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Critiques de Olivier de Solminihac (89)
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La traversée des murs

Sur la couverture, un homme encore jeune, un pouce coincé dans la poche de son jean, regarde l'objectif. Debout au milieu de ce qui ressemble à une usine désaffectée, son attitude trahie son inexpérience en tant que modèle d'un photographe, mais affirme une familiarité avec les lieux. Curieusement, on a l'impression qu'il fume un gros cigare. En fait, c'est une barbiche sous de grosses moustaches.



En poursuivant notre lecture on découvre Lionel. Lionel a donné rendez-vous au cameraman et au preneur de son à Roubaix. Ensemble ils reviennent sur les lieux qu'il connait bien, se promènent silencieusement près des immenses bâtiments. C'est beau, c'est vide et c'est plein. Vide parce que les hommes ne sont plus là, plein parce que le bruit de leur activité passée semble encore résonner.



Par endroits, la nature a repris ses droits, des feuilles rouges, des feuilles vertes s'accrochent aux briques et au crépi tagué. Un enchevêtrement de branches et de ferrailles qui dit que plus rien ne se fabrique ici. Dans le brouillard un bâtiment dont il ne reste que la structure métallique se détache. Ses murs et son toit ont disparu et au premier plan on aperçoit des résidus calcinés. C'est noir et derrière la structure est dans un blanc laiteux. On dirait qu'il fait froid.



Ce sont les vestiges de la friche de l'usine de Stein dans la banlieue de Roubaix. Textile et florissante au XIXème siècle, elle a cessé son activité en 1934, et est devenue métallurgique dans les années 50, pour fermer définitivement à l'aube du XXIè siècle. Un lieu où l'amiante était partout. Aujourd'hui, même si on évoque le combat des uns pour être indemnisés de leur maladie, et des autres pour le maintien de l'emploi, ceux qui y ont travaillé sont heureux qu'une partie de la friche soient réhabilitée et reprenne vie. Car ils l'aiment leur usine, c'est une partie de leur vie et ils ne veulent pas qu'on la leur ravisse.



Un magnifique livre de photographies esthétiques, signifiantes et émouvantes d'Eric le Brun et d'Yves Morfouace qui racontent, avec un très beau texte d'Olivier de Soliminihac, une épopée industrielle qui a marqué les hommes qui y ont participé. C'est leur mémoire et notre patrimoine que l'on a décidé de préserver en transformant ce site industriel en un lieu où la vie peut renaître. " C'est la beauté des friches d'être tiraillées entre ce qu'elles ont été et ce qu'elles vont devenir, un passé que, quoi que l'on fasse, on ne pourra pas ranimer et un futur qui ne peut qu'être esquissé."

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Les étrangers

Dernière sortie d’un auteur que j’apprécie énormément, Les Etrangers d’Eric Pessan traite d’un sujet très important pour l’auteur : les migrants. Sujet que l’auteur a déjà eu l’occasion d’aborder dans des romans précédents. Ecrit à quatre mains avec l’auteur Olivier de Solminihac, Les Etrangers nous propose de rencontrer Basile, jeune adolescent, qui vit dans les Hauts de France, région où se croisent de nombreux migrants. Basile qui est bien entendu au courant de ce qui se passe ne se sent pas particulièrement concerné. Tout va changer au moment de sa rencontre avec quatre garçons dans une gare désaffectée. Basile va très rapidement s’attacher à eux et c’est sans aucune hésitation qu’il partira au secours de l’un d’entre eux enlevé par des passeurs.



Très intrigué par ce roman, je me suis jetée dessus au moment de sa sortie. Cependant, une fois la lecture terminée et au moment de faire le bilan, je ne sais pas trop quoi en penser... Tout était là pour me plaire : un message fort autour d’un sujet d’actualité, des personnages attachants et la plume d’Eric Pessan. Cependant, le roman est beaucoup trop rapide. Les auteurs ne prennent pas le temps de se poser, de nous décrire les choses. Les Etrangers donne presque l’impression d’être écrit à la va-vite et d’être assez peu réfléchi. Je trouve ça dommage pour un roman qui dénonce et cherche à changer les mentalités. Je ressors de ma lecture plus frustrée qu’émue et c’est dommage. Malgré que cela ne soit pas dans les habitudes d’Eric Pessan, le roman aurait réellement gagné à avoir cinquante pages de plus.
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Les mûres

Un très joli album qui sent bon l'été, la nature, les vacances ! Une jolie suite du bateau de fortune de Olivier de Solminihac et Stéphane Poulin autant suite chronologique que graphique avec cet univers vif et précis qui invite au voyage. En tant qu'adulte cette histoire m'a radicalement plongée dans l'odeur, la couleur et les saveurs des mûres en fin d'ete.
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Une fille dans ma chambre

Une fille dans ma chambre, comme s’il s’agissait d’un fantôme ou d’une petite souris.

Ce n’est rien qu’une fille, mais pour le petit garçon cela change tout son univers. Les filles, il ne connait pas trop, il en a même un peu peur.

Stéphane a besoin de la formule magique de sa maman pour s’endormir, et Léa, elle, de sa veilleuse. Ce soir-là, « le marchand de sable est en rupture de stock »et Stéphane est trop tourmenté pour trouver le sommeil…



Une petite histoire simple pour parler des peurs d’enfants. Pas très élaborée, il n’y a pas vraiment de surprise. Une histoire à lire pour passer le temps, mais, pas avant de s’endormir.

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La célèbre Marilyn

Marilyn, c’est bien simple, personne ne fait attention à elle. Elle n’a qu’un seul ami et le jour où il est malade, il ne lui reste plus personne à qui parler. De toute façon un seul ami ce n’est pas assez selon elle pour exister. Pour exister, il faut être célèbre. Sans forcément faire quoi que ce soit de particulier pour le devenir. Son idée ? Se planter au milieu de l’école avec à la main un stylo et un calepin pour signer des autographes. A priori, impossible que cela fonctionne. Mais il suffit parfois de pas grand-chose pour déclencher un effet « boule de neige »…



Un roman jeunesse sans prétention et finalement sans grand intérêt. C’est bien écrit et le narrateur est malicieux mais le propos est convenu et les situations présentées trop simplistes. Se poster dans la cour de récré pour signer des autographes alors que l’on a aucun talent particulier et connaître ainsi la gloire, c’est prendre les enfants pour plus bêtes qu’ils ne sont il me semble. Bien sûr il y a un message derrière tout ça. La célébrité, n’importe qui peut y accéder (clin d’œil appuyé à la téléréalité) et on fini toujours par s’en mordre les doigts. Certes. C’est dans l’air du temps et ça peut faire réfléchir mais je ne suis pas convaincu par la façon dont l’auteur mène sa barque.



Un texte court, qui se lit très vite mais qui, je le crains, s’oublie aussi très rapidement. En ce qui me concerne il ne m’en restera rien d’ici peu…




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La célèbre Marilyn

Petit livre jeunesse qui aborde le sujet de la célébrité.

Marylin se sent invisible aux yeux des autres.

On l'oublie dans la cour de récréation, en classe, à la sortie de l'école.

Comment y remédier, comment se faire remarquer et devenir célèbre, pour enfin exister aux yeux des autres?

Et, une fois célèbre, qui est-on devenu pour les autres, nous connaissent-ils vraiment? Se sent-on plus heureux?

Le narrateur de l'histoire a l'air bien dans sa peau et ne comprend pas trop Marilyn qui a besoin d'être célèbre pour exister. Pourquoi ne pas seulement être soi même et s'accepter tel qu'on est?



J'ai aimé la petite histoire de Pluton. Devenue célèbre lors de sa découverte, puis détrônée et mise aux oubliettes!

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Le bateau de fortune

Les Éditions SARBACANE et Babelio m'ont fait encore un très joli cadeau

avec cet album jeunesse au doux parfum de l'enfance !



Masse critique jeunesse sur Babelio, j'ai tenté ma chance. Grande enfant friande de belles illustrations je reste. Alors quel bonheur de retomber en enfance.



Le texte d'Olivier Solminihac est très épuré et simple quelques lignes de textes sur de grands dessins. Il laisse la place à l'imagination et à l'évasion qui émanent de cet album.



Comment les petits enfants s’immisceront dans ce texte ? Je ne le sais pas ...

Ne connaissant pas d'enfant de l'âge que je pense cible pour cet album, je vais le garder pour moi dans ma bibliothèque de belles illustrations, pour le raconter à qui voudra.

Il y a Micheo le gros ours au cœur tendre. Il y a Marguerite une belle chèvre et le narrateur de l'histoire le petit renard à qui il n'est pas donné de nom ... (dommage selon moi car difficile pour un enfant de s'incarner dans le narrateur...)



Je me suis par contre, pour ma part, totalement immergée dans cette univers de couleurs, de rondeurs et de lumières de Stéphane Poulin.Un enchantement ! De vraies peintures, on sent le vent, l'herbe, le sable et les embruns et on a envie de partir à l'océan !



Un bel album à partager, un bel objet aussi,

grand format et qualités de l'impression et du papier excellentes.



Un bel album à découvrir pour ouvrir l'imagination, quant à moi je ne manquerais pas de découvrir plus avant le talent de l'illustrateur notamment avec "Au pays de la mémoire blanche " qui me tente beaucoup.



Merci encore aux Editions Sarbacane et aussi à Babelio !






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Les étrangers

Un roman trop plein de bons sentiments peut-être, mais un roman "coup de poing".

"Trop plein de bons sentiments" simplement parce qu'il donne à voir une minorité discrète (du moins dans les médias) : ceux qui viennent en aide aux migrants, sans intérêt personnel. Gaël, Mamie, Basile, Pesric... Ces bonnes âmes paraissent peut-être un peu trop évidentes. Peut-être. Parce qu'en même temps leurs horizons, leurs origines sont tellement différentes. Leurs motivations, quand ils en ont, aussi d'ailleurs.

"Coup de poing" car il est bref (trop bref?) et percutant. Il se lit d'une traite, plutôt sombre d'ailleurs. J'ai été un peu perdue, ballotée presque malgré moi, comme Basile en fait. Juste en le terminant, je me disais que le texte aurait mérité quelques pages de plus. Mais en fait non, il est très bien comme cela. Fugitif, comme cette nuit traversée, comme ces migrants, comme les aidants.
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J'ai peur de savoir lire

Stéphane entre au CE 2 , c'est un peu la routine. Les même copains et une nouvelle maîtresse qui annonce tout de go que les choses sérieuses vont commencer.

Cette année il y a des devoirs " mais des tonnes comme ça , jamais".

Stéphane s'angoisse, il n'est pas à la hauteur. Sa mère se ronge les ongles.. Et puis c'est la catastrophe les notes chutent. Stéphane qui faisait, à son grand regret, son travail scolaire seul, se voit proposer de l'aide par sa mère. Une maman qui n'a pas trop de temps "( .... ) il n'y a qu'elle et moi à la maison (...). " Pour lui c'est le bonheur de ne plus travailler tout seul.

Si cela commence assez mal, peu à peu c'est une nouvelle relation, tendre et attentive qui va se se tisser entre ces deux-là. La lecture prendra peu à peu une place importante dans leur vie.. Lecture à deux, lecture tendresse, lecture bonheur.

Une histoire mère/fils un peu triste et qui s'illumine peu à peu. Stéphane commence à grandir... La lecture est mise à l'honneur.

Et vous ne me croyez peut-être pas j'ai vu une girafe dans les feuilles de l'arbre de la cour..

De jolis dessins au crayonné minimaliste, couleur pastel, accompagne le texte. Avec beaucoup de justesse et d'humour.



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Le bateau de fortune

Le coffre de la voiture est vide : « pas de serviettes, pas de maillots de bain, pas de pelles, pas de seaux, pas de ballon, pas de bouée de crocodile. » C’est la catastrophe, l’ours Michao à tout oublié ! Bien la peine de se rendre à la plage le premier jour de l’été pour profiter du soleil et se retrouver sans rien pour s’occuper. Pour le Renardeau et la chèvre Marguerite, la déception sera heureusement de courte durée. Parce qu’il existe bien d’autres façons de s’amuser au bord de la mer quand on a oublié d’amener son propre matériel…



Une histoire toute simple qui se singularise par son atmosphère doucereuse. Le vent chaud ébouriffe la dune, le soleil fait plisser les yeux. On a envie d’y être sur cette plage, pour partager les jeux de Michao, Marguerite et Renardeau. Une ode à l’imagination, à l’art de rêver, portée par le texte tout en légèreté d’Olivier de Solminihac et les illustrations splendides du québécois Stéphane Poulin. Chaque double page est un tableau à part entière, éclaboussé d’une lumière absolument incroyable.



Un album un peu hors du temps et des modes, un album à la patine pleine de charme et de délicatesse qui fait du bien, et c’est déjà beaucoup.


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Les étrangers

Basile, un lycéen à la vie bien rangée, croise un soir quatre jeunes migrants dans une gare désaffectée. Ils sont tendus, effrayés, ils fuient quelque chose. Quand l’un d’eux se fait enlever sous ses yeux par un passeur, Basile va tout faire pour lui venir en aide, pour lui éviter de disparaître définitivement.



Les migrants, les passeurs, la mafia, le regard porté sur une population « d’invisibles », la découverte d’une réalité face à laquelle on préfère se voiler la face, il y a tout ça dans ce texte rédigé à quatre mains. Bien sûr il y a aussi cette nuit où les événements s’enchaînent, où le suspens va crescendo. Mais la mécanique du récit ne repose pas sur l’action à tout prix. Le but est de pousser à la réflexion sur le sort des réfugiés, d’ouvrir les yeux sur sa propre condition pour relativiser ses propres tracas, pour ne pas s’émouvoir de petits drames personnels alors que d’autres en vivent de bien plus grands.



A travers l'expérience vécue par Basile on découvre la terrible situation d’une population abandonnée, l’inhumanité de certains, prêts à toutes les abominations pour profiter de leur désespoir et le soutien sans limite apporté par ceux qui prennent le risque de leur venir en aide. Éric Pessan et Olivier de Solminihac signent avec ces « étrangers » un titre malheureusement d’actualité, aussi instructif que percutant.


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A l'avenir

Voici un roman première lecture un peu particulier, puisque l’auteur a décidé de partir sur une réflexion philosophique plutôt qu’une histoire. Le texte met en scène Lucas, un petit loup de huit ans, qui a découvert qu’il a beaucoup grandi durant ces dernières années. Il se fait alors des réflexions sur lui, sur son avenir et sur le monde. Inquiet et songeur, il part se promener en quête de réponses et va présenter ses questions existentielles à divers animaux qu’il va rencontrer. Ces créatures ont un petit côté loufoque, car on distingue un agneau fan d’astrologie et d’horoscope, un renard végétarien qui observe le comportement des autres, des chouettes qui regardent les informations à la télévision et une petite taupe… C’est assez surprenant…



La fin est plutôt poétique et apporte quelques pistes de réflexions… En tant qu’adulte, j’ai trouvé le concept original, onirique et plein de tendresse cependant, je me demande si les petits lecteurs sauront comprendre ou apprécier ce roman ! J’aurais plutôt tendance à dire que non, mais j’espère me tromper. Des réponses, j’en aurais lorsque mes petits lecteurs emprunteront cet ouvrage… Alors, on verra…



Enfin, je tiens à souligner que j’ai été charmée par les illustrations qui sont en noir et blanc avec une mono-couleur (le jaune). Cela apporte une belle ambiance et donne un certain charme au livre. Cela m’a rappelé « Le jour d’Igor » d’Agnès Debacker et Vincent Pianina issu de la même collection et maison d’édition, sauf que la teinte était bleutée. Bref, voici un ouvrage qui m’a plu personnellement, mais qui me laisse sceptique sur la perception qu’aura un jeune lectorat…
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A l'avenir

"À l'avenir" appartient à cette catégorie de livres qui parle aux enfants en les considérant comme des personnes dotées de raison. J'adore.

Olivier de Solminihac nous propose de suivre Lucas le loup qui, lors de son anniversaire de 8 ans, prend conscience qu'il a grandi. Il s'interroge sur son avenir et part dans la forêt afin de trouver les réponses à ses drôles (mais essentielles) de questions.



Différents animaux vont lui faire découvrir des théories aussi variées que l'astrologie, les statistiques, le pessimisme... Et c'est finalement une taupe qui lui montrera que c'est à lui d'écrire son futur sur une page blanche comme la neige.



Un roman accessible aux jeunes lecteurs qui se questionnent, petit (47 pages illustrées) mais très malin.
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Le bateau de fortune

Marguerite était désolée. Le Petit renard faisait la moue, sa moue boudeuse d'enfant privé de jouets. Michao avait emmené tout le monde à la mer et le pauvre ours avait oublié le ballon, les maillots, les pelles et la folle envie de s'abandonner à la première journée d'été. Mais les grains de sable portés par le vent venait les rappeler à l'ordre du jour. L'invitation tenait toujours. Marguerite se chargea de collecter des coquillages pour la décoration et Michao aidait le petit renard pour la construction de leur bateau de fortune. L'immensité bleue s'étendait à perte de vue...

: "Le bateau de fortune", qu'est-ce donc? Que nous raconte cette histoire? Difficile avec des mots me diriez-vous. Une journée à la plage, "c'était bien" en langage de jeunes lecteurs. Plus on grandit plus les simples événements semblent dérisoire à raconter. Parfois oui, les bons moments, simples et ordinaires, sont difficiles à décrire si ce n'est seulement simplement à passer, profiter, à vivre en bonne compagnie. On se baigne doucement dans le bleu des illustrations de Stéphane Poulin et les jeux de mots poétiques d'Olivier de Solminihac nous caressent chaleureusement de ses rayons. C'est l'été. Nous ramassons des coquillages avec Marguerite, somme spectateur des jeux de Michao et du petit renard dont nous ignorons le nom puisqu'il est le narrateur. Ceci replace le contexte clairement à vue d'enfant. Les auteurs restituent ces plaisirs indicibles du temps qui passe et c'est pour nous très agréable. Ce sont des pages d'enfance, des photographies que l'on partage à la construction de ce bateau de rien. La chute n'est ni plus ni moins que le départ du petit bateau, il marque la suite d'une aventure qui échappe à nos yeux, accroche les pensées du petit renard et marque aussi la fin de la journée. Olivier de Soliminihac remet à l'honneur ces moments de vie, des petits bonheurs fugaces. Il y a un ours dont le jeu de jambe porte à croire qu'il a bien vécu et qui oublie les affaires de la journée. Une chèvre, aux gestes presque maternelles sur la couverture, le bras couvrant l'épaule du petit renard. On pense à des amis en début d'histoire, on pense à une famille au complet en fin d'histoire, l'histoire nous permet de nous remettre dans les deux cas de figure d'intimité et convivialité. Plus que s'apprécier, ils s'aiment ces trois là, on le voit, on le sent et c'est là le cadeau supplémentaire des auteurs.

A lire à n'importe quel moment de l'année, de la journée. A déguster très frais, sous le soleil d'été.
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La célèbre Marilyn

Un très agréable roman jeunesse...


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Une fille dans ma chambre

Un petit album qui met en scène une famille qui reçoit des invités à la maison. Je trouve les illustrations pas très abouties, un peu simple, comme l'histoire bien que distrayante. On pourra se féliciter des valeurs de partage et de convivialité que l'album transmet.
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Une fille dans ma chambre

Un petit texte traitant des angoisses des enfants pour s'endormir. Car Stéphane devra partager sa chambre avec une fille (grosse angoisse), Léa elle a besoin d'une veilleuse et Stéphane de son chasse-cauchemars.



Le sujet est traité avec bienveillance et douceur, mais peut être un peu trop succinctement.
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J'ai peur de savoir lire

Ah !!! Les devoirs à la maison, toute une histoire ! et la lecture en fait partie intégrante, qui plus est en plein apprentissage. L'histoire est touchante, car nous avons le point de vue du petit garçon. ça m'a rappelé ces moments magiques avec mes enfants, moments qui ne reviendront plus. Nostalgie quand tu nous tiens... Il faut voir le côté positif : ces séances partagées leur ont donné le goût de l'évasion par la lecture.
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Le bateau de fortune

Un jour d’été… Le petit renardeau raconte une sortie en compagnie de Michao l’ours et Marguerite la chevrette.

Michao décide d’emmener ses petits amis à la mer. A eux… châteaux de sable, baignades et pêche aux crabes ! Il fait beau, ce sont les vacances, la mer est belle…

Mais une fois arrivés, ils ont la surprise de découvrir le coffre vide ! Ils ont tout oublier ! Pas un maillot, pas une serviette, pas une bouée… rien ! Mais que vont-ils faire ?



Avec beaucoup d’imagination, un peu d’habileté et quelques bricoles trouvées sur la plage, ils passeront une merveilleuse journée…



Joies, douceurs, iode, sable fin, éternité, bruit des vagues, amitiés, cette gentille histoire superbement illustrée nous invite aux rêves, à la création et à l’imaginaire. Un graphisme et des coloris qui rappellent les années 60, la route des vacances, les nationales embouteillées, les caravanes… et les bords de mer. C’est un temps heureux !

Peu de mots, des tableaux qui parlent, tout est dans le ressenti, je vous conseille cet album qui me rappellent quelques bonheurs.
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Les étrangers

La vie de Basile bascule un après-midi lorsque son chemin d'errance pour fuir l'atmosphère lourde à la maison le met face à un ancien camarade d'école perdu de vue.

Gaëtan était un élève harcelé, moqué, bouc-émissaire car trop facile à énerver et faire sortir de ses gonds, lui l'enfant battu qui n'avait pas les mots pour canaliser tant de violence. Perdu de vue depuis plusieurs années, Basile le reconnaît dans ce grand ado avec son chien efflanqué, vêtu de fripes sales et vivant dans un wagon de la gare désaffectée.

Mais, ce qui va être le déclencheur, c'est l'arrivée de ces jeunes à peine plus âgés que lui mais portant tout le fardeau du monde sur leurs épaules de migrants, ces fantômes dont il va approcher l'existence de plus près.

Rencontrer Gaël, Mamie et Pesric est un privilège et l'humanité de leur engagement est admirable et inspirante.
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