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Critiques de Olivier Berlion (212)
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Le Juge, tome 2 : La République assassinée

La République Assassinée : T1 Chicago sur Rhône, T2 le gang des Lyonnais, à paraitre T3 chronique d’une mort annoncée … Plongée dans les années soixante, soixante-dix en France, pattes d’eph, col roulé en acrylique et veste à carreaux, mais pas que…



Grand banditisme à son apogée, opacité d’un monde politique intouchable, proxénétisme à grande échelle, boites de nuit glauques où se retrouve tout ce beau monde pour une orgie de corruption à tous les étages.



Arrivé en 1966 dans la bonne ville de Lyon, le juge Francis Renaud à fort à faire. Intransigeant, avec une foi dans la justice chevillée au corps, et parfaitement incorruptible, c’est au bulldozer et avec des méthodes parfois peu orthodoxes que le « Shérif », son surnom dans le Milieu, tente de faire revenir l’ordre dans la cité des Gaules.



Charismatique, sûr de lui, le juge va rapidement se mettre à dos, truands, proxénètes et politiciens corrompus et Dieu sait si ils sont nombreux. Le 03 juillet 1975, il est assassiné devant chez lui par des hommes cagoulés. Quarante ans plus tard le mystère reste entier.



Sacré travail d’historien ! Les recherches d’Olivier Berlion sur l’affaire du juge Renaud dit « Le Sheriff » ont porté leurs fruits, ses albums sont passionnants et édifiants. La société étriquée et le sentiment d’impunité des décideurs et des truands sont formidablement bien rendus. Corruption, arnaques en tout genre, porosité entre le grand banditisme et le financement de parti politique, « Le Juge » est une trilogie incontournable à s’offrir et à offrir à toutes les personnes autour de vous qui pense encore que le monde était plus sain et tournait mieux avant.



Et on vous invite à (re) découvrir l'interview qu'on avait faite avec Olivier Berlion lors de la parution de son premier tome l'an passé.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le Juge, tome 1 : La République assassinée

Premier magistrat de France à être tué depuis l'Occupation, ce juge Renaud était chargé de dossiers brûlants, et avait une manière bien à lui, pas forcément très orthodoxe de s'occuper des affaires en instruction !



Alors que 40 ans après sa mort, la justice n'a jamais voulu réussi à élucider cette sombre histoire impliquant des politiciens, le SAC et le fameux gang des Lyonnais ( ça par contre je connais, mais faut dire que le film de Marchal est plus récent que celui de Boisset), un illustre illustrateur (bon faut l'oser celle là, j'avoue) lyonnais, Olivier Berlion, auteur notamment de la série Tony Corso ou des "sales Mioches" pour la jeunesse se lance dans une tentative de réhabiliter l'honneur de ce juge.



Un honneur trop souvent sali de son point de vue, et de celui du fils magistrat, Francis Renaud, auteur notamment d'un ouvrage "Justice pour le juge Renaud", dans lequel il soutient la thèse d'un assassinat politique, et aimerait que malgré un non lieu, la vérité soit enfin révélée.



Dans cette nouvelle série en trois tomes, dont le premier tome, intitulée la république assassinée, vient de paraitre ce 22 mai, Olivier Berlion nous plonge dans une reconstitution particulièrement soignée du Lyon des années 60-70, cette ville qu'on surnommait à l'époque le Chicago du Rhône, et s'attache à suivre les pas de ce juge charismatique au possible, héros rêvé de BD.



L’ambition de l'auteur, c'est à travers cette série en trois albums de mettre en lumière l’homme, son parcours, son combat, les valeurs pour lesquelles il s’est battu jusqu’à donner sa vie.



bd juge



Dans ce premier tome, on y suit l'arrivée en 1966 du juge Renaud à Lyon, ses premières affaires qui s'entrecroiseront avec son passé de grand résistant, son parcours de juge en Afrique et son engagement contre l'OAS...

Suite de la chronique et ITW avec l'auteur sur le blog
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Garrigue personne n'est à l'abri d'une mauvai..

Un homme, en panne d’essence, se rend dans une station-bar avec son bidon. Aux toilettes, son regard croise un autre regard qui lui rappelle quelqu’un qui va le suivre et le buter dans la Garrigue. Autre mort. Son meilleur ami, flic retraité, trouve une enveloppe dans sa cave. Confusion dans les personnages. Couleurs et dessins lumineux. Suite au tome 2
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Garrigue personne n'est à l'abri d'une mauvai..

Garrigue est réellement une très bonne surprise. Tout commence par une simple panne d’essence sur une route de la Provence. Le regard croisé de deux hommes va conduire au drame. Le lecteur commence alors à s’interroger pour savoir ce qui se passe. Une dizaine d’années après, à l’occasion de l’enterrement d’un ami, Martial, un ancien gendarme à la retraite à seulement 45 ans, découvre des documents cachés chez le défunt. Il n’aura de cesse de découvrir le mystère qui entoure ces documents où un nom surgit du passé, un nom qui lui rappelle quelque chose…



Ce pourrait être un bon polar comme les autres s’il n’y avait pas quelque chose de plus qui fait la différence. Est-ce le fait que les relations entre les personnages, une bande d’amis, soient particulièrement soignées ? Est-ce peut-être le chaud parfum de la garrigue qui réussi à installer une atmosphère très pesante ? Corbeyran signe là à mon humble avis sa meilleure œuvre. Il est parvenu au sommet de son art en arrivant à distiller savamment le suspens. Quelle maîtrise dans le scénario ! C’est tout à fait remarquable !



J’ai apprécié que ces personnages ne soient pas caricaturés comme le sont souvent ceux du Sud. L’alternance entre les trois époques rend l’histoire encore plus savoureuse. Que dire également sur le talent du dessinateur à savoir Berlion. Il est arrivé à restituer à merveille les expressions au visage des différents protagonistes. Mêmes les planches muettes arrivent à faire passer un message très fort (par exemple les non-dits de Sylvie). Que j’aime ce réalisme des traits, que j’aime cette bande dessinée moderne qui arrive à propulser le 9ème art au dessus des limbes du statisme.



Ce diptyque est à posséder absolument. Il est question également de rédemption de l’âme humaine et des choix qu’on peut faire dans sa vie. J’ai adoré la fin comme jamais.



Objectivement, je n’ai rien à reprocher à ce polar tant sur le plan scénaristique que sur celui du graphisme et de sa merveilleuse colorisation. Il manque peut-être finalement quelque chose pour le faire basculer dans une oeuvre culte.



Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5

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Coeur Tam-Tam

J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée empruntée à la médiathèque.

C'est un peu l'histoire d'un "vieux fourneau" qui a passé une partie de sa vie au Congo dans une palmeraie dont il est devenu le spécialiste. De retour en France, il peine à s'acclimater et sa marginalité lui vaut de nombreuses railleries... mais aussi des inimitiés car il refuse de vendre sa parcelle pour un projet industriel au bénéfice du maire.

Est-ce une raison pour qu'un commando débarque chez lui pour le menacer ?

J'ai vraiment adoré le fin mot de l'histoire et sa chute !
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L'art du crime, tome 1 : Planches de sang

L'idée de départ est plutôt bonne : 9 arts majeurs, 9 crimes en 9 BD.

C'est alléchant.... mais force est de constater que je suis presque restée de marbre face à ce premier opus consacré à la BD.

L'intrigue m'a paru inconsistante et motivée par une dynamique plus que superficielle. Les personnages m'ont semblé manquer de profondeur et de relief. J'ai trouvé la narration parfois difficile à suivre tant elle est décousue.

Les dessins ne sont pas mauvais mais m'ont semblé froid et sans grande personnalité...

Bon, je vais continuer ma découverte de cette série en espérant que mon opinion changera au fil des arts...
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L'art du crime, tome 3 : Libertalia, la cit..

Pour le 3e tome de "l'art du crime", c'est l'architecture, le premier des arts, qui sera la centre du scénario.

Bon quand je dis le centre... En fait il ne joue pas un rôle très important et uniquement dans le fait qu'une bande de pirates décident de se construire une ville libre à Bornéo. Effectivement ceux-ci, avec à leur tête Bart Kingsley, sentent que ça va mal tourner pour eux tant les puissances du monde en ont ras le bol de se faire arraisonner. Alors pourquoi pas essayer de se mettre au vert sur une ile déserte et construire une cité idéal, pleine de liberté?



J'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire pourtant le fond du scénario n'est pas spécialement mauvais mais ça ne marche pas.

Les personnages avaient de quoi être charismatiques mais ils ne le sont pas. On sent qu'ils ont du vécu, du poids sur leur épaule, un passé mouvementé mais les auteurs n'arrivent pas à nous faire sentir proche d'eux. Au final on s'attarde peu sur eux, trop nombreux peut être pour un format unique?, et on a juste l'impression d'être des spectateurs alors qu'on aimerait vivre l'intrigue.

les émotions ne passent pas, l'action se passe trop vite...

Et à la fin je me suis demandé mais où est le crime? Cette série n'est-elle pas sensée décrire un crime tournant autour d'un des neuf arts? Ok, là, il y a la petite référence à l'architecture grâce à Aldaïr qui construit... des cabanes en bois... bon pourquoi pas même si je trouve ça un peu tiré par les cheveux. Mais le crime c'est quoi au final? Cette bataille entre l'armada de la coalition des puissances et les pirates? mouais... le fait d'avoir éradiqué cette ville naissance promesse de liberté? Je vais encore y réfléchir...



question dessin, là aussi je trouve pas que ça soit au top. le trait est un peu griffonné, après ça donne un style que certain apprécieront peut être. Mais je trouve que dès qu'on s'éloigne du plan ça manque cruellement de précision. J'aurais voulu des décors plus vivants, une nature plus sauvage. La colorisation pèche surtout avec un manque de nuances, et des ambiances pas du tout réussies.
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

Intéressante association réunissant Olivier Berlion, Olivier Thomas, Bruno Pradelle et Antonin Varenne, dont c'est d'ailleurs une première.



L'intrigue met en scène deux personnages totalement opposés et qui vont faire route commune.



Henri mène une vie simple et morne en tant que soudeur sur un chantier naval. Sous ses allures d'ours bourru se devinent de profondes blessures liées à son enfance et qui limite sa vie sociale.



Vieux garçon, il déjeune depuis vingt ans dans le même bistrot, à la même table et écoutant les mêmes blagues pourries des habitués.



C'est dans ce cadre qu'il rencontre Natacha, jeune terroriste recherchée par l’ETA et qui travaille depuis peu pour le milieu.



A l'opposé d'Henri, elle cache, sous ses dehors fragiles et effacés, une femme forte et rebelle, prête à se battre pour arriver à ses fins.



Suite à une machination destiné à lui faire porter le chapeau à propos d'un accident lié à une mauvaise soudure, Henri est suspendu et son monde précaire s'écroule. Face à des tueurs, il se retrouve dos au mur (enfin à la mer), et il propose alors son aide à Natacha dans sa fuite.



La profondeur des personnages compensent le scénario un peu mince sur ce premier tome.



S'ajoute à cela le travail minutieux de Bruno Pradelle dont la mise en couleur ajoute au réalisme de l'action et rend bien l’ambiance noire.



Au final, c'est une œuvre intéressante que s'arracheront surement les fans des auteurs.



Quant à moi, bien que je sois très curieux de connaître la suite de la cavale d'Henri et Natacha, le prix assez élevé de la bande dessiné (environ 15 euros) me fait sérieusement hésiter.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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L'Alibi

Le principe est simple : une situation criminelle (ou pas) qui nécessite un alibi qui est présenté, avec comme conclusion "mes excuses" où le criminel (ou pas) explique les raisons de son geste. Des histoires sur quelques pages avec des alibis de toutes sortes.

10 histoires très différentes, intéressantes chacun à sa manière.

A lire par tout ceux qui apprécie les histoires avec des surprises, des retournements de situations. Bien fait. A lire.
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Agata, tome 2 : Broadway

J'ai préféré ce tome au premier. On apprend plus de la vie d'Agata, les relations avec sa famille. Mais surtout on arrive à sa captivité par le gang et les propositions professionnelles qui lui sont faites en tant qu'artiste. Accepter le marché tout en étant pas maître de ses mouvements et de ses choix. La violence de la mafia est bien présente et les tensions toujours bien retranscrits même si je me perds encore entre les personnages. J'ai envie de découvrir la suite.
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Le Cadet des Soupetard, tome 1 : La louche

On lit les aventures de ce petit galopin en culotte courte avec beaucoup de plaisir. Le dessin est même plutôt réussi. Mais ce genre d'histoire est très peu pour moi. Un exemple dans "la Louche" où notre Soupetard se transforme en parfait petit Sherlock Holmes en herbe : un génie inné !



Beaucoup trop de facilités scénaristiques ! Ce n'est plus ce que je recherche dans la bd. Certes, c'est un agréable moment de lecture qui apporte un brin de fraîcheur mais c'est sans plus... en ce qui me concerne. Les plus jeunes apprécieront sans doute cette lecture qui ne révolutionnera pas le genre. Objectivement, cela reste pas mal.
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Rosangella

Les auteurs de Lie-de-vin nous offrent le portrait d'une femme forte et touchante : une mère qui se bat pour ses enfants après avoir été frappée autrefois par son mari. Ce dernier a la mauvaise idée de refaire surface 15 ans après leur séparation à la veille du 18ème anniversaire de sa fille. C'est un être totalement sournois qui sait y faire avec les gens pour les avoir à sa botte. Face à ce séducteur calculateur, on a une femme brisée entre la souffrance et la peur du passé qui refait surface. Cependant, cette femme a su se débrouiller pour survivre. Elle a changé et n'est plus sans défense pour contrer ce redoutable prédateur.



On pourra reprocher un côté un petit peu manichéen mais la volonté des auteurs a été sans doute de démonter la mécanique du comportement de ces êtres dont on ne pouvait penser qu'il feraient une chose pareille. Le récit va se compliquer un peu avec l'interférence des trois enfants qui ont grandi et du nouveau venu dans la vie de Rosangella qui peut changer le cours des choses. On a de vraies personnalités dans ce roman graphique qui confère une véritable sincérité à l'ensemble.



Il est vrai que le sujet est difficile et semble à la mode actuellement de par les productions récentes. Personnellement, je crois qu'il faut en parler même le plus souvent possible. Chaque auteur peut apporter sa vision des choses. Celle-ci n'est pas inintéressante, bien au contraire ! Le dessin de Berlion est une véritable réussite ce qui ne gâche rien au plaisir. Une oeuvre à découvrir et même à posséder !
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La lignée, tome 1 : Antonin 1937

L'intrigue est très intéressante car mystérieuse. L'aîné d'une famille est frappé d'une malédiction: il meurt dans sa 33ème année comme le Christ. On devine que c'est lié à une mystérieuse statue précolombienne qu'un des ancêtres de cette famille avait reçu en cadeau.



Cependant, dès le premier tome, on va partir sur la guerre d'Espagne. Le concept est celui d'un scénario écrit à quatre main par les principaux auteurs de la collection Grand Angle chez Bamboo.



Bref, le choix a été d'ancrer chaque histoire dans une réalité historique différente. Ainsi le second tome nous emporte dans la tourmente des manifestations violentes à Brest peu après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. On regrettera que les dates de certains faits historiques ont été honteusement tronqués pour les besoins du récit.



Dans l'ensemble, c'est une saga familiale plutôt réussie qui pourrait être adaptée un jour en feuilleton pour la TV comme pour Les Maîtres de l'Orge par exemple. Il y a une intrigue bien spécifique à chaque album. Vers la fin, plutôt que de subir leur destin, les ainés maudits vont essayer de combattre la malédiction.



Le quatrième et dernier épisode va réserver une surprise de taille qui donne une cohérence à la série. Bref, il faut lire jusqu'à la fin pour pouvoir bien apprécié cette série à sa juste valeur. Du bon travail au niveau du scénario.
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L'art du crime, tome 5 : Le rêve de Curtis Lo..

Pendant le dernier festival de Lyon Bd on est tombé en arret devant L’art du crime , cette série-concept qui propose en BD une rencontre entre le polar et les Arts se décline suivant leur classement académique : littérature, peinture, théâtre, sculpture, musique, architecture, cinéma, audiovisuel et bande dessinée..



Chaque album s’inscrit dans une époque bien définie et dans la recherche et la description minutieuse de la création dans un art majeur.



Le 5ème récit, on l'adore forcément car c'est celui sur le cinoche: Le rêve de Curtis Lowell....c’est très bon mais il faudrait tous les lire pour se faire une vraie idée....je ne sais pas si tu connais “le décalogue” chez Glénat mais l’œuvre prenait tout son sens au dixième titre.



« Le rêve de Curtis Lowell » vie et mort d’un dessinateur de story-board pour Hollywood, entre Monument Valley et San-Francisco.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le Cadet des Soupetard, tome 1 : La louche

C'est qu'il m'a beaucoup plu ce marmaillon de Soupetard : un cancre qui emmène "Cerfeuil" à l'école et l'oublie dans son pupitre le dernier jour d'école. Il va donc récupérer son lapin en pleine nuit et croise La Louche, une pauvre vieille sans-abri, terrorisé, il en lâche Cerfeuil. Soupetard va profiter des grandes vacances pour courir les chemins avec Elodie, la fille des chatelains, à la recherche de son lapin.

C'est du Pagnol, avec un brin de pieds nickelés pour le graphisme et de jolies couleurs. Un Corbeyran insoupçonné.
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L'Alibi

L'alibi, c'est le meilleur complice du coupable. Tu le prépares en amont, tu dois le préméditer en même temps que ton forfait. Un bon alibi, c'est peut-être l'assurance de rester innocent... je dis peut-être car ça se passe rarement comme tu l'avais prévu, n'est-ce pas ?

Après "Le crime parfait", précédent recueil de fictions policières, c'est autour de cette notion d'alibi qu'est construit le nouvel album collectif paru chez Philéas. 15 auteurs en proposent 10 variations: Justifier de sa présence à un autre endroit, axer les soupçons sur quelqu'un d'autre, justifier son acte...

J'ai retrouvé avec plaisir Richard Guérineau et Laurent Astier mais aussi Thierry Robin, Olivier Berlion ou encore Jeanne Puchol pour ne citer que ceux qui ont su attirer mon attention avec des récits surprenants et avec leur style graphique que j'affectionne particulièrement.

A noter que Anaïs Bon conclut, comme dans "Le crime parfait", chaque histoire avec un texte original qui analyse l'excuse du coupable. Et c'est souvent savoureux.

En bon fan de polar que je suis, cet album va trouver sa place juste à côté de "Le crime parfait" et avant le prochain car je suis sûr qu'on peut trouver d'autres thèmes, je me tiens à disposition de Philéas si besoin !
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Coeur Tam-Tam

Tout les clichés de l'Afrique en une seule BD: c'est beaucoup ! L'auteur essaye de nous faire ressentir une certaine nostalgie via ce continent plein de richesse culturelle et naturelle. Cela peut prendre ou pas...



Cette histoire ressemble à un conte plein de bons sentiments mais au final, il n'y a pas grand chose.



J'ai trouvé également que le personnage central de cette histoire, le vieux Eugène, n'avait pas été sympathique avec celui qui lui a révélé la cachette du trésor. Un peu de reconnaissance n'aurait pas fait de mal. Ah, ces égoïstes ! Cette réflexion n'engage que moi. N'empêche que cela m'a titillé jusqu'à la fin du récit.
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Paroles de taulards

Corbeyran nous livre 25 histoires fortes et humaines qui laissent entrer dans le monde obscur de la prison un peu de cette lumière qui aide à comprendre. Il y avait eu auparavant Paroles de taulards qui avait rencontré un certain succès d'estime. C'est une oeuvre qui donne la parole à ces exclus de la société.



Les journées sont longues en prison et ce n'est pas une sinécure. L'opinion publique a tendance en général à trouver les prisons trop confortables. On jette encore du mépris sur des prisonniers dont les conditions de vie se dégradent en raison de la surpopulation carcérale. Si l'incarcération reste une punition, l'objectif est quand même de trouver une vraie réinsertion en faisant réveiller les consciences sur les véritables valeurs du monde qui nous entoure.



Paroles de taule nous donne la version des prisonniers sur les différents problèmes rencontrés sur les lieux de détention. Cependant, il est également fait une place aux gardiens qui vivent chaque jour la prison alors que ce n'était pas forcément voulu ou choisi et qui font un métier difficile.



J'ai trouvé l'ensemble d'une grande honnêteté intellectuelle. Certains témoignages peuvent briser le coeur. J'aimerais tellement que chaque personne puisse prendre conscience de ce qui se passe vraiment en prison. Toute cette souffrance est parfois atroce.
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Lie-de-Vin

On entre tout de suite de plein pied dans un décor campagnard avec les mentalités de villageois très spécifique à ce mode de vie. On suit le parcours de ce petit garçon orphelin avec beaucoup d'intérêt grâce à une narration qui identifie ses pensées. Et là, première surprise, cela n'handicape pas l'avancée de l'histoire comme c'est souvent le cas. Point de narration pesante, donc.



Le dessin est subtil mais j'aurais préféré de plus jolis visages féminins: le contour est trop rond à mon goût. La gente féminine n'est pas non plus à son avantage dans ce scénario.



Et puis, le dernier chapitre de l'histoire est celui de trop. Honnêtement, en matière de criminologie, c'est totalement absurde ! Je ne souhaite pas entrer dans le détail pour ne pas gâcher la fin de ce récit aux différents lecteurs.



Cette bd recèle tout de même de grandes qualités et je la conseille à la lecture.



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L'art du crime, tome 2 : Le Paradis de la t..

Deuxième tome de cette série consacrée au crime à travers les arts, le premier avait pour thème le 9ème art c'est à dire la bande dessinée et dans celui-ci il est question du 3ème art en l'occurrence la peinture.

Hippolyte est un jeune peintre qui espère rencontrer le succès dans ce Paris du XIXème siècle grâce à son talent de peintre, malheureusement il va vite déchanter. Un soir de sortie avec son ami ils se font attaquer et son ami tué par des brigands, la colère qui jaillit de lui à ce moment va lui permettre de créer comme il ne l'a jamais fait. Le succès arrive mais à quel prix?



Ce tome nous fait entrevoir l'égarement d'un homme pour atteindre la renommée, la reconnaissance de ses pairs. Hippolyte a besoin de ressentir une émotion très forte pour pouvoir créer et ce à la limite de la folie, limite très vite dépassée par le peintre. Le dessin est sombre et adhère parfaitement à l'intrigue apportée par petites touches comme on le ferait sur une toile.



Une série qui promet de beaux albums, les tomes 3 et 4 consacrés au 1er et 2ème art (Architecture et sculpture) sont déjà sortis, les tomes 5 et 6 consacrés au 7ème et 6ème art (Cinéma et Littérature) sortiront cette année.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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