Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne sur Seine, Hauts-de-Seine , 1949
Né(e) à : Boulogne sur Seine, Hauts-de-Seine , 1949
Biographie :
Après des études en Histoire de l'Art et Esthétique puis en Langues Orientales et la traduction d'un recueil de nouvelles de Oé Kenzaburo, Noëlle Renaude commence à écrire à 27 ans, brutalement, et presque immédiatement des textes destinés au théâtre.
Depuis Rose, la nuit australienne écrite en 1987, elle est l'auteur d'une vingtaine de pièces dont L'Entre-deux, Divertissements touristiques, Le Renard du Nord, Blanche Aurore Céleste, Petits rôles, Lunes, Les Cendres et les lampions, Le Prunus, A tous ceux qui, Géo et Claudie, Ma Solange, comment t'écrire mon désastre, Neuf petites histoires d'apparitions et de disparitions, Madame Ka...
En 1990, Le Renard du Nord reçoit le prix du meilleur manuscrit de langue française au festival de Maubeuge. En 1992, elle obtient le prix de la SACD des "nouveaux talents radio".
Boursière à trois reprises (1989, 1993 et 1997) du Centre national du livre, elle reçoit l'aide de Beaumarchais en 1994 pour Ma Solange, comment t'écrire mon désastre.
Comme traductrice et adaptatrice, elle écrit le texte français de Sous les yeux des femmes garde-côtes de l'auteur hongrois Pal Bekes (Théâtrales, 1990) et la version pour la scène française de la pièce québécoise Les Muses orphelines de Michel-Marc Bouchard (Théâtrales, 1994).
Parallèlement, elle collabore à la revue Canal de 1983 à 1987 pour les rubriques arts plastiques et théâtre puis à Théâtre Public jusqu'au début des années quatre-vingt dix.
+ Voir plusAprès des études en Histoire de l'Art et Esthétique puis en Langues Orientales et la traduction d'un recueil de nouvelles de Oé Kenzaburo, Noëlle Renaude commence à écrire à 27 ans, brutalement, et presque immédiatement des textes destinés au théâtre.
Depuis Rose, la nuit australienne écrite en 1987, elle est l'auteur d'une vingtaine de pièces dont L'Entre-deux, Divertissements touristiques, Le Renard du Nord, Blanche Aurore Céleste, Petits rôles, Lunes, Les Cendres et les lampions, Le Prunus, A tous ceux qui, Géo et Claudie, Ma Solange, comment t'écrire mon désastre, Neuf petites histoires d'apparitions et de disparitions, Madame Ka...
En 1990, Le Renard du Nord reçoit le prix du meilleur manuscrit de langue française au festival de Maubeuge. En 1992, elle obtient le prix de la SACD des "nouveaux talents radio".
Boursière à trois reprises (1989, 1993 et 1997) du Centre national du livre, elle reçoit l'aide de Beaumarchais en 1994 pour Ma Solange, comment t'écrire mon désastre.
Comme traductrice et adaptatrice, elle écrit le texte français de Sous les yeux des femmes garde-côtes de l'auteur hongrois Pal Bekes (Théâtrales, 1990) et la version pour la scène française de la pièce québécoise Les Muses orphelines de Michel-Marc Bouchard (Théâtrales, 1994).
Parallèlement, elle collabore à la revue Canal de 1983 à 1987 pour les rubriques arts plastiques et théâtre puis à Théâtre Public jusqu'au début des années quatre-vingt dix.
Source : www.chartreuse.org
Ajouter des informations
étiquettes
Videos et interviews (7)
Voir plusAjouter une vidéo
• 📚 Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! ❤ 👉🏻 • • • 📚 Ce que je sais de toi de Eric Chacour aux éditions Philippe Rey 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/ce-que-... • 📚 La promesse de l'aube de Romain Gary, Hervé Pierre aux éditions Folio 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/la-prom... • 📚 Le jongleur de Agata Tuszynska aux éditions Stock 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/le-jong... • 📚 a fille d'elle-même (Romans contemporains) de Gabrielle Boulianne-Tremblay aux éditions JC Lattès 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/la-fill... • 📚 Les muses orphelines de Michel Marc Bouchard et Noëlle Renaude aux éditions Théatrales 👉🏻 9782842602161 • 📚 Oum Kalsoum - L'Arme secrète de Nasser de Martine Lagardette et Farid Boudjellal aux éditions Oxymore 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/oum-kal... • 📚 Le pied de Fumiko - La complainte de la sirène de Junichirô Tanizaki , Jean-Jacques Tschudin aux éditions Folio 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/le-pied... • 📚 Amour et amitié de Jane Austen et Pierre Goubert aux éditions Folio 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/amour-e... • 📚 L'homme qui vivait sous terre de Richard Wright et Claude-Edmonde Magny aux éditions Folio 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/l-homme... • 📚 Maximes et autres textes de Oscar Wilde et Dominique Jean aux éditions Folio 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/maximes... • • 🐝 Chinez & découvrez nos livres coups d’coeur dans notre librairie en ligne ❤ 👉🏻 lagriffenoire.com • 📺 Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • 👀 Notre Newsletter 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel
+ Lire la suite
Citations et extraits (37)
Voir plus
Ajouter une citation
ACTEUR 1. Il n'a pas de col.
ACTEUR 2. Je l'ai enlevé.
ACTEUR 1. Enlever son col à un manteau je ne vois pas.
ACTEUR 2. Je n'ai pas de cou.
ACTEUR 1. Et l'absence de col crée un cou ?
ACTEUR 2. C'était une idée du vendeur.
ACTEUR 1. Tu as payé la retouche ?
ACTEUR 2. Évidemment.
ACTEUR 1. Tu achètes un manteau avec col. Tu payes donc le prix du col. Tu fais ôter le col. Tu payes donc pour qu'on ôte le col. Ce manteau sans col t'a donc coûté plus cher qu'un manteau avec col.
I - Un, deux.
ACTEUR 2. Je l'ai enlevé.
ACTEUR 1. Enlever son col à un manteau je ne vois pas.
ACTEUR 2. Je n'ai pas de cou.
ACTEUR 1. Et l'absence de col crée un cou ?
ACTEUR 2. C'était une idée du vendeur.
ACTEUR 1. Tu as payé la retouche ?
ACTEUR 2. Évidemment.
ACTEUR 1. Tu achètes un manteau avec col. Tu payes donc le prix du col. Tu fais ôter le col. Tu payes donc pour qu'on ôte le col. Ce manteau sans col t'a donc coûté plus cher qu'un manteau avec col.
I - Un, deux.
« Elle songe à sa collègue de l’emballage qu’on a virée. Sans doute qu’il leur manque, à Zeb et elle, un idéal à quoi se raccrocher, un horizon élargi, un truc magique, une liste de ruses pour sortir de ce bagne, mais où qu’elle se tourne, c’est gris souris, et elle aimerait bien qu’on lui explique comment on fait pour éviter les embûches et aller droit vers la lumière sans être forcé de rester courbé pour voir où on pose ses pieds. »
Les vivants parlent tout le temps pour ne rien dire ou cacher ce qui les arrange alors que les morts, bien que privés de paroles, en disent long encore, bien plus qu'eux, les vivants. Les morts n'ont plus les moyens de mentir.
GICQUETTE (Un des textes du recueil)
A :Gicquette a des puces!
B :Qui?
A :Gicquette, elle a des puces.
B :Qui ça?.
A :Gicquette!
B :Gicquette?
A :Oui, elle a des puces!
B :Ah.
A :Malgré son collier.
B :Gicquette.
A :Elle a des puces! Gicquette!
B :Gicquette, ah.
A :Elle a des puces!
B :Des puces. Ah.
A :Malgré son collier.
B :Ah. Qui a des puces tu dis?.
A :Gicquette!
B :Gicquette ! Qui c'est Gicquette?
A :Gicquette! Non mais! Gicquette! Gicquette!
B :Gicquette, j'ai un trou.
A :Gicquette! Non mais, Gicquette! Gicquette!
B :Tu répètes Gicquette, Gicquette, Gicquette, je vois pas plus.
A :Gicquette, c’est elle!
B :Ah. Gicquette.
A :Gicquette! Elle s'est toujours appelée, Gicquette. Treize ans qu’elle s'appelle Gicquette.!
B :Ah.
A :On l'a eue grande comme ça !
B :Et tu dis qu'elle a quoi, Gicquette?
A :Des puces! Elle a des puces!
B :Ah, des puces. Des puces. Malgré son collier .Ah. Des puces…
Qui a des puces tu m'as dit? [...]
A :Gicquette a des puces!
B :Qui?
A :Gicquette, elle a des puces.
B :Qui ça?.
A :Gicquette!
B :Gicquette?
A :Oui, elle a des puces!
B :Ah.
A :Malgré son collier.
B :Gicquette.
A :Elle a des puces! Gicquette!
B :Gicquette, ah.
A :Elle a des puces!
B :Des puces. Ah.
A :Malgré son collier.
B :Ah. Qui a des puces tu dis?.
A :Gicquette!
B :Gicquette ! Qui c'est Gicquette?
A :Gicquette! Non mais! Gicquette! Gicquette!
B :Gicquette, j'ai un trou.
A :Gicquette! Non mais, Gicquette! Gicquette!
B :Tu répètes Gicquette, Gicquette, Gicquette, je vois pas plus.
A :Gicquette, c’est elle!
B :Ah. Gicquette.
A :Gicquette! Elle s'est toujours appelée, Gicquette. Treize ans qu’elle s'appelle Gicquette.!
B :Ah.
A :On l'a eue grande comme ça !
B :Et tu dis qu'elle a quoi, Gicquette?
A :Des puces! Elle a des puces!
B :Ah, des puces. Des puces. Malgré son collier .Ah. Des puces…
Qui a des puces tu m'as dit? [...]
La vie est faite comme ça. Personne n'y peut rien. La malchance frappe où elle veut et quand elle veut. La chance aussi , par contrecoup.
On m'avait parlé d'écriture ciselée, de richesse etc...visiblement, soit je me suis trompé de livre, soit je n'ai pas la même approche de ses termes! Je veux bien que dans un excès de modernité on veuille tout chambouler renverser les codes, réinventer l'écriture, mais là....c'est consternant...c'est plat sans aucun intérêt c'est du vrai langage parlé, bref je n'ai absolument pas aimé...mais qui sait un autre livre d'elle me fera peut être changé d'avis....
Denise se maquillait, elle s’enveloppait de parfum, elle avait du rouge à lèvres, elle dandinait en marchant. Elle m’appelait son poussin.
Gilles disait, ma mère est comme ça, elle plaît, et elle aime ça, plaire. Mon père, lui, s’en fout, il fait des affaires, tu comprends, il a hérité cette brasserie de son père, il encaisse et il tient à me remettre le bien familial, il dit, prospère et en meilleur état encore que celui qu’il a reçu. Ma mère a épousé mon père pour son blé, tu comprends.
Gilles disait, ma mère est comme ça, elle plaît, et elle aime ça, plaire. Mon père, lui, s’en fout, il fait des affaires, tu comprends, il a hérité cette brasserie de son père, il encaisse et il tient à me remettre le bien familial, il dit, prospère et en meilleur état encore que celui qu’il a reçu. Ma mère a épousé mon père pour son blé, tu comprends.
Louise dit à Jim lors de la dernière séance, j'ai tout manigancé. Jim a pris un air idiot.
C'est à dire ?
J'ai piégé mon ange, pour m'en débarrasser.
... On est sur la bonne voie, Louise, la très bonne voie.
Une demi-heure plus tard Louise s'est tailladée les poignets avec un couteau volé à la cuisine.
C'est à dire ?
J'ai piégé mon ange, pour m'en débarrasser.
... On est sur la bonne voie, Louise, la très bonne voie.
Une demi-heure plus tard Louise s'est tailladée les poignets avec un couteau volé à la cuisine.
Ma Solange,
Quinze août, il pleut sur Saint-Gilles. Tu es, m'a-t-on dit, à Belfort.
Les melons, cette année, sont sucrés. J'écoute beaucoup la radio.
Une émission sur la peinture rupestre, en ce moment. Et un débat hier sur le divorce et la douleur des enfants. Mes voisins s'appellent monsieur et madame Brouillard. J'ai loué pour quinze jours. Je suis seul. J'attends ma sœur et deux de mes nièces pour la fin de la semaine. La maison n'est pas jolie. Je laisserai la chambre à ma soeur et m'installerai dans le salon. Une clématite court sur le mur.
Je bois. Trop. Je me sens calme. Apaisé. Serein. Tout va très bien. Je suis raccommodé avec l'existence. Et je déteste me sentir raccommodé avec l'existence d'une façon aussi sournoise et insipide !
Quinze août, il pleut sur Saint-Gilles. Tu es, m'a-t-on dit, à Belfort.
Les melons, cette année, sont sucrés. J'écoute beaucoup la radio.
Une émission sur la peinture rupestre, en ce moment. Et un débat hier sur le divorce et la douleur des enfants. Mes voisins s'appellent monsieur et madame Brouillard. J'ai loué pour quinze jours. Je suis seul. J'attends ma sœur et deux de mes nièces pour la fin de la semaine. La maison n'est pas jolie. Je laisserai la chambre à ma soeur et m'installerai dans le salon. Une clématite court sur le mur.
Je bois. Trop. Je me sens calme. Apaisé. Serein. Tout va très bien. Je suis raccommodé avec l'existence. Et je déteste me sentir raccommodé avec l'existence d'une façon aussi sournoise et insipide !
Les choses se sont inversées. Ma mère partait au boulot, lui restait à la maison. Ma mère a commencé à le traiter de bon à rien, de parasite, de raté, qu’elle était obligée d’entretenir en lavant la merde des autres. Un après-midi, elle lui a balancé à la figure qu’il avait jamais été foutu de la faire jouir, il l’a giflée. Elle s’est tenu la joue, a saisi le couteau à pain et s’est jetée sur lui. Ola a hurlé. Max a pris Ola, la voiture, et il est venu me chercher au lycée.
Ta mère est folle.
On a eu les services sociaux sur le dos. Ma mère a été internée d’office. Le calme est revenu.
Ta mère est folle.
On a eu les services sociaux sur le dos. Ma mère a été internée d’office. Le calme est revenu.
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Listes avec des livres de cet auteur
Auteurs proches de Noëlle Renaude
Lecteurs de Noëlle Renaude (149)Voir plus
Quiz
Voir plus
Auteur New Romance
Qui a écrit "Jamais plus" ?
Scarlett st.clair
C.S Quill
Colleen Hoover
Ali Hazelwood
6 questions
46 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur46 lecteurs ont répondu