Agata fuit la Pologne à la suite d'un avortement et rejoint les États-Unis. L'histoire s’intéresse à des guerres de gang, j'ai eu du mal à comprendre qui était qui et qui faisait quoi. Je me suis laissé porter par le récit et j'ai attendu la rencontre entre l'histoire d'Agata et celle de la mafia.
Le dessin est classique mais porte bien l'histoire.
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Histoire d'une jeune immigrée de Pologne dans les années 30 aux USA.
Obligée de fuir son pays suit à un avortement clandestin, Agata se réfugie chez son oncle où elle devient serveuse dans un petit bar et pianiste en soirée.
Parallélement à ce destin, on suit le parcours de Lucky Luciano qui grimpe rapidement la hierarchie mafieuse en éliminant ou faisant éliminer les chefs mafieux. Tout au long de cette histoire, on va suivre leurs deux destinées jusqu'au jour où...
Dessin trés fin avec des décors particulièrement fouillés et lumineux. Les personnages sont parfois un peu raides mais Agata est magnifique.
A suivre.
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J'ai préféré ce tome au premier. On apprend plus de la vie d'Agata, les relations avec sa famille. Mais surtout on arrive à sa captivité par le gang et les propositions professionnelles qui lui sont faites en tant qu'artiste. Accepter le marché tout en étant pas maître de ses mouvements et de ses choix. La violence de la mafia est bien présente et les tensions toujours bien retranscrits même si je me perds encore entre les personnages. J'ai envie de découvrir la suite.
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Agata et le petit Pete ont été enlevés par le gang de Lucky Luciano pour faire pression sur le père de Pete qui a répondu à un appel d'offres pour construire une digue. Rapidement Pete est rendu à ses parents en échange du retrait de l'appel. Mais Agata a vu les gangsters et Lucky la fait garder par un de ses hommes. Il ne souhaite pas la tuer, juste la conserver en vie le temps que ses alliés oublie la jeune fille. En attendant, il permet à Agata de rencontrer quelqu'un qui pourra lui proposer de chanter, rêve de sa vie. Lucky est attirée par Agata, mais ce n'est pas réciproque.
Mélodrame classique allié à un dessin maitrisé offrant de beaux décors.
Situé dans les années 30, l'intrigue croise le parcours de malfrat connu comme Lucky Luciano, en nous racontant sa trajectoire et celle d'Agata, jeune polonaise qui est partie pour fuir la police qui voulait l'arreter à cause d'un avortement.
A lire.
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Un beau mélodrame mélangeant l'histoire d'Agata, jeune immigrée polonaise naive, devenue une chanteuse dans les boites de nuit, et celle de Lucky Luciano, chef de la pègre newyorkaise, violent mais capable de respecter cette jeune femme et devenir son mécéne. Trop puissant, les flics et ses rivaux cherchent à le faire chuter. La jeune femme, témoin de son implication dans l'enlévement de son cousin, est en danger. Seule sa disparition pourra satisfaire ses sbires. Prise entre plusieurs rêves, Agata devra choisir entre une vie ordinaire mais loin des paillettes des grandes villes et son rêve de chanteuse. Le dessin est solide, classique mais avec des décors très détaillés et précis. Les personnages sont sympathiques, l'intrigue - parfois invraisemblable - est soutenue, pleine de rebondissements digne d'un roman photo ou d'une saga à grand spectacle.
Dans le style c'est réussi!
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Eugène Rabier est à la retraite. Vivant à l’écart, passant pour un original, il profite de sa solitude pour se replonger, fermant les yeux, dans une profusion d’images chaudes et lumineuses, réminiscences de l’époque bénie où il gérait une palmeraie au Congo belge. Son corps est ici mais son cœur bat encore au rythme du tam-tam d’Afrique. Un souvenir inoubliable. Le hasard va faire revenir ce passé qui se délite dans la grise froideur de la retraite et transformer cette fin de vie en une nouvelle aventure.
Tiré d’une nouvelle de Benacquista, le même qui, auteur de polars, avait scénarisé une BD récemment adaptée au cinéma : « L’Outremangeur », ce nouvel album est typique de la manière de faire de l’écrivain : un sujet fort, ramassé, centré sur l’individu, où l’amitié et l’amour l’emportent sur la morale des hommes. Quant au dessin de Berlion, s’il fait le pas de deux entre réalisme et caricature, il est touchant et drôle, parfaitement adapté au registre de cette fable charmante.
http://www.actuabd.com/
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