noir pour seul talent. Oui, ça commençait mal.
- Vous saviez qu'Arthur avait reçu des menaces de mort ?
- Comment êtes-vous au courant ? s'indigna la Péruvienne, qui cherchait un mouchoir en papier dans le fatras de son cabas de raphia tressé.
-Je sais..C'est tout !
- Vous êtes en cheville avec la police.
- Pourquoi ? Ai-je la tête d'un Maigret ? s'insurgea ironiquement Cooker.
-De qui ? demanda la brune Latine.
- Excusez-moi. Ai-je la tête d'un Pepe Carvalho ?
Anna retrouva le sourire.