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Citations de Oren Miller (119)


- Sachez que je déploie beaucoup de génie à respecter la limite entre être odieux et insupportable. Le premier qualificatif relève du talent, le second de la stupidité.
- Alors bienvenue dans le monde des imbéciles, car je vous certifie que depuis au moins une semaine, vous êtes impossible.
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Et bien, mon ami, pour obtenir l'artificiel il faut la main de l'homme. La Nature est bien plus authentique et aléatoire.
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Le bruit constant force le cerveau à traiter de l'information en continu et cela participe de son aliénation.
p239

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D'habitude, les alcooliques nient leur état avec force et s'emportent avec une énergie proportionnelle à la puissance de leur addiction.
p27
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Allons, on n'accuse pas quelqu'un de meurtre sous le seul prétexte qu'il est encore en vie !
p18
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Plus qu’une bévue pâtissière, remplacer une fraise par une pomme était criminel.
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Donne un pouvoir absolu et l'absence de responsabilité à n'importe quelle créature, et elle se dénature. Elle cherche toujours plus loin la limite qu'elle n'a pas.
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— Cessez de vous plaindre, vous êtes en vie, rabroua Évariste, en montant lentement les marches du perron, tandis qu’il soutenait Isabeau.
— Je n’ai pas ouvert la bouche depuis qu’on a quitté l’hôtel de madame X, rétorqua le jeune homme au moment où Georges apparaissait en bas de l’escalier. Depuis quand s’est-on débarrassé de la porte d’entrée ?
— Depuis quelques jours. Ça facilite les courants d’air. C’est bien mieux.
— Ah.
La progression jusqu’au salon, du moins ce qu’il en restait depuis la fusillade, fut assez douloureuse pour le jeune homme, mais il prit soin de ne rien en laisser paraître.
— Je ne suis pas sûr d’aimer la nouvelle décoration, jugea t-il en détaillant du regard les impacts de balles dans les murs et les meubles, ainsi que l’énorme auréole brunâtre sur le parquet clair.
— Vous êtes allergique au changement, c’est normal. Georges ? Veuillez nous apporter quelque chose à boire.
— Bien, Monsieur. Vous avez reçu un paquet. Je l’ai posé sur le fauteuil, car il n’y a plus de bureau.
— Excellent esprit d’adaptation, Georges.
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Vous ne posez jamais les vrais questions. Je pense qu'un jour vous ne vous êtes pas remis d'une réponse. Les questions sont comme des insectes dégoûtants. On les écrase ou on les évite.
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Croyez-vous qu'ils laisseront entrer un simple secrétaire à une soirée ou tout le gratin de la région va se réunir?
Vu l'expression satisfaite d’Évariste, Isabeau sut que rien de ce qu'il dirait ne serait entendu.
- Savez-vous ce qu'est une chaîne alimentaire?
-Oui, mais je ne vois pas bien le rapport dans le cas précis?
- Eh bien, figurez-vous que je me trouve au sommet.
- De la chaîne alimentaire?
- Oui
Et? persista le jeune homme, qui pataugeait dans l'incompréhension.
- Je fais ce que je veux.
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Là ou se trouve la lumière se trouve aussi l'ombre, et plus intense est la première plus noire est la seconde
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- Vous savez que ce qui est important, ce sont les liens du coeur. S'il n'est attaché à rien, il se lasse de battre pour lui-même et il meurt, n'est-ce pas ?
(Claire à Isabeau)
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Georges anticipait et satisfaisait tous les désirs domestiques, de la température du thé à la disparition d'un cadavre.
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- [Évariste] Par moments, mon ami, je me pose certaines questions concernant votre utilité.
- [Isabeau] Oh, je peux aisément répondre, réplique le jeune homme avec le même sarcasme. Pour l'instant, je suis le seul à qui vous pouvez vous confier et qui vous écoute avec attention.
- Touché, répondit le notaire avec beaucoup d'amusement.
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- [Évariste] Je croyais que nous étions tombés d'accord.
- Non, non, non, protesta Isabeau avec véhémence, vous avez parlé et encore parlé, puis vous avez conclu. On est assez loin de l'idée de "tomber d'accord".
- C'est pénible, cette manie que vous avez de jouer sur les mots.
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Frappé par l'incroyable chorégraphie du ciel et de l'océan autant que par l'explosion des couleurs et des lumières semblant tout droit extraites de l'esprit divin, Isabeau était hypnotisé. Le soleil rasant avait mis le feu aux nuages denses, et, tordus par le vent, ceux-ci ressemblaient au ventre d'un dragon accrochant presque par endroits le toit des villas.
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Page 156
- Je vais faire un effort. C’est juste que…
- Que ?
- Je ne sais pas. Jai du mal à croire que je pourrai aller au bout de ces études. C’est une idée tellement hors de ma portée. Jamais je n’y avais songé. Vous comprenez ?
- Non.
- Ce que je veux dire, c’est que, là d’où je viens, il n’était même pas concevable qu’on puisse faire de longues études, et encore moins des études aussi prestigieuses que médecine. Du coup, j’ai parfois l’impression de ne pas être à ma place.
- Vous venez de l’utérus de votre mère, mon petit, comme absolument tous les êtres de cette Terre. Votre raisonnement est donc irrationnel.
- D’accord, je vois qu’il est déjà tard, je ne vais pas abuser davantage de votre hospitalité et vous laisser faire… des choses, enfin, vaquer à vos occupations.
- Vous donnez l’impression de fuir.
- Sûrement parce que c’est un petit peu le cas.

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Page 150
Evariste laissa planer un silence, ses yeux braqués sur son interlocuteur.
- Je ne sais pas comment je vais parvenir à réparer tout ça, avoua le politicien dans un souffle tendu. J’ai vraiment tout fait pour protéger ma famille. Même si j’ai cédé à la tentation classique des hommes influents : les filles, l’alcool, toutes ces excuses pour supporter la pression des autres et naviguer en eaux troubles. Ca ne fait pas forcément de nous des créatures totalement dénuées d’émotions. Je ne sais pas comment je vais pouvoir réparer tout ça… Non, vraiment pas.

- Vous ne pourrez pas. Vous pourrez seulement survivre, cicatriser, et sans doute boiter un peu.
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Le piège de la vie consistait à se laisser distraire par un regret passé ou une espérance future.
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- Bon, on va d'abord remonter la voiture ! ordonna le lieutenant- colonel, avant de se tourner vers le docteur. Vous regardez si vous pouvez faire une première identification ? C'est peut-être des locaux.
- Oh, mais je peux d'ores et déjà vous la faire, l'identification : bouillie numéro un, et bouillie numéro deux.
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