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Citations de Noël Balen (61)


La noix est un mélange de fragilité et de robustesse. Avez-vous remarqué la forme si particulière de ce fruit ? On dirait la réplique du cerveau humain.
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N'oublie pas la chanson du soleil, Vassili
Elle est dans les chemins craquelés de l'été,
Dans la paille des meules,
Dans le bois de ton armoire,
... si tu sais l'entendre.
Elle est aussi dans le coeur du criquet,
Vassili, Vassili, parce que tu as froid, ce soir,
Ne nie pas le soleil.

Sabine Sicaud


Citation de Guy Foissy
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Jules Renard disait : " Quand je pense à tous les livres qui me restent encore à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. " Il avait raison. Mais j'ai appris par la suite que les livres pouvaient aussi être mes meilleurs amis, parfois les seuls. oui, les seuls. Que je les lise ou que je les écrive. Dès lors, j'ai j'ai fait mienne cette autre jolie formule de Jules Renard : " Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu."

Noël Balen
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On y rappelle toutes les variétés de fruits et légumes qui poussaient en 1850, dans la ville et à la périphérie, quand Paris était presque autosuffisant. On y cultivait l'oseille et le poireau de Belleville, la fraise de Paris, le chou-fleur de Paris, le choux de Bruxelles... de Paris, les oignons blancs de Vaugirard et ceux de Bobigny.
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Ne vous fatiguez pas, monsieur Cooker ! C'est inutile. Poursuivez votre tournée. Allez flatter dans le sens du poil tous ces parvenus qui font des "rosés pour barbecue", à boire glacé, forcément, tant c'est de la pisse d'âne colorée à la fraise Tagada ! Passez votre chemin, je vous prie..
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Et là, en déchiffrant ces pages si belles et si impudiques, J'entrevois pour la première fois un autre rôle à la littérature. non pas faire découvrir et faire voyager, émouvoir ou émerveiller le lecteur, mais aider un autre être humain à tenir debout, ne serai-ce qu'une heure de plus.


Ariane Bois
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Ah, vous voici, Virgile ! Je commençais à désespérer. Décidément, ce n'est pas une montre qu'il vous faut, mais un Big Ben attaché autour du cou !
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Il faudrait évidemment parler de son crédo : "S'il est indécent de vivre pour manger, il convient, tout en mangeant pour vivre, de chercher à s'acquitter de cette tâche, comme de toutes les autres, de son mieux, avec plaisir".
(en parlant d'Henri Babinski, dit Ali-Bab)
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Les rapports du jazz et du cinéma ont toujours ressemblé à un mariage en eaux troubles. Il faut dire que, dès 1927, ça commence mal. Avec « Le chanteur de Jazz » d’Alan Crosland, on entrait de plein pied dans la farce abjecte, le racisme le plus caricatural. Pour le premier film parlant de l’histoire du cinéma, la Warner est allé chercher Al Jolson, un émigré juif d’origine lituanienne qui se grimait en nègre sur les planches de music-hall. Un filet de voix et une boite de cirage noir pour seul talent. Oui, ça commençait mal.
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- Vous saviez qu'Arthur avait reçu des menaces de mort ?
- Comment êtes-vous au courant ? s'indigna la Péruvienne, qui cherchait un mouchoir en papier dans le fatras de son cabas de raphia tressé.
-Je sais..C'est tout !
- Vous êtes en cheville avec la police.
- Pourquoi ? Ai-je la tête d'un Maigret ? s'insurgea ironiquement Cooker.
-De qui ? demanda la brune Latine.
- Excusez-moi. Ai-je la tête d'un Pepe Carvalho ?
Anna retrouva le sourire.
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En lettres dorées on pouvait lire :
Me Jean-Gabriel Hospitalier
Successeur de Me Derrupé
notaire
L'écriteau en marbre de Theux était fendu depuis des années, mais l'officier public n'avait pas jugé bon de le remplacer. Il devait considérer que les ravages du temps et les fêlures de l'existence faisaient partie intégrante de sa fonction.
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Les propriétaires du domaine de Saint-André-de-Figuière étaient des amis de longue date. Une de ces amitiés sincères qui ne s’embarrassent ni d'effusions, ni de cartes de vœux au nouvel an.
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Lunettes sombres, polo griffé, pantalon de toile beige, blazer bleu marine rehaussé d'une pochette indigo, mocassin en daim, Jean- Gabriel Hospitalier affichait la fausse décontraction des hommes qui courent désespérément après leurs belles années. Il était en tout point conforme à la faune masculine tropézienne, hantée, crinière auvent, par le déni de l'âge.
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Qu'ils soient de saignée ou issus de pressurage direct, les vins rosés n'étaient pas ses préférés. Cooker disait volontiers à qui voulait l'entendre que ces "vins de piscine" n'étaient pas "sa tasse de thé".
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Il la ramena sous la véranda et l'embrassa sur le front en lui promettant de revenir bientôt.
-Avant l'été ? demanda-t-elle en souriant, puis, dans un murmure, elle ajouta : Ne tardez pas trop, tout de même....Les jours rallongent, mais seulement pour les vivants.
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- La superstition, cher ami, n'est que l'art de se mettre en règle avec les coïncidences !
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- Qui mates-tu avec autant d'insistance ? Y a-t-il une femme plus désirable que moi dans cette salle de restaurant ? le taquina Claire à voix basse.
- ça n'est pas une gonzesse, mais un type que j'ai repéré !
- La première fois que je t'ai vu, je me disais bien que pour faire aussi mal la cour, tu devais être un peu à voile et à vapeur !
- Jusqu'à preuve du contraire, nous sommes dans un port, alors..... ricana Lanssien.
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Ne perdons pas de temps ! J'ai..j'ai mes propres sources d'informations ! J'ai...j'ai beau...vous inviter sur mon bateau, j'ai les pieds sur...sur terre, monsieur Cooker !
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Entre-temps, Jasmin avait ajouté une coupelle en argent remplie de caviar de chez Petrossian. L'oenologue n'y toucha pas, ce qui parut contrarier son hôte. - Cela ne se refuse pas, monsieur Coo...Cooker !
- Il m'arrive souvent de refuser...plaisanta Benjamin. C'est même la seule et unique liberté que je revendique ! Toute offre, si alléchante soit-elle, ne doit pas altérer ce que j'appelle mon intégrité...
- Intégrité ! Voilà un bien..bien grand mot ! Vous, comme moi, monsieur Cooker, vendons des illusions. Du vent, en somme !
- Vous dites cela parce que vous êtes propriétaire d'un bateau que vous pouvez pousser jusqu'à quarante-huit noeuds. Si vous voguiez sur un voilier, vous seriez dépendant du vent et des éléments naturels ! Il en va de même pour la vigne dont le fruit est tributaire de la météo
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Le mariage, c'est comme quand on est au restaurant : à peine est-on servi qu'on regarde dans l'assiette du voisin.
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