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3.34/5 (sur 58 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Elbeuf , le 21/03/1956
Biographie :

Jean-Christophe Giesbert, alias Norman Ginzberg, est un homme de communication et romancier franco-américain, président d'une entreprise spécialisée en relations presse et gestion de situations sensibles et de crise basée à Toulouse.

Jean-Christophe Giesbert est issu, par son père, d'une famille d'origine allemande, écossaise, autrichienne et juive dont les membres ont immigré aux États-Unis au début du dix-neuvième siècle puis à la veille de la Première Guerre mondiale, et, par sa mère, d'une famille normande catholique propriétaire à Elbeuf d'une importante imprimerie régionale. Son père Frederick, un Américain né à Chicago, a participé au débarquement en Normandie, le 6 juin 1944 à Omaha Beach.

Il est par ailleurs écrivain et a publié plusieurs romans historiques consacrés à l’Amérique du xixe siècle, ainsi que des ouvrages relatifs au débarquement de Normandie.

Il est le frère de Franz-Olivier Giesbert.
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Source : www.20minutes.fr
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Norman Ginzberg - Les captives de la vallée de Zion


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
À l'instar de beaucoup de Juifs immigrants, mes parents ont changé de patronyme comme on change de peau. En Amérique, les Blum sont devenus des Bloom, les Goldstein des Goldstone, les Neuman des Newman... et nous les Meier, on s'est fait appeler Miller. Pour mes parents, cela marquait un nouveau départ.

Je les comprends. Le quotidien des familles juives n'était pas une partie de plaisir dans l'Allemagne des années trente. «Malédiction, misère et mépris», disait mon père quand il évoquait sa vie d'avant l'Amérique.

À bien y réfléchir, il s'est sans doute délesté du fardeau séculaire de la malédiction. En revanche, pour ce qui est du mépris et de la misère, les abysses de l'Atlantique ne les ont pas engloutis.
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En ce bas- monde, un homme n'existe souvent que par ses possessions: sa propriété, sa fortune, sa femme et ses enfants. Autant dire que je n'existe pas!
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A quoi bon se justifier auprès d'un fumier qui aurait été capable de partager son souper avec une confrérie de scorpions?
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Il faut un shérif, et c'est moi qui m'y colle. Le monde tient debout parce qu'il y a des putes qui évitent aux vachers priapiques de devenir mabouls, des croquemorts pour empêcher que les humeurs des cadavres ne nous empoisonnent l'air et des shérifs pour retenir ce petit monde tout de guingois de passer cul par-dessus tête.
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Je vais faire court. J'ai à peu près raté tout ce que j'ai voulu entreprendre. Et toujours à cause des femmes.
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Mon nouveau cheval ne supportait pas de se tenir derrière ma vieille jument. Pour lui, comme pour beaucoup de types par ici, la place du mâle est devant la femelle. Toujours.
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Je vous ferai grâce de ma jeunesse. Pas tant par pudeur, surtout parce que ma mémoire est défaillante.
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A Brewsterville, les distractions sont rares. Un crêpage de chignon entre les deux vieilles prostituées qui occupent les chambrettes au dessus de la taverne, la traversée du village par un troupeau de Longhorn efflanquées et les véhémences du vent d’été suffisent à meubler mes journées et celles de mes compagnons d’infortune. Ce n’est pas moi qui m’ne plaindrais. Moins il s’en passe, mieux je me porte. Je suis le shérif de ce bled. Un shérif placide et discret, ni bégueule ni fiérot. Pas un de ces paltoquets qui bombent le torse devant les voleurs de poules, une main sur l’étoile, l’autre sur la crosse de leur colt. Je suis shérif comme d’autres sont putains ou croquemorts, parce qu’il en faut. Ce n’est pas par plaisir que Nativity Holmes ou Beverly Carpentier ouvrent leurs cuisses aux clients et que cette vieille bique d’Abner Drinkwater enterre une douzaine de macchabées chaque année. Pas par plaisir non plus que j’arpente matin et soir la rue principale du village. Et n’allez pas imaginer que j’apprécie, tous les deux jours, de chevaucher ma carne cagneuse pour inspecter le désert du comté à la recherche de quelques vauriens. Il faut un shérif, et c’est moi qui m’y colle. Le monde tient debout parce qu’il y a des putes qui évitent aux vachers priapiques de devenir mabouls, des croquemorts pour empêcher que les humeurs des cadavres ne nous empoisonnent l’air et des shérifs pour retenir ce petit monde tout de guingois de passer cul par-dessus tête. 
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Je suis le shérif de ce bled. Un shérif placide et discret, ni bégueule ni fiérot. Pas un de ces paltoquets qui bombent le torse devant les voleurs de poule, une main sur l'étoile, l'autre sur la crosse de leur colt. Je suis shérif comme d'autres sont putains ou croquemorts, parce qu'il en faut.
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De ma lunette, j'ai suivi la corde épaisse qui reliait le gosse à son paquetage. Je n'en ai pas cru mon œil. Ma tête devait me jouer des tours. Mon cœur défaillait aussi. Il tambourinait tant et tant dans ma poitrine, j'ai pensé que mon trépas était proche. Au bout de la corde, un cadavre sans tête! Un corps d'homme, ou plutôt un tronc: ses membres inférieurs s'arrêtaient aux cuisses, ses deux bras étaient sectionnés à hauteur des coudes. Il était habillé de blanc, comme le gosse. La corde formait un harnais passé sous ses épaules, prolongée par une pièce de cuir, sans doute taillée dans une selle, sur laquelle reposait le cul du cadavre. Et le gosse tirait le tout des deux mains, la corde calée sur sa clavicule. Diable, quelle vision!
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